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 (Eneko) l.o.v.e (+18)

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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyJeu 21 Avr - 23:23

t'as pas fermé l'oeil de la nuit. quand tu t'es réveillée, il n'était plus là Eneko, il était parti et tout s'était emmêlé dans ton esprit. tu as tout vécu. l'accident. la séparation. la douleur, autant physique que moral alors tu as passée ton temps dans les couloirs, jusqu'à tomber sur ta petite perle, sur ta perle rare, ta soeur, Cam. ça t'a fait du bien, pas assez, parce que maintenant, tu vas bientôt sortir. ça frappe à la porte avant d'entrer. les deux flics d'hier. Mademoiselle, comment vous sentez-vous ? tu souris, faiblement, t'as une sale tête, tu t'en fiches. « ça va merci.  » très bien alors ... hier, on a pensé au fait que votre voiture ait été trafiquée, et c'est bien le cas, vos freins ont été coupé. on va ouvrir une enquête, si jamais vous portez plainte, on ouvre une enquête. tu secoues la tête, machinalement. « non, n'ouvrez rien. je ne porterai pas plainte.   » mais, vous auriez pu y perdre la vie. « je sais, mais non, je ne porte pas plainte.  » mademoiselle, si vous avez peur de quelqu'un, ayez confiance, on peut vous aider. tu secoues encore la tête. « s'il vous plaît.  » ils hochent la tête. ils finissent par disparaître et tu souffles un coup. tu pleurs, lâchement une nouvelle fois. ça te fait mal, de savoir quelqu'un te veut du mal. mais tu as trop peur pour continuer, pour savoir qui c'est. tu sors de ton lit, tu ranges tes affaires. t'as prévenu Eneko, que tu sortais. tu ne sais pas, s'il va venir. tu espères, quelque part. tu t'habilles, comme tu peux, avec tes affaires de la veille, ceux de l'accident. ils sont sales, trop sales, sentent le mélange de voiture et d'hôpital.  tu les remets, quand même, malgré ton bras en moins. tu t'arrêtes devant le miroir, soulève ton t-shirt et tu te mets de profil, quelques instants. tu regardes ton ventre. il a légèrement grossi, de rien du tout, mais tu le vois, tu le sens, il est bien là, le petit être. tu retiens tes larmes quand ça frappe à la porte une nouvelle fois. tu remets ton t-shirt en place.  « oui ? » la porte s'ouvre, il entre. il est là. il est ... il est différent. il y a quelque chose de différent, il s'est passé quelque chose depuis la veille, tu le sens, tu le sais, il a fait quelque chose. tu respires, doucement, tu as du mal à respirer, c'est saccadé.  « tu ... tu ne vas pas bien. » c'est une affirmation, simplement, tu constates. tu as envie de t'approcher de lui, mais c'est fini entre vous, c'est ce qu'il t'a dit, hier, il ne veut plus de toi. t'as pourtant envie de poser tes mains sur son visage, lui dire que tout va bien se passer.  « tu es venu ... » tu ne sais pas si tu dois être contente, parce que tu ne sais pas s'il l'a fait parce qu'il le voulait, ou parce que tu lui fais de la peine, parce que tu lui fais ressentir de la pitié, tu ne sais pas tellement.



Dernière édition par Maona Chatelain le Mar 26 Avr - 20:26, édité 1 fois
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 0:02

La veille

Eneko est garé devant la maison de son père, le regard fixé sur la porte. Il repense à l’accident, à sa rupture. Il repense au fait que Maona aurait pu perdre la vie et c’est cette dernière pensée qui le motive à frapper à la porte. Celle-ci s’ouvre sur Cameron qui affiche un air surpris, avant de sourire. Eneko le prend par le col, avec la fureur qui se lit dans ses yeux. Il le plaque contre le mur avec violence. « Tu y es pour quelque chose. L’accident, la voiture. C’est toi, n’est-ce pas ? » Il ne dit rien, mais il a un sourire qui se forme. Son regard de pervers en dit long. Eneko le cogne de nouveau contre le mur, pour qu’il réagisse, pour qu’il lui réponde. Cameron pose sa main sur son épaule, puis la glisse sur sa joue, mais Eneko tourne la tête pour le repousser. Ca ne marche pas, il reprend. « Aux grands maux, les grands remèdes, Eneko. Cette fille est une traînée, une blondasse qui n’a rien à faire avec toi. » Il l’aime, cette fille. Ses yeux s’humidifient, mais il ravale ses larmes et cogne de nouveau son beau-père. Sa tête heurte le mur, mais il ne semble pas être effrayé. « Tu te rends compte de ce que tu as failli faire ? Tu te rends compte ? » Son poing s’abat sur son visage, déstabilise l’homme qui tombe devant lui. Eneko s’accroupit face à lui et attrape son visage entre ses doigts qui se resserrent au contact de sa mâchoire. Il le déteste. Il le hait au plus profond de son être et là, il a juste une envie, c’est de le voir crever sur place. Avec son autre main, il commence à l’étrangler, avec toute la rage qu’il a, mais un homme arrive pour l’empêcher de faire plus. Son père. « Eneko ! Arrête, Eneko ! » Il pose sa main sur son épaule, l’autre sur son bras et le tire. Eneko recule, tombe sur le sol, les mains tremblantes. « Qu’est-ce qui t’a pris ? Eneko ! » « Demande-lui ! » Il se lève, le pointe du doigt. « La prochaine fois, je te tue de mes propres mains. Ne t’avise plus jamais de lui faire du mal. » Plus jamais. Eneko fait quelques pas en arrière, laisse son père prendre soin de Cameron, sans qu’il n’y comprenne quelque chose, puis il disparaît de la maison, claque la porte derrière lui et s’engouffre dans son véhicule. Il le savait.

Aujourd’hui

Ses yeux sont fatigués, ses mains blessées par les coups qu’il a portés contre un mur de béton, après être parti de la maison de son père. C’est la faute de Cameron. C’est sa faute à lui. Il est le responsable. Eneko relève la tête de son volant, puis passe ses mains sur son visage. Toute la nuit, il n’a fait que rouler, sans s’arrêter, sans savoir où il allait se rendre. Ca l’a mené à Anglet, sur la côte, mais il est revenu sur ses pas dès que le jour commençait à se lever, pour prendre une bonne douche, se laver des mains de Cameron sur sa peau, se laver de toute sa culpabilité, ses maux, qui sont revenus à la sortie de douche. Et maintenant, le voilà sur le parking de l’hôpital. Il a promis qu’il reviendrait aujourd’hui et c’est ce qu’il compte faire. Il a juste besoin de quelques minutes encore. Et puis son portable sonne, affiche le nom de Maona qui compte sortir. Eneko penche la tête en arrière, contre la tête du siège, puis sort de la voiture. Il ne doit ressembler à rien, mais ça l’importe peu. Il parcourt les couloirs, jusqu’à arriver au sien, jusqu’à s’arrêter face à sa chambre. Un, deux… Et il frappe doucement. Il entre, observe ses affaires sur le fauteuil. « Ne t’en fais pas pour moi. » Ca va. Il va bien. Il ne va pas bien, en fait, mais ce n’est pas lui qui est important, c’est elle. Maona. Son bras blessé. Eneko acquiesce d’un signe de tête et s’approche d’elle, pour regarder son bras de plus près. « Je te l’ai dit que je reviendrai aujourd’hui. Comment va ton bras ? » Ca l’inquiète. Ca l’énerve. Parce qu’il sait qui est le coupable. « Est-ce que tu veux rester chez moi ? » demande-t-il, le plus sérieusement du monde, le cœur battant. Au fond, il comprendrait qu'elle ne le souhaite pas, mais il le propose tout de même. Sa porte lui est ouverte.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 0:13

« Ne t’en fais pas pour moi. » bien sûr que si tu t'en fais, tu as peur, tu te demandes, ce qu'il a fait, ce qu'il a, qu'est-ce qui lui arrive. tu vois, sa petite mine, tu vois bien, qu'il n'a pas dormi qu'il se passe quelque chose, tu le vois. tu le sais. il s'avance finalement vers toi, vient délicatement regarder ton bras. « Je te l’ai dit que je reviendrai aujourd’hui. Comment va ton bras ? »tu hoches doucement la tête, de haut en bas. tu regardes sa main, à lui, meurtrie. le dessus de sa main est détruit, il a frappé. il a frappé mais qui ? quoi ? tu restes muette un instant, te demandant ce qu'il avait bien pu se passer. tu as peur pour lui, tu sens cette boule au ventre, qui grandit, qui grossis. « Est-ce que tu veux rester chez moi ? » tu lèves la tête vers lui, simplement. « oui. » c'est lui. parce que chez lui, ce n'est plus chez toi, ce n'est pas chez toi. parce que toi, tu n'as plus de chez toi, parce que toi, t'as tout envoyé balader, pour lui, parce que toi, t'as plus rien. même pas lui. il s'approche un peu plus et tes mains embarquent sa main droite que tu portes devant ton visage. tu l'observes, simplement, tendrement, les égratignures. c'est vrai, c'est récent. tu as peur, tu sens une larme qui perle doucement, tu approches sa main de tes lèvres, que tu embrasses, tendrement. tu ne poses pas de question, il ne répondra pas, tu le sais. il ne veut plus de toi. pourtant, tu vas rester chez lui, pas par défaut, pas parce que tu n'as plus rien, mais parce qu'il faut que tu lui parles, que vous parliez, tu ne peux pas abandonner, tu ne veux pas l'abandonner. alors il prend ton sac quand tu lâches sa main et t'emmène en dehors de la chambre. tu signes un papier, comme quoi t'es bien sortie et tu le suis, jusqu'au parking, toujours en silence. tu arrives rapidement au parking, sa voiture. elle est là, tu montes quand il t'ouvre la portière toujours en silence. « je partirai ... quand tu voudras, j'irai chez mon père, si tu veux, je ne veux pas m'imposer. »  si tu le veux, tu veux t'imposer, parce que tu veux le garder avec toi, tu en as besoin. vous arrivez rapidement chez lui, il t'aide, comme toujours, porte ton sac, pendant que toi, t'as un bras dans le plâtre. quand vous entrez, tu restes à l'entrée, tu ne sais pas quoi faire. « est-ce que je peux prendre une douche ? » tu es sale, de l'accident, tu es sale, de l'hôpital, d'un peu de tout, tu es sale. t'as besoin de te laver, de laver tous tes maux, même si tu sais qu'ils reviendront bien vite. tu le fixes, un instant. il est si fatigué. tu t'en veux, de lui faire subir tout ça. ça pourrait être si simple entre vous.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 0:37

Ca le rassure qu’elle accepte, même s’il s’attendait à ce qu’elle refuse. Il repense à ce qu’ils se sont dit la veille, aux mots violents qui sont sortis, aussi bien de sa bouche que de la sienne. Pourtant, elle est là, à vouloir rester dans le même lieu que lui et ça ne le dérange pas. Ca lui donne l’occasion de garder un œil sur elle, de constater de ses propres yeux qu’elle se porte bien, qu’il ne lui arrive rien. A Maona et au bébé. Ses yeux se posent sur son petit ventre qui commence à grossir un peu. Avant, il aurait posé sa main dessus, maintenant, il se l’interdit, parce que ce n’est pas un geste à avoir, parce qu’ils ne sont plus ensemble. Ils sortent tous les deux de la pièce, puis se dirige vers la voiture, devant laquelle il reste planté quelques secondes, silencieux. « Je te le propose. Tu peux rester. » Ca va leur faire du mal, ça ne fait que les rapprocher, alors qu’il faudrait qu’ils s’éloignent, mais il ne peut pas. Il a besoin de se rassurer, aussi, s’assurer que Cameron ne fera rien d’autre, vérifier les freins de son véhicule, bien qu’il soit hors de question qu’elle conduise d’elle-même, pas tant qu’il sera là, avec elle. Il se connait. Il vérifiera à deux fois tous les véhicules. Arrivé dans l’appartement, Eneko referme la porte derrière eux et pose le sac sur une chaise. « Bien sûr. Tu n’as pas besoin de me demander, tu connais bien l’endroit. » Il s’approche, pose sa main sur son bras plâtré et se demande bien comment elle va pouvoir faire pour se doucher avec cette chose. « On t’a donné de quoi protéger ton plâtre ? » Il est blanc, il est vide. Eneko saisit un crayon qui traîne sur la table et dessine une lune au milieu de son plâtre. « Est-ce que tu savais que ton prénom avait des origines polynésiennes ? Ca signifie « Lune ». » Il ne sait pas pourquoi il lui dit ça, ni pourquoi il fait ça, exactement. Peut-être bien pour apaiser les tensions, la détendre un peu. Aussi lui faire comprendre que ce n’est pas parce qu’il a décidé de leur séparation, qu’il instaure une distance phénoménale entre eux. « As-tu besoin de quelque chose ? » Eneko relâche doucement son bras, puis la dévisage, en lâchant son stylo sur la table. Elle connait si bien la maison qu’elle n’a pas besoin de lui pour trouver des serviettes. Et puis, elle a ses vêtements ici, ses affaires, dont certaines sont encore dans des cartons.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 0:55

tu peux rester, bien, alors tu resteras. jusqu'à ce que la tension soit trop grande, que la pression soit trop grande, jusqu'à ce que tu ne puisses plus supporter d'être aussi proche et aussi loin en même temps. « Bien sûr. Tu n’as pas besoin de me demander, tu connais bien l’endroit. » tu hoches la tête, c'est vrai, mais ce n'est plus chez toi. il te l'a bien dit, il t'a demandé, si tu voulais venir chez lui. il n'y avait plus de chez vous. c'est comme ça. il s'approche, prend ton plâtre entre ses mains délicatement, tu le regardes faire. « On t’a donné de quoi protéger ton plâtre ? » qu'il demande alors, tu réfléchis il te semble que oui, mais tu n'es pas certainement. « possible, dans mon sac. » que tu annonces alors qu'avec un stylo, il détruit le blanc immaculé et y dessine une douce lune. tu l'observes, un instant. c'est beau. c'et simple, mais beau. « Est-ce que tu savais que ton prénom avait des origines polynésiennes ? Ca signifie « Lune ». » tu l'observes, un instant, tu comprends alors son dessin. « je ... non, je ne savais pas, tu as trouvé ça quand ? » il s'était renseigné sur ton prénom, chose que tu n'avais jamais faite finalement, tu n'en sais rien, absolument rien et ça te touche énormément de le savoir. « As-tu besoin de quelque chose ? » tu lui dis non, de la tête. non, tu n'as besoin de rien, mise à part lui. chose que tu ne peux pas dire. alors tu vas vers ton sac, tu fouines, doucement, d'une main, c'est la galère, c'est différent, tu as du mal, à faire ce que tu veux, finalement, tu ne trouves rien. pas de sac, ou quoique ce soit, pour protéger ton plâtre. « ils ne m'ont rien donné ... les urgences, j'te jure je ... je vais prendre une sachet plastique, ça pourrait faire l'affaire. » tu parles, pour combler le vide, avant tout, tu te diriges vers les placards tu sors ce qu'il te faut puis tu regardes ton plâtre ... tu ne sais absolument pas comment tu vas faire pour le mettre, ce sac en plastique, tu ne sais pas, comment tu vas te débrouiller et encore moins, comment te laver. tu n'en sais rien. mais tu ne lui demandes pas, tu ne veux pas le brusquer, lui imposer ta nudité, ou quoique ce soit alors tu essaies de sourire, vaguement avant de disparaître vers la chambre tu prends des affaires proches, le tout dans une main et tu files vers la salle de bain. tu ne fermes pas complètement la porte, par réflexe. tu commences à faire couler le bain et c'est parti. tu tentes, tu essaies, de te déshabiller. tu n'y arrives pas. tu souffles. tu jures. « et merde .... » tu finis assise, par terre, à tenter de retirer ce jean qui te colle à la peau. comment as-tu fait pour l'enfiler encore ? t'en sais trop rien. tu respires un coup. tu aimerais qu'il vienne t'aider, vraiment, mais tu ne sais pas comment lui demander. « Eneko ! » que tu l'appelles. il arrive, bien vite d'ailleurs. tu te lèves, tu te cales devant la porte à moitié fermée, tu laisses seulement dépasser ta tête. « je ... tu peux refuser mais je ... j'y arrive pas, à retirer mes vêtements je ... je suis désolée. »

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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 1:24

« Il y a plusieurs semaines. » Il s’est passé tellement de choses qu’il n’a pas eu l’occasion de lui en toucher deux mots. C’était si anodin par rapport à ce qui se passait dans leur vie, dans leur relation et il n’y pensait plus, avant de vouloir remplir ce plâtre, au moins d’un petit quelque chose. Ce n’est qu’un dessin, mais c’est moins triste, déjà. Eneko la regarde faire, fouiller, puis s’aventurer dans les placards. Il pense à l’aider, mais elle se débrouille seule et trouve ce qu’elle cherche. Il profite de son absence pour jeter un œil au canapé. C’est lui, qui va l’accueillir. Dessous, il y a un rangement où est cachée une couette qu’il sort et qu’il pose dessus. Il ne peut pas dormir dans la chambre, parce qu’il la lui cède et qu’il est incapable de se trouver dans le même lit sans être assez faible pour réclamer un contact, un câlin. Il n’est pourtant pas si affectueux, à la base, mais avec Maona… Les choses sont différentes. Il s’aventure dans sa chambre, cherche un t-shirt qu’il prend et finit par le laisser tomber sur le lit en entendant Mao l’appeler. Très vite, il se dirige vers la salle de bain, s’arrête face à la porte où il voit Mao. « Ouvre-moi. » Extérieurement, il fait celui qui gère les choses, qui s’en sort très bien, qui n’a pas besoin qu’on s’en fasse à son sujet. Intérieurement, c’est la panique. C’est Mao. C’est son corps. Il ne cesse de la désirer. C’est le feu avec qui il se brûle à chaque fois. Il pénètre à l’intérieur, jette un œil à l’eau du bain qui coule, puis s’approche de Mao. Il pose ses mains sur sa taille, cherche le bouton de son jeans, un peu nerveusement. Celui-ci défait, Eneko se baisse en même temps qu’il glisse le pantalon le long de ses jambes. Il se fige un instant sur sa main, celle qui est blessée. Il la revoit, à l’hôpital, en train de poser ses lèvres dessus, il la revoit en train d’en prendre soin, ressent de nouveau les frissons qui avaient pris possession de lui. Cette même boule qui avait pris place là-bas, revient maintenant. Le désir aussi. Elle lui fait ressentir des choses qu’il voudrait s’interdire de ressentir, mais c’est plus fort que lui. C’est son cœur qui bat pour elle, qui ne s’arrête que lorsqu’elle n’est pas là. Un moment de repos, un moment de vide, désagréable. En douceur, il soulève son pied et retire sa chaussure, puis fait de même avec l’autre. « Lève une jambe après l’autre. » dit-il, de sorte à ce qu’il puisse lui défaire son jeans en sa totalité. Il remonte vers elle, les lèvres proches de son ventre, de son nombril. Non, il ne faut pas toucher. Il ne faut pas embrasser. Pourtant, il effleure son ventre de ses doigts, par besoin, envie et se reprend bien vite en agrippant son top qu’il relève. Maona se retrouve en sous-vêtements devant lui. Eneko reste figé devant cette petite tenue qu’elle porte, puis fait le tour avec ses mains de sa poitrine pour y dégrafer son soutien-gorge. Son souffle s’accélère, sa respiration aussi. C’est de la torture. Profitant du fait qu’elle ne puisse pas voir son regard, il ferme les yeux en laissant échapper un souffle et fait glisser le soutien-gorge le long de ses bras, de son plâtre. Bon sang qu’est-ce qu’elle est belle. Eneo se mord la lèvre inférieure, puis l’intérieur de sa joue afin de faire dans la discrétion, alors qu’il s’imagine, elle contre lui, elle prononçant son prénom. Des pensées qui lui font envie, des pensées qui font réagir son corps, des pensées qui le font fantasmer. « Tu… Où est-ce que tu… » Il se racle la gorge, appuie ses doigts sur sa culotte, des doigts tremblants, qui le ramènent à la fois où il a déchiré sa lingerie. « Où est-ce que tu as mis le sac ? » Il essaie de faire diversion, de se retenir. Il essaie de ne pas faire un geste brusque. C’est dur.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 1:38

« Ouvre-moi. » tu te retires de devant la porte en l'ouvrant machinalement. tu le laisses entrer, en reculant, doucement. il s'attaque d'abord à ton jean, tu souffles, simplement, tu tentes de penser à respirer devant ce contact. c'est trop sensuel pour ton esprit, c'est trop soudain, trop spontané, trop tentant. tu essaies de divaguer, de faire en sorte que ton esprit pense à autre chose, mais tu n'y arrives pas, c'est trop fort trop compliqué. « Lève une jambe après l’autre. » tu t'exécutes, en suivant ses mouvements, en était attentive à chacun de ses gestes. ils sont doux, ils sont sereins, ils sont tendres. il fait les choses bien. tu le sens, doucement, s'attarder sur ton ventre légèrement, tendrement. tu souffles, une fois de plus, alors que ses mains s'attardent sur ton soutien-gorge, qu'il dégrafe avec succès. tu le laisses descendre et te retrouve pratiquement nue devant lui. tu sens ton corps, qui frémit, qui veut se blottir contre le sien, immédiatement. c'est intense, trop intense, cette attraction, qui t'accable, qui t'empêche de réfléchir correctement. « Tu… Ou est-ce que tu… » ses doigts sont sur ton dernier bout de lingerie. tu trembles. il se racle la gorge. « Où est-ce que tu as mis le sac ? » tu respires un coup, tu ne sais pas si tu vas retrouver ta voix, si ça va sortir. « hum ... le ... le sac, il est là, juste là. » ta main se rend, la valide, et l'attrape pour lui donner alors que ta culotte glisse le long de tes jambes. tu es nue, totalement et entièrement. tu respires, c'est saccadé. « je ... désolée, de t'imposer ça. » de vous imposer ça, plutôt. il s'attarde sur ton plâtre, se montre attentif, s'occupe de toi, avec tendresse pendant que tu le regardes. il est beau. il est magnifique. il n'est plus à toi. tu rates un battement alors qu'il termine. t'as envie qu'il reste là, dans la salle de bain, t'as envie qu'il reste et qu'il te lave. est-ce que tu peux lui demander ? est-ce que ça ne serait pas en demander trop ? est-ce que t'as envie de continuer ? d'aller plus loin ? oui, tu veux le récupérer, tu le veux, avec toi, pour toujours, et en cet instant, tu es prête à presque tout pour le récupérer. tu poses tes yeux, sur ton ventre légèrement arrondis. pour lui, que tu te dis. pour le petit être. mais surtout et avant tout, pour ton coeur, qui crie. « est-ce que ... est-ce que j'abuse si je te demande de m'aider, pour me laver ? au moins ... les cheveux. » et ton ventre, et tes courbes, tes seins, tes fesses. tu ne bouges pas du centre de la pièce, les yeux fixés sur lui. t'es là, à moitié nue, prête à t'offrir. complètement.

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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 2:05

Eneko fait le nécessaire, recouvre le plâtre du sac, afin qu’il ne soit pas abîmé, mouillé. Il tente de lever les yeux, de les planter dans les siens, mais c’est plus fort que lui. Elle est juste là, entièrement nue et Eneko est faible. Il baisse les yeux sur ses formes, sur ses seins, sur son bas-ventre, ses jambes. C’est une très belle femme, il n’a jamais pensé autrement. C’est même plus que ça. Maona, c’est la septième merveille du monde et elle lui en demande beaucoup. Il se demande si elle ne le fait pas exprès, ou si c’est vraiment parce qu’elle se trouve dans une situation compliquée. « Viens. » qu’il dit, en prenant sa main dans la sienne. Il l’attire jusqu’à la baignoire, puis quand elle a pris place à l’intérieur, Eneko se tourne vers les placards. Il sort le shampooing qui a pris place à côté du sien, ainsi qu’un gel douche pour homme, parce qu’il sait qu’elle ne touche jamais au sien, qu’elle le troque contre celui qui lui appartient. Au final, sa bouteille ne dure pas aussi longtemps, mais il s’en fiche. Eneko pose le tout sur le rebord de la baignoire, puis prend la pomme de douche. « Tu me dis si c’est trop chaud. » Il essaie de trouver le juste milieu et arrose ses cheveux, non sans l’observer du coin de l’œil. La savoir nue dans cette baignoire, ne pas pouvoir la rejoindre, c’est atroce. Il fait couler du shampooing dans le creux de sa main et masse son cuir chevelu, pendant une longue minute. Il se pose sur le rebord de la baignoire, avec un gant dans la main qu’il passe sur son épaule. Au contact de sa peau, le gant mousse. Ca sent l’homme. Ca sent lui. Ca lui resserre le cœur lorsqu’il pense que ça ne le dérangeait pas, que ça pouvait être considéré comme étant une manière de marquer son territoire. Il glisse le gant sur son bras, alors que ses yeux se plantent dans les siens. « Est-ce que ça va ? » Il a besoin de faire la conversation, de ne plus être dans le silence, de ne plus penser à ce qu’il voudrait faire, à ce qu’il ne peut pas faire. C’est beaucoup trop, cette proximité. Pourtant… Ca ne l’empêche pas de lui demander de se lever, de tirer doucement sur sa main pour qu’elle se mette debout. Sans changer de position, il se retrouve face à ses jambes. La raison est là pour le rappeler à l’ordre. Le cœur, le désir, lui demandent de se laisser un peu aller et c’est ce qu’il fait, en déversant du gel douche dans ses mains qu’il pose sur ses cuisses. Il les remonte, jusqu’à son bas-ventre, sur son nombril. Ses doigts se stoppent dessus et lui se fige. « Ce n’est pas parce que nous ne sommes plus ensemble, que je ne te désire pas, Mao. » En a-t-elle conscience ? Il se sent faible, face à elle. Parce qu’elle représente tout ce qu’il veut, parce qu’elle est son tout, parce qu’il l’aime tellement que ça le bouffe.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 2:19

« Viens. » qu'il finit par dire, simplement. il prend ta main, t'aide à monter dans la baignoire, et tu te laisses faire, tu te laisses guider avant de t'asseoir. tu poses ton immonde plâtre sur le rebord. tu le détestes, et en même temps, il fait en sorte d'être aussi proche d'Eneko, il t'aide, d'une certaine manière. c'est vrai. il sort ce qu'il faut, il sort son gel douche, parce qu'il sait que tu l'utilises tout le temps parce que tu aimes son odeur. si apaisante, si vivifiante, si parfaite. il garde tes habitudes, et tu pourrais presque sourire. « Tu me dis si c’est trop chaud. » « je crierais si tu veux. » que tu murmures simplement, ta voix est basse, ce n'est pas ta faute, tu ne contrôles plus grand chose, pas grand chose quand tu te retrouves aussi proche de lui. tu le laisses faire, te masser le cuir chevelu. c'est agréable, ça te détend, tu fermes les yeux, un instant, savourant pleinement le contact, comme si tout allait bien entre vous. tu ouvres les yeux, captent son regard, intense. tu le soutiens. « Est-ce que ça va ? » tu ne réponds pas tout de suite, alors qu'il t'aide à te lever. si ça va ? là, quand il a ses mains sur toi, oui ça va, tellement mieux, tellement bien. quand il les enlève, tu te souviens machinalement que tu ne vas pas bien. « On fait aller. » qui veut clairement dire non, qui veut clairement signifiait que ça ne va pas. « Ce n’est pas parce que nous ne sommes plus ensemble, que je ne te désire pas, Mao. » il stoppe ses doigts sur ton nombril, ta main valide vient les trouver doucement. ça fait mal, quand il te dit que vous n'êtes plus ensemble, tu aimerais tellement que ce ne soit pas vrai. une blague ? par exemple oui. « je .. » tu prends une bonne respiration. « j'ai énormément de mal à résister, à te résister, là, maintenant. j'en trembles de partout. » que tu te confies, à ton tour, en tournant ton regard vers lui. tu le dévores des yeux, c'est tout ce que tu veux, c'est lui. « je ne veux pas, qu'on ne soit plus ensemble. » c'est un léger murmure, à peine audible, pourtant votre proximité lui accorde le droit de l'entendre. tu as besoin de lui, comme maintenant, comme toujours. « je sais ... je sais ce que tu vas me dire, ne dis rien, je ne veux pas m'effondrer, pas là, pas maintenant. » tu le supplies de ton regard. « il faut qu'on parle, après. » que tu rajoutes, pour le contenter, parce qu'il ne lâchera jamais l'affaire aussi facilement, tu le connais de trop.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 2:40

Eneko aimerait l’entendre crier, oui, mais ce n’est certainement pas pour lui dire que c’est trop chaud. Il aimerait qu’elle hurle son prénom, qu’elle lui dise que ce qu’il lui fait, c’est bon. Il secoue la tête et retire cette idée de ses pensées. S’il commence comme ça… Il ne va plus pouvoir s’arrêter. Et c’est trop tard. Il ne s’arrête déjà plus de penser à ses lèvres sur sa peau, à ses mains effleurant chaque parcelle de son corps, l’apprenant sur le bout des doigts, même s’il le connait déjà par cœur. Sa réponse veut tout dire. Il comprend. Ca ne va pas. Eneko ferme ses yeux au contact de sa main sur la sienne, puis la resserre avec tendresse. Lui aussi a beaucoup de mal à résister. S’il ne se retenait pas, il la prendrait dans ses bras, il frôlerait ses lèvres, il les embrasserait, il la rassurerait, de bien des manières, remplirait son cœur vide, recollerait les morceaux brisés. Il en a tellement envie. Mais il repense à sa décision, toujours, à la douleur que ça lui a provoquée en voyant son ex, à ce qu’il est, ses nombreuses pertes de contrôle. Tout ça le bouffe, tellement. Ce n’est pas une bonne idée de se laisser aller. Eneko entrouvre la bouche pour lui répondre, crispe ses doigts sur ses jambes sans même s’en apercevoir, alors qu’elle l’interrompt avant même qu’il n’ait eu le temps de répondre. Il acquiesce, parce qu’il ne veut pas qu’elle s’effondre. Eneko continue de la laver, puis se lève et caresse son visage avec ses doigts, laissant la trace de son gel douche. « On parlera plus tard. » C’est bien plus posé que la veille. Il s’est passé une nuit. Elle est moins énervée contre lui et lui, il s’entend plus ou moins penser, même s’il appréhende la conversation à venir, mais ils en ont besoin. Il n’aime pas lorsqu’ils se déchirent de la sorte. Eneko dépose un baiser sur sa tempe, sans pouvoir se retenir, puis un autre sur son bras, alors que son cœur se resserre et un autre sur son nombril. Il pense à ce petit être qui grandit en elle. Ca aussi, il souhaite en parler, ça lui importe beaucoup. Elle ne peut pas l’abandonner. S’il est de lui, c’est un lien permanent entre eux, c’est un lien qui lui plaît de garder. Même s’ils sont séparés, ils ne le seront pas totalement avec cet enfant. Un mini-lui, une mini-elle, un mini-eux. Eneko souffle contre son ventre et tire doucement sur sa main pour l’inciter à se réinstaller. Elle lui manque. C’est impressionnant à quel point elle a réussi à s’immiscer dans son esprit, dans son cœur, à créer une dépendance. « Ferme les yeux. » se reprend-il, en reprenant la pomme de douche, pour laver ses cheveux.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 2:52

les doigts crispés, il tente quelque chose, tente de lui parler, de répondre, mais tu ne lui en laisses pas le temps. pas question. pas là, pas maintenant. tu es encore trop faible, là, devant lui, totalement nue. « On parlera plus tard. » tu cherches déjà tes phrases, tout ce que tu aimerais lui dire, mais rien ne vient. parce que tu as peur. ses lèvres trouvent ta tempe, tu lâches un soupire de bien être alors qu'il descend ses lèvres sur ton bras, pour terminer sur ton ventre. ton petit ventre. tu sens encore ses mains sur ton visage, ses lèvres contre ta peau, ses doigts caressant tes seins. tu sens tout, absolument tout. tu as besoin de tout. de tout ça. de lui. il fait en sorte que tu te rassoies, sagement, tu t'exécutes alors qu'il t'aide à ne pas glisser ou à ne pas tomber. « Ferme les yeux. » tu t'exécutes, immédiatement et tu sens l'eau, parsemer ton visage, tes cheveux. tu ne bouges pas, tu respires à peine. tu aimerais ouvrir les yeux, pour le regarder, pour l'observer, pour le sentir aussi, mais tu n'en fais rien. tu ne bouges pas, jusqu'à ce qu'il t'incite à te remettre debout. tu entends l'eau de la baignoire se vider, ton corps se vider du gel douche jusqu'à ce qu'il arrête l'eau. il la ferme, t'aide à sortir et enroule immédiatement une serviette autour de ton corps. il semble reprendre doucement ses esprits, maintenant que tu es recouverte. « et toi ? comment tu vas ? » tu lui as répondu, tu as été honnête, à son tour. tu l'aides alors qu'il te sèches, tu l'aides comme tu peux, en tournant quand il faut, en levant un bras quand il le demande. tu fais tout ce qu'il te dit. quand il termine et qu'il commence à t'habiller, tu regrettes ... de ne pas rester nue, tu avais l'impression d'avoir un grand avantage sur lui. énorme même. tu sentais la tension. ce que tu sens maintenant, c'est la frustration de ne pas en avoir plus. c'est surtout ça. tu respires, un bon coup alors que le t-shirt passe au dessus de ta tête. pas de soutien-gorge, non, inutile dans ton état. tu avais juste pris un jogging, et un débardeur. quelque chose de peu sexy, sauf que ... que tes seins se voyaient expressément. ils pointaient, victorieux et fiers. tu racles ta gorge. tu ramasses tes affaires, que tu mets dans la panière de linge sale, il retire le sac en plastique, tes doigts frôlent la lune. « merci, de prendre soin de moi. »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 12:44

L’eau coule sur son corps qu’il ne cesse de regarder, et ce plâtre protégé par un sac. Il fond, à chaque fois qu’elle se trouve face à lui, encore plus lorsqu’elle est dans son plus simple appareil. Il la désire toujours autant. Même lorsqu’elle est recouverte d’une serviette, lorsqu’elle sent son odeur. Eneko hausse les épaules, ne sachant pas très bien quoi lui répondre, si ce n’est la vérité. « On fait aller. » Il reprend ses mots, ceux qu’elle a prononcés. Ca va un peu mieux qu’hier, mais moins bien que demain, sans doute. Eneko l’aide à s’habiller, pose le sac sur le meuble, puis ses yeux se posent une nouvelle fois sur sa silhouette, sur son buste, sur sa poitrine, mise en valeur dans ce débardeur. « Tu n’as pas à me remercier. » Oh ça non. Ce n’est plus son rôle, pourtant il trouve ça normal. « Je te fais du mal. » ajoute-t-il. En mettant fin si brusquement à ce qu’ils avaient, en baissant les bras comme il le fait. Il la fait souffrir, il la blesse, alors qu’il n’en a pas envie. C’est le moins qu’il puisse faire, prendre soin d’elle comme il le fait. Il lui a dit qu’il serait là. Pas de la même manière, mais il est là. Il la soulève dans ses bras, quitte la salle de bain et rejoint le salon et la dépose sur le canapé. « Il faut que je te parle de quelque chose d’important. » Eneko ne peut pas garder ça pour lui, même s’il sait d’avance que ça va la blesser, la choquer, peut-être bien, mais il ne peut pas garder ça pour lui. Il faut qu’elle soit au courant. « J’ai rendu visite à Cameron hier. » Pour lui, les choses étaient déjà actées : ça ne pouvait pas être quelqu’un d’autre. Il s’apprête à lui dire la raison de sa visite, lorsque ça sonne à la porte. Eneko lâche un soupir, puis fait un signe à Maona pour qu’elle reste où elle est. Eneko part ouvrir la porte et tombe nez à nez avec son père qui entre dans l’appartement avec un air d’incompréhension sur le visage. « Tu peux me dire ce qui t’as pris hier ? Cameron était bouleversé. » « Rien que ça. » C’est sarcastique. Bouleversé, et puis quoi encore ? « Tu as failli l’étrangler Eneko ! Sans compter cette menace de mort ! Mais bon sang… » Son père retire son manteau, puis se dirige vers le salon en reprenant : « Qu’est-ce qui t’a pris ?! » Et là, il fait face à Maona, s’arrête, surpris de voir une femme dans l’appartement de son fils, gêné d’avoir fait un scandale. « Je te présente Maona. Mao, mon père, Ozan. » Son père la salue d'un signe de tête, avec un petit bonjour. Eneko n’est pas dérangé par son pétage de plomb. C’était justement ce qu’il allait apprendre à Mao. Il s’approche d’elle, pose sa main sur son plâtre. « C’est lui qui a fait ça. Il a trafiqué les freins de ta voiture. » dit-il, en posant ses yeux sur Maona. Il retire sa veste qu'il pose sur ses épaules, pour la recouvrir, pour cacher sa poitrine visible à travers le débardeur. « Enfin, c'est ridicule. Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? » Eneko hausse les épaules. Il le sait, mais n'en saura rien aux yeux de son père. Cameron l'a fait, c'est tout.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 16:09

Lui non plus, ne va pas bien, il reprend les mêmes mots que toi, et tu sais très bien ce que ça veut dire, ce que ça signifie, il ne va pas bien. tu respires un coup, puis un autre, il t'aide, toujours à t'habiller. tu le remercies, parce qu'il n'est pas obligé de le faire. « Tu n’as pas à me remercier. Je te fais du mal. » tu soupires, doucement, tu secoues ta tête. « comme je t'en ai fait ... » c'est un léger murmure. c'est comme ça, tu as commencé la première, c'est toi qui a merdé, qui a tout foutu en l'air, tu le sais, tu le sens, c'est comme ça. doucement, il te soulève, un léger sourire s'affiche sur tes lèvres.  « tu sais, c'est mon bras, qui est fracturé, pas mes jambes. » mais tu t'accroches à lui, autour de lui, sereinement, parce qu'elle est là, ta place, entre ses bras, entre ses mains, entre ses mots. il t'amène jusqu'au canapé, il t'installe, doucement et tu ne bouges pas. « Il faut que je te parle de quelque chose d’important. J’ai rendu visite à Cameron hier. » tu ouvres la bouche, tu vas pour lui demander pourquoi ? pourquoi est-ce qu'il est allé voir ce monstre ? pourquoi est-ce qu'il est allé se jeter dans la gueule du lion ? « comment ? » tu es perdue alors qu'on frappe à la porte, il soupire, se lève et va ouvrir. tu restes là, sur le canapé, tu joues avec tes cheveux, humides, qui gouttent légèrement sur le canapé. « Tu peux me dire ce qui t’as pris hier ? Cameron était bouleversé. » « Rien que ça. » bouleversé ? le Cameron ? tu as presque envie de rire, mais tu n'en fais rien, tu ne bouges pas. qui est cet homme ? « Tu as failli l’étrangler Eneko ! Sans compter cette menace de mort ! Mais bon sang… Qu’est-ce qui t’a pris ?! » l'étrangler ? comment ça ? il .. il a frappé Cameron, c'est obligé, il est allé le voir et il l'a frappé, tout concorde, ses mains, son teint, sa voix, son mal-être, tu le sens, c'est ça. l'homme finit par débarquer dans le salon, pose le regard sur toi, t'es gênée. tu te caches, légèrement, avec le dossier du canapé, bien consciente de ton état vestimentaire. « Je te présente Maona. Mao, mon père, Ozan. » son ... son père ? tu ne dis pas un mot, un léger bonjour t'échappe. son père. tu ne peux pas t'empêcher de le regarder, de l'imaginer, avec ta mère adoptive. de voir, le petit Eneko, un bon mélange de ses deux parents. il s'approche vers toi, ton Eneko, il s'approche et porte légèrement ton bras plâtré en l'air.  « C’est lui qui a fait ça. Il a trafiqué les freins de ta voiture. » tu restes sous le choc ... et en même temps, tu n'es pas si choquée que ça, tu avais senti que cet homme était capable de beaucoup de choses, tu l'avais senti, qu'il n'était pas clair.  « Enfin, c'est ridicule. Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? » tu secoues la tête. parce que tu n'es qu'une petite pétasse à ses yeux, que tu ne mérites pas Eneko, que c'est lui qui le mérite, plus que tout le monde. ça t'arrache le coeur, ça te fait mal, de penser, qu'on a pu te vouloir du mal, qu'on ait pu te vouloir morte, simplement. tu sens une larme qui coule, tu l'efface, rapidement. personne ne parle, il garde le silence, et tu te sens de trop. « il m'a menacé. » que tu souffles, doucement. « il est venu ici, et il m'a menacé. » tu marques une pause avant de reprendre. « je pense que c'est quelque chose dont vous devriez parler avec votre fils, ce ... ce ne sont pas mes histoires, mais ... vous devriez parler avec Eneko. » tu regardes Eneko, avec amour. il ne veut peut-être pas en parler, mais là ... là ça devient grave. il n'est plus question de lui, seulement, tu rentres dans l'équation, oui, mais surtout et avant tout le petit être entre dans l'équation. « je peux .. je peux aller dans la chambre, s'il faut. »
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 18:16

Son bras, ses jambes… Pour Eneko, elle a surtout le cœur aussi mal que le sien, alors il en prend soin, aussi bien en la soulevant dans ses bras, qu’en se jetant à l’eau face à son père qui l’interroge du regard. Il attend qu’Eneko prenne la parole, se justifie, lui explique pourquoi Cameron aurait agi de la sorte. Il ne l’en croit pas capable, il n’a jamais eu affaire à cette facette de sa personnalité. Eneko a eu droit à l’homme sombre, le pervers, le méchant, celui qui le dégoûte, celui dont il souhaite la mort. Si son père n’était pas intervenu, il ne se serait pas gêné pour le faire tant il était hors de contrôle, tant sa colère était là, sa peine, en pensant à ce qu’il aurait pu arriver. Maona aurait pu perdre la vie, l’enfant et ça, il ne peut pas le cautionner. Mao brise le silence, alors que les yeux d’Ozan la dévisagent. Eneko voit dans son comportement qu’il peine à y croire et pour cause, il aime Cameron. Il l’aime tellement qu’il n’a jamais rien vu de ce qu’il faisait à son fils. Mao lance la conversation. Elle ne dit rien, mais il a compris ce qu’elle souhaitait qu’il fasse et il ne s’en sent pas du tout apte. Pourtant, il décide de ne pas être égoïste, de penser à Elle. « Non, ça va. » Eneko se lève, puis s’approche de son père qu’il regarde dans les yeux. « Qu’est-ce que tu as à me dire, Neko ? Qu’est-ce que je ne sais pas ? Qu’est-ce que Maona veut dire ? » C’est dur de devoir se lancer, de percer son secret qu’il a préféré garder pour lui tant c’était mal. Il ne veut pas admettre, une deuxième fois, qu’on a abusé de lui, de ce môme qu’il s’efforce de faire disparaître, pour laisser place à cet homme droit, plus juste, imparfait, mais fort en apparence et qui ne se laisse pas faire. « Il m’a fait du mal quand je n’étais qu’un gamin. » Il entrouvre la bouche, puis la referme. Maintenant qu’il est lancé, il aimerait lui dire tout ce qu’il a sur le cœur, lui reprocher de ne pas avoir suffisamment été là, d’avoir été aveugle, mais il ne veut pas s’attarder. S’il en parle, c’est uniquement parce qu’il y a urgence. « Comment ça ? » C’est le choc pour Ozan qui laisse ses bras tomber le long de son corps. « Il a été un peu trop tactile, affectif, avec moi. » Est-ce que c’est assez clair ? Eneko pose la main sur son épaule, sentant qu’il pourrait en tomber. « Ce n’est pas le moment de flancher. Ton fils te demande de l’aide, aujourd’hui. » Eneko ne le fait que très rarement, mais il sent qu’il y a besoin. « J’ai besoin de toi. Pour elle. Pour eux. Maona est enceinte. » C’est peut-être un peu trop. Ozan s’avance, observe Maona, puis se pose sur la table basse, face à elle, les regarde à tour de rôle, la bouche légèrement entrouverte, le regard paniqué, puis pose une main sur ses lèvres. « Papa. » Il ne l’appelle jamais comme ça. Ca le surprend, ça sonne étrange, mais Eneko le prononce, jetant un œil vers Maona, parfois. Son cœur est lourd, la pression, il la ressent, mais il fait ce qu’il sait faire le mieux : jouer sur les apparences pour montrer qu’il contrôle tout. « Il est en train de nous pourrir la vie. Il est capable de recommencer. Il faut faire quelque chose. » Il ne veut pas la perdre. Il tient bien trop à elle pour prendre un nouveau risque et il est prêt à faire n’importe quoi pour que ça s’arrête. Ozan est complètement à l’ouest et tout ce qu’il trouve à dire, c’est : « Alors… Comme ça… Vous… Vous êtes ensemble ? » Il a du mal à accuser le coup, il se pince, même. Non, ce n’est pas un cauchemar, c’est la réalité.
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(Eneko) l.o.v.e (+18) _
MessageSujet: Re: (Eneko) l.o.v.e (+18)   (Eneko) l.o.v.e (+18) EmptyVen 22 Avr - 18:32

« Non, ça va. » tu ne boues pas alors, tu restes ancrée dans ce canapé pendant qu'il se lève et se rapproche de son père. son père. tu n'étais pas préparée à le rencontrer, pas tout de suite, pas maintenant. « Qu’est-ce que tu as à me dire, Neko ? Qu’est-ce que je ne sais pas ? Qu’est-ce que Maona veut dire ? » Neko, c'est affectif, c'est mignon, c'est touchant. tu sens que son père est contrarié, mais surtout et avant tout perdu. tu ne dis pas un mot, silence complet, ce n'est pas ton moment, c'est le leur. ils en ont besoin. alors tu ne contentes d'écouter en les observant. c'est fou, la ressemblance entre les deux hommes. « Il m’a fait du mal quand je n’étais qu’un gamin. » tu repenses à al fois où il t'en a parlé, la fois où il a débarqué chez toi, triste, désespérée, cette fois où il avait besoin de toi. tu veux qu'il ait encore besoin de toi, encore et toujours. comme tu as besoin de lui. « Comment ça ? »  « Il a été un peu trop tactile, affectif, avec moi. Ce n’est pas le moment de flancher. Ton fils te demande de l’aide, aujourd’hui. J’ai besoin de toi. Pour elle. Pour eux. Maona est enceinte. » Ozan tourne la tête vers toi, s'avance doucement. il n'est pas à l'aise, il est perdu, il ne comprend pas. il doit se poser tout un tas de question. il finit par venir en face de toi, s'asseoir sur la table de basse. tu l'observes, en silence.     « Papa. »   ça te sort de tes pensées, tu tournes ton regard vers Eneko. il lui en a parlé, il lui en a enfin parlé et tu es si fière de lui. tu es aussi heureuse et rassurée, que son père ne crie pas au mensonge. « Il est en train de nous pourrir la vie. Il est capable de recommencer. Il faut faire quelque chose. » tu trembles. recommencer ? une nouvelle fois ? te faire du mal ? y arriver ? pour de bon ? tu trembles, forcément, à cette pensées. tu refuses, non. « Alors… Comme ça… Vous… Vous êtes ensemble ? » tu ouvres la bouche, la referme. vous êtes ensembles ? non. non, il t'a plaqué, hier, vous n'êtes plus ensembles. mais ... mais t'as envie de dire oui, seulement, tu n'en as pas le droit, tout ce que tu fais c'est tourner la tête vers Eneko. tu le regardes, simplement, parce que tu n'as pas la réponse, et tu n'oses pas prendre les devants. finalement tu retrouves le regard perçant d'Ozan. tu bouges, tu poses tes mains sur ses genoux pour capter son regard. il est perdu. « il faut que .. que vous fassiez quelque chose, s'il vous plaît. »  « vous avez porté plainte ? » qu'il finit par demander, spontanément. « non. » tu secoues la tête, en te redressant, t'enfonçant une nouvelle fois dans le dossier du canapé. « non, je  ... je ne pouvais pas, j'avais peur je ... la police est venue ce matin, avant que je ne sorte de l'hôpital, mais j'ai refusé de porter plainte. » tu ne l'avais pas dit, à Eneko, ça t'était sorti de l'esprit. son regard reste fixé sur ... ton ventre, ça te met légèrement mal à l'aise.  « ne lui dites pas ... » que tu murmures.  « que je suis enceinte, ne lui dites surtout pas, s'il vous plaît. »

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