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 (Eneko) l.o.v.e (+18)

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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 19:21

La question est évitée et quelque part, ça le soulage. Il n’avait pas envie d’avouer à son père qu’ils n’étaient plus ensemble. Le vivre, c’est déjà une chose, lui faire part que c’est un échec, il ne peut pas, pour l’instant. Et ce n’est pas ce sur quoi il souhaite discuter. Il a besoin de sentir son père avec lui, il faut qu’il ait la certitude qu’il sera à ses côtés pour empêcher Cameron de faire une nouvelle tentative. Le connaissant, il en serait capable, dans le but de ramasser Eneko à la petite cuillère et ça l’effraie. Maona le supplie, lui parle et ça semble le faire réagir. Porter plainte. C’est une solution qui pourrait l’éloigner. Eneko n’y connait rien, ne sait pas comment la procédure se passe, mais ça pourrait être suffisant ? « Non ? » Immédiatement, Eneko s’installe sur le canapé, à ses côtés et récupère sa main qu’il resserre dans la sienne, tandis que son père secoue la tête, toujours perturbé. « Je ne vais rien lui dire. Je… » Le choc est toujours là. Il se lève, fait quelques pas dans la pièce, tourne en rond et ça le stresse, Eneko, mais il se focalise sur Maona et ce qu’elle vient d’annoncer. Il savait que des agents de police étaient sur l’affaire, mais il n’était pas au courant de la suite. « Si je suis là, est-ce que tu te sens de porter plainte ? » Ca ne lui plaît pas, à cause de ce qui pourrait suivre. Ce sera difficile, il le sait. Et puis il devra sans doute mettre en avant le problème principal, lui, eux. Ca le touche forcément, mais il se sent capable de faire ça, si c’est pour l’éloigner d’elle, si c’est pour la mettre hors de danger. C’est tout ce qui l’importe. Eneko se fiche bien de ne pas se sentir bien. Il a un objectif. « Je t’apporterai tout le soutien dont tu as besoin. » dit-il, pour lui faire comprendre qu’il ne prendra pas la tangente lors de cette étape, qu’il pourrait témoigner. « Il faut l’éloigner Mao, il faut faire quelque chose de concret. Le menacer, le ruer de coups… Ca ne fonctionnera pas. » Il pourrait. Il pourrait continuer, parce qu’il en est capable, parce que lorsqu’il a la rage, il fonce. Son père se retourne vers eux, s’arrête, les regarde, puis les yeux brillants, l’air triste, il ajoute : « Il faut vous protéger. » Eneko sent bien dans le son de sa voix qu’il se sent mal, qu’il prend sur lui. Tout ça, il le fait pour lui, pour eux. « Eneko… » Son père pose sa main sur sa bouche et pour la première fois… Pour la première fois il le voit pleurer. Il ne sait pas quoi faire, quoi dire, comment réagir. Il est mal à l’aise. Ozan n’attend pas une réaction, s’approche d’eux et pose sa main sur celle de Maona, qu’il serre, avec tendresse, avec force. Le cœur d’Eneko se resserre. Il est là. Il le sent. Son père est avec eux. Il va les aider, il va faire quelque chose. Il va certainement avoir besoin d’un peu de temps pour tout encaisser, mais Eneko sent qu’il va se comporter comme le père qu’il attend.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 19:41

Eneko revient vers toi, prend ta main et répète ton non. non tu n'as pas porté plainte, non tu n'as pas pu porter plainte, non. tu avais peur, peur des représailles, avant tout, peur de te mettre en danger, peur de le mettre en danger, ce petit bout. peur de beaucoup trop de choses. « Je ne vais rien lui dire. Je… » tu es légèrement soulagée, alors qu'il se lève, commence à tourner en rond, il est perturbé, et il y a de quoi. forcément, il vient d'apprendre énormément de choses en même temps, il ne peut pas tout encaisser aussi vite, aussi rapidement. « Si je suis là, est-ce que tu te sens de porter plainte ? » tu le regardes, tu cherches, une réponse, mais tu n'en as pas vraiment au fond. « je sais pas. » que tu murmures simplement, non, tu ne sais pas si tu en es capable, tu ne sais pas si tu peux, porter plainte. t'engager dans quelque chose d'aussi gros, parce que c'est grand, c'est violent, c'est une procédure. « Je t’apporterai tout le soutien dont tu as besoin. Il faut l’éloigner Mao, il faut faire quelque chose de concret. Le menacer, le ruer de coups… Ca ne fonctionnera pas. » non, non, tu ne veux pas qu'il s'engage dans quelque chose qui le fera souffrir, non, il faut que tu le protèges lui, avant toi même. en parler est une épreuve, témoigner serait .. serait trop gros, trop dur pour lui, tu en veux pas lui imposer une telle chose, surtout pas. tout sauf ça. tu ne peux pas. tu respires, un bon coup. « je peux pas ... » que tu souffles simplement. « Il faut vous protéger. Eneko… » et il craque. Ozan, le père d'Eneko, craque devant toi, devant lui, devant vous. il pleur, simplement, et ça doit lui faire du bien, d'extérioriser. seulement, tu ne sais pas quoi dire, et il n'attend aucun mot, il revient vers vous, vers toi, prend ta main valide, dans la sienne et la presse. c'est ferme, c'est appuyé, c'est présent. il est là, tu sens qu'il va faire quelque chose. tu sers alors ta main contre la sienne, un fin sourire se dessinant sur tes lèvres. « Merci » c'est peut-être trop simple, mais c'est ce que tu penses réellement. c'est ce que tu sens, réellement. tu te lèves alors, et tu le forces à s'asseoir à ta place, parce que tu veux être forte, tu veux lui prouver que t'es là, pour Eneko, pour le protéger. tu te lèves alors, et tu l'observes. « je vais vous servir un verre d'eau. » que tu lui dis, un sourire aux lèvres, et tu fuis vers la cuisine, avant de pleurer à ton tour. trop d'émotions. trop de tout. « vous n'auriez pas ... quelque chose de plus fort ? » tu tiques, tu sourcilles, tu trembles, tu gardes le contrôle, toujours, il le faut. « non, non, désolée. » tu sers un verre d'eau, un autre, pour Eneko que tu leur ramène avant de t'asseoir en face d'eux. tu t'assis, à ton tour, sur la table basse et ta main trouve celle d'Eneko. par réflexe, pas habitude, pas envie et surtout par besoin. « je ne veux pas porter plainte, ça ne servirait à rien, ça va l'énerver Eneko, j'ai pas envie de l'énerver plus. j'ai pas envie de revivre quelque chose comme l'accident. je refuse. on a rien, on n'a pas de preuve, pour mes freins, on a rien du tout. » tu secoues la tête, tu es douce, dans ta voix, tu ne veux pas le brusquer, mais tu ne porteras pas plainte.

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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 20:51

L’absence de Mao se fait ressentir. Eneko pose son attention là où elle a disparu, ayant hâte qu’elle revienne. « Tu n’as pas quelque chose de plus fort ? » répète-t-il, mais cette fois-ci, c’est sur le ton de l’étonnement. Eneko secoue la tête. Non, il n’a rien. Lorsqu’il boit, c’est généralement le midi, lorsqu’il est en pause déjeuner à l’extérieur, avec des collègues. Il n’emporte rien ici, parce qu’il n’a pas envie que ce soit une horrible tentation pour Maona, surtout maintenant. Elle revient avec deux verres d’eau. « Merci. » souffle-t-il, en pressant sa main. Il remarque ses yeux rouges, comprend qu’elle s’est laissée aller durant ces quelques minutes de répit. « D’accord. » Il n’insiste pas plus, parce qu’il ne veut pas la forcer à vivre des choses difficiles. Elle en vit assez maintenant. Mais il ne peut pas passer au-dessus de tout ça pour autant. « Je comprends, ne t’inquiète pas. » Il s’en occupe. Maona s’est ajoutée à l’addition, mais c’est son histoire, au fond. C’est son combat. Il n’y a plus aucune raison qu’elle soit mêlée à ça. « Je… Je vais rentrer. » Eneko acquiesce d’un signe de tête. Il comprend qu’il ait besoin d’air, de souffler. A sa place, il aurait fait pareil. Il aurait pris la fuite pour s’entendre penser. Ce n’est pas anodin, comme nouvelles. C’est grave. C’est toute sa vie qui s’écroule sur des mensonges à longueur de temps et encore, il ne sait pas tout. Eneko n’a pas envie de l’accabler, de lui en parler davantage, mais il lui en veut et la plus belle des manières de le réconcilier à son père, c’est ce qu’il est en train de faire. Il est en train de prendre parti. « J’ai été ravi de rencontrer la nouvelle compagne de mon fils, Maona. Même si j’aurais préféré que ce soit dans de meilleures circonstances. » L’architecte ne dit rien, ne le reprend pas. Il le laisse croire ce qu’il veut, n’a pas la force d’ajouter autre chose qui pourrait le mettre un peu plus mal à l’aise face à Maona. « Neko… Comment est-ce que j’ai pu ne pas voir ça ? » Et il se lève, s’éloigne. Eneko presse la main de Maona, puis se lève à son tour et rejoint son père dans l’entrée. Il ne sait pas quoi lui répondre pour l’apaiser, mais il pose sa main sur son épaule. Son père sait Ô combien il n’aime pas le contact avec les hommes et il ne fait pas exception à la règle. Il comprend, maintenant. « Merci. » dit-il, alors qu’Ozan ouvre la porte. Un dernier regard, un dernier contact, leurs mains liées, puis il disparait. Lorsque la porte se referme, Eneko ferme les yeux, penche la tête en arrière. La matinée n’est même pas passée qu’il est épuisé. Il revient dans le salon et s’appuie contre l’encadrement de la porte menant au salon. Son regard se perd dans la silhouette de Maona, assise sur la table basse. Il s’avance, pose ses mains sur ses épaules qu’il masse. « Comment tu te sens ? » Il s’inquiète pour elle. Eneko fait le tour, s’assoit sur le canapé et tire sur ses jambes pour la ramener entre les siennes, en faisant attention à ne pas la priver de la table. « Mon père t’aime bien. » Il n’était pas dans son meilleur jour, mais il l’aime bien. Il lui a parlé si doucement, il l’a regardée avec tendresse, tout comme Eneko, à l’instant même. Il passe sa main dans sa chevelure, puis sur son visage et sous ses yeux. « As-tu faim ? Tu veux regarder la télévision ? » Autre chose ? Maintenant qu’elle sait… Il aimerait qu’elle se détende, qu’elle souffle un peu. Elle passe par trop de choses, en ce moment.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 21:39

il repète, Eneko suit, non, il n'y a rien de plus fort ici, rien, parce que tu es alcoolique, rien à cause de toi, uniquement et seulement à cause de toi parce que vous ne voulez pas courir de risque. alors il n'y a rien d'autre, même si là, tout de suite, tu aurais bien besoin d'un verre, tu aurais réellement bien besoin d'un verre. tu reviens, une fois les yeux bien essuyais, et tu t'exprimes. « D’accord. Je comprends, ne t’inquiète pas. » tu souris, pour toute réponse, alors que le père d'Eneko se lève, prêt à partir, il l'annonce. Tu les regardes, tous les deux, aller dans l'entrée avant de se dire au revoir. « J’ai été ravi de rencontrer la nouvelle compagne de mon fils, Maona. Même si j’aurais préféré que ce soit dans de meilleures circonstances. Neko… Comment est-ce que j’ai pu ne pas voir ça ? » tu souris, doucement, tu les laisses faire, les laisses parler. le pauvre. il vient d'apprendre beaucoup trop de choses d'un coup. tu respires un bon coup. « Comment tu te sens ? » qu'il demande finalement en massant tes épaules, tu laisses ta tête tomber vers l'avant, sagement. « tourmentée. » que tu réponds simplement, alors qu'il faut le tour, s'assoit sur le canapé et récupère tes jambes. tu respires, un bon coup, tu te laisses faire. « Mon père t’aime bien. » qu'il finit par annoncer, un sourire réellement sincère, non forcé s'affiche alors. toi aussi, tu l'aimes bien, il a l'air d'être gentil, d'être serein, d'être une personne de confiance. « c'est quelqu'un de bien Eneko, comme toi. » tu réponds. « As-tu faim ? Tu veux regarder la télévision ? » tu secoues la tête, négativement. « je n'ai pas très faim. » tu lui souris, et finalement tu laisses tes jambes se reposer sur lui, tu lèves tes fesses, tu te lèves, et tu viens dans ses bras, sans lui demander, sans rien demander avant, tu te laisses aller dans ses bras. tes jambes de chaque côté de sa taille, tu blottis contre son torse, et tu respires. fort, tu essaies de retenir tes larmes, tu essaies de garder le cap, de faire en sorte de tenir le coup mais ... mais ça fait beaucoup trop de choses en même temps, beaucoup trop. tu as besoin de lui, plus qu'à n'importe quel moment, tu as besoin de ses mots réconfortant, de ses gestes, de sa peau, de ses mains, de tout. entièrement. « j'ai besoin de toi. » que tu murmures contre lui. « je sais, que tu ne veux plus de moi mais ... mais moi, j'ai besoin de toi, auprès de moi, dans ma vie. » c'est une confidence.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 22:22

Eneko hausse les épaules. Ce n’est pas quelqu’un de bien. Il est en train de faire souffrir la femme qu’il aime. Il a aussi fait souffrir Elise il y a peu. Même si ce n’est pas son objectif, il ne fait pas du bien autour de lui. Il essaie de faire ce qu’il peut, mais il n’agit pas toujours de la meilleure des façons. Là, il tente de se rattraper un peu, de lui changer les idées, qu’elle soit moins tourmentée, bien qu’il ne soit pas assez naïf pour penser que ça y changera quelque chose. Maona n’a pas besoin de regarder une émission débile, ni de faire une activité qui pourrait lui faire oublier, le temps d’une partie, où ils en sont. Elle a besoin de lui. Eneko ne la repousse pas, reste interdit quelques secondes, à ne pas savoir quel geste adopter. Il opte finalement pour le naturel, ne se restreint pas et passe ses bras autour de sa taille. D’une main, il effleure son dos, jusqu’à sa chevelure. Il ne se lasse pas de la toucher, de respirer son odeur qui lui fait autant de bien que de mal. C’est terminé, il ne cesse de se le répéter, pourtant il n’arrive pas à adopter un comportement d’un ex. « Mao… » souffle-t-il, en penchant la tête en arrière. Elle sait tout ce qu’il pense. « Je n’arrive pas à prendre le recul nécessaire. » Il est trop dedans, trop concerné. Il se pose trop de questions, constamment. « Je t’aime trop, beaucoup trop et ça finit par me bouffer. » Il n’a pas dormi de la nuit, mais il a eu le temps de se calmer, de réfléchir, à froid. Il s’est repassé en boucle la scène et il a aussi regretté de ne pas avoir attendu, d’avoir dit toutes ces choses dans un hôpital, alors qu’elle était encore sous le choc de son accident. « Tu me rends jaloux. Tu me rends excessivement possessif. Je n’aime pas ce que je deviens à tes côtés. Je n’aime pas cette insécurité constante que je ressens, cette impression d’infériorité. » Il n’aime pas la savoir avec lui. Mais il n’aime pas non plus l’interdire de le voir. C’est une preuve qu’il se méfie, qu’il n’a pas confiance et c’est insupportable. C’est le bordel dans sa tête et Eneko ne sait pas s’il est vraiment clair dans ce qu’il dit, si elle comprend. « Je n’aime pas ne pas te faire confiance, t’emprisonner, t’éloigner des gens qui comptent. Je ne souhaite pas être ce genre d’homme. Ce n’est pas une vie de couple. » Il ne veut pas être celui qui l’éloignera des gens importants, il ne veut pas être celui qui la rendra malheureuse, à force de jalousie, il ne veut tout simplement pas être son poison, comme il ne souhaite pas que leur couple soit le sien.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyVen 22 Avr - 23:34

 « Mao…  Je n’arrive pas à prendre le recul nécessaire. » il souffle, tu sens sa tête qui se penche en arrière. tu lèves les yeux vers lui. « alors ne le prends pas, le recul » que tu murmures simplement. ça serait si simple, tellement facile, t'aimerai tellement que ça se passe bien, que ça soit facile entre vous. pas toutes ces questions, ces événements, ces choses, non. c'était si bien au début, juste vous deux. vous deux, après un cinéma. vous deux, uniquement.  « Je t’aime trop, beaucoup trop et ça finit par me bouffer. » tu l'écoutes, sagement, toi aussi, tu l'aimes, tu l'aimes beaucoup, tu l'aimes plus que toi même. tu l'aimes.  « Tu me rends jaloux. Tu me rends excessivement possessif. Je n’aime pas ce que je deviens à tes côtés. Je n’aime pas cette insécurité constante que je ressens, cette impression d’infériorité. » tu fermes les yeux, tu l'écoutes, tu ne veux pas l'interrompre, tu ne veux pas. tu ne peux pas. tu ne veux pas qu'il .. qu'il ressente ces choses quand il est avec toi. non, tu ne veux pas qu'il perde l'estime de lui-même. qu'il ne s'aime pas. « Je n’aime pas ne pas te faire confiance, t’emprisonner, t’éloigner des gens qui comptent. Je ne souhaite pas être ce genre d’homme. Ce n’est pas une vie de couple. » tu relèves ta tête, tu la décolle doucement de son torse, ta main valide trouve son visage, que tu relèves délicatement. « c'est toi qui compte pour moi, tu comptes énormément pour moi Eneko. je me fiche des autres tant que je peux me réveiller le matin et te voir. toi. c'est avec toi que je veux vivre, c'est avec toi, que je veux construire un couple. je sais que tu n'as pas confiance en moi, et je ne sais pas comment faire pour te rassurer.  » tes lèvres viennent tendrement se poser sur le coin de ses lèvres. « moi, je ne veux pas vivre sans toi, je ne veux pas me retrouver malheureuse, je ne veux pas que tu me laisses sur le côté parce que tu as peur de changer. peur de ne pas t'aimer. » tu réfléchis, à toute vitesse. « il se passe trop de choses en même temps, trop de choses pour que tu décides aussi vite de tout arrêter, de tirer un trait sur nous. je ne suis pas d'accord, je refuse, je refuse que tu me quittes. c'est toi que je veux. » tu t'écartes, parce que tu as peur de trop t'imposer, alors tu recules, tu te remets debout, devant lui, tu le fixes, tu captes son regard. tu l'aimes cet homme. tellement. « j'ai passé une nuit affreuse, à me souvenir de ce que tu m'avais dit, j'ai réfléchis ... longuement et ... et j'ai compris. tu as peur que je recommence, que je me tourne vers Nino, dans ses bras. mais ça ne se reproduira pas Eneko. tu as peur parce que j'ai dis que je ne regretterai pas seulement, je ne peux pas le dire, que je regrette parce qu'imagine ..  » ta main valide se pose sur ton ventre arrondi. « si c'est lui ... le père, ça voudrait dire, que je regrette ce petit être et il mérite pas une telle chose. oui, je regrette cette nuit, mais je n'ai pas le droit de le dire Eneko ... » tu secoues ta tête. « je regrette de te changer, je regrette que tu ne puisses pas te projeter avec moi, je regrette tant de choses, je regrette d'être alcoolique, je regrette d'avoir tout casser. »

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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 0:38

C’est dur, peut-être plus difficile que la veille où ils se sont disputés. Ils réglaient leur compte en se criant dessus, le moment était trop récent pour qu’il y comprenne quelque chose. Mais là… Ce qu’elle lui dit, la façon dont elle lui parle, dont elle imagine sa vie. Il ne peut qu’être touché. Eneko aimerait que les choses soient plus simples, il aimerait que ça puisse suffire, mais il y a des choses qu’il doit prendre en compte. Il ferme les yeux au contact de ses lèvres au coin des siennes. S’il n’est plus certain de rien, il est au moins sûr que ses baisers lui manquent, qu’ils lui manqueront toujours, qu’il est aussi malheureux sans elle. Et il se sent toujours un peu plus faible à chaque mot qu’elle prononce. Elle a l’air si sûre d’elle, si sûre de ce qu’elle veut, quand lui est perdu. Il passe sa main sur sa nuque, nerveusement, sans l’interrompre, tout en repensant à comment il s’est senti en voyant Nino, les questions qui tournaient en boucle dans sa tête ces derniers temps. Il ne sait plus quoi penser. Eneko ne la quitte pas des yeux quand elle s’éloigne. Même en changeant la proximité entre eux, il n’arrive pas à faire le point, à y voir clair. Eneko ne s’en cache plus, Maona a raison. Il craint qu’elle recommence, qu’elle aille de nouveau dans ses bras. Il craint de se brûler les ailes de nouveau. Il la veut aussi, terriblement, mais les choses sont tellement compliquées. Le fait qu’il soit possible que le père ne soit pas lui les rend d’autant plus difficiles à gérer. « Justement. Si c’est lui le père, est-ce que tu penses sincèrement que je vais pouvoir le supporter ? » Il se lève, se rapproche de Maona et plante ses yeux dans les siens. « Si cet enfant est le sien, dès que je croiserai son regard, je repenserai à ça. A toi avec lui. A Nino qui s’imposera dans ta vie et je le comprends tout à fait, il aurait tort de ne pas le faire. » Mais c’est trop pour lui. Il ne peut pas la partager. Il ne peut pas vivre avec une femme en étant de côté. « Aucun homme ne mérite de vivre loin de son enfant. » Nino, qu’importe ce qu’il ait pu faire, ce qu’ils ont pu se dire, il ne mérite pas d’être tenu à l’écart de ce bébé si c’est le sien. « Et j’ai peur que tu recommences, oui. J’ai peur du lien que tu pourrais avoir avec lui. Ce n’est pas une aventure de passage… C’est ton ex-petit ami, pour qui tu avais des sentiments. Ce n’est pas rien. » Il souffle, a l’impression de tenir des discours incompréhensibles. « Mao… Je me suis senti si mal quand tu me l’as appris. Quand tu m’as soufflé que tu m’avais trompé. Tu ne te rends pas compte. » Il fait quelques pas dans la pièce et s’avance vers la fenêtre qu’il ouvre, pour aérer la pièce, pour respirer un peu mieux, puis il se tourne vers Maona. « Je me suis retrouvé dans les bras d’une femme qui m’a ramassé à la petite cuillère. » Et maintenant, Elise n’est plus là, à cause de lui, à cause du fait qu’il a un peu trop pensé à lui, à son besoin d’oublier, besoin qu’on puisse le désirer, uniquement lui, pas un autre. Ca a été l’un des pires moments. « Elle m’a vu m’effondrer. Je ne veux pas revivre ça. » Il ne veut pas être hors de contrôle, il ne veut pas se torturer l’esprit. C’est tellement plus facile de choisir l’option de la séparation.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 13:09

« Justement. Si c’est lui le père, est-ce que tu penses sincèrement que je vais pouvoir le supporter ? » tu secoues la tête, naïvement, non, il ne le supportera pas, non, il te quittera et toi, tu ne supporterais pas cette situation. sans lui. tu as mal, affreusement mal, de penser au pire, toujours au pire, sans cesse au pire. cet enfant, il ne mérite pas de représenter une erreur, de représenter ta tromperie. non, il mérite tellement plus, tellement mieux. le pauvre petit être. « Si cet enfant est le sien, dès que je croiserai son regard, je repenserai à ça. A toi avec lui. A Nino qui s’imposera dans ta vie et je le comprends tout à fait, il aurait tort de ne pas le faire. » il est debout, devant toi, il pourrait presque t'impressionner mais ce sont ses mots, qui te laissent sans voix. non, t'as pas envie, non. « Aucun homme ne mérite de vivre loin de son enfant. » tu étais d'accord, avec ça, avec lui, sauf que des fois, il y a des circonstances atténuantes non ? non, tu ne pourras jamais écarter Nino, si c'est son enfant et qu'il veut sa place, tu ne pourras pas lui refuser, parce que tu es bienveillante et que le petit-être passera toujours avant tout le monde. « Et j’ai peur que tu recommences, oui. J’ai peur du lien que tu pourrais avoir avec lui. Ce n’est pas une aventure de passage… C’est ton ex-petit ami, pour qui tu avais des sentiments. Ce n’est pas rien.  Mao… Je me suis senti si mal quand tu me l’as appris. Quand tu m’as soufflé que tu m’avais trompé. Tu ne te rends pas compte. » oui, avais, tu avais, tu avais des sentiments, qui ne sont plus. oh ça oui, tu tiens à lui, tu tiens à Nino, parce que tu ne peux pas l'effacer d'un revers de manche, tu ne peux pas fermer les yeux et l'oublier. impossible et tu sais que c'est ce qui l'effraie, seulement, tu ne sais pas comment le convaincre, qu'il compte plus, tellement plus. il s'écarte, tu perds le contact visuel, il va vers cette fenêtre, l'ouvre, doucement, s'appuie, respire l'air frai pendant que tu ne bouges pas de ta place. tes yeux se perdent sur ton plâtre, sur cette lune.  « Je me suis retrouvé dans les bras d’une femme qui m’a ramassé à la petite cuillère. » ta respiration cesse, ton coeur s'arrête, tes muscles se tendent et tu ne bouges plus. quoi ? une femme ? une autre femme que toi ? dans ses bras ? quelqu'un l'a aidé ? il s'est réfugié dans les bras d'une autre femme ? tu ne comprends plus, tu ne comprends pas ... qui ? comment ? où ? mais surtout ... pourquoi ? parce que tu lui as vraiment fait mal ... parce que tu as fauté, alors il a reproduit le même schéma. tu n'as pas l'droit de lui en vouloir, pourtant ton coeur crie à la trahison, saigne, pleur, se débat. « Elle m’a vu m’effondrer. Je ne veux pas revivre ça. » alors c'est ta faute ? c'est ta faute s'il s'est jeté dans ses bras ? tu es responsable. tu sèches une larme qui s'échappe parce que dans cette histoire c'est toi, qui ne cesse pas de fauter, c'est toi, qui n'arrive pas à rester la tête hors de l'eau. tu l'avais trompé par facilité, pour te rendre compte que tu pouvais entrevoir autre chose qu'Eneko, autre chose que coucher avec ton frère ... finalement, tu n'avais pu que revenir vers lui, parce qu'il n'y avait eu que lui. là ... là, tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. tu secoues ta tête, ta main valide passe sur ton visage, t'es autre part, trop de questions, beaucoup trop de choses dans ton esprit. « non, je ne me rends pas compte, non, je .. je ne veux pas que tu revives ça non plus. je suis désolée Eneko, désolée de t'avoir trahi, désolée que t'aies du trouver du réconfort dans les bras d'une autre. désolée.  » tu secoues la tête, une nouvelle fois, t'aimerai supporter la douleur, mais c'est dur, et tu le comprends maintenant. ta main se porte sur ton ventre, un doux réflexe qui est apparu depuis que tu es enceinte. « désolée » tu secoues encore la tête, et tu t'en vas, vers la cuisine. t'ouvres le réfrigérateur, tu trouves quelques petits trucs, notamment du jambon. tu te fais un sandwich, vite fait, avant de te hisser sur l'îlot central. tu n'as pas faim, t'as la nausée, mais c'est pour le petit-être. il le faut. puis tu avais besoin d'échapper au contact visuel,  besoin de lâcher,  de te lâcher, alors tu pleurs doucement, en silence en mangeant ce stupide sandwich.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 16:13

Eneko n’aurait pas dû lui dire ça, pas comme ça, même si elle a le droit de savoir ce qu’il a fait lorsqu’il lui a dit au revoir. Ce n’était pas la meilleure manière d’en parler, peut-être un peu brusque, peut-être pas le meilleur moment. Alors qu’elle s’en va, qu’elle se retire dans la cuisine, il passe sa main sur sa nuque, marche dans le salon, sans savoir quoi faire exactement. Il a bien vu qu’il l’avait blessée, alors que ce n’est pas du tout ce qu’il souhaite, ce qu’il recherchait. Maona compte tellement pour lui qu’il en vient même à regretter d’avoir eu cette aventure. Ca lui a fait du bien sur le moment, ça lui a apporté quelque chose, du réconfort, mais sur le long terme, ça ne lui a rien procuré. Il ne se sentait pas mieux en revenant de Paris. C’était sur un moment donné, où il avait besoin d’oublier Maona, la fin de leur histoire. Peut-être même se prouver qu’il pouvait passer à autre chose, qu’il n’était pas si attaché que ça et que ça pourrait aller dans les jours à venir, mais c’était se mentir, espérer pour rien. Elle a cette place indétrônable dans sa tête, dans son cœur. Il sait qu’il n’aimera pas une autre femme, comme il l’aime elle. Eneko s’arrête deux secondes, puis se dirige dans la cuisine. Il la voit, là, sur l’îlot. Il fait le tour en posant une main sur son dos, puis il les voit, les larmes qui lui font mal, les larmes qui roulent sur ses joues et qu’il efface. « Une fois. C’était quelques jours après. Je ne l’aime pas. Je ne ressens rien de plus que de l’amitié pour elle. » Ils étaient séparés, il pourrait ne pas justifier son acte, ne pas la rassurer maintenant que tout est terminé entre eux et pourtant, il le fait. Il n’a pas envie qu’elle pense que ça a compté, comme il pense que ça a compté entre elle et Nino. Ca lui a juste fait du bien, sur le moment. Elise l’a aidé à faire le vide dans sa tête, avant que tout ne revienne et il lui en a été reconnaissant d’avoir été là à ses côtés. Et c’est peut-être aussi ce qu’elle a ressenti envers Nino. La seule différence, c’est qu’ils étaient ensemble et c’est là où il bloque. « Ecoute… » Il fait glisser ses mains sur elle, une sur son bras valide, l’autre sur sa jambe. « Tout ça, nous deux. J’y tiens, moi aussi, mais… C’est difficile. On est en train de se blesser, de se déchirer. Si j’avais la certitude de pouvoir tout gérer, d’être assez fort pour ça, si je pouvais mettre de l’eau dans mon café… » Eau dans son vin, c’est l’expression, oui, mais il la change, parce qu’elle ne lui convient pas. « Je le ferai. Mais je n’y arrive pas. Toi, moi… C’est beau, c’est intense, mais c’est tellement douloureux. » souffle-t-il, en passant son pouce sur les lèvres de Mao qu’il tire vers le bas. « Je suis amoureux de toi. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Mais je veux être unique. Je ne veux pas avoir à partager. Je ne veux plus douter. » Il pose sa main sur son ventre qu’il caresse doucement. « Si ça se trouve, ce n’est pas le mien. » Il ne peut pas vivre pareille chose. Il ne veut pas être entre elle et Nino, ou que Nino soit entre elle et lui, tout dépend des points de vue. « Est-ce que tu as toujours des sentiments pour lui ? » Des sentiments bien plus forts que de l’amitié, des sentiments autres, qui peuvent se rapprocher de l’amour.
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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 16:31

tu mâches, tranquillement, ton sandwich. il ne te fait aucun effet, parce que tu sais quelque part, de quoi tu pourrais avoir besoin. d'un verre. un bon verre de vodka. le goût te manque, la sensation te manque.  tu secoues la tête. tu n'as pas le droit de craquer. tu n'as plus le droit de craquer. jamais. ce doit être fini. il finit par revenir, tu détournes la tête, mais tu n'as pas le temps de sécher sécher tes larmes. tu n'en as pas l'occasion, il les voit bien avant.  « Une fois. C’était quelques jours après. Je ne l’aime pas. Je ne ressens rien de plus que de l’amitié pour elle. » de .. l'amitié ? alors il la connait. il la connait depuis longtemps aussi, parce que tu sais qu'Eneko n'a pas énormément d'amis, tu sais qu'il est exigeant sur les gens qui l'entourent, comme il peut l'être avec ceux qui t'entourent toi. une amie. une amie qui a touché son corps d'une manière dont elle n'aurait jamais du avoir le droit. une amie qui compte, forcément. tu respires, doucement. tu essaies de chasser ses idées de ta tête. une amie, rien qu'une amie ... « Ecoute… Tout ça, nous deux. J’y tiens, moi aussi, mais… C’est difficile. On est en train de se blesser, de se déchirer. Si j’avais la certitude de pouvoir tout gérer, d’être assez fort pour ça, si je pouvais mettre de l’eau dans mon café… Je le ferai. Mais je n’y arrive pas. Toi, moi… C’est beau, c’est intense, mais c’est tellement douloureux. » Il y tient, mais c'est difficile, il y tient mais ça drôle la douleur. tu ne veux pas, qu'il souffre. toi tu souffres quand tu n'es pas avec lui, lui, il semble souffrir quand il est avec toi. « Je suis amoureux de toi. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne. Mais je veux être unique. Je ne veux pas avoir à partager. Je ne veux plus douter. » il pose sa main sur ton ventre, la tienne vienne sur son avant-bras. il t'aime, oui, mais pas assez pour oublier ce que tu as pu faire.  « Si ça se trouve, ce n’est pas le mien. »   tu secoues la tête. « et si ça se trouve, c'est le tien .. » tu aimerais, vraiment, que ce soit celui d'Eneko, ça rendrait tout tellement plus facile, tellement plus certain, plus serein. tu doutes, réellement. tu te demandes qu'est-ce qui serait le mieux. tu veux Eneko, tu as besoin de lui. peut-être que tu devrais le faire adopter ce petit être, peut-être que tu devrais l'abandonner pour vivre ton histoire ? tu es si jeune ... est-ce que tu regretteras ton choix ? et s'il se trouve que c'est celui d'Eneko ? il t'en voudra. peut-être même que Nino t'en voudrait ... tu es coincée. Est-ce que tu as toujours des sentiments pour lui ? » ta main remonte doucement vers son visage, que tu frôles. « je suis attachée à lui. par rapport à ce qu'on a vécu, à deux, comme tu peux être attachée à Anna. » que tu murmures simplement. « si elle a un problème, tu serais là pour elle, comme je serai là pour Nino s'il lui arrive quelque chose. ce n'est pas de l'amour, c'est de l'attachement. » tu rajoutes, tu le regardes, intensément. « c'est toi que j'aime. » tes doigts se perdent sur ses lèvres, doucement. « je vais te laisser le temps qu'il faudra Eneko, mais je n'abandonnerai pas. je nous abandonnerai pas, parce que j'y crois. je peux y croire pour deux. » tes lèvres s'approchent des siennes, dangereusement, et tu l'embrasses. c'est très chaste, prude, c'est tendre, et pourtant, ça te fait du bien. tu respires de nouveau. pourtant, tu te recules, doucement et ta main trouve la sienne. tu ne veux pas le brusquer.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 19:35

C’est plus simple. Et il comprend, quand elle parle d’Anna, quand elle compare la relation qu’elle entretient avec Nino et c’est un soulagement, quelque part, même si ça ne règle pas la question du bébé qu’elle attend, de celui qui pourrait être le sien, comme celui de Nino. Mais ça lui fait du bien d’entendre de ça, de ne plus être dans le flou. Ce qu’elle ressent pour Nino, ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas aussi fort que ce qu’ils ont, que ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Sa relation avec Nino, c’est du passé, lui semble être le présent. Il n’est pas un second choix, il est le premier. Il n’a pas à la partager, parce que son cœur ne balance pas. Elle l’aime, lui, pas un autre. Il ferme quelques secondes les yeux au contact de sa main qui descend de son visage à ses lèvres. Il aime quand elle le touche, il aime sentir ses doigts sur sa peau, il aimerait qu’elle ne se lasse pas de le faire, il aimerait qu’elle continue, que les choses soient plus sereines entre eux. Eneko appuie ses mains sur l’îlot, rouvre les yeux lorsqu’elle reprend. Elle y croit pour tous les deux et ça le touche, même s’il se sent totalement incertain, même s’il ne sait pas comment agir. Si ça se trouve, cet enfant est le sien, oui, mais il y a la possibilité que ce soit d’un autre. Il a dit qu’il se renseignerait et c’est ce qu’il a fait. Il ne lui en a pas encore parlé, parce qu’il craignait de le faire, parce qu’il doutait. Et il doute encore plus à présent. Si ce test révèle qu’il n’est pas le père, ce sera comme recevoir un coup de massue sur sa tête. Si l’enfant de Nino grandit dans son ventre, Eneko ne pourra pas oublier. C’est bien plus facile d’avancer, quand il n’y a rien qui vous rappelle un moment d’égarement. Il se fige en sentant ses lèvres sur les siennes, ne bouge pas, il profite, en ce demandant comment il pourra bien se passer de ça à l’avenir. « J’ai… J’ai acheté des livres, pour comprendre la grossesse, pour savoir quoi faire. » Il secoue la tête. Il a regardé bien d’autres choses encore, comme un accouchement. Sans rire. Il a passé deux minutes dessus avant de sentir qu’il tournait de l’œil et de tout arrêter, parce que c’était trop horrible, parce que la femme criait, parce qu’elle souffrait. Et il s’est imaginé là, auprès d’elle, en train de serrer la mâchoire parce qu’elle lui écrasera les doigts, à dire des mots pour la calmer, alors qu’elle lui criera dessus, parce qu’il ne sert à rien. Eneko a imaginé tout ça, des dizaines de fois. Et puis il s’est aussi posé des questions sur le sexe de l’enfant, sur les prénoms qu’ils pourraient lui donner. Il s’est imaginé des conversations simples, où ils débattront. Avant de toujours se rappeler qu’il n’a peut-être aucun droit. « Un laboratoire, en Belgique, est accrédité pour faire un test prénatal. » qu’il dit, finalement, en croisant son regard. « Ca coûte un certain prix, mais… Peut-être qu’on pourrait… » Il hausse les épaules, incertain. « C’est à partir de la neuvième semaine. » Il a besoin de savoir. Est-ce qu’il peut s’investir ? Est-ce qu’il peut toucher son ventre en se disant qu’il y a une partie de lui à l’intérieur ? Est-ce qu’il peut être présent, vraiment ? Et est-ce qu’il peut la convaincre de garder cet enfant qui peut être le leur, par la suite ? Parce qu’il ne souhaite pas qu’elle l’abandonne. Elle est jeune, elle a l’avenir devant elle et elle ne se sent peut-être pas mère, mais il est convaincu que dès qu’elle tiendra ce petit être dans ses bras, Maona verra les choses autrement. « On pourrait prendre rendez-vous et s’y rendre pour en avoir le cœur net, pour qu’il n’y ait plus aucun doute. » Pour qu’il ne s’interroge plus.
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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 19:50

il ferme les yeux, quand tu le touches, il presse ses lèvres, quand tu l'embrasses, doucement. « J’ai… J’ai acheté des livres, pour comprendre la grossesse, pour savoir quoi faire. » tu ouvres la bouche, tes yeux brillent, doucement, devant cette révélation. « vr... vraiment ? » t'es sur les fesses, comme on dit, parce qu'il se renseigne, parce qu'il prend tout ça à coeur, parce qu'il veut devenir père, parce qu'il prend tout ça au sérieux et que ça te touche, réellement. tu es émue, c'est ça le mot, émue de ce qu'il fait, des initiatives qu'il prend. « je ... je ne sais pas quoi te répondre je ... je suis touchée, que tu y accordes autant d'attention. » que tu finis par souffler, tu lui souris, c'est sincère, c'est beau. et tu l'aimes, encore un peu plus, tu l'aimes encore plus fort. toi même tu n'as pas osé lire tout ça, parce que tu sais, que bientôt tu vas avoir le droit aux nausées matinales, aux crampes, aux pipis toutes les cinq minutes. « Un laboratoire, en Belgique, est accrédité pour faire un test prénatal. Ca coûte un certain prix, mais… Peut-être qu’on pourrait… C’est à partir de la neuvième semaine. » tu prends en compte l'information, tu comptes, mentalement, tu es à combien de semaines toi ? sept ? presque huit. disons que la semaine prochaine, tu atteindras la neuvième. « On pourrait prendre rendez-vous et s’y rendre pour en avoir le cœur net, pour qu’il n’y ait plus aucun doute. » tu l'observes, doucement, tu poses une nouvelle fois ta main sur son visage. « la semaine prochaine, prends rendez-vous, pour la semaine prochaine alors. » tu lui souris. « je ferai tout, pour que tu te sentes bien je ... même si j'ai peur de te perdre si jamais ... » tu respires un coup, tu délaisses son visage pour finalement poser ta main sur ton petit ventre arrondi. « au fond, je sais que c'est le tien Eneko, je sais que c'est le tien. » que tu répètes simplement, tu finis par poser ta main sur sa nuque et le ramener contre toi. tu le laisses te prendre dans ses bras, simplement, le sourire aux lèvres. oui, tu as l'impression, l'intuition, que c'est celui d'Eneko. le fruit de votre amour. « on va s'en sortir. »

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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 20:22

« Oui, vraiment. J’ai tout ça au bureau. Je ne le montre peut-être pas assez… » Parce qu’il a moins d’attention qu’elle sur son petit ventre, parce qu’il n’ose pas toujours poser sa main dessus, ou même parler à cette petite chose, mais il y pense, sérieusement. Il se demande si lorsqu’il sera là, si elle préférera allaiter, ou si elle choisira le biberon, il se demande la façon dont elle voudrait l’élever, s’il serait d’accord avec ses choix, ou s’ils en parleront longtemps avant de se mettre d’accord. Mais il ne veut pas qu’il grandisse loin d’elle, peu importe le résultat de ce test, parce qu’elle fera une bonne mère, parce qu’elle regrettera si jamais elle l’abandonne. Et c’est en pensant à ça que ça lui saute aux yeux, que ça fait tilt dans sa tête. Il n’arrivera pas à l’abandonner, à la délaisser, parce qu’il a les revenus pour lui venir en aide, pour qu’ils soient tous les deux bien, parce qu’elle a besoin de lui pour ne pas replonger dans l’alcool… Parce qu’il ne veut pas la savoir malheureuse. Et surtout parce qu’il est amoureux de cette femme. Mais il a besoin d’un peu de temps, de prendre un peu de recul, de repenser à leur conversation, à tout ce qu’elle a pu lui dire, aux choses qu’il lui a dit, aussi, à cette décision qu’il a prise, les raisons qui lui semblent de plus en plus lointaines maintenant qu’il commence à comprendre que Nino a la même place qu’Anna dans la vie de Mao, autrement dit, il ne représente pas un danger. Eneko n’a cependant pas envie de lui donner de faux espoirs, de s’en donner, surtout qu’il était convaincu qu’en finir serait la meilleure chose, serait plus simple. Plus de Nino dans sa tête. Mais maintenant, il ne représente plus une menace. « Je ne le montre peut-être pas assez, mais j’y pense très souvent. Tu feras une très bonne mère, j’en suis convaincu. Tu es parfaite, avec lui. Tu prends soin de toi, tu prends soin de lui. » Et c’est ce qu’il a pensé faire, en dévoilant la vérité à son père. Il a pensé à eux. « D’accord… Je vais prendre rendez-vous, dans ce cas. » Il ne sait pas encore très bien comment ils vont passer la frontière du pays, mais l’avion l’effraie un peu. Est-ce que c’est bon pour le bébé ? Peut-être bien que oui. Là encore, il a bien envie de vérifier. Il aimerait qu’elle ait raison, que son intuition soit bonne, que ce soit vraiment le sien, aussi. Il aimerait tout ça. Il l’encercle de ses bras, la serre contre lui. « Pardonne-moi de t’avoir fait mal. Je ne comprenais pas. Je pensais que ton cœur balançait entre nous. Je croyais que je n’étais pas le seul, que tu l’aimais lui aussi, de la même façon. Peut-être plus fort encore. Pardonne-moi. » Il a mal agi, il n’a pas pris le temps de réfléchir, il a réagi à chaud, sous le choc, il est resté trop focalisé sur Nino, sur leur aventure. Eneko caresse son dos avec tendresse, puis enfouit son visage au creux de son cou, respire son odeur au passage. Il l’aime, sa Maona. Il l’aime plus que tout, sa petite Lune.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptySam 23 Avr - 23:44

« Oui, vraiment. J’ai tout ça au bureau. Je ne le montre peut-être pas assez… » non, tu ne t'en serais jamais douté, de tout ça, de son implication, de son envie, d'aussi bien faire. tu es soulagée, quelque part, parce qu'il se sent plus que concerné, parce qu'il va bien faire les choses. « Je ne le montre peut-être pas assez, mais j’y pense très souvent. Tu feras une très bonne mère, j’en suis convaincu. Tu es parfaite, avec lui. Tu prends soin de toi, tu prends soin de lui. » tu lui souris, tendrement, tu aimerais être aussi persuadé qu'il peut l'être. tu ne te sens pas d'attaque, pour être mère, pour être parfaite dans ce rôle. il y a encore un mois, tu n'étais même pas capable de t'occuper de toi-même. tu as grandi, d'un seul coup, sans que l'on te prévienne. « j'espère » cette confiance, qu'il a en toi, te suffit largement pour avancer, tête baissée. c'est fou, l'effet qu'il peut avoir sur toi. tu l'aimes, c'est aussi simple que ça. « D’accord… Je vais prendre rendez-vous, dans ce cas. » tu hoches la tête, doucement, de haut en bas en lui souriant. oui, qu'il prenne ce rendez-vous, que vous alliez en Belgique. que vous confirmiez tout ça, pour partir sur de bonnes bases. tu as peur, vraiment, que ce soit quitte ou double. il encercle ses bras autour de toi, et tu te sens en sécurité. réellement, tu pourrais presque oublier ton bras dans le plâtre. presque oublier cet accident de la veille. « Pardonne-moi de t’avoir fait mal. Je ne comprenais pas. Je pensais que ton cœur balançait entre nous. Je croyais que je n’étais pas le seul, que tu l’aimais lui aussi, de la même façon. Peut-être plus fort encore. Pardonne-moi. » sa tête vient se blottir dans ton cou et tu pourrais presque pleurer. bon, d'accord, tu pleurs, réellement, de bonheur, de joie, d'émotion et de soulagement aussi. ta main valide se pose sur le sommet de son crâne, tu le caresses, délicatement, tendrement. « mon ange ... je vais bien. » tu soulèves doucement sa tête, pour qu'il te regarde, dans les yeux. « il n'y a que toi dans mon coeur, uniquement toi. » tu lui souris tendrement, tu poses tes lèvres sur son front, de la même manière. « tu as mal cru, ça arrive regarde ... regarde tout ce qu'il s'est passé, regarde tout ce qu'on traverse je ... ça fait beaucoup, beaucoup de choses à assimiler en très peu de temps. c'est normal. » tu continues de lui sourire, tes lèvres descendent sur ses lèvres, tu ne peux pas t'empêcher d'y déposer un doux baiser. simple, une fois encore. tu te retires, rapidement. « il faut que je prenne mes médicaments, pour mon bras. et que je me repose aussi, ils m'ont laissé sortir à condition que je me repose » tu fais la moue. « mais je ne suis pas fatiguée ... » tu hausses les épaules. « et puis ... et puis j'ai rencontré ma soeur hier » que tu finis par lâcher, quand tu sens que lui, veut te donner tes médicaments et te mettre au lit comme une vieille. « enfin demi-soeur, mais enfin ... voilà »
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MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 1:01

Mon ange… Ce petit surnom qu’elle prononce et qu’il ne pense pas avoir déjà entendu. C’est affectif, c’est mignon, ça les rapproche. Il ne la quitte pas des yeux, entend ce qu’elle dit. Il est le seul dans son cœur, le seul à le faire battre fort, à un rythme effréné et c’est réciproque. A ses côtés, il a l’impression d’être complet. A défaut d’avoir eu une famille parfaite, il aimerait la créer avec Maona. Il penche la tête en arrière, pose une main sur sa nuque, se rendant compte que durant toute leur conversation, il était tendu. La veille, il lui a dit des choses difficiles à entendre et elle est là, elle lui pardonne, elle lui dit que c’est normal, alors qu’à ses yeux, ça ne l’est pas. Peut-être parce qu’il est exigeant envers lui-même, peut-être parce qu’à sa place, il s’en serait voulu de ne pas comprendre, de ne pas entendre, parce qu’il n’a pas écouté, il était trop centré sur la chose la plus douloureuse. Impossible de lui faire entendre raison, mais ça commence, ça arrive. Ses lèvres embrassent les siennes, avec tendresse, avec une pointe de sensualité et c’est bien trop court. Il pose ses mains sur son visage, les glisse sur son cou et dépose un baiser, à son tour, par envie. Il ne résiste plus. Ca ne fait qu’une journée, à peine, pourtant il a l’impression que ça fait une éternité qu’il n’a pas fait ça, alors il recommence une deuxième fois, puis s’écarte quand il est question des médicaments. Ca, c’est tout aussi important et ça ne peut pas attendre. « Il faut que tu te reposes. Si les médecins t’ont dit qu’il fallait que tu te reposes, alors c’est ce que tu vas faire. » Qu’importe qu’elle ne soit pas fatiguée, il ne lui laisse pas le choix. Il s’est déjà passé beaucoup de choses ce matin. Et puis, il veut se rattraper, prendre soin d’elle. Eneko trouve un sac sous l’îlot, s’apprête à le prendre quand il entend une nouvelle. C’est surprenant, c’est soudain, c’est une avancée. « Ta sœur ? Comment l’as-tu retrouvée ? » demande-t-il, en plissant les yeux, méfiant. « C’est une bonne nouvelle ou bien… ? » Si ça se trouve, elle est désagréable, ne veut pas la voir, lui parler. Elle peut très bien être méchante, peau de vache, à marcher sur les plus petits qu’elle… Mais elle peut tout aussi bien être le contraire. Maintenant que Maona lui a fait cette confidence, il n’a plus du tout envie qu’elle s’endorme, pas avant d’avoir détaillé cette rencontre. « Raconte-moi, comment ça s’est déroulé. » Il veut savoir, il s’y intéresse. Ca la touche, alors il se sent concerné, même si ça ne le concerne pas directement, en aucun cas, mais elle, c’est lui. Eneko caresse sa joue avec tendresse, puis sort ses médicaments, pour sa blessure. Il dépose les cachets sur l’îlot et rempli un verre d’eau, alors que ses yeux captent les siens, attendant impatiemment son récit. Il a l’espoir que ce soit une bonne chose, l’une des premières choses positives de la semaine. « Est-ce que tu vas bien ? » Mais il s'inquiète avant tout.
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