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 (Eneko) l.o.v.e (+18)

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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyDim 24 Avr - 1:17

ses lèvres retrouvent les tiennes. une fois de plus. une deuxième fois encore et tu souris, simplement. parce que ça te fait un bien fou, parce que ça te manquait, tu aimerais tellement plus, tu aimerais sentir ses lèvres sur ton cou, sur tes épaules, tu ton ventre. tu aimerais le sentir tout entier. ça y est, il t'a réveillé, il a fait monter en toi ce désir ardent que tu éprouves sans cesse pour lui. « Il faut que tu te reposes. Si les médecins t’ont dit qu’il fallait que tu te reposes, alors c’est ce que tu vas faire. »  évidemment qu'il réagit aussi vite, évidemment, parce qu'il veut prendre soin de toi, faire attention à toi, avant tout? sauf que tu décides de lui lâcher une bombe, tu décides de lui annoncer que tu as retrouvé ta soeur. tu comptais lui dire, hier en rentrant, mais ... mais tu n'avais pas pu avec l'accident, tu avais tout zappé, tout oublier. « Ta sœur ? Comment l’as-tu retrouvée ? C’est une bonne nouvelle ou bien… ? »   il est méfiant, se demande si c'est une bonne chose. oui et non. « je ... je pense que c'est plus une bonne qu'une mauvaise chose Eneko. » il prépare tes médicaments, tu le regardes faire, sagement. « Raconte-moi, comment ça s’est déroulé. Est-ce que tu vas bien ? » il caresse ta joue. tu prends le verre d'eau, les médicaments, tu avales le tout, et tu reposes le verre d'eau. « hier matin, je suis allée au centre d'adoption près du centre ville. ils étaient en sorte de partenariat avec un de Bordeaux. je me suis dis pourquoi pas. et ... et quand j'attendais dans la file d'attente, il y a une jeune femme qui a demandé après une Maona. » tes yeux brillent, brillent d'émotions. « j'ai pensé à une coïncidence, en premier lieu, même si ce n'est pas un prénom très courant, alors je l'ai suivi, dans la rue, et je lui ai demandé si elle avait plus d'information et ... et tout concordait. avec moi, ma date de naissance et puis physiquement parlant .. elle me ressemble, enfin, je lui ressemble parce que c'est ma grande soeur. tu te rends compte Eneko, j'ai deux grandes soeurs. » que tu souffles doucement. « je ... ça va, c'est ... j'ai encore du mal à m'en rendre compte tu sais. puis .. puis je sais pourquoi maintenant, elle m'a abandonné Eneko. ma mère, elle m'a abandonné parce qu'elle n'assumait pas d'avoir trompé son mari. ses filles l'ont su que très récemment et .. enfin. voilà. » tu essuies une larme qui perle, tu ne veux pas pleurer, même si ça fait beaucoup. « ça fait beaucoup de choses en même temps. trop de choses, à digérer, mais je tiens le coup. » tu descends de ton piédestal. « parce que tu es là. » tu te blottis contre lui. «viens te reposer avec moi, tu n'as pas beaucoup dormi non plus et ... et c'est une couverture que je vois sur le canapé ? tu comptais dormir là et me laisser ton lit ? comme ... comme quand tu m'en avais parlé, chez moi ? » tu te remémorais votre conversation, sur votre vie à deux, et ça te faire sourire, ça te faire rire.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyDim 24 Avr - 12:27

Eneko s’arrête, laisse tout de côté pour se focaliser sur ce qu’elle lui dit, sur cette sœur qu’elle a rencontré, qu’il ne connait pas. Il s’inquiète à son sujet, se demande si ça ne lui fera pas plus de mal que de bien, mais elle a besoin. Il se place entre ses jambes, pose ses mains sur ses cuisses et l’encourage à continuer avec quelques gestes de tendresse. Elle n’est pas toute seule, elle a de la famille. Une famille qui semble vouloir la connaître. Du moins, il y a au moins une personne qui cherche après elle en faisant des démarches plus ou moins officielles. La raison de l’abandon tombe. Ce n’est pas un manque d’amour, c’est un problème plus personnel encore. Une trahison. Une tromperie qui a causé l’abandon de son enfant, de sa fille. Il caresse sa joue, son menton avec son pouce. « Oui, je m’en rends compte. Mais ce que je note en premier, c’est que ta sœur a fait des démarches pour te retrouver. Elle souhaite te connaître. » souffle-t-il, en effleurant ses lèvres avec ses doigts. C’est ça, le plus important. Elle ne sait toujours pas qui est son père, mais elle a la possibilité de se rapprocher de sa mère biologique, si elle le désire. Est-ce qu’elle le désire ? « Qu’est-ce que tu veux faire ? Tu veux la rencontrer, cette femme ? » Il ne la connait pas, mais il lui en veut de l’avoir abandonnée, surtout pour une raison qui ne justifie pas un pareil acte. Elle a manqué à sa responsabilité. Eneko la prend dans ses bras, la serre contre lui. Oui, il est là. Il ne veut pas partir. « Tu voudrais que je vienne avec toi ? » Il serait plus spectateur qu’autre chose, mais c’est pour la soutenir, pour l’apaiser, lui montrer qu’il est là si elle a besoin, aussi et qu’il peut l’accompagner dans ce qu’elle décidera d’entreprendre. Il dépose un baiser sur le haut de sa tête, puis pose son attention sur ce canapé, sur cette couverture qu’il avait sortie. C’était bien le but, dormir ici. Il ne pensait pas qu’ils allaient se rapprocher de la sorte, il ne pensait pas qu’ils allaient discuter longuement, qu’elle allait lui donner des réponses aux questions qui le torturent depuis longtemps. « Oui, c’est ça, exactement de la même façon. Un jour viendra où tu ne me demanderas pas de me reposer avec toi, où tu m'enverras mon oreiller à travers la figure, je t'assure. » Son sourire est communicatif, son rire lui fait du bien. « Si on arrive à franchir tout ça, toutes ces étapes… Je n’aurais plus aucun doute sur le fait que notre couple survivra à toutes les bourrasques. » Ca fait quelques mois seulement et il a l’impression d’avoir traversé des tempêtes. Eneko et Maona, ce n’est pas toujours simple, c’est même toujours compliqué, pourtant ils sont encore là. Il la soulève dans ses bras, de sorte à ce qu’elle puisse l’encercler de ses jambes et se dirige dans la chambre, en posant ses lèvres sur le coin des siennes, qu’il fait glisser sur son cou. Cette odeur. Un mélange de lui avec son gel douche, un mélange d’elle. Maona est parfaite. Eneko ne voit qu’elle. Il n’y a personne d’autre dans sa tête, dans son cœur.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyDim 24 Avr - 17:26

« Oui, je m’en rends compte. Mais ce que je note en premier, c’est que ta sœur a fait des démarches pour te retrouver. Elle souhaite te connaître. » c'est vrai, c'est ce qui t'a mené à aller lui parler aussi. elle t'a cherché, elle a cherché à retrouver sa petite soeur, donc forcément, tu avais l'impression d'avoir une place importante. une place importante dans sa vie pour qu'elle te recherche. « c'est pour ça que ... que je me suis permise d'aller lui parler. » que tu souffles « Qu’est-ce que tu veux faire ? Tu veux la rencontrer, cette femme ? Tu voudrais que je vienne avec toi ? » tu hausses simplement les épaules, parce que tu n'en sais rien du tout, tu ne sais pas ce que tu veux faire, ce que tu peux faire. tu n'as pas encore réellement réfléchis à la question. surtout parce que cette femme t'a abandonné, certainement qu'elle ne veut pas te parler, ni te rencontrer, ni quoique ce soit. ce que tu peux comprendre, quelque part. elle s'est débarrassée de toi, ce n'est pas pour que vingt-et un ans plus tard, tu débarques comme une fleur dans sa vie. c'est certain. « je ne pense pas que ... que ce soit une bonne idée, tu sais, si elle m'a abandonné c'est certainement pour que je disparaisse de sa vie. je ne voudrai pas m'imposer. mais c'est gentil, de proposer. » tu lui souris. doucement. finalement, tu décides qu'il est tant d'aller te reposer, avec lui. ton homme. tu le regardes, amoureusement, pendant qu'il te parle.  « Oui, c’est ça, exactement de la même façon. Un jour viendra où tu ne me demanderas pas de me reposer avec toi, où tu m'enverras mon oreiller à travers la figure, je t'assure. Si on arrive à franchir tout ça, toutes ces étapes… Je n’aurais plus aucun doute sur le fait que notre couple survivra à toutes les bourrasques. » il te prend dans ses bras, tu te laisses faire, enroules simplement tes jambes autour de sa taille. ses lèvres trouves la commissures des tiennes, trouvent ton cou, tu penches doucement ta tête pour lui laisser le passage tout en souriant de plus belle. tu accroches tes bras derrière sa nuque en faisant comme tu peux malgré ton plâtre plutôt très gênant. « on va y arriver. » c'est un doux murmure que tu lâches, un murmure d'espoir, parce que oui, tu y crois, tu y crois vraiment. ça va fonctionner, ça va bien se passer, parce que tu vas y mettre du tien. « pour le moment, j'veux pas que tu dormes sur le canapé, même si l'idée de t'envoyer l'oreiller dans la figure est plutôt tentante.  » il passe rapidement le seuil de la chambre, sa chambre. votre chambre ? quelque chose dans cette direction là oui. quelque part, au fond de ton coeur, c'est ta chambre oui. il va pour te poser sur le lit, mais toi, tu restes accrochée à lui, tel un koala sur son arbre. tu resserres tes jambes, tu essaies de faire de même avec tes bras, tu plonges ton regard dans le sien, et tu lui souris. « tu sais ... je ne suis vraiment pas fatiguée moi.  » ta voix pourrait presque être suave, pourrait presque paraître sensuelle. tes lèvres trouvent les siennes et tu l'embrasses. « je ne pourrai jamais me passer de toi mon ange. »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyDim 24 Avr - 22:54

« Comment est-elle ? » Avec Mao, mais aussi en général. Il est curieux de savoir ce qu’elle en a pensé, sa première impression et il espère que sa grande sœur ne l’abandonnera pas maintenant qu’elle l’a trouvée, qu’elle ne ruine pas ses espoirs. Il comprend son point de vue, qu’elle ne souhaite pas s’imposer, mais elle mérite tellement plus que rester en retrait, qu’être la fille non désirée, une erreur de la nature, d’un accident de passage. A ses yeux, elle représente tellement plus que tout ça. Mao, elle le sauve. Mao, elle lui donne envie de voir autre chose que l’architecture. Alors oui, il aimerait qu’elle puisse avoir une vie meilleure, qu’on ne la déçoive pas, qu’il ne la déçoive pas. Il passe le pas de la porte, y repense, puis souffle : « Tu sais, pour ta mère… Peut-être regrette-t-elle. Si j’abandonnais notre enfant, c’est ce que je ressentirai. » Du regret, de la culpabilité. Il se sentirait mal. Il y a des gens qui ressentent tout le contraire, comme sa mère, il le sait, mais il y a une chance qu’elle ne soit pas de ceux-là. Eneko s’apprête à la poser sur son lit, mais ce qu’elle lui dit l’en empêche. Il s’arrête, alors que son cœur rate un battement. Il devrait peut-être écouter les conseils des médecins, mais il n’est pas raisonnable et ne souhaite pas l’être lorsqu’il sent ses lèvres sur les siennes. « Moi non plus. Jamais. » dit-il, en reprenant ses lèvres, un court instant. « Je t’aime, tu sais. Je vous aime. » se reprend-il, aussitôt. Il referme la porte derrière eux et appuie Maona contre celle-ci, se pressant un peu plus contre elle. Eneko tire sur sa lèvre inférieure, puis agrippe le bas de son débardeur qu’il retire, avec un peu de mal. Son plâtre le gêne, mais il en arrive à bout et le jette au sol. De ses doigts, il saisit son menton afin de capter son regard. Il aimerait tant lui dire tout ce qu’il a sur le cœur, mais il sent que même les mots ne suffiraient pas à l’exprimer, alors il presse ses lèvres contre les siennes, profite qu’elle soit appuyée contre la porte pour laisser ses mains descendre le long de son corps, de son bras, de sa taille, de ses seins. Il la désire, un peu plus chaque jour, à chaque fois qu’il la redécouvre. C’est toujours plus fort, plus intense, parce qu’il y a toutes ces émotions qui se bousculent en lui. Parfois, il a l’impression d’être un adolescent qui vit son premier amour. Et c’est peut-être ça, finalement. « J’ai envie de toi. » C’est dit dans un murmure. Ses lèvres descendent le long de son menton, de son cou qu’il mord doucement. Il a envie de l’entendre, aussi. Et de l’observer. Le cœur battant, Eneko se retourne vers le lit sur lequel il la dépose et sans attendre, attrape les bords de son bas de jogging qu’il retire, la dévisage, l’observe sous toutes les coutures. Et ce petit ventre qui s’arrondit. Maona est belle, Maona est parfaite, Maona est la plus belle des femmes. Elle est sensuelle, elle est sexy quand elle le veut, elle est sienne. C’est sa petite femme. « Qu’est-ce que tu veux ? » Il approche son visage de ses seins qu’il embrasse. « Est-ce que tu veux ça. » Il descend jusqu’à son ventre où il dépose un baiser, puis joue avec son nombril entre ses dents. « Ou ça. » De ses doigts, il accroche sa culotte qu’il commence à descendre, lentement, déposant un baiser juste au-dessus de son bas-ventre. « Ou ça. » Lui, il veut tout. Il la veut, toute entière.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyDim 24 Avr - 23:17

« Comment est-elle ? » tu souris, devant ses questions, parce qu'il est curieux, parce qu'il veut en savoir plus et que ça te donne envie d'en parler, irrémédiablement. « elle ... elle est belle. elle est gentille, elle m'a 'air bienveillante, mais je ne peux pas encore t'en parler dans les détails, j'aurai peu de me tromper. » tu lui offres une petite moue à croquer alors que vous arrivez dans la chambre. « Tu sais, pour ta mère… Peut-être regrette-t-elle. Si j’abandonnais notre enfant, c’est ce que je ressentirai. » c'est ce que tu ressentirais aussi, c'était impossible de te montrer sous une autre couture, mais tu n'es pas elle. tu n'es pas dans sa tête, tu ne peux pas savoir ce qu'elle pense, se qu'elle veut, se qu'elle ressent. alors tu n'iras pas non, pour ne pas la déranger, parce que toi, tu ne veux pas déranger, les gens, tu ne veux pas t'imposer dans leur vie. tu hausses les épaules, pour simple réponse avant de coller tes lèvres aux siennes. « Moi non plus. Jamais. Je t’aime, tu sais. Je vous aime. » c'est un doux murmure qui te fait frissonner, ton coeur accélère la cadence et tu souris alors qu'il t'embrasse. il t'aime toi, mais il l'aime aussi, ce petit bout de chou. « je t'aime aussi Eneko. » que tu rajoutes alors qu'il ferme la porte et te plaque légèrement, doucement contre cette dernière. ton débardeur ne tient pas le rythme et s'envole dans la chambre. ton regard capte le sien, c'est intense, c'est fort, c'est passionné, c'est comme si tu pouvais y lire tout l'amour qu'il te porte. c'est renversant, émouvant aussi, alors qu'il colle ses lèvres aux tiennes et que ses mains redécouvrent ton corps. tu soupires, de bien être.  « J’ai envie de toi. » qu'il finit par avouer, et c'est l'apothéose en toi. tu a chaud, très chaud d'un seul coup, tout ce que tu veux, c'est lui. oh oui, tu as envie de lui, de sentir ses mains, son corps, son âme dansant avec la tienne. il fait le chemin jusqu'au lit, où il te dépose tendrement. ton jogging ne perd pas le nord, il disparaît. « Qu’est-ce que tu veux ? » qu'il te demande, il joue d'abord avec tes seins, rebondis, un peu plus gros que d'habitude, merci le petit-être. tu te cambres, légèrement. « Est-ce que tu veux ça. »   ses doigts descendent jusqu'à ton nombril, tu laisses un léger gémissement s'échapper. « Ou ça. » tu sens le dernier bout de lingerie s'échappe, lentement. « Ou ça. » tu te cambres, immédiatement pendant que ta main valide s'accroche sur la couverture. « tout Eneko, je veux tout, absolument tout, tout de suite, je te veux. » tu le regardes quand tu prononces ces paroles, tu le fixes, tu captes l'entièreté de son regard pour lui prouver combien tu en as envie, presque besoin. c'est comme ça que tu sens ses lèvres, sur ta peau, sur ton cou, sur tes seins. tu sens un léger suçon, tu sens ta partie intime qui s'envenime, tu sens la totalité de ton corps qui répond au sien, qui réclame le sien. tu n'entends pas que ça frappe à la porte. tu n'entends pas tout de suite. c'est trop loin, trop lointain pour le moment, jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre. « JE SAIS QUE VOUS ETES LA ! ouvrez moi immédiatement ! » tu te stoppes, net. tu te relèves croise le regard d'Eneko. t'es en panique. « maman » que tu laisse échapper. tu te relèves, tu sors de l'emprise d'Eneko à contre coeur, tu t'active. « aide-moi, Eneko, aide moi à me rhabiller. »  tu tournes, dans tous les sens, comme si tu avais dormi trois jours d'affilés. ta mère .. elle est là. elle est là, elle est là. c'est tout ce qui se passe dans ton esprit. la panique à bord. tu aimerais te cacher sous la couverture et ne plus en sortir mais c'est impossible. alors il est là Eneko, il t'aide, à remettre ce débardeur, ta culotte aussi et ce jogging. « bon sang ... bon sang ... qu'est-ce qu'elle fait, là, comment elle sait que je suis ici .... » tu as peur et en plus de ça, tu es frustrée, affreusement frustrée de ne pas avoir pu continuer ce que tu faisais. tu finis par sortir un long gilet que tu enfiles pour éviter d'être si peu vêtue devant ta mère. tu finis par sortir, et limite courir jusqu'à la porte d'entrée. tu regardes Eneko, qui est en retrait. tu souffles et tu ouvres la porte. elle entre sans même demander le droit elle te fait reculer, t'observes, regarde ton bras et cherche quelque chose. ou plutôt quelqu'un. « il est où, celui qui t'a fait ça ? »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 0:06

Sa lingerie glisse le long de ses jambes, tandis que ses lèvres s’attardent sur son bas ventre, remontent jusqu’à ses lèvres, en goûtant chaque parcelle de sa peau. Son corps est appelé par le sien, se colle contre celui-ci. Ses mains s’agrippent aux siennes, qu’il serre, fort, se desserrent en entendant une voix qui les coupe, une voix qu’il reconnait, une voix qui est toujours quelque part dans sa tête, qu’il n’a pas entendu depuis des années, si ce n’est au téléphone, lorsqu’elle était avec Maona à Lyon, mais c’était lointain. Eneko croise le regard de Maona qui met un nom affectif sur qui est derrière cette porte. Ca rend les choses plus réelles. Il s’appuie de sa main sur le lit, se relève et attrape le débardeur par terre. Il l’aide à se rhabiller, jetant parfois quelques regards vers la porte. Elle est là, à quelques mètres. Elle s’est déplacée, pour une raison qu’il ignore. Elle n’est au courant de rien. Enfin elle n’était pas au courant de son adresse non plus. Maona vêtue, il la suit dans la pièce d’à côté, jusqu’à l’entrée du salon qui donne sur l’entrée. Il n’est pas préparé à la voir, pas aujourd’hui, pas après tout ça. Pourtant, il va bien falloir qu’il fasse avec. Solange entre. Solange s’impose, sans demander l’autorisation. Elle est sans-gêne, elle fait comme chez elle et ça ne lui plaît pas. Elle a vieilli, depuis la dernière fois. Elle a quelques rides sur le visage, mais c’est une belle femme qui a pris soin d’elle, à défaut d’avoir pris soin de lui. L’image qu’elle renvoie est bien différente de celle qu’elle a laissée à un gamin de douze ans. Et puis cette façon de se comporter avec sa fille adoptive, elle est diverge tellement de ce que lui a connu. Ca se sent, qu’elle est inquiète, qu’elle tient à Maona. « Il n’est pas là. » C’est tellement énorme. Lui qui avait besoin d’elle pour le protéger de ce même homme, lui qui l’avait supplié de le reprendre avec elle, elle qui n’en a rien fait. Et maintenant, la voilà, prête à arracher les yeux de ce type. Il savait qu’elle n’en avait rien à faire de lui, mais c’est nettement plus difficile d’en prendre réellement conscience, d’avoir la preuve. Et cette preuve, c’est de voir une mère face à lui, pas une irresponsable qui délaisse son enfant. Eneko passe sa main sur son visage, comme si ce qu’ils avaient fait plus tôt pouvait se voir sur celui-ci. Solange est maintenant tournée face à lui, le dévisage froidement, puis plus durement. Elle s’approche de lui, le défie du regard. « Ton père m’a tout raconté. » Tout ? « C’est ta faute Eneko. Tout ça ! C’est ta faute ! » Elle plaisante ? Eneko ne la lâche pas du regard, le sien se fait plus dur aussi. Il n’aime pas ce qu’il entend. « Tu te fiches de moi ? Tu as fait tout chemin pour me dire que c’est moi le fautif ? » Elle acquiesce et explose, littéralement, en désignant du doigt Maona. « Ma fille était très bien sans toi ! Si tu ne l’avais pas trouvée, si tu ne l’avais pas séduite, elle ne serait jamais tombée dans l’alcool, elle n’aurait jamais su pour son adoption, elle n’aurait jamais eu son accident ! Un homme ne lui voudrait pas du mal ! Tu te rends compte qu’à cause de toi, elle a failli mourir ? Tu t’en rends compte ?! » Il se rend compte de tout ça, il accuse le coup, pour rebondir aussitôt. Il n’aime pas qu’elle lui parle comme ça, il n’aime pas qu’elle lui hurle dessus pour lui reprocher plein de choses, parce qu’il en a à dire des choses aussi. « Mais où étais-tu quand elle avait besoin de toi, tu peux me dire ? Où étais-tu quand elle est tombée dans l’alcool, où étais-tu quand elle a eu son accident ? Bon sang ! Tu crois que la faute me revient entièrement ? Enfin, regarde-toi. T’es même pas capable d’assumer ta connerie. T’aurais dû la prévenir pour son adoption, bien plus tôt, pas attendre qu’elle ait vingt-et-un ans. Elle ne serait pas tombée dans l’alcool, justement, en pensant que j’étais son frère. Elle n’aurait pas eu tant de problèmes si tu t’étais comportée comme une vraie mère, au lieu de l’empêcher de faire ses études dans la branche de l’architecture, juste pour qu’elle ne me rencontre pas. » Il se rapproche d’un pas, se retrouvant à deux centimètres à peine, à la regarder de haut, parce que pour une fois, c’est lui qui a l’avantage. Ses poings se referment tant il est énervé, blessé. Solange secoue son index sous ses yeux. « J’essayais d’être là, moi, de la plus saine des façons, contrairement à toi qui est incapable de lui faire du bien. Tu es en train de bousiller sa vie, Eneko, la bousiller. Elle a vingt-et-un ans, des choses à vivre ! Elle doit profiter de sa jeunesse, pas d’une vie comme celle que tu sembles lui avoir destiné, pas avec un môme si jeune ! Comment as-tu osé mettre ma fille en cloque ?! » Elle balaye d’un geste la conversation, se tourne vers Maona. « Il n’est plus question que vous voyez. Je reprends Maona avec moi, je la reprends. Je vais prendre soin d’elle, faire ce que tu ne peux pas faire. Quant à cet enfant, crois-moi, vous n’allez pas être embêté longtemps avec lui. Tu vas avorter. Tu m’entends ? Le contraire n’est pas envisageable. »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 0:27

« Il n’est pas là. » c'est sec, c'est dur, c'est violent et tu e  trembles déjà. voir ta mère ici, là, devant toi, depuis le temps que tu ne l'as pas vu. depuis que tu sais, pour ton adoption, tu as strictement refusé de la voir, de l'affronter. parce qu'elle t'impressionne ta mère, elle t'impressionnera toujours, elle aura toujours ce pouvoir sur toi, celui de te sentir petite fille. « Ton père m’a tout raconté. C’est ta faute Eneko. Tout ça ! C’est ta faute ! » tout ça ? quoi tout ça ? qu'est-ce qui est sa faute. tu veux intervenir, mais devant le combat qui se crée, tu ne peux que fermer tes lèvres à peine ouverte. tu te sens si petite, si minuscule devant eux d'eux.« Ma fille était très bien sans toi ! Si tu ne l’avais pas trouvée, si tu ne l’avais pas séduite, elle ne serait jamais tombée dans l’alcool, elle n’aurait jamais su pour son adoption, elle n’aurait jamais eu son accident ! Un homme ne lui voudrait pas du mal ! Tu te rends compte qu’à cause de toi, elle a failli mourir ? Tu t’en rends compte ?! » ils sont proches, l'un de l'autre, ça parle fort, trop fort d'ailleurs. tu as l'impression d'être spectatrice, comme si tu n'étais pas vraiment là. pourtant, ils parlent de toi, tu devrais être dans la conversation. « maman . » mais tu n'as pas le temps de réfléchir qu'Eneko enchaîne. « Mais où étais-tu quand elle avait besoin de toi, tu peux me dire ? Où étais-tu quand elle est tombée dans l’alcool, où étais-tu quand elle a eu son accident ? Bon sang ! Tu crois que la faute me revient entièrement ? Enfin, regarde-toi. T’es même pas capable d’assumer ta connerie. T’aurais dû la prévenir pour son adoption, bien plus tôt, pas attendre qu’elle ait vingt-et-un ans. Elle ne serait pas tombée dans l’alcool, justement, en pensant que j’étais son frère. Elle n’aurait pas eu tant de problème si tu t’étais comportée comme une vraie mère, au lieu de l’empêcher de faire ses études dans la branche de l’architecture, juste pour qu’elle ne me rencontre pas. » il se rapproche d'un pas, pendant que toi, tu ne bouges pas d'un iota. tu accuses le coup, tu accuses les paroles, les mots durs. ça te fait tellement de mal, de les voir comme ça, se déchirer, se déchirer par ta faute, parce que c'est ta faute tout ça, c'est toi qui a créé ça, quelque part. « J’essayais d’être là, moi, de la plus saine des façons, contrairement à toi qui est incapable de lui faire du bien. Tu es en train de bousiller sa vie, Eneko, la bousiller. Elle a vingt-et-un ans, des choses à vivre ! Elle doit profiter de sa jeunesse, pas d’une vie comme celle que tu sembles lui avoir destiné, pas avec un môme si jeune ! Comment as-tu osé mettre ma fille en cloque ?! » excessive est encore un mot bien faible pour décrire ta mère qui se tourne déjà vers toi, qui se fiche éperdument de ce qu'il pourra répondre, ça n'a pas d'importance à ses yeux, puisqu'elle a toujours le dernier mot. toujours. « Il n’est plus question que vous voyez. Je reprends Maona avec moi, je la reprends. Je vais prendre soin d’elle, faire ce que tu ne peux pas faire. Quant à cet enfant, crois-moi, vous n’allez pas être embêté longtemps avec lui. Tu vas avorter. Tu m’entends ? Le contraire n’est pas envisageable. » elle s'approche de toi, son regard dans le tien, tu es perdue dans ses mots. non, non, tu ne veux pas avorter, tu ne veux pas partir, tu ne veux pas partir avec elle. « non, non, maman je n... » « t'as cru que je te demandais ton avis Mao ? même pas en rêve, ça suffit maintenant les conneries hein. tu as fait ta petite crise, voilà, c'était bien amusant, maintenant c'est fini, tu rentres à la maison, je vais te remettre sur le droit chemin, tout va bien se passer. » elle te coupe, sans gêne, te blesse, sans tact. « je veux re... » « tu veux quoi ? gâcher ta vie ? pourrir ta vie ? finir dans un Macdo quand il t'aura lâché ? qu'est-ce que tu crois, tu n'as rien Maona, tu n'as rien sans l'argent qu'on se tue à gagner et qu'on te donne chaque mois. argent que tu claques dans l'alcool. c'est fini maintenant, tu n'as pas voulu me voir, j'ai respecté et voilà où tu en ai. tu frôles la mort, et tu es enceinte. on va s'occuper de ça. je vais m'occupe de ça. » elle désigne ton ventre. tu sens les larmes monter, alors que tu ne peux toujours pas en placer une parce que tu n'es pas comme elle. comme Eneko. tu n'es pas aussi forte, aussi vindicative. non, tu n'es rien de tout ça. tu poses ta main valide sur ton ventre, d'une manière protectrice. « on part maintenant, sur le champ, va chercher des affaires. » elle te surplombes, tu baisses les yeux, vers le sol, vers ton ventre. elle n'a pas l'droit de te contrôler de la sorte, de t'interdire de voir Eneko, d'avorter, de diriger ta vie. seulement, elle l'a toujours fait, toujours. cependant, tu recules, tu recules, loin d'elle alors qu'elle avance. « non ! » « non ? comment ça non ? tu ne vas pas me dire que tu l'aimes ? qu'il t'aime et que vous allez créer votre petite vie de famille, allons Maona, soit réaliste. tu as vingt-et-un ans, il en a dix de plus ... tu mérites tellement mieux. de toute manière, tu n'as pas le choix » elle accentue, ses derniers mots et toi, tu lèves ton regard vers Eneko, tu as besoin qu'il t'aide, qu'il t'aide à lui tenir tête, qu'il te sorte de cet enfer. si tu pars avec elle, tu es fichue.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 1:10

Eneko ne l’a jamais vu comme ça. Ce n’est même plus de l’excessivité à ce stade. Elle prend le contrôle de sa vie, lui dicte ce qu’elle doit faire, jusqu’à l’avortement, jusqu’à ses fréquentations. Même lui qui essaie de la préserver, lui qui a été assez jaloux pour lui interdire de voir Nino, même lui n’est pas à l’aise avec cette façon de faire. Solange l’emprisonne, Solange la commande et ne lui laisse pas le temps de répondre, d’exprimer ses propres envies. Eneko s’avance en fixant d’abord Maona, essaie de savoir ce qui se passe dans sa tête, puis pose son attention sur Solange. Elle se montre sèche. Eneko est témoin de l’emprise qu’elle a sur celle qu’il aime. Elle la rabaisse, sans même s’en rendre compte, la blesse avec des mots qu’elle ne mérite pas et l’attaque lui, personnellement, son propre fils, mais ça lui est égal sur le moment. Tout ce qu’il voit, là, c’est une Maona meurtrie, une Maona fragilisée par le ton autoritaire de leur mère, une Maona qui n’ose pas dire un seul mot tant Solange se montre dominatrice avec elle. Il sent dans ses yeux mouillés un appel au secours auquel il répond rapidement. Il lui est impossible de laisser faire plus longtemps. « Pour qui tu te prends ? » Pour sa mère et ensuite ? Parce qu’une mère ne réagirait pas comme ça. Elle est mauvaise, pense faire bien les choses, mais elle les fait toutes de travers. « Tu as entendu ce qu’elle t’a dit ou tu as un problème d’audition ? » Eneko se place à côté de Maona, pose sa main sur son dos, l’autre sur son ventre, par-dessus sa main. Dans un langage silencieux, il souhaite lui faire comprendre que personne ne touchera à ce petit être qui grandit en elle, qu’il ne laissera personne prendre la décision de le faire disparaître. Ca les concerne. Solange n’a pas à se mêler de ça. « Elle t’a dit non. Mao ne veut pas rentrer avec toi, elle veut rester ici, avec moi. Elle ne veut pas avorter non plus. Mao veut cet enfant, autant que je le désire. Alors non, elle ne t’écoutera pas. Et qu’est-ce que tu crois ? Qu’elle a besoin de votre argent pour survivre ? » Eneko, il a dix ans de plus, certes, mais il travaille, il a bien réussi dans la vie. Que sa mère décide de lui couper les vivres n’est pas dramatique. Ca le dérange même moins qu’elle soit dépendante de lui financièrement, que de ses parents, Solange plus précisément, parce qu’il n’a rien contre son père qui est un homme bon, mais Solange, cette femme qui s’immisce dans sa vie, qui fait tout pour que sa fille soit reconnaissante, pour qu’elle ait besoin d’elle dans sa vie, mais cette fois-ci, Eneko a décidé qu’il en serait autrement. « Tu te rends compte de ce que tu lui dis ? Je ne suis même pas certain que tu prennes réellement conscience des mots blessants que tu peux lui porter. Tu prends des décisions, en pensant qu’elles sont justes, que ce sont les meilleures, mais tu n’y es pas du tout. Tu ne l’écoutes pas. Tu n’écoutes pas ton enfant, encore une fois. Je croyais vraiment que t’avais changé, Solange, mais t’es restée exactement la même bonne femme. » Eneko pose ses yeux sur Mao, puis sur ce ventre arrondi, puis enchaîne, avant que Solange qui entrouvre la bouche reprenne. « Je l’aime. Si tu avais appris à me connaître, tu saurais que je suis tout à fait apte à prendre soin de ta fille, que je lui veux que du bien. Qu’importe que je ne sois qu’un minable à tes yeux, ça ne changera rien du tout à tout ça. » Il ne la laissera pas leur mettre des bâtons dans les roues. Il ne la laissera pas se mettre en travers de leur route, les séparer. Ils ont survécu à tellement de choses. « Continue sur ta lancée et tu finiras par la perdre définitivement. » C’est ce qu’elle veut ? Ces derniers mots vont peut-être lui faire prendre conscience qu’elle n’agit pas de la bonne façon, qu’elle ferait mieux de se rattraper. Solange secoue la tête, ne tire aucune leçon de ce qu’il vient de dire. « Tu as trente ans, Eneko, trente ans passé et tu joues encore au gamin immature. Quand je dis qu’elle va venir avec moi, quand je dis qu’elle va avorter, c’est ce qui va se passer et si vous ne le voulez pas, ce sera par la force. Maona est alcoolique. Je suis sa mère. La mettre sous tutelle ne sera pas une grande difficulté. Son compte bancaire est infesté de toutes ses consommations. Alors maintenant, terminé les gamineries, tu viens. » dit-elle, sèchement, en empoignant le bras de Maona.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 1:26

« Pour qui tu te prends ? Tu as entendu ce qu’elle t’a dit ou tu as un problème d’audition ? » il se déplace, vers toi, tu sens immédiatement sa présence, tu sens que ça t'apaise, que ça te soulage, parce qu'il est là, parce qu'il te protège, parce qu'il t'aime et qu'il ne la laissera pas faire. tu as besoin de son soutien, maintenant plus que tout autre moment. sa main dans ton dos, l'autre sur ton ventre, tu commences à redescendre, à retrouver tes esprits. « Elle t’a dit non. Mao ne veut pas rentrer avec toi, elle veut rester ici, avec moi. Elle ne veut pas avorter non plus. Mao veut cet enfant, autant que je le désire. Alors non, elle ne t’écoutera pas. Et qu’est-ce que tu crois ? Qu’elle a besoin de votre argent pour survivre ? Tu te rends compte de ce que tu lui dis ? Je ne suis même pas certain que tu prennes réellement conscience des mots blessants que tu peux lui porter. Tu prends des décisions, en pensant qu’elles sont justes, que ce sont les meilleures, mais tu n’y es pas du tout. Tu ne l’écoutes pas. Tu n’écoutes pas ton enfant, encore une fois. Je croyais vraiment que t’avais changé, Solange, mais t’es restée exactement la même bonne femme. Je l’aime. Si tu avais appris à me connaître, tu saurais que je suis tout à fait apte à prendre soin de ta fille, que je lui veux que du bien. Qu’importe que je ne sois qu’un minable à tes yeux, ça ne changera rien du tout à tout ça. Continue sur ta lancée et tu finiras par la perdre définitivement. » il a tout enchaîné, de manière à ce qu'elle ne puisse pas en placer une, qu'elle ne puisse pas placer un mot plus haut que l'autre. tu restes là, à côté d'Eneko, rassurée, réellement, de sa présence, de ses mots. il te comprend parfaitement, il te connaît, par coeur. « Tu as trente ans, Eneko, trente ans passé et tu joues encore au gamin immature. Quand je dis qu’elle va venir avec moi, quand je dis qu’elle va avorter, c’est ce qui va se passer et si vous ne le voulez pas, ce sera par la force. Maona est alcoolique. Je suis sa mère. La mettre sous tutelle ne sera pas une grande difficulté. Son compte bancaire est infesté de toutes ses consommations. Alors maintenant, terminé les gamineries, tu viens. » elle empoigne ton bras, c'est violent, c'est dur, et tu n'as même pas le temps de réagir que tu perds le contact avec Eneko. d'une seule main, tu ne peux pas faire grand chose alors qu'elle t'emmène direction vers la porte d'entrée. tu te débats, mais tu n'es pas une violente, tu te débats mais tu es trop douce, trop futile, trop fragile, trop faible. tu secoues ta tête alors que tu penses au petit-être. non. non, et non. elle n'a pas le droit de te l'arracher de ... de le tuer ! une rage que tu ne connais pas s'empare de toi, rapidement, et tu arraches ton bras. c'est violent. tu sors de son emprise et tu fais deux pas en arrière. elle reste sous le choc, non habituée à ce que tu te rebiffes. « j'ai dis non. » c'est ferme, réellement ferme. « tu ne feras pas ça. écoute-moi ! tu ne feras pas ça, parce que je ne veux pas avorter, je ne veux pas le perdre. je veux l'assumer. » que tu dis, sur le même ton. tu recules encore, jusqu'à sentir le torse d'Eneko dans ton dos. « essaie, pour voir, de me mettre sous tutelle. je ne bois plus, tu le saurais si tu t'intéressais réellement à moi. je suis passée par le centre, j'ai suivi papa, j'ai fais ce qu'il fallait, tu ne peux pas me faire ça. je refuserai, parce que tu n'es que ma mère adoptive. » c'est méchant, c'est réellement méchant, mais tu as peur, peur qu'on t'enlève le petit être, peur de le perdre. tu ne peux pas le perdre. tu l'aimes déjà de trop. « je vais mieux, grâce à Eneko, parce qu'il prend soin de moi, il m'aide à passer cette étape. sépares-nous, et tu ne me reverras plus jamais. tu m'as menti, tu m'as caché quelque chose d'énorme, qui me concernait moi, uniquement moi ... tu m'as détruite avec tes mensonges, c'est à cause de toi, que j'ai sombré et maintenant tu veux m'enlever mon bébé ? » elle ne parle plus, ta mère, interloquée par tes dires, pas habituée à ce que tu parles autant, que tu t'exprimes autant, face à elle. c'est le courage que te donne Eneko. « s'il faut que je sois sous la tutelle de quelqu'un, ça ne sera certainement pas la tienne. »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 2:12

Le contact est perdu et Eneko presse le pas vers la sortie, vers elles. Il ne la laissera pas partir, il compte prendre la parole, de nouveau, se mettre en travers de son chemin, mais pour la première fois, Maona s’exprime, parle, fait face à sa mère. Eneko s’arrête, ne bronche pas. Elle a besoin de dire ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire aussi. Ca a nettement plus d’impact sur Solange qui est surprise. Eneko pose ses mains sur ses hanches, puis encercle ses bras autour d’elle, comme pour lui donner un plus de courage encore. Le coup de la mère adoptive semble l’achever. Il le voit à travers ses yeux brillants qu’elle se prend un coup sur la tête. Il ne ressent pourtant aucune compassion, elle l’a bien cherché. Solange a tout fait pour s’attirer les foudres de sa fille en voulant la contrôler de la sorte, comme si ce n’était qu’un objet, une poupée de chiffon qui se rebelle, qui s’envole pour faire son petit bout de chemin, pour vivre sa vie. Il caresse tendrement son ventre, pour l’apaiser. Solange ne dit rien, les regarde chacun leur tour et puis il voit ses yeux s’assombrir. C’est pour lui. Elle lui en veut. Il comprend la raison. Elle lui en veut d’avoir semé la zizanie entre la mère et la fille, d’avoir éloigné Maona d’elle, de lui avoir donné la force de lui tourner le dos. Mais tous les conflits qu’il y a entre elles, il n’a fait que les soulever plus rapidement. Un jour, Mao aurait su. Et elle aurait ressenti le même coup de massue. « Mao ne sera sous la tutelle de personne, tu entends ? Laisse tomber. Elle est en train de guérir, elle va mieux. Au lieu de faire ce que tu fais, tu devrais te réjouir et penser un peu au bonheur de ta fille. » Solange ne baisse pas les yeux, reste silencieuse, réfléchit sans doute. Il aimerait être dans sa tête pour savoir ce qui s’y passe. Un tas de choses. Ce doit être assez rare que Mao ose aller à l’encontre de ses décisions… Lui, il est fier d’elle. « Et quoi ? Vous allez me dire que son bonheur, il est ici ? » Solange reprend ses esprits, mais ne bouge pas, toujours autant déstabilisée. « A ton bras ? Avec l’homme de ton père qui lui souhaite du mal ? Laissez-moi rire deux secondes. » Elle s’avance, se rapproche de sa fille qu’elle ne touche pas. Solange se contente de la dévisager avec confiance. « Il ne t’apportera rien. Il n’est pas capable de te protéger, regarde ce qui est arrivé à ton bras. Si tu restes ici, avec lui, il t’arrivera encore des malheurs. Il sera incapable de te protéger de cet homme, moi si. Je suis peut-être ta mère adoptive, mais je t’ai élevée Maona ! Je t’ai tout donné ! J’ai fait de toi la belle jeune fille que tu es aujourd’hui. » Eneko lève les yeux au ciel tant il est exaspéré par ce discours. Est-ce qu’elle s’entend parler ? A l’entendre, on dirait que Maona lui doit tout, qu’elle ne fait rien de ses propres moyens, mais c’est faux. Sa petite femme vole de ses propres ailes, à ses côtés. « C’est pour te protéger que je fais tout ça. Tu ne t’en rends pas compte pour le moment, tu es dans ta petite bulle, mais un jour viendra où tu me remercieras de ce que je m’apprête à faire. » Là, Solange s’éloigne vers la porte, sans faire une énième tentative de la ramener à ses côtés. Ce serait s’acharner pour rien. « Je suis ta mère, Mao, je suis ta mère et je tiens très fort à toi, je t’aime, je te veux un avenir bien meilleur que celui-ci. » dit-elle, en ouvrant la porte qui se referme peu après. Eneko n’arrive pas à déterminer si son départ est de bon ou mauvais augure. Tout ce qu’il sait, c’est qu’elle n’est plus ici. Il se détend, ne s’étant pas rendu compte que son arrivée l’avait crispé. Son cœur bat plus lentement, mais il s’interroge sur la suite, sur ce qui pourrait se passer. Et surtout, il s’inquiète pour l’état actuel de Maona. Eneko fait le tour de sa silhouette, prend son visage entre ses mains, pose ses pouces sur ses joues, silencieusement. Eneko ignore si elle a envie de parler de tout ça, mais il reste attentif, dépose un baiser protecteur sur son front. Personne ne les séparera, personne.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 18:36

il place ses bras autour de toi, autour de ton petit corps, de ton petit coeur, et tu as l'impression de respirer de nouveau, tu as l'impression d'être en sécurité, purement et simplement. oui, tu respires, parce qu'il est avec toi, parce que tu sens qu'il te soutient à 100%, qu'il est là. « Mao ne sera sous la tutelle de personne, tu entends ? Laisse tomber. Elle est en train de guérir, elle va mieux. Au lieu de faire ce que tu fais, tu devrais te réjouir et penser un peu au bonheur de ta fille. » oui, tu es en train de guérir, tu sais que la route est encore longue, tu sais qu'un alcoolique peut retomber à n'importe quel moment, peut trébucher à tout moment, tu sais que tu ne seras jamais complètement guérie mais oui, tu vas mieux. beaucoup mieux. « Et quoi ? Vous allez me dire que son bonheur, il est ici ? A ton bras ? Avec l’homme de ton père qui lui souhaite du mal ? Laissez-moi rire deux secondes. » tu secoues ta tête, quand elle avant, tu recules, par réflexe, mais tu ne peux pas, tu es coincée, contre Eneko. elle avance, mais ne te touche pas cette fois, garde ses distances avant de continuer, captant ton regard. « Il ne t’apportera rien. Il n’est pas capable de te protéger, regarde ce qui est arrivé à ton bras. Si tu restes ici, avec lui, il t’arrivera encore des malheurs. Il sera incapable de te protéger de cet homme, moi si. Je suis peut-être ta mère adoptive, mais je t’ai élevée Maona ! Je t’ai tout donné ! J’ai fait de toi la belle jeune fille que tu es aujourd’hui. C’est pour te protéger que je fais tout ça. Tu ne t’en rends pas compte pour le moment, tu es dans ta petite bulle, mais un jour viendra où tu me remercieras de ce que je m’apprête à faire. Je suis ta mère, Mao, je suis ta mère et je tiens très fort à toi, je t’aime, je te veux un avenir bien meilleur que celui-ci. » et elle disparaît, elle passe le pas de la porte, qui se referme sur sa silhouette. tu ne boues pas, sous le choc, repassant ses dernières paroles. elle va faire quelque chose, elle va te faire quelque chose, tu le sais. elle n'abandonnera pas, elle n'abandonne jamais. Il est là, devant toi, ton visage entre ses mains. il te regarde, pose un baiser sur ton front. « je crois que ... que je vais ... » tu secoues ta tête, tu sors de son emprise et tu cours. oui, tu cours, jusqu'aux toilettes. ton bras t'handicapant, tu fais ce que tu peux, pour relever la cuvette et tenir ta tignasse blonde. tu vomis. simplement. trop d'émotions, certainement, trop de choses, ton corps ne supporte pas. ou peut-être le début des nausées, quelque chose comme ça. tu l'entends derrière toi, inquiet. tu ne veux pas qu'il te voit comme ça, tu as honte, dans un sens, tu es gênée, même si au fond, il t'a déjà vu dans un bien plus piteux état. tu respires, tu sens ses mains, qui tienne tes cheveux, ça te rappelle vaguement un moment, dans son entreprise. tu finis par tirer la chasse et te relever.   « ça va ...  » que tu essaies de le rassurer, mais tu quittes une nouvelle fois son emprise pour te diriger vers la salle de bain. tu rinces ta bouches, soigneusement, tu te passes de l'eau sur le visage, et il est encore là. sur le seuil de la porte. « ça va aller.  » que tu répètes, ta main valide sur le plan de travail, tes yeux rivés dans le miroir. tu te regardes. tu t'observes, tu repenses à tout ce qu'il vient de se passe. « elle n'abandonnera pas Eneko.  » que tu souffles alors, en tremblant. tu t'inquiètes, de ce qu'elle pourrait faire, de ce qu'elle va faire, te faire, lui faire, au petit être.   « elle n'abandonne jamais ... » tu secoues ta tête, que tu lèves en arrière en respirant un bon coup. tu finis par tourner ton regard vers lui. il est si beau. si parfait. comment ta mère ne peut pas le voir, elle qui l'a mis au monde.   « je ne veux pas avorter Eneko, je ne veux pas le perdre, je ne veux pas te perdre. » tu respires un nouveau coup.   « promets-moi que tu le protégeras, le petit-être, que tu feras tout pour le protéger. »

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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 20:47

Silencieux, Eneko ne la perd pas de vue, la suit dans les toilettes où il lui tient les cheveux, dans cette salle de bain où il l’observe dans le miroir, l’air inquiet. La venue de Solange ici était imprévue. Il ne s’attendait ni à sa visite, encore moins à cette façon si excessive de prendre soin de Maona, une mauvaise façon, mais elle pense qu’elle agit bien. Il lui jetterait bien la pierre pour se comporter aussi mal, mais le plus important, c’est Mao, c’est comme elle se sent là. Elle la connait mieux que lui. Elle sait de quoi Solange est capable. Lui n’a pas eu la même femme en face de lui et est incapable de dire si oui on non elle va continuer ou lâcher l’affaire. Si Maona dit que sa mère n’abandonnera pas, c’est qu’elle reviendra forcément à la charge. « Je sais. » Il sait tout ça. Elle porte cet enfant qui lui donne la force de ne plus boire, d’avancer et forcément qu’il y a attachement. Il est en train de grandir en elle. Eneko a conscience de tout ça, du fait que si elle le perdait, elle ne s’en remettrait pas. Ce serait la fin de tout, le recommencement de l’alcool dans sa vie. Il ne peut pas laisser faire Solange qui est en train de la pourrir, sans même s’en rendre compte tant elle est butée, fixée sur un but, en se voyant probablement quelques années plus tôt, lorsqu’elle a eu Eneko, que c’était une erreur. Bien trop jeune pour mettre au monde un enfant. Sauf que Maona, ce n’est pas son portrait tout craché. Il se redresse de l’encadrement de la porte, s’approche vers sa blonde et pose ses mains sur une épaule, l’autre sur son visage. « Je t’en fais la promesse. Tu n’avorteras pas. Je ne la laisserai pas prendre ce choix pour toi, pour nous. » Solange n’a aucun mot à dire dans l’histoire et c’est ce qui doit la frustrer, de voir sa fille s’éloigner, faire sa vie, prendre un chemin qu’elle ne voulait pas, un chemin qui semble minable à ses yeux, mais pas à ceux d’Eneko. Ce n’est pas parce qu’elle est mère jeune, que Maona regrettera sa vie. Elle peut très bien être mère et en même temps profiter de sa jeunesse, voir ses amis. Les deux sont compatibles. Si toutes les mères de famille devenaient asociales juste après l’accouchement, il y aurait bien moins d’enfants sur Terre. « Tu ne vas pas nous perdre. Je vais gérer tout ça. » souffle-t-il. Il pose ses doigts sur ses lèvres, puis dépose un baiser dessus, en murmurant contre ses lèvres : « Fais-moi confiance, tout va s’arranger. Regarde d’où on vient. » C’est ce qui le motive, lui donne le courage de ne pas baisser les bras. Ils ont vécu tant de choses en si peu de temps, tant de personnes pour leur mettre des bâtons dans les roues et ils sont toujours là, c’est complètement dingue. Leur couple survit, malgré toutes les étapes difficiles qu’il endure. « Tu vas voir le bout de son nez, il va être merveilleux. » Il fait glisser sa main de son épaule à son ventre. « Tu voudrais une fille ou un garçon ? » C’est une tentative d’alléger l’ambiance, de lui faire oublier la tempête qui vient de passer. « Tu voudrais savoir le sexe du bébé ? » ajoute-t-il. Certains parents ne veulent pas, préfèrent garder la surprise pour la fin. Peut-être est-ce son cas ?
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyLun 25 Avr - 23:28

Non, elle n'abandonnera jamais. « Je sais. » il sait parce qu'il la connait, mais elle a surement changé depuis le temps. elle n'est peut-être pas forcément celle que tu as connu toi. Non, toi, celle que tu as connu est insouciante, elle n'a peur de rien, elle est audacieuse et rien ne l'arrête, surtout lorsque ça te concerne. Il se déplace, se pose à côté de toi, sa main contre ton corps. sur ton épaule, contre toi, ça te rassure, immédiatement. « Je t’en fais la promesse. Tu n’avorteras pas. Je ne la laisserai pas prendre ce choix pour toi, pour nous. » tu souris, tu poses ta main valide contre la sienne, sur ton épaule. « merci. » que tu souffles simplement, pour toute réponse, parce que tu sais qu'il tiendra sa promesse, tu sais qu'il sera là pour toi, tu sais qu'il fera tout ce qu'il peut pour protéger le petit-être. « Tu ne vas pas nous perdre. Je vais gérer tout ça. Fais-moi confiance, tout va s’arranger. Regarde d’où on vient. » tu te retournes doucement, pour lui faire face, pour éviter le miroir aussi, parce que tu as une sale mine. merci l'hôpital, les soucis, l'accident et la grossesse, le tout mélangé, c'est vrai que tu ne rayonnes plus vraiment. « j'y crois, tu sais, j'y crois, mais ne pas savoir, ce qu'elle prépare, ce qu'elle va faire m'inquiète. on verra bien, mais j'espère qu'on tiendra le choc, qu'on tiendra le coup. » oui, tu espères que vous traverserez cette nouvelle étape qui vous pend au nez. tu sais que ça va arriver, mais tu ne sais pas quoi, ni quand. « Tu vas voir le bout de son nez, il va être merveilleux. Tu voudrais une fille ou un garçon ? » tu souris, encore une fois, et tu viens te coller contre son torse en faisant attention de ne pas cogner ton bras. cet épisode, avec ta mère, t'as retournée, mais heureusement pour toi, il est toujours là. « j'en sais trop rien, je n'ai pas de préférence. » que tu finis par dire finalement, non, tu n'as pas de préférence, même si un mini Eneko te tenterait bien, un avec sa petite bouille adorable. Bon sang, tu seras gaga devant lui. « Tu voudrais savoir le sexe du bébé ? » tu secoues la tête, négativement. « non, je préfère les surprise, et toi ? tu aimerais savoir ? » que tu lui retournes la question. « tu préférerais une petite fille ou un petit garçon ? » tu te décolles doucement, et tu montes sur la pointe des pieds pour l'embrasser. « tu as le don pour me changer les idées. » que tu rajoutes. « viens, sortons de la salle de bain. » et tu le traînes de ta main valide jusqu'au salon, où tu vas t'installer sur le canapé. tu t'allonges, tu prends la couette qu'il avait sorti et tu la poses sur toi. « j'ai pas envie de dormir, pas tout de suite, pas avec ce qu'il vient de se passer. » tu lui souris tendrement, ta main cachée sous la couverture, sur ton petit ventre arrondis. il est là, le bébé, il est là, et il ne partira pas parce que tu as besoin qu'il reste. tu le veux maintenant, tu le veux, parce que tu t'es attachée en presque deux mois.
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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyMar 26 Avr - 1:15

Eneko l’espère aussi, mais il est bien moins inquiet qu’il ne l’a été auparavant. Faire face à la tempête Solange, ce n’est rien comparé à ce qui s’est passé il y a peu, à Nino. Leur mère a beau être autoritaire, excessive, possessive et aimer tout contrôler, comme lui finalement, elle ne l’effraie pas, parce qu’il ne la laissera pas avoir le dernier mot, parce que sa menace de la mettre sous tutelle ne tiendra pas la route, mais le manque de réponses sur ce qui va venir le rend tout de même un peu nerveux. Il ne sait pas à quoi s’attendre et il n’aime pas ce genre d’imprévus. Cette bonne femme peut le surprendre, il en a eu la preuve lorsqu’elle a débarqué, qu’elle s’est inquiétée pour sa fille, d’une certaine manière. « Je sais. » C’est aussi parce que Maona s’inquiète qu’il ne montre une once de nervosité. « On tiendra. » dit-il, sûr de lui. « Si j’aimerais savoir ? » La question l’étonne presque tant elle connaît son besoin de tout contrôler. « Bien sûr que oui ! » s’exclame-t-il, en riant. « C’est tellement stressant de lui préparer une chambre avec les mauvaises couleurs, les mauvais objets. » Il hausse une épaule. Du rose pour une fille, du bleu pour un garçon, c’est peut-être un peu trop cliché, il n’est pas contre faire une décoration avec des couleurs plus neutres. Fille, garçon, c’est une question à laquelle il a réfléchit plus d’une fois, sans jamais arriver à une préférence. Il aime l’idée d’avoir d’une petite fille, de pouvoir la chouchouter. Sa petite princesse. Il aime l’idée d’un petit garçon avec qui il pourra faire des trucs de bonhommes. Il est ravi que ses questions, ce changement de sujet, l’aident à penser à autre chose, à se détendre. Eneko presse une deuxième fois ses lèvres contre les siennes et la suit dans le salon. Il s’absente dans la cuisine pour prendre deux verres d’eau qu’il pose sur la table basse. Il s’assoit à droite, de sorte à ce qu’elle puisse poser sa tête sur ses genoux. Il comprend qu’elle n’ait pas envie de dormir, mais il faut qu’elle se repose, alors il caresse sa tête avec tendresse, passe sa main dans ses cheveux. « Je veux les deux. Une fille et un garçon. Une petite princesse qui mettra tes chaussures à talons pour imiter sa maman, un petit bonhomme pour lui apprendre tout ce que je sais. » Mais peu importe le sexe de l’enfant, Eneko sait très bien qu’il se montrera extrêmement protecteur avec son bébé, qu’il ne lui arrive rien, qu’on ne lui fasse aucun mal. Il ne veut pas que leur enfant subisse les mêmes horreurs. Eneko est l’homme, il se doit de protéger sa petite famille, de protéger Mao et le bébé en elle. « Ils seront beaux. Il sera un beau blond, elle sera une brune magnifique, avec tes yeux. » Il imagine, tout, en sa totalité. Il veut être là pour les voir grandir, il ne veut pas être un homme absent. Il s’arrangera pour déléguer un peu plus, de sorte à se trouver du temps. Eneko souhaite être un beau père.
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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 3 EmptyMar 26 Avr - 1:30

la tête posée dans les coussins moelleux du canapé, tu repenses à ce qu'il vient de te dire, le sourire aux lèvres. il aimerait savoir le sexe de l'enfant. il aimerait être prêt, choisir le bon prénom, la bonne chambre, les bons jouets, la bonne couleur pour les murs. peut-être pour qu'il se déstresse, peut-être aussi parce qu'il a ce besoin de tout contrôler, un peu comme ta mère. ça ne te dérange pas, venant d'Eneko, parce qu'il te demandera toujours ton avis, tu n'auras pas besoin de t'imposer ou quoique ce soit, tu sais qu'il ne dictera pas ses envies par simple égoïsme. il ne l'est pas. il finit par revenir, tu te relèves doucement pour qu'il s'assoit et tu te cales la tête contre ses jambes. « Je veux les deux. Une fille et un garçon. Une petite princesse qui mettra tes chaussures à talons pour imiter sa maman, un petit bonhomme pour lui apprendre tout ce que je sais. » qu'il te souffle, te promettant quelque part, que ce n'était pas une obligation, que ce petit-être qui grandit n'est pas accepté parce qu'il est là, mais qu'il est bel et bien accepté parce qu'il est voulu. parce qu'il en veut un autre, après, parce qu'il aimerait un autre. tu souris, devant ses mots, alors qu'il caresse tendrement ta chevelure blonde. « Ils seront beaux. Il sera un beau blond, elle sera une brune magnifique, avec tes yeux. » tu souris, encore, de plus belle, en ayant les mêmes images en tête. « tu me donnes envie qu'il sorte, maintenant ... mais faut au moins attendre six bon mois. » que tu souffles, tu t'étires, doucement en fermant les yeux. « toutes ces images qui tournent dans mon esprit, si seulement je pouvais fermer les yeux et ne penser qu'à ça. » tu remets la couverture un peu plus sur toi, ta main retrouve une nouvelle fois ton ventre, discrètement, doucement, tendrement. « tu devrais aussi te reposer, demain, tu dois aller travailler Eneko. » malgré tout, tu ne peux t'empêcher t'inquiéter, pour lui, pour sa fatigue. « tout ce que je te fais endurer en ce moment. » l'alcool, Nino, l'accident, le bébé, tes crises, et tout ce qui va avec. tu ne sais même plus où donner de la tête. et maintenant ta mère, sa mère, votre mère, quelque part, qui vient se mêler à tout ça. trop de choses en même temps, il doit être crever, épuisé de ne rien pouvoir contrôler. « si jamais je m'endors, je te donne le droit de me porter jusqu'au lit comme la belle au bois dormant. mais j'exige que tu restes avec moi, je dors mieux, quand t'es à côté. » que tu te confies, les yeux toujours fermés. tu as mal, au bras, ta douleur te lance, doucement. « il faut que j'aille chez le médecin aussi, parce que j'ai pas confiance en les urgences ... » ils t'ont déjà posé un plâtre alors que tu n'avais qu'une légère entorse. « juste pour être certaine, parce que c'est réellement handicapant, puis .. c'est blanc. il faudrait que tu dessines plus de choses, je te prête mon bras si tu veux. » tu souris indéniablement, en le regardant. « je reste néanmoins frustrée, de toute à l'heure. » tu parles, beaucoup, signe que tu vas un peu mieux, signe aussi que tu cherches à penser à autre chose.
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