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 it's a good day to have a good day

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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptySam 23 Avr - 11:27

Tu t’amuses de le voir se ventiler les joues. Lui rougir ? Ça serait une première. Puis comme vous n’avez jamais pris les choses sérieusement, ce n’est pas aujourd’hui que tu vas croire qu’il s’intéresse à toi. Puis si jamais, il te le disait, tu le prendrais à la rigolade. Parce que ça ne pourrait pas être sérieux. Vous jouez ce jeu de séduction depuis un mois, si un jour, tu commences à avoir des sentiments pour lui et que tu lui avoue. Ta plus grande trouille, c’est qu’il ne les prendrait pas au sérieux. Récemment, tu as revu le film jeux d’enfant. Tu as ris en constatant que c’était un peu l’histoire de Bastien et toi. Pas le truc du cap, pas cap. Mais faire ou dire des conneries. Puis ce qui t’avais le plus choqué, c’était cette phrase qui t’étais resté dans la tête. Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu ne joues pas. J’suis perdue… Attends deux secondes, je n’ai pas fini… Dis-moi qu’tu m’aimes… Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu… tu sais qu’à un moment donnée, tu seras prise au jeu. A votre jeu, tu espères que ça ne finira pas à ce point. Parce que tu sais que tu en seras malheureuse, s’il dit ce genre de mot pour plaisanter. L’amour, c’est ta limite. Ta contrainte. Si tu trompes amoureuse de lui et que pour lui ce n’est plus qu’un jeu, tu sombreras une fois de plus. Tu te mets cette idée bien au fond de tes pensées. Tu évites d’y penser. Tu préfères continuer à plaisanter avec Bastien, que t’imaginais ce qui pourrait se passer.  
Avec un air choqué qui ne lui va pas. Tu ne peux que laisser échapper un gloussement. Tu poses ta main sur ta bouche, avant de rire de plus belle. C’est sûr qu’à la fin des abdominaux seront en béton. Tu n’auras pas besoin d’entrainement spécial pour ça. « Pratt, effectivement ça  me dit quelques choses. Tu as dû me le dire ou on a déjà dû me parler de toi, j’suis sûr que tu as même ton fan-club dans ma classe, car ça me dit vraiment quelque chose. » Oui, son nom de famille te dit vraiment quelques choses. Puis ça te surprend un peu qu’il est fait des recherches sur toi. Même si tu as Instagram, tu n’es pas sur Facebook. Non, tu n’y es pas vraiment. Enfin, tu y as été quelques temps. Puis quand Yon était mort, ça avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Voir des photos de lui partout, alors que les gens ne le connaissait pas, ça t’avais fait mal. Et tous ses R.I.P ou ‘un ange parti trop tôt’ alors que ses filles ne le connaissaient pas. Tu avais préfères te désinscrire. Bastien avait dû trouver pas grande information. Parce que tu postais de tout et du n’importe quoi sur ton profil, sauf ton frère. Il n’y été pas. Tu l’avais dans ton cœur, c’était le principal. « Effectivement, je suis bien Oihana Carricaburu. Pour ton information, je ne suis jamais allé en prison. Enfin, pas pour le moment. » Rajoute tu avec un petit sourire. «  Je sais que tu as cale ma langue en plein milieu Bastien. Seulement, si je te l’avais fait remarquer, ça m’aurait fait passer pour une pucelle de  ton fan-club qui n’attend que ça. Que tu entraines ma petite langue. »  Tu dis en riant, tu ne dis pas ça méchamment. Qu’il entraine ta langue, ça ne serait pas dérangeant. Bien au contraire ! Seulement, tu préférais l’embêter un peu plus. « Tu veux peut-être que je fasse parti de ton fan-club ? Techniquement, j’en fais pas encore parti, je ne t’ai encore jamais vu boxer » oui, c’est vrai, tu ne l’as jamais vu en action sur le ring. Enfin, tu le la jamais vu en action. Vous passez du temps, au café, sur la plage, en ville, à discuter, à rire et à rien d’autre. A croire, que tu es exclu de cette partie de sa vie. Peut-être même que tu es privilège ? Oui, peut-être ! Peut-être, il ne veut pas que tu t’inquiètes inutilement pour lui. Tu en as vu des matchs à la télévision, mais peut-être que de le voir lui se faire taper, ça serait pas la même chose. « Déjà que tu admets que je suis sportive, c’est un bon point. » puis quand il te dit que ton corps est pas trop mal. Avec ta main libre, tu viens lui taper l’épaule. Heureusement que la table n’est pas largue. Enfin, tu aurais peut-être dû lui envoyer ton pied dans le tibia. Seulement, si tu vises mal, tu peux lui faire mal. Autant s’en prendre à son bras, c’est moins utile. «  Cela c’est pour mon corps pas trop mal. Tu verras quand je serais en tenue de combat, si mon corps n’est pas trop mal. » Tu es loin d’être un mannequin de la marque Victoria’s Secret, mais tu n’as pas à te plaindre. Enfin, après c’est ton point de vue. Tu ne sais pas ce que les gens pensent de toi.
« Oui, la bonne cause du retour de ma vie sociale. T’es mon sauveur Mr Pratt. » Oui, maintenant que tu sais son nom de famille tu vas l’employer assez souvent. Pratt. Pratt. Ce nom de famille te dit pourtant quelque chose. Tu te redresse de ton siège et tu souris bêtement. Ta main toujours dans la sienne. Alors que vous vous dirigez vers la porte de sortie, ton regard se pose une dernière fois sur le petit papi de tous à l’heure. Il est en train de compter ses sous devant la vitrine des beignets. Il soupire et repars à sa table où l’attend son café et son journal. Sa démarche ne t’est pas inconnue. Il marche comme s’il lui manqué une jambe, s’appuyant avec un canne pour avancer « Attends-moi… » Tu lâches malheureusement la main de Bastien. Main qui s’était habituée pendant une demi-heure à être bien caler dans sa grande main. Tu vas vers le comptoir et tu commandes un café et deux beignets. La serveuse te tend un plateau et tu te rends vers le petit monsieur. Il te remercie et tu constates qu’il te connait. Tu es étonné et il te parle de ton frère. Tu te souviens de ce monsieur qui avait perdu sa jambe à la guerre et qui raconter des histoires à ton frère. Tu embrasses sa joue après quelques paroles et tu retournes vers le jeune homme qui t’attends toujours à la même place. Il te sourit. Tu te poses à côte de lui et ta main part à la recherche de sa main. Tu ne t’es même pas aperçu de ton geste. «  Désolé, ça me fait de la peine de voir de le voir contre ses sous. Puis je me suis souvenue après coup que je le connaissais de l’hôpital… » Puis tu te rends compte de ta boulette. Bastien n’es pas au courant de la période hôpital. Ni de Yon, parce que cette information, elle n’est pas sur le réseau sociaux. Puis Yon, il n’avait pas beaucoup d’ami. Deux très bons copains. « Ah d’ailleurs, Robert – le monsieur – te dis que nous formons un très jolie ‘couple’ et que tu es un bon garçon de faire rire une fille… » Tu mets bien le couple entre guillemets. Puis tu te mets sur la pointes des pieds. Oui, Bastien est bien plus grand que toi. Tu pourrais être une naine si tu ne fessais pas tes un mètres soixante-dix passé. Tu déposes un petit bisou sur sa joue « Il m’a dit de te faire un bisou aussi. » Bon, d’un côté ça te dérange pas de lui en faire un.
Puis vous passez la porte, vous vous dirigez alors vers la grande plage. Vous n’avez que 500 m à parcourir quand le nom de famille Pratt te revient. Tu te stoppes dans votre marche. Bastien te regarde étrangement, il doit te prendre pour une folle. « Attends…» Tu attrapes ton portable. Tu es a la recherche d’une vieille photo. La voilà. tu lui tends le portable sur la photo ouverte et tu ajoutes « Pratt, comme Simon Pratt ?» La photo que tu lui montre représente ton frère à l’hôpital avec un grand blond et toi. Bon, il n’avait pas les cheveux aussi long, ni la barbe aussi fourni, une photo d’il y a trois ans. Seulement, c’est la seule photo où Simon apparait. « Voilà pourquoi ton nom de famille était familier. Tu es le frère ou le cousin de Simon ? » Puis si Bastien n’est pas bête, il fera le lien entre la photo et l’hôpital que tu venais d’essayer de faire passer en changeant de conversation. Il risque de te poser des questions. A moins que Simon, lui est déjà parler de ton frère décédé.


Dernière édition par Oihana Carricaburu le Jeu 28 Avr - 13:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptySam 23 Avr - 19:56

Bastien n'a jamais réellement rougi. Enfin, comme tout le monde, ses joues prennent une couleur rosée après un effort physique important, ou après avoir reçu une gifle. Mais sinon, sa peau reste intacte. Cela ne l'a jamais dérangé bien au contraire même. Il détesterait le fait de rougir pour un rien. Une simple gêne et voilà qu'il serait rouge écarlate. Il ne le supporterait pas. Quel genre d'homme pouvait être considéré comme viril si à la moindre occasion, il se retrouve à rougir comme une tomate. Pour lui, ce sont les filles qui sont censées rougir. C'est sûrement une pure caricature, mais il ne s'en rendait même pas compte. C'était mignon sur les filles. Mais sur les gars, c'était une autre histoire. Quand Bastien entendait une fille dire qu'un garçon qui rougi c'est mignon, il ne peut s'empêcher de rire. Elles disent ça sur le coup, mais une fois face à un gars rouge tomate pour une gêne quelconque, elles feraient moins les malignes. Elles seraient tout de suite moins à l'aise. Encore, un garçon peut se mettre à taquiner la demoiselle du fait de la couleur que prenaient ses joues, mais si une fille en venait à faire l'inverse, la réaction du garçon ne serait sûrement pas la même. Du moins celle de Bastien n'aurait pas été la même. Il se serait braqué et aurait très certainement envoyé balader la jeune femme. Sa fierté en aurait prit un coup.
Le jeune Pratt n'a jamais réellement pensé à ce qu'il se passerait si l'un d'eux venait à avouer à l'autre de quelconques sentiments autres qu'amicaux. Mais il était évident que pendant un temps, le jeune homme se demanderait si elle disait vrai ou si comme toujours, elle jouait simplement. La situation serait délicate, c'était une évidence. Alors il évitait soigneusement d'y songer. Il évitait ce qui ne lui plaisait pas, comme bien souvent. Trop souvent même.
Il laissa la demoiselle prendre parole avec un petit sourire. « Si on t'as parlé de moi, j'espère au moins que c'était en bien. Et peut-être, qui sais, peut-être même que certaines de tes amies en font partie. » Il sourit quelque peu. Le fait qu'elle puisse connaître son frère ne lui était même pas passé par la tête. Ils n'avaient pas le même âge et ne semblaient pas avoir les mêmes fréquentations alors rien ne semblait les relier l'un à l'autre. Même en passant sur les réseaux sociaux, il n'avait rien trouvé qui pouvait relier Oihana à Simon, aucune photo ensembles, aucun commentaire l'un sur l'autre, rien. C'était sûrement mieux puisque Bastien se serait posé pas mal de questions sinon. Il aurait même questionné son frère sur le sujet. Juste pour savoir. « J'ai bien lu alors. Donc tu comptes y aller un jour ? C'est une bonne chose à savoir je trouve ! » Il rit quelque peu en remuant vaguement sa tête. « Je n'aurai même pas pensé à ça ! Et ouais, c'est vrai que tu ne peux pas encore faire partie de mon fan-club, un jour peut-être. » Il lui adressa un clin d’œil avec un petit sourire. En effet, Oihana ne l'avait jamais vu combattre, comme la plupart de ses amis et des membres de sa famille. Il n'aimait pas spécialement savoir que des personnes qu'il connaissait personnellement le verrait prendre de méchants coups. Et cette présence lui rajouterait une quelconque pression, il ne voudrait pas perdre devant eux, enfin encore moins que d'habitude. Déjà qu'il n'aime pas voir sa famille et ses amis avec quelques blessures, il ne préfère pas qu'ils le voit au beau milieu d'un combat, quand les quelques plaies sont encore bien ouvertes et que la majeure partie de son visage se retrouve rougi par les coups. En parlant de coup, Oihana venait de lui frapper doucement l'épaule ce qui le fit rire. « Je ne peux pas nier que tu es sportive, tu m'envoies des snaps quand tu fais ton sport. Et j'ai hâte de te voir en tenue de combat. Rien que pour voir si ton corps est plus que pas mal. »
Une fois debout, il glissa son portable dans la poche de son jeans en laissant sa veste dans sa main et son autre main dans celle de Oihana. Leurs mains ne s'étaient pas lâchées depuis un petit moment et cela ne déplaisait pas à Bastien. « Ouais, c'est même une raison de vie ou de mort là. » Il rit doucement avant de marcher tranquillement vers la sortie du café. Mais le jeune étudiant en sport se stoppa en sentant que la main de la jeune femme n'était plus dans la sienne, il se tourna alors vers la place où elle était censée se tenir mais elle n'était plus là. Son regard traversa alors le café avant de retrouver Oihana. Il la suivit alors du regard jusqu'à la table du vieil homme. Et elle reste discuter un peu avec lui. Bastien profita alors de ce moment pour enfiler sa veste, chose qu'il n'avait pas fais auparavant puisqu'il n'avait tout simplement pas souhaité lâcher la main de Oihana. D'ailleurs, le manque de sa main dans la sienne commençait à se faire sentir. Il manquait une certaine source de chaleur dans sa main, source de chaleur qui revint après quelques instants. Bastien retrouva alors son sourire avant de froncer les sourcils en entendant la demoiselle évoquer une connaissance de l'hôpital. Mais avant même qu'il n'ai le temps de reprendre parole, elle changeait de sujet. Il n'était pas bien dur de comprendre qu'elle ne voulait pas évoquer ce moment. Bastien qui pensait au début à passage rapide et sans réel importance à l'hôpital finit par se demander s'il ne s'agissait finalement pas d'un séjour un peu plus long. Elle s'était peut-être fais opéré il y a quelques temps et c'était là qu'elle avait rencontré ce vieil homme. « Il a raison, on forme un très joli ''couple''. Et il a aussi raison sur le fait que je suis un bon garçon. » Bastien fit à son tour les guillemets avec sa main libre. Il la laissa embrasser sa joue après qu'elle se soit mise sur le pointe des pieds. « Je l'aime bien ce monsieur. » Il adressa d'ailleurs un sourire à l'homme qui les observait ainsi qu'un petit signe de la main.
Alors qu'ils venaient à peine de sortir du café, Bastien marchait vers la plage quand il sentit que Oihana s'était arrêtée. Il se tourna donc vers elle, les sourcils froncés, ne comprenant évidement pas pourquoi elle venait de se stopper ainsi. Il la regarda sortir son portable et fouiller dedans. Il saisit le portable quand elle le lui tendit et il observa un moment la photo qui se trouvait sur l'écran. Bastien observa attentivement chaque personne. Il reconnu de suite son frère, avec son visage de gosse sans sa grosse barbe, ainsi que Oihana. Mais la troisième personne lui était inconnue. Il releva son visage pour observer la demoiselle et lui rendre son portable par la même occasion. « Oui, comme Simon Pratt. C'est mon frère. Comment tu le connais ? » Les sourcils de Bastien restèrent alors froncés. Il ne s'était pas attendu à ce que Oihana et Simon se connaissent. Comment aurait-il pu s'en douter de toute manière ? Mais pourtant, le fait qu'ils se connaissent n'était pas ce qui occupait ses pensées. Il se demandait simplement qui était l'autre garçon sur la photo. Ils devaient tout deux bien le connaître pour qu'ils lui aient rendu visite à l'hôpital. « Et … C'est qui l'autre gars sur la photo ? »
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptySam 23 Avr - 20:59

tes affirmations étaient confirmés. Bastien était un membre de la famille de Simon. Puis pour bien enfoncé le clou, c’était son frère. Dans un coin de ton petit cerveau, tu t’y attendais un peu. Les deux sont typés norvégien. Enfin, Simon aimait bien déconnait sur ses origines vikings. Les deux étaient très imposants en taille. Presque des armoires à glace. C’est vrai qu’il n’avait pas le style vestimentaire et poilu de son grand-frère. Après avoir fait le lien, tu te rends compte que Bastien ressemble énormément à son frère. Enfin toi, tu arrives à voir la similitude. Une faible similitude, mais elle est là. Il fronce les sourcils. Ça t’inquiète. Ne serait-il pas content de savoir que tu connais son frère ? En même temps, il n’y a rien sur ton profil Instagram qui montre un lien avec son grand-frère. « Hum… pas du Caveau, ça c’est sûr. Je ne suis pas aussi pochtronne que tu peux le penser. » Tu essaie de faire un peu d’humour. Seulement, le cœur n’y est pas. Tu sais où vous allez en venir. « Ton frère… » Tu as un peu du mal avec ce lien familial. Quand tu as rencontré Bastien pour la première fois, tu ne te douter pas qu’il était le petit frère d’un ami de longue date. Tu n’aurais même pas misé un euro sur ça. Biarritz est assez grand pour que tu ne croisses pas le frère ou la sœur d’un tel. Ton regard se perd alors vers l’océan. « Ton frère, je le connais depuis quelques années maintenant… » Tu restes un peu évasive. Tu sais que si tu parles de ton grand-frère, il va peut-être te poser des questions. Tu n’es peut-être pas sûr que ça soit le moment dans votre ‘relation’ pour parler de ce sujet si triste. Puis tu entends la question de Bastien. Tu l’observes, tu as un faible sourire sur le visage. Tu aimerais éviter ce sujet. Ne pas en parler à Bastien. Tu voudrais qu’il ne voit que ce côté joyeux de ta personne. Pas la petite Oihana fébrile qui sommeille en toi. Non, cette Oihana tu aimerais la garder pour toi. Tu voudrais que Bastien soit le seul à ne pas savoir. Puis la chaleur qui émane de sa main dans la tienne te fait dire que tu peux lui parler. Tu te doutes que ce jeu entre vous ne sera peut-être plus pareil quand tu lui auras dit l’histoire. Tu espères que ton impression soit fausse. Tu auras mal si Bastien t’évites à cause de ça. Tu redresse ta tête vers lui. Tu n’es pas prête, mais tu sens quand même que tu peux te confier à lui. « Attend, on s’installe d’abord et je t’explique tous après. » Tu as les épaules raides. Bastien est la première personne que tu rencontres qui ne connait pas Yon. Tout le monde le connais, connais l’histoire, histoire que tu n’as pas à rencontrer. Là, c’est une première. Bastien contribue à pas mal de tes première fois. La première fois que tu te sens aussi … aussi toi… la première fois que tu ne penses pas constamment à Yon. La première fois que tu ris autant. Bastien et toute ses premières fois. Après quelques enjambées faites en silence, vous arrivez enfin sur le sable encore un peu humide. Tu retires tes chaussures de ta main libre et il fait de même. Tu t’avances vers les rochers, il y en a un qui est plus plat que les autres. Ton endroit préféré avec Yon. Autant faire la chose bien, autant lui dire dans un endroit qui a un lien avec ton frère. Du bout des doigts, tu caresses la surface du rocher. «  L’autre gars sur la photo - comme tu dis - c’est Yon. » Avec un faible sourire, tu ajoutes « mon grand frère. » Tu regardes les vagues se fracassaient dans un bruit lourd sur les rochers plus loin. Tu adores ce bruit. «  Je connais ton frère depuis l’âge de huit ans. Ton grand-frère est… » Tu marques un pause. Tu rectifie. «  … je devrais dire était plutôt un très bon ami de mon grand-frère » de parler de Yon fait monter les larmes que tu aimerais garder pour toi. De ta main libre, tu passes ta manche sur tes yeux. Soit forte Oihana, ne craques pas devant Bastien. Ne pleure pas devant lui.


Dernière édition par Oihana Carricaburu le Jeu 28 Avr - 13:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 21:06

Bastien n'a jamais aimé être sans cesse rattaché à son aîné. Pourtant il adore son frère et donnerait très certainement tout pour lui. Mais être sans cesse considéré comme ''le petit frère de Simon'' et non simplement Bastien. Cela l'a suivit pendant une bonne partie de son adolescence, quand il croisait par hasard des amis ou des connaissances de Simon. Cependant le fait d'être rattaché à son frère ne lui a jamais causé de problèmes, il a même du en éviter grâce à ça. Principalement quand il était adolescent et qu'il entrait en conflit avec des gars de son âge ou un peu plus âgés, bien souvent plus costaud ou plus nombreux alors quelqu'un venait dire qui était son frère. Son frère plus âgé, plus baraqué qu'eux, du moins bien souvent. Son frère lui a évité diverses mauvaises aventures sans même le savoir. Bastien ne lui en jamais parlé, il s'en serait vanté pendant des jours et aurait gentiment charrié son cadet sur le fait qu'il ne pouvait pas se défendre seul. S'en serait suivi une quelconque dispute. Heureusement pour lui, il ne ressemblait pas tellement à Simon, enfin si on retire les origines nordiques plus que apparentes sur les deux jeunes hommes, les yeux clairs et la carrure. Alors le fait que Oihana ne l'avait pas de suite rattaché à Simon, qu'elle semblait assez bien connaître, lui avait fait plaisir. Savoir qu'ils ne connaissaient avait en faites créer pas mal de scénarios dans la tête de Bastien, comme le fait qu'ils soient peut-être sortis ensembles. Autant dire que si cela s'avérait vrai, cette histoire le bloquerait de suite. Il ne pourrait plus jamais réellement flirter avec elle. Il ne pourrait pas passer après son frère, ça serait trop bizarre. Quand elle commença à lui expliquer comme elle connaissait son frère, il hocha doucement la tête, laissant un faible sourire étirer ses lèvres suite à sa tentative d'humour. « Oh je sais très bien que tu n'es pas une pochtronne. Et sur la photo, il ne devait même pas encore avoir commencé à travailler au caveau. » Le premier truc qu'il avait remarqué sur la photo c'était le manque de l'épaisse barbe et chevelure de son frère, la photo devait donc dater d'il y a quelques années puisque ça faisait un petit moment déjà que son aîné tentait de se rendre plus virile avec sa barbe, chose qui amusait au plus haut point Bastien. Il l'écouta poursuivre, en soutenant son regard quand elle l'observa. Le silence régnait mais il n'était pas dérangeant, du moins pas pour le moment.
« Je te suis. » Il la suivit alors jusqu'à la plage, sa main restant durant le petit trajet dans celle de Oihana. En arrivant face au sable, il retira ses chaussures, les prenant dans sa main libre avant de poser ses pieds sur le sable humide qui se colla de suite à ses pieds. Mais c'était le cadet de ses préoccupations pour le moment. Une fois arrivé au niveau des rochers, il s'y appuya simplement, observant les doigts de Oihana caresser le rocher avant de remonter son regard sur son visage. Elle ne semblait pas avoir envie de parler de ce sujet mais elle prenait sur elle, elle lui expliquait alors le lien entre Simon et elle ainsi qu'avec le garçon qui répondait au nom de Yon. Il a un vague souvenir d'avoir entendu ce prénom. Il réfléchit alors pour savoir d'où provenait ce souvenir. Et là, il se vit écouter à la porte de la chambre de son frère qui lui était au téléphone. Il parlait, parlait et parlait. Et tout ce qu'avait retenu Bastien de sa conversation, c'était qu'un de ses amis était malade, puis, il n'a plus jamais entendu parlé de ce garçon. Et à en voir la réaction de Oihana, il devait avoir quitté ce monde. C'est d'ailleurs en remarquant qu'elle essuyait ses yeux qu'il lâcha sa main pour simplement venir enrouler ses bras autour de la demoiselle, l'attirant par la suite contre son torse. Mais il ne dit rien, il ne savait jamais quoi dire dans ce genre de situation, il avait toujours peur de dire quelque chose de déplacé ou de maladroit. Alors il laissa simplement ses mains caresser lentement le dos de Oihana. Il s'en voulait d'avoir abordé le sujet. Il n'aurait rien du demander et simplement la laisser lui en parler quand elle se sentirait prête. « Pleure pas ... » Il souffla ces quelques mots, non loin de l'oreille de la jeune femme. C'était les seuls mots qu'il avait trouvé à dire, c'était le seul truc pas trop bête qui était passé par la tête pour dire vrai. Toutes les autres phrases auraient été maladroites alors il avait simplement reprit les quelques mots qu'on dit toujours dans ce genre de situations. C'était plus simple, moins risqué. Sa prise sur le corps de Oihana se resserra quelque peu alors que les yeux du jeune homme étaient posés sur la chevelure de la demoiselle, seule partie de son corps qu'il pouvait apercevoir dans une telle position.
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyDim 24 Avr - 21:55

La main de Bastien venait de se retirer de la tienne. La chaleur qui t’apaisait te quitter brutalement. Alors que tu t’étais habitué à avoir sa main dans la tienne, voilà qu’il se stopper. Ta main à nouveau libre se balance dans le vide. Il devait penser que tu étais pathétique. Une fille qui pleure, ce n’est pas une intéressant, c’est des complications. C’est ce que t’avais annoncé un garçon à la fac. Déjà que tu évites de pleurer que ce soit en public ou devant les membres de ta famille, voilà que ce mec avait raison. Le seul à voir tes larmes était ton parrain, Eneko. Tu restais les yeux perdus dans le vide. La brise du vent vient refroidir un peu plus ton corps. Tu te sens seule à présent. Sans cette chaleur, sans la voie de Bastien qui fessait écho dans ta petite tête. Il n’y a plus un bruit, ni aucun mouvement. Tu t’attendais à ce qu’il parte. Tu t’attendais à ce qu’il te laisse là. Seulement, tu fus agréablement surprise par Bastien. La chaleur qui t’avais quitté quelques secondes, venait se rependre sur tout ton corps. Bastien venait de te prendre dans ses bras. La chaleur qui était dans ta main explose en toi. Tu sens cette sensation de sécurité, de bien-être t’envahir. C’est étrange comme sensation. Tu ne l’avais sentis qu’une seule fois, après la mort de Yon, dans les bras de Théo. Théo qui avait profité de ton état de détresse pour te prendre ce qu’il y avait en toi. Bref, tu préfères penser à Bastien, qu’à l’autre imbécile. Il a fait ses choix, tu fais le tien. Tu avances, tu veux avancer vers un monde un peu moins sombre. Tu veux sortir la tête de l’eau. Deux ans que tu souffres. Deux ans que tu ne dis rien. Pourtant, ça a envie de sortir. Tu sens que ça doit sortir maintenant. Le jeune homme serait peut-être la bonne personne pour entendre ta souffrance, ton chagrin sur toute cette histoire. Tu n’en as jamais parlé à personne. Ni à Marlow ta meilleure amie, qui sait déjà pas mal de chose sur toi. Ni à Eneko, qui est ton parrain. Encore moins à ton père, qui avait déjà pas mal de chagrin de perdre sa femme après six ans de mariage et ensuite son fils. Il ne lui restait plus que toi, tu ne t’étais jamais plainte devant lui. Il c’était d’ailleurs inquiété de ça et t’avais même envoyé chez un phonologue. Auquel tu n’avais jamais décroché le moindre mot. Tu attendais là pendant une heure. Tu dessinais, tu étais sur ton portable, mais tu ne fessais jamais rien. Tu ne te confiais pas à lui. Deux ans que tu le voyais toute les deux semaines et deux ans que tu ne lui décrocher aucun mot. Tu avais d’ailleurs décidé de ne plus jamais y mettre les pieds. La voie grave de benjamin Pratt te sort de tes pensées. Il te dit de ne pas pleurer. Tu aimerais ne pas pleurer, mais les larmes sortent sans que tu puisses les contrôles. Tu restes un moment immobile les bras ballant dans le vide à pleurer. Tu pleures comme si pendant deux années aucunes larmes n’avaient coulés sur tes joues. Tu te rapproches un peu plus de Bastien, tu te sens attirait vers son torse. Tu sens ses bras se refermés un peu plus dans ton dos. Tu fais de même, tu passes tes petits bras autour de son dos. Tu te sens bien là. Seulement ça, tu ne lui en feras jamais part. Comment le prendrait-il de toute façon ? Il penserait que tu t’amouracherais de lui. Alors que pour le moment, ce n’est pas le cas. Tu es bien dans ses bras. Tu es bien contre lui, comme si être là, c’était une évidence. Après un reniflement hyper sexy de ta part. En même temps, tu ne peux pas faire autrement. Tu essaies de te contorsionner pour pouvoir relever la tête et le regarder dans les yeux. La tête de l’étudiante est un peu floue. Tu fais revenir une de tes mains et tu essuies tes yeux. Heureusement que tes vêtements sont noirs. A croire que tu avais prévu que tu pleurerais. «  J’suis désolé pour ton tee-shirt Bastien. Je te le prends en partant et je ferais une lessive. Je te le rendrais une prochaine fois. Enfin, si je te le piques pas pour en faire mon pyjama » Tu lui souris faiblement. Tu essaie de faire un peu d’humour. Tu as quand même fait des dégâts sur son tee-shirt. Même s’il est de couleur foncé, on voit très bien l’auréole qu’à laisser tes larmes. «  Je veux te demander une seule chose, tu promets de la tenir ? » Tu ne lui laisse pas le temps de répondre que tu ajoutes. « J’ai besoin de raconter l’histoire. L’histoire de Yon et la mienne. Je ne sais pas pourquoi, je sens que si je te la raconte à toi, ça m’aider. J’ai cette impression que ça ira mieux. Que je vais pouvoir passer à autre chose. » Puis tu plantes, ton regard sur lui et tu poses ton doigts sur son torse. « Je veux que tu me promettes qu’après ça, tu ne changeras pas de comportement avec moi. Je ne veux pas que tu es de la pitié pour moi. Je veux que tu restes le Bastien taquin, casse-pied et séducteur que tu étais il y a quelques minutes. Tu me promets ça ? » Tu repasse ta main derrière son dos. Tu te calles un peu mieux pour pouvoir le voir. Voir ses réactions.


Dernière édition par Oihana Carricaburu le Jeu 28 Avr - 13:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyMar 26 Avr - 23:24

Voir Oihana dans cet état ne réjouissait pas du tout Bastien. En faites, voir quiconque dans un tel état déplaisait au jeune homme, surtout quand il estimait être en partie la cause de cela. Actuellement, il se sentait totalement responsable de la situation. S'il n'avait pas souhaité savoir qui était le garçon sur la photo, autre que son frère, elle ne lui aurait pas parlé de son frère et ne pleurerait pas. Mais après tout, peut-être que justement pleurer lui ferait du bien. Bien souvent pleurer permet d'extérioriser un tout, un trop plein, alors Oihana avait peut-être simplement besoin de tout exprimer. Certaines personne en ont le besoin. Bastien n'en a jamais fais partie. Il a toujours eu la fâcheuse tendance à tout garder pour lui, à tout garder à l'intérieur jusqu'à ce que tout explose. Sûrement une question de fierté déjà. Pleurer devant qui que ce soit, il déteste le faire, il déteste le fait de se sentir faible. Petit déjà, il se retrouvait à se mordre l'intérieur de la joue pour retenir ses larmes ou à serrer le plus fort qu'il le pouvait ses poings. Malheureusement, avec le temps, sa fierté n'a fait que s'accentuer un peu plus. Le simple fait de montrer que quelque chose le touche lui coûte, ou alors il faut que ce soit une douleur physique assez intense. La dernière fois qu'il a laissé voir qu'il avait mal, c'était après un énième combat et il s'était rendu compte après une radio que deux de ses côtes étaient fêlées. En faites, il est le stéréotype même du gars fier. Trop fier pour montrer quand quelque chose ne va pas, trop fier pour demander de l'aide, trop fier pour montrer que quelque chose le touche ou qu'il souffre. Cela a été un calvaire pour ses parents, pour le punir quand il était enfant, il avait le droit à la fameuse fessée sauf que le bonhomme trouvait le moyen de se planter droit comme un ''i'' devant ses géniteurs en leur disant simplement qu'il n'avait même pas eu mal.
Les bras de Bastien restaient fermement autour de la demoiselle, ses doigts caressant toujours son dos, de bas en haut dans l'espoir de la calmer un peu. Il se contentait de ça et de déposer un bref baiser au sommet de son crâne tandis qu'elle pleurait contre son torse. Il ne broncha d'ailleurs pas en sentant les bras de Oihana s'enrouler autour de lui. Il se sentait bien là, enfin si on fait abstraction du fait que la demoiselle pleurait dans ses bras et qu'il se sentait en partie responsable de tout cela. Quand elle releva la tête, Bastien lui, inclina quelque peu la sienne pour l'observer minutieusement, lui adressant un vague sourire. Le jeune homme laissa l'une de ses mains se poser sur sa joue, son pouce effaçant la trace d'une larme. « T'as pas à t'excuser. Et puis je me moque totalement de l'état de mon tee-shirt. » Il remua doucement la tête sous ses dernières paroles. « Si tu veux un tee-shirt pour pyjama, il suffit de demander. » Il la regardait dans les yeux, sa main resté dans son dos poursuivant ses précédents gestes. Il l'écouta reprendre parole mais il n'eut même pas le temps de répondre qu'elle enchaînait déjà. « Tu peux tout me raconter si tu veux. Et rien ne changera. Promis. J'te fais même une promesse de petit doigt. » Il laissa sa main se retirer de sa joue pour lui tendre son petit doigt, espérant évidement récolter un sourire de la part de la jeune femme. « Je promet de rester le Bastien casse-pieds, taquin, séducteur et diablement sexy. Ouais, je sais que tu voulais rajouter la dernier truc mais que t'as pas osé. » Il sourit quelque peu, laissant simplement le coin de ses lèvres se courber légèrement. Bastien finit cependant par se décoller de la demoiselle, grimpant simplement sur le rocher derrière lui pour s'y asseoir. Une fois chose faite, il tendit l'une de ses mains à Oihana pour lui proposer de le rejoindre et par la même occasion pour l'aider à grimper.
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyMer 27 Avr - 15:15

Te sentir près de lui, aussi proche de Bastien, c’était une nouvelle sensation. Cette sensation n’est pas désagréable, bien au contraire, mais également étrange. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y avait jamais eu de main l’une dans l’autre, de bras sécurisant autour de ton corps et encore moi d’une main caressant ta joue. Non, vous êtes restés au simple fait de se faire la bise ou de vous taquinez en vous donnant un coup de coude ou de petits gestes sans importance. Parfois, il arrivait que vous vous effleuriez la main sans le vouloir. Son pousse efface la larme qui venait de s’échapper. Tu t’étais promis de rester forte devant lui. Tu n’avais jamais craqué devant personne. Le seul qui voyait tes larmes était Eneko. Ton parrain n’avait jamais eu de gestes tendres dans sa vie. Sa mère l’avait abandonné pour le laisser seul avec son père. Il n’y avait pas eu d’autre forme maternelle dans sa vie. Enfin, il passait du temps chez vous !  Malheureusement pour lui, ta mère n’était plus de ce monde et elle ne pouvait pas le lui en donner non plus. Tu étais la seule personne de sexe féminin dans cette famille, mais tu étais trop jeune pour le materner. Il était plus vieux que toi d’une dizaine d’année. Petite, tu te jetais dans ses bras pour des câlins, mais tu avais remarqué qu’il se crisper quand tu étais dans ses bars. Avec le temps, tu évitais un peu les contacts avec lui. D’ailleurs on pouvait aussi dire que tu avais été privé de moments d’affections. Les hommes et les câlins ça fait deux. « Je serais plus chanceuse que ton fan-club si j’avais un tee-shirt de toi. » Bastien a ce don étrange sur toi. il arrive à te faire rire ou dire des bêtises dans les situations les plus sérieuse. Tu te souviens parfaitement de ton fou-rire que tu avais eu en plein grande surface à cause d’une de ses blagues. Tu ne sais plus de quoi elle parlait, mais tous les clients du magasin t’avaient observé bizarrement. Ils t’ont prise pour une folle. Toi à rayon hygiène, ton portable dans un main et de l’autre un paquet de papier toilette et un énorme fou-rire devant des personnes âgés. Tu attrapes délicatement son petit doigt avec ton propre auriculaire. « Va pour la promesse du petit doigt » Heureusement que tu ne sais pas ce qu’est la vraie signification de la promesse du petit doigt. La vraie signification asiatique, pas celle que vous connaissait tous. Quand deux êtres s'aiment énormément, ils peuvent se promettre de vivre toujours ensemble et rien n'empêchera leur cœur d'être uni à jamais. Ces deux petits doigts qui se serrent si fort et à la fois si fébrilement, symbolisent tout simplement l'amour éternel. Si tu avais su que ça lier deux êtres éternellement, tu te serais poser la question. Sinon, tu aurais réfléchis à deux fois avant de mettre ton auriculaire dans celui de Bastien et de vous faire cette promesse. Tu n’aurais pas voulu de compromis entre vous. Tu souris réellement quand il te fait remarquer que tu as oublié de dire qu’il était sexy « Mince c’est vrai que j’ai oublié de dire que tu étais sexy. Je pensais que tu le savais déjà que je te trouvais sexy » Oui, c’est vrai, Bastien est vraiment un très beau garçon. Il le sait, mais il n’en fait pas des caisses. Il n’est pas comme les mecs de te classe. Il n’est pas à rouler des mécaniques comme eux, qui doivent passer deux heures à la salle de sport. Non, Bastien, lui est plus naturel. Enfin, tu l’as toujours vu comme ça. Il sait jouer de son charme, enfin tu as pût le constater quand il flirte légèrement avec toi. Tu le regarde s’éloigner de toi pour monter sur le rocher qui se trouve au-dessus de toi. Il te tend une main que tu ne refuses pas. Le rocher n’est qu’un mètre plus haut et tu le rejoints rapidement. A croire que ce n’est pas un grand effort pour lui, pourtant tu ne pèses pas vingt grammes. Tu es surprise par sa force. Enfin, tu ne devrais pas en douter, mais tu ne l’as jamais vu en activité sportive. Tu ne l’as vu qu’en sortie, tu es presque jalouse de son fan-club. Toi jalouse, c’est bizarre comme sensation.  
Tu ne regards plus Bastien. Tu observes l’horizon, l’océan qui s’agite. Le vent iodée qui fait voler tes cheveux bruns dans tous les sens. Tu n’essaie pas de les retenir, tu cherches plutôt par où commencer. Comment lui dire ce que tu n’arrives à dire à personne. « Je ne sais pas par où commence. Tu es la seule personne qui ne connaisse pas Yon et mon histoire. Habituellement, je n’ai pas l’occasion d’en parler. Toutes les personnes de mon entourage savent ce qui s’est passé. » Tu tournes ta tête pour observer Bastien avec un petit sourire, tu lui confis. «Bastien, tu es ma première fois. » Ton rire se perd dans le vent. « Je vais commencer par le début, ça sera plus simple » Tu prends une grande inspiration. Puis tu reviens regarde les vagues, tu ne peux pas le regarde en lui racontant ça. Tu ne veux pas qu’il aperçoive tes réactions. Tu sais que des larmes vont couler, que ton regard va devenir vitreux, tu veux lui épargner ce spectacle. « Quand, j’ai  eu quatre ans, j’ai perdu ma maman. Les médecins n’ont jamais découvert la raison de son décès. J’ai vécu une vie tranquille avec mon père et mon frère pendant quatre années. Quelques jours après la rentrée scolaire de mes huit ans, un garçon un peu plus âgé est venu me chahuter. Yon s’est interposer et il a pris un coup dans le dos par un de ses copains. Mon frère est tombé sous mes yeux. J’étais pétrifie. J’ai cru le perdre, j’ai cru qu’il était mort. Il ne bougeait plus, son pouls était très lent. » Encore aujourd'hui, tu revois ton frère allongé sur le sol froid de la cour. Tu revois les maitresses se précipiter. Tu te vois obliger de rester à l’école alors qu’une ambulance vient te chercher. Ton père avait quitté le travail pour venir te prendre et enfin t’emmener vers ton frère. «Mon frère est resté six mois aliter dans une chambre d’hôpital avant qu’on ne sache réellement ce qu’il avait. On a lui a détecté une maladie orpheline. Il était attend de l'anémie de Fanconi. En gros, si tu veux c’est une insuffisance de la moelle osseuse. » C’est à ce moment que Simon rentre dans ta vie. « D’ailleurs, c’est à ce moment-là que j’ai connu ton frère. Il avait fait une entrée fracassante dans la chambre de mon frère. Il était le premier à me faire rire depuis des mois. Il avait ramené une énorme peluche à mon frère, qui d’ailleurs avait fait la gueule en voyant cet énorme lapin entrer dans la pièce. Ton frère avait et à encore ce don-là, de faire passer la plus banale des situations en quelques choses d’extraordinaire. » Tu choisi ce moment pour reporter ton attention sur lui « D’ailleurs, j’aurais du comprendre plus tôt que tu étais son petit-frère, tu as ce même truc. Tu arrives à me sortir de mes idées noires en une parole ou en un sms. » Tu reprends un brin  d‘air frais avant de continuer. « Pendant six ans, mon père, mon frère et moi, nous avons passés notre vie entre la maison et l’hôpital. Alors que nous avions cru la vie de Yon sauve, il fessait une rechute. Il n’acceptait pas le don de moelle et il refaisait un nouveau séjour à l’hôpital. J’ai même arrêter d’aller à l’école pour rester avec Yon, profitant du moindre instant avec lui. Seulement, entre les dépenses quotidiennes, ma scolarisation à domicile, enfin plus à l’hôpital, le psy où mon père m’avait fait aller et les honoraires des médecins spéciaux, nous avons connues des périodes sombres. J’ai repris les cours normalement, comme toutes personnes, je me suis trouvée un travail pour aider mon père. D’ailleurs, il était de moins en moins présent. Il avait dû cumuler deux emplois pour pouvoir sortir la tête de l’eau. Fin 2013, nous avons cru que la page était tournée. Yon allait mieux, il avait repris gout à la vie… mais malheureusement, ça n’a duré que deux mois. Le temps des fêtes. » Tu commences à avoir un sanglot qui se bloque dans ta gorge, la partie la plus compliqué. « Mi-mars 2014, Yon a fait sa dernière rechute. J’ai fait le don de moelle, comme j’étais sa sœur, le don serait plus compatible. On m’a fait une ponction et alors que nous avons cru qu’il aller sans sortir. Il a décidé de ne plus se battre. Il a laissé cette foutue maladie gagné. Mon frère est mort vers la fin du mois de mars » Tu ajoutes. « J’ai suivis mon père sur Paris, je ne supportais plus cette ville. J’ai vécu là-haut, pendant un peu moins de deux ans. Je suis revenu ici parce que je n’arrivais pas. L’anniversaire de Yon approcher et je me sentais de plus en plus mal d’être partie. » Puis tu penses à votre rencontre. «Quand tu m’as abordé dans ce Mcdo, je devais être avec une amie. Elle avait voulu me changer les idées en sortant. Ce jour-là, ça fessait  deux ans que mon frère était mort. » Tu lui souris. « Au final, c’est toi qui ma changer les idées. Je n’ai même pas pensé à Yon quand tu me parlais. C’était bien une première pour moi. » Puis tu penses au fait que vous plaisantez sur le fait que c’est ton sauveur « On plaisante sur le fait que tu es mon sauveur. Au final, c’est peut-être vrai. Je ne pense plus aussi tristement à lui, la douleur est moins importante. J’acceptes doucement le fait qu’il soit partie » Puis tu te penches vers lui, tu embrasses tendrement sa joue. Il n’y a pas de rouge à lèvres cette fois-ci, ni un vieux monsieur qui te demande de lui faire. Là, ça vient du fond de ton cœur. «Merci Bastien, merci d’être là, de me faire penser à autre chose. Sans t’en rendre compte et sans que je m’en rende compte, je constate qu’aujourd’hui, je te dois beaucoup. Déjà, je ne peux requête admirative devant ta patience. Tu arrives à me supporter, j’espères que ça sera le cas après CA »
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyVen 29 Avr - 23:41

L'avoir dans ses bras, c'était une sensation étrange pour Bastien. Il n'a jamais eu l'habitude de prendre les gens dans ses bras, de les consoler ainsi. D'ordinaire, il se contentait de quelques petits mots qui se voulaient rassurants ou de quelques blagues pour changer les idées de l'autre. Mais là, c'est différent. Ils ne sont pas tout un groupe autour d'elle, il est seul avec elle. Il a orienté la conversation vers ce sujet, délibérément, juste pour satisfaire sa curiosité. Alors il se sent obligé de la réconforter comme il peut, le moins maladroitement possible. Il se sent obligé de la prendre dans ses bras et d'essuyer les quelques larmes qu'il voit avec ses doigts. Il se sent obligé de caresser doucement son dos pour tenter de l'apaiser. Il se sent obligé d'être là pour elle, mais en même temps, il ne voudrait pas être ailleurs. Il se sent bien avec elle, chose qu'il a remarqué depuis leur première rencontre d'ailleurs. Ils parlent de tout et de rien, refont le monde à leur manière, rivalisent d'invention pour taquiner l'autre. Ils s'amusent simplement en temps normal. Alors être avec elle pendant un moment aussi différent des autres, c'est un radical changement. On pourrait presque dire qu'ils venaient de franchir un cap. Oihana acceptait de s'ouvrir à lui quant à des histoires personnelles, une histoire qui semble l'avoir particulièrement touchée et dont la cicatrice n'est pas encore refermé. Mais il comprend totalement. Si son frère venait à mourir, il ne s'en remettrait pas de si tôt. Il en voudrait au monde entier alors que ces pauvres personnes n'auraient rien à voir avec cela. Il en voudrait à son frère pour être partit, aux médecins pour ne pas l'avoir sauvé. Même s'ils passaient la grande majorité de leur temps ensembles à rendre la vie de l'autre un peu moins facile, Bastien ne se voyait pas passer des vacances dans la maison familiale à Oslo sans Simon, sans se faire réveiller à l'aube, sans entendre son aîné râler, sans se faire traîner dans des histoires farfelues. Tout serait trop calme, trop ennuyant. Bastien n'aurait plus personne a embêter au sujet de cheveux trop longs et d'une barbe trop présente pour cacher un visage de gosse. Il n'aurait personne à balancer à sa place pour les conneries qu'il lui arrive encore de faire chez ses grands-parents, le chien de la famille n'ayant pas le dos assez large pour tout endosser. Bastien n'aurait peut-être pas pleuré, ou du moins pas devant témoins, mais cette perte l'aurait marqué, même s'il n'en parlera sûrement jamais à son frère. Il n'a jamais été du genre démonstratif. Il n'a jamais été du genre à dire ce qu'il ressent pour les autres, sauf quand il était haut comme trois pommes et que sa mère lui disait ô combien elle l'aimait. Chose qu'elle allait ensuite faire à l'aîné de ses enfants, causant le rire de Bastien en entendant Simon soupirer. Bastien n'a dit les fameux mots que trop peu de fois pour la majorité des êtres humains, mais déjà bien trop de fois pour le jeune homme.
« Ah oui, aucun membre de mon fanclub n'a un de mes tee-shirt ! Tu serais l'unique personne à posséder un de mes tee-shirt d'ailleurs. Un honneur extrême. » Entendre Oihana dire à nouveau des bêtises suffit à faire quelque peu sourire Bastien. Il préférait largement la voir ainsi que la voir pleurer de nouveau. Il aimait le fait de pouvoir la faire rire, sourire ou dire des choses complètement idiotes. Il aimait répandre sa bonne humeur en fait. Et ça depuis toujours. Il a toujours aimé faire rire les autres, alors il lui arrive bie trop souvent de dire des conneries. Principalement à Oihana ces temps-ci. La majorité des messages qu'il lui envoie ne contiennent que des imbécilités, juste dans le but de la faire rire, ou au moins sourire. Enfin, elle est pas mal dans le genre aussi le demoiselle. Bastien s'est retrouvé à presque s'étouffer en plein repas avec les gars en lisant certains de ces messages. Il a même finit par renoncer à lire ses messages en mangeant après cette expérience.
Un nouveau sourire vint étirer ses lèvres en entendant Oihana accepter sa promesse de petit doigt. Leurs doigts se croisèrent donc pendant un petit moment. Pour Bastien, cette pratique, ça lui rappelle des souvenirs de gosse. Quand il avait autour des six ans, outre le fameux promis, juré, craché, il y avait la promesse de petit doigt et le si je mens, je vais en enfer. Mais la promesse de petit doigt, ça a toujours été comme quelque chose de plus sérieux. C'était comme si le simple fait de croiser ces doigts revenait à conclure un quelconque contrat. Remplaçant une poignée de mains par exemple. Heureusement qu'il n'a jamais eu la curiosité et l'envie d'en savoir plus sur cela. Il serait sacrément surpris de la véritable signification de ce geste pourtant assez banal. S'il avait su cette signification, il aurait sûrement réfléchi à deux fois avant de tendre son petit doigt.
« Oh je le sais très bien que tu me trouves sexy, mais te l'entendre dire est tellement plus grattifiant. » Bastien s'amusait toujours ainsi. A faire dire ce que la personne n'a jamais dit. Mais le plus plaisant, c'est clairement quand la personne ne le contredit pas. Exactement ce que Oihana venait de faire en réalité. Bien sûr, il savait que la demoiselle ne le trouvait pas repoussant, il savait qu'il avait un physique plutôt avantageux, ou quelque chose comme ça. Mais il ne s'en vantait pas, ou jamais sérieusement. Pour rire, il lui arrivait de se jeter des fleurs. Il ne le ferait jamais sérieusement par contre, ça n'a jamais été son délire de se vanter, de se valoriser à ce point. Pour lui, se comporter ainsi, c'est que quelque chose cloche chez la personne. C'est que l'individu ne se sent peut-être pas suffisament en confiance qu'il se sent obligé de se valoriser pour se sentir mieux. Bastien a toujours trouvé ça bizarre. Quand il entend quelqu'un se vanter, il prend toujours ça à la rigolade, bien que assez souvent, les personnes sont malheureusement très sérieuses.
Quand Oihana commença son récit, Bastien resta silencieux, écoutant simplement la demoiselle. Il l'écoutait attentivement en l'observant d'ailleurs, bien qu'elle avait tourné le visage. Pourtant, il ne peut s'empêcher de prendre parole en entendant le fait qu'il était sa première fois. Elle lui avait tendu la perche en même temps. « Et bien je suis ravi d'être ta première fois en tout cas. » Oui, il aurait pu partir dans des sous-entendus quelconques, mais ce n'était clairement pas le moment. En temps normal, il l'aurait fais, mais là, il se devait de rester sérieux, au moins un minimum. Alors il l'écouta parler des malheurs de sa famille, de son frère. Les espoirs qu'elle a eu, ainsi que son père, quand ils ont pensés que Yon était totalement guéri, ou sur une bonne voie de guérison du moins. Puis elle évoque la rechute. Bastien entendit clairement sa voix changer en évoquant cette partie. Elle devait se retenir de pleurer. Lui n'avait qu'une envie, c'était de la prendre dans ses bras, la serrer fort et lui dire de ne pas pleurer, mais il ne fit rien. Tout simplement parce qu'à sa place, il aurait aimé terminer de tout raconter en paix, de pouvoir éviter son regard et son étreinte pour ne pas craquer réellement une nouvelle fois. Mais pour lui, c'est dur d'entendre tout ça. Parce que lui, il n'a rien connu de tel, les membres proches de sa famille se portent bien. Alors il a du mal à imaginer ce que ça fait, d'imaginer à quel point ça a pu être difficile. D'imaginer à quel point le sort s'est acharné sur eux. Tout d'abord en leur retirant la mère de famille, puis le fils. C'est en entendant ça qu'il se rendit compte que la demoiselle qui était assise à ses côtés à du porter pas mal de responsabilités sur ses frêles épaules. Qu'elle a vécu des choses qu'aucun enfant ne doit avoir à vivre. Aucun enfant ne doit voir sa mère mourir aussi jeune, puis son frère partir à petit feu. Puis, en l'entendant parler de leur rencontre, il sourit faiblement sans cesser de l'écouter. Apprendre que ce jour où il avait décidé de l’aborder au macdo, il avait réussi à lui changer les idées, à lui faire oublier un court instants la perte de son frère, faire sortir de son esprit la date si spécial à laquelle ils étaient. Il la laissa embrasser sa joue sans protester, il ne l'avait jamais fais et n'allait sûrement pas commencer aujourd'hui. « Je suis désolé pour tout ce qui t'es arrivé. Réellement. J'étais loin d'imaginer que tu avais pu traverser tout ça. Quand on te vois, on est loin de penser à ça. » En prononçant ceci, il plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme, comme il le faisait souvent. « En tout cas, je suis ravi d'être la personne qui arrive à te changer à ce point les idées. Je ne pensai réellement pas arriver à faire de telles choses en disant autant de conneries, mais ça me fais plaisir de pouvoir t'aider. » Il remua ensuite doucement la tête en entendant ses dernières paroles. « T'as pas à me remercier. Et crois moi, ce n'est pas bien difficile de te supporter. Par contre, je te plains de me supporter. » Il lui sourit doucement en venant simplement déposer un bref baiser sur sa tempe. Ses lèvres ne touchèrent que de brefs instants sa peau, mais c'était déjà énorme pour le jeune homme. Il n'avait pas franchement l'habitude d'agir ainsi. « En tout cas, si tu veux en parler encore, y'a aucun souci, je t'écouterai ! Ce que tu viens de me dire ne changera rien d'ailleurs. Je ne vois même pas pourquoi tu t'en inquiétais. »
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptySam 30 Avr - 11:19

Après avoir fini ton récit, tu te sens étrangement bien. La boule que tu avais à l’estomac n’est plus aussi oppressent. Ton cœur est un peu moins serré et tu te sens heureuse. « C’est normal que tu étais loin de l’imaginer, j’essaie de le garder là au plus profond de mon cœur. J’essaye d’être tout le temps souriante, je n’ai pas envie qu’on s’apitoie sur mon sort et qu’on est de la peine pour moi.  » Peut-être qu’il fallait que tu en parles à quelqu’un d’extérieur à ton univers. Bastien est bien plus au courant maintenant que ton propre psychologue. Le pauvre bonhomme te voyait une heure deux fois par mois et n’avait droit qu’à tes silences. Tu ne voyais même pas pourquoi ton père continuait à payer ses séances. Au début, tu restais pendant une heure à le fixer dans le blanc des yeux, puis petit à petit, tu avais amené ton cahier à dessin et tu passais tes heures à dessiner ce qui te passer dans la tête. Puis une fois, tu avais oublié ton carnet sur le canapé où tu t’installais. Ton père t’avait appelé le lendemain pour te dire que le psychologue était content de voir ton évolution. Tu en avais conclus qu’il avait mis son nez là où il ne fallait pas. Le nez dans ton carnet, lui avait montré une période sombre, quand Yon avait eu sa dernière rechute. Puis une période un peu moins griffonné, une période où tu fessais enfin ton deuil. Tu en avais voulu à ce vieux monsieur ! Peut-être avait-il raison au fond. Cette période après deuil, c’est quand tu étais revenu. Quand Théo était parti et que Bastien s’était imposé dans ta petite vie. Le jeune norvégien était peut-être le déclic qu’il t’avait fallu pour passer à autre chose. De rire à nouveau sans te forcer. A ne plus mentir quand tu dis que ça va bien. A reprend gout à la vie. Oui, peut-être qu’il a mis son grain de sel dans ta vie. C’est pour ça que tu appréhendais un peu de lui parler. De lui dire pour Yon, pour ta mère. Tu avais peur qu’il parte et que tu rechute à ton tour. C’est un peu égoïstement que tu veux garder le cadet de la famille Pratt ! Tu veux qu’il soit près de toi pour aller mieux. Ce n’est pas bien ça Oihana ! Seulement tu as envie de recommencer à vivre ou tout simplement vivre ! Depuis que tu as mis le pied dans ce monde, tu n’as pas vécu un moment de bonheur, de répits. Tu as du prendre des responsabilités tôt. Devoir gérer la maison, les repas, la liste de courses etc… tu avais été une adulte très tôt, tu n’as même pas pût profiter de ton adolescence. Tu n’es jamais allé à des soirées étudiantes, tu ne sortais pas avec tes amis pour passer du temps avec Yon. D’ailleurs, c’est pour ça que tu n’as pas une masse d’amis à tes côtés. Enfin, tu en as quand même quelqu’un. Ceux qu’on peut compter sur les doigts d’une main. Ta meilleure amie Marlow. Simon, le frère de Bastien, qui joue le protecteur. Eneko, ton parrain que tu considères comme ton grand-frère. Louise et Ariane, des copines que tu avais rencontrées, il y a deux années, par votre passion du sport. Il y avait eu Théo, mais il s’était retirer de la liste après avoir pris ta virginité et après la mort de ton frère. Puis maintenant, tu pouvais y ajouter le jeune blond. Oui, Bastien fessait définitivement parti de ses gens sur lequel tu peux compter. « Puis ce n’est pas une chose que j’aurais placé dans une conversation après un bonjour ça va. » Non, tu ne te voyais pas lui dire lors de votre rencontre et encore moins lors de vos nombreuses discutions. Puis le sujet n’avait jamais été abordé. La preuve jusqu’à aujourd’hui, tu ne connaissais pas son nom de famille. Il ne savait pas les études que tu fessais. Enfin vous n’aviez jamais parlé réellement de vos histoires, enfin de petits passages comme : qu’est-ce que tu aimes manger ? Tu penses quoi du dernier film sortie ? Enfin des trucs sans importances, mais qui te fessais être toi. Des sujets complétements débiles où tu étais sûre de rires à la fin. « Ma famille, mes amis même ton frère me protèges en évident d’en parler. Ils me couvent comme si j’étais en porcelaine. Je ne suis pas la fille aussi fragile qu’ils pensent que je suis. » tu lui étais reconnaissante d’être comme ça, malheureusement, ça ne te fessais pas avancé. C’est comme s’ils ne voulaient pas que tu oublis ton frère. Ton frère, tu ne pourras jamais l’effacer de ta tête. C’était une de ses rares personnes qui marque vos vies à jamais. Il était d’une bonté, toujours souriant, un vrai petit soleil. Les infirmières se battaient presque pour l’avoir dans leurs tournées. Yon était une vraie encyclopédie, il parlait de tous, savaient tous. D’ailleurs, c’est même lui qui t’avais parlé des étoiles. Grace à lui, tu connaissais tous sur cet univers. C’était devenue une de tes nombreuses passions, tu avais même un télescope sur la terrasse de ton appartement. Quand Yon pouvait rentrer, vous vous installiez tous les deux sur la terrasse et passiez la nuit dehors a contempler le ciel. De très bons souvenirs, que tu ne pourrais oublier et encore moins vouloir effacer de ta mémoire. « Puis tu es l’un des seul qui n’était pas au courant. C’était étrange comme sensation, comme si je pouvais être quelqu’un d’autre. » Tu lui souris tendrement, c’est vraie que tu pouvais être quelqu’un d’autre. Tu pouvais être toi. D’ailleurs, tu lui confirme le fond de ta pensée « Pendant un mois, j’ai pu être la vraie Oihana, celle que j’ai toujours voulu être. Etre heureuse, libre de rire à n’importe quoi. Parler librement avec quelqu’un sans que le sujet Yon soit éviter » c’est étrange comme sensation, tu n’avais jamais été comme ça avant. Aussi… aussi quoi ? Aussi toi ! « Enfin, je sais pas comment l’expliquer. C’est un sentiment bizarre » oui, tu ne sais pas comment d’écrire ça. C’est une sensation nouvelle. Tu n’arrives pas à mettre de mot dessus.   « Je t’assure tu es facile à supporter. Certains jours c’est dur, mais je ne baisse pas les bras. La cause n’est pas si désespérante. » tu souris, non la cause n'est pas désespérante. tu aimes passé du temps avec lui. Que cela soit par sms ou en vrai. Tu hoches la tête quand il te propose de lui en reparler quand tu en auras envie. Maintenant que tu sais qu’il ne va pas fuir, tu pourras lui reparler de Yon. Enfin pas forcement de son hospitalisation, ni de la maladie. Mais si Bastien veut savoir comment été ton frère, il n’y a pas de soucis pour toi de parler de lui. Au contraire, tu aimerais raconter au monde entier quel genre de personne il était. Tu souris quand il posse ses lèvres sur ta tempe. Le premier geste d’affection de sa part. Bastien en réserver pas mal de tes bisous, mais lui, c’était rare. Enfin, juste pour vous dire bonjour ou au revoir. Là c’était différent, ça t’apaise presque. Tu dis taquines. « Mon dieu, ce jour est à marquer d’une pierre blanche. Il faut le dire au monde» Tu mets tes mains en porte-voix et tu ris alors dans le vent « Mr Pratt vient de me faire son premi … » Tu vois sa tête et tu ne peux pas finir que tu éclates de rire. Tu n’es pas croyable toi, tu passes des larmes au rire en peu de temps. Enfin, ça c’est grave à Bastien.  
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyVen 6 Mai - 23:56

« Ce n'est pas parce que tu montres de temps en temps que ça ne va pas que forcément tout le monde va s'apitoyer sur ton sort. » Et il pensait réellement ceci. Ce n'est pas parce qu'une personne montre qu'elle va mal pendant quelques jours que tout de suite ses proches vont s’apitoyer sur son sort. Malheureusement, tout le monde à des passages à vide, des mauvais moments et on a pas toujours l'envie ou le temps de s'occuper des autres. Mais Bastien comprend cependant le fait que Oihana gardait tout pour elle. Qu'elle ne montrait pas qu'elle allait mal, qu'elle gardait tout à l'intérieur. Bastien aurait fais la même chose, mais pas pour les mêmes raisons. Lui l'aurait fais pour une question de fierté. Se laisser abattre ou chouiner dans son coin, il refuse de le faire. Il refuse de paraître faible en fait. C'était aussi simple que ça. Refuser de montrer qu'il avait un coup de mou, de montrer que quelque chose l'affectait réellement. Chose qui lui sert particulièrement pour la boxe. Ne rien laisser paraître. Même quand il reçoit un mauvais coup, il tente de ne pas laisser paraître le fait qu'il puisse avoir mal physiquement. Bien souvent, il essuie simplement d'un revers de main le sang ou se relève en retenant une grimace. Il a cette faculté à pouvoir encaisser pas mal de coups sans montrer qu'il a réellement mal. Mais il ne sait que trop bien qu'à force de tout vouloir garder pour soit, on finit par exploser. Pas littéralement heureusement. La personne finit juste par tout laisser sortir. Quand c'est le cas de Bastien, c'est souvent pas très beau à voir. Il prend sur lui, prend sur lui et quand quelque chose vient faire déborder le tout, il s'énerve. Il pète un câble même. Bien souvent, il se retrouve à passer des heures à frapper dans un sac de sable, les doigts bleus puisqu'il ne mettait pas de gans. Enfin, il frappait le sac s'il était à proximité de lui, sinon c'était ce qu'il trouvait. Un mur, une personne, un quelconque objet. Alors quand Oihana s'est confiée à lui, il s'est dit que peut-être elle était à bout. Peut-être qu'elle en avait simplement marre de tout garder pour elle. Peut-être qu'elle devait en parler à quelqu'un pour ne pas finir folle. Et il ne peut s'empêcher de se sentir heureux qu'elle l'ai choisi pour en parler. Parce qu'en faisant ça, elle lui prouve qu'elle a suffisamment confiance en lui pour se livrer. Elle lui prouve qu'il compte, au moins un peu, pour elle et qu'elle ne le considère pas juste comme un gars de passage avec qui s'amuser.
« Ouais c'est vrai que c'est difficilement insérable dans des discussions où le sujet n'est pas évoqué. » Il grimaça quelque peu à cette idée. En fait, parler de choses comme ça est toujours délicat. Mais l'insérer dans une discussion doit aussi l'être. Il faut savoir placer la chose sans ruiner pour autant la discussion avec la personne et sans vouloir paraître comme une personne qui souhaite être plains. Néanmoins, Oihana a su quand évoquer cet événement. Elle n'en a pas parlé trop tôt et pas au milieu de tout. Si elle lui en avait parlé dès leur première rencontre, il aurait, pour dire vrai, trouvé ça plutôt étrange. Quand on ne connaît pas une personne, au moins un tant soit peu, on ne parle pas de ces choses là. Alors il aurait sûrement prit peur, ou l'aurait vu comme une fille fragile. Il aurait agi certainement différement avec elle puisqu'il ne l'aurait même pas connu. Il n'aurait pas vu la fille drôle et pleine de vie qui se cachait derrière ce drame. « Ils t'ont vu au plus mal je présume, alors ils ne veulent simplement pas que tu sombres à nouveau. C'est normal. » Bastien comprenait totalement ces personnes. À leur place aussi il ferait tout pour ne pas voir Oihana comme elle devait l'être il y a quelques temps. Il ferait la même chose qu'eux, soit éviter le sujet de Yon. De toute manière, éviter les sujets difficiles, ça a toujours été plus simple que d'y faire face. Eviter de blesser les gens, ça a toujours été plus simple que de devoir les réconforter. Ils doivent être heureux de la voir se changer les idées, rire à nouveau, alors ils ne veulent simplement pas qu'elle redevienne comme avant. Qu'elle perde à nouveau le sourire et qu'elle se renferme sur elle-même.
« Ça devait être reposant. Pouvoir parler à quelqu'un d'autre. Une personne qui n'est au courant de rien. Et le sujet a tout de même été évité, mais simplement parce que je n'étais au courant de rien. » En effet, les deux jeunes gens ont évoqués des tas de sujets, des broutilles pour la plupart, mais ils n'ont jamais parlés de leur famille respective. La preuve étant que Oihana ignorait il y a encore quelques minutes que Simon était le frère de Bastien, et que Bastien ignorait il y a encore quelques instants que Oihana avait eu un frère. En réalité, ils ignoraient des tas de choses chez l'autre. Mais ça ne semblait pas les déranger. En fait, ils allaient à leur rythme. Ils se découvraient petit à petit, sans brûler les étapes. Même s'ils s'amusaient à dire le contraire. Ils s'amusaient à dire que ça allait trop vite entre eux, enfin Bastien s'était amusé à le dire. Alors que ce n'était pas du tout le cas. « Ah, tu me rassures. Je pensais être une cause perdue. Mais y'a peut-être un espoir finalement. » Et il rit faiblement. Il aimait le fait qu'ils puissent passer d'un extrême à l'autre. Passer d'un sujet sensible, triste même à des conneries qu'ils se disaient pour rire. Ils disaient un peu ce qui leur passait pas la tête. Et ils faisaient un peu tout et n'importe quoi aussi. D'ailleurs après avoir embrassé la tempe de la demoiselle, il rit en voyant sa réaction. Il ne s'attendait pas à ça. « C'est pas un miracle non plus. Faut pas abuser. » En réalité, ça en était peut-être un. Si ses proches étaient là, ils seraient certainement restés bloqués. Son frère l'aurait charrié pendant des jours, sa mère aurait vérifié s'il n'avait pas de fièvre. Ce n'était pas son genre de faire ça. Pas du tout même. Mais sur le coup, ça lui était apparu comme une évidence. La situation s'y prêtait et avec Oihana, ce genre de chose coulait de source de temps en temps.
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyDim 8 Mai - 17:16

« T’es pas une cause perdue Bastien. » Tu secoues doucement la tête, tes longs cheveux bruns perdus dans le vent. Tu poses délicatement ta main fine sur son épaule avant d’ajouter « Tu es ma cause perdue rien qu’à moi » En disant que Bastien était ta cause perdue à toi et à personne d’autre tu souris. Tu te sens quand même pas mal privilège en passant du temps avec lui. Parfois, tu te demandes ce que tu as de si spéciale pour qu’il continue à te voir ou t’envoyer des messages. Dans son fan-club, il y a tant de jolies filles. Tu as eu l’occasion de les fréquenter ses demoiselles. Des belles brunes ou blondes avec des courbes à n’en plus savoir où elles s’arrêtent. Toi tu n’es rien de tout ça. Tu es juste une fille banale, une fille sur laquelle on ne pose pas le regard ou si on t’approche c’est simplement pour te demander des notes. Tu envies ses filles d’être aussi sûres d’elles. Toi, tu es tout le contraire de ses filles là. Tu te demandes pourquoi c’est toi et pas une autre. Tu es bien là, sur le rocher de ton enfance en face de l’océan agité avec l’adorable boxeur qui est près de toi. Tu as envie d’immortalise ce moment. Tu ne vas quand même pas prendre Bastien en photo car tu sais qu’il ne te loupera pas. Il serait capable de te taquiner sur le fait que tu le prends en photo pour pouvoir l’observer comme une perverse quand il n’est pas avec toi. Seulement ça tu pourrais déjà le faire avec toutes les photos que tu as capturé sur Snapchat. Non là tu vas juste immortaliser le paysage qui défile devant vous. Tu aimes cet endroit, tu dois avoir déjà une vingtaine de photo de ce point de vue, mais là ce n’est pas pareil. C’est la première fois que tu viens avec un autre garçon que Yon ou Théo. Quand ton frère allait bien, c’est là ou vous retrouviez tous les trois. Tu prends le clicher et tu vas les poster directement sur Instagram. « a good day with a good and sexy boy » que tu chuchote avant de poster la photo que tu viens de prendre. Tu allais pour ranger ton portable quand celui-ci se met à vibrer. Tu le ressors de ta poche avant de regarder l’expéditeur. Tu ne connais pas le numéro, mais tu vois une partie du message. Tu reportes ton attention sur Bastien. Tu ne le regarde pas dans les yeux, non, tu as le regard qui fixe un point loin derrière lui. « Dis-moi est-ce que ta proposition de m’entrainer est toujours valable ou c’était qu’une blague ? » ce message t’as vraiment retourner l’estomac. Tu ne te doutais pas qu’il pouvait être aussi méchant. Tu n’avais jamais imaginé ça possible. C’était minable de sa part. Tu savais qu’il était lâche, mais là, il venait de taper là où ça fessait mal. Il venait de toucher ton petit cœur.   « Parce que si c’est vrai, j’aurais légèrement besoin de taper maintenant dans quelques choses. » Tu avais encore ton portable ouvert sur le message. Bastien verrait surement une fois de plus, le changement opérait sur ton visage. Tu ne pourrais pas lui dire ce que tu venais de lui, mais comme il était assez prêt de toi. Ce message venait de Théo. Ça ne pouvait être que lui, vu ce qu’il disait. Je vois que tu fais venir un parfait inconnu dans NOTRE endroit. Tu n’avais pas le droit de faire ça. Pas à ton frère et encore moins à moi. Je constate que tu as tourné la page bien vite sur le dossier Yon. Tu as déjà dû lui écarter tes cuisses. Comme tu l’avais fait avec moi il y a deux ans après la mort de ton frère. Tu n’es qu’une trainée Oihana. Tu me dégoûte. Vu ce que disait ce message, ça ne pouvait être que lui. Il n'y avait que lui qui s'avait que c'était votre lieu de rendez-vous. Il n'avait pas dû crier sur tous les toits qu'il t'avait pris ta virginité. Il devait être vexé que tu es emmenée quelqu'un d'autre ici, mais ce n'était pas une raison d'être aussi méchant avec toi. Il n'avait pas à te dire ses choses là. Cela devait être les mots de sa Zoé.  « Je préfères éviter de te martyriser » Tu souris faiblement, tu as vraiment besoin de taper dans quelques choses et Bastien connait le lieu idéal. Enfin, il faut aussi qu'il accepte de te faire rentrer dans son monde
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyLun 16 Mai - 15:05

Bastien sourit en entendant les quelques mots de la demoiselle. Rien de plus, rien de moins. Ces mots le font sourire parce que ça l'amuse, et que d'une certaine manière, ça lui fait plaisir d'entendre cela. Cependant, il se rend aussi compte que ces mots pourraient dire tellement plus que ce qu'on comprend au premier sens. Le possessif qu'elle a ajouté pourrait dire tellement plus, mais il n'y prêta pas plus attention. Il ne voulait pas se dire que la demoiselle voulait dire plus que ça. Qu'elle pouvait être plus attachée que prévu à lui. Cela ne le dérangerait pas en soit, mais ça serait étrange, il ne saurait sûrement pas comment gérer ça. Il avait déjà assez de mal à gérer les personnes de son fan-club. Enfin, il n'aimait même pas appeler ce regroupement comme tel. Pour lui c'était juste des personnes qui aimaient regarder des combats de boxe. Après, les filles de ce groupe, il les classait bien vite dans un groupe peu flatteur. Non pas qu'il pensait qu'elles ne se respectaient pas, ou quelque chose du genre, mais disons qu'il sait très bien ce qu'elles sont capables de faire en règle générale et qu'il imagine très bien ce qu'elles souhaitent lui faire. Alors le fait que Oihana ne fasse pas partie de ce groupe facilitait assez les choses. Déjà, ils ont commencés à se parler sans même que la demoiselle ne soit au courant de son activité, de sa pseudo notoriété. Il a de suite su qu'elle ne passait pas du temps avec lui juste pour pouvoir se vanter auprès de quelques filles. Et elle était bien plus simple que les autres. Elle ne se prenait pas la tête pour un rien, elle ne lui prenait pas la tête. Ils discutaient, riaient, apprenaient à se connaître. Ils ne se connaissent que depuis quelques mois, mais en les voyant on pourrait jurer voir un vieux couple, ou au moins des amis de longue date. Ça a toujours eu le don de l'amuser. Il ne se voyait pas en couple avec Oihana, enfin il ne se voit en couple avec personne pour dire vrai. Depuis le fameux refus qu'il a essuyé il y a quelques années. Pourtant Oihana est totalement son style de fille.
Il la laissa prendre la photo avec un faible sourire, riant doucement en entendant son chuchotement. « Je trouve que ces mots résument tout. » Il a tout juste le temps de parler que Oihana a déjà son nez de nouveau dans son portable. Malheureusement ce qu'elle semble y lire ne lui plaisait pas. Elle semblait contrariée, enfin Bastien en était même certain. « Qu'est-ce qu'il t'arrives ? » Il aurait pu laisser ses yeux chuter sur le téléphone pour y lire le message, mais il préférait ne pas le faire. Simplement parce que ce n'était pas ses affaires et qu'il n'aimerait pas qu'elle le fasse s'il était à sa place. « Oui, bien sûr que cette proposition est encore valable et qu'il ne s'agissait pas d'une blague ! » Il hocha la tête par la suite avant de se laisser glisser le long du rocher pour retrouver le sol ferme. Il se tourna vers elle et il lui tendit la main pour l'aider à descendre. « Tu peux me martyriser si tu veux, mais je ne suis pas persuadé que tu arriveras à me faire vraiment mal. » il haussa les épaules avec un faible sourire.
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 17:00

Tu sais pas si tu dois répondre à cette foutue question. Bastien te demande qu’est-ce qui t’arrives. Tu as changée brutalement d’humeur. Enfin ce n’est pas une nouveauté ça. Quand vous vous êtes vu, tu étais heureuse. Avant de parler de ton frère, tu étais à ramasser à la petite cuillère. Tu venais de retrouver ton sourire. Puis là c’était à nouveau les montagnes russes. Tu ne sais pas si tu dois lui montre le texto. Tu ne sais pas si tu dois lui dire. Au fond de toi, tu as cette étrange sensation que tu devrais lui dire. T’as l’impression qu’avec Bastien, les choses sont un peu plus faciles. Tu lui parle, ça sort et tu vas mieux. Alors ça sort, ça sort sans que tu réfléchisses « disons que le meilleur ami de mon frère n’accepte pas que je sois ici avec un autre mec que lui. » tu te tais, tu es penseuse « à croire que je suis sa propriété. J’ai quand même le droit de fréquenter qui je veux. Je ne suis pas sa petite amie, je ne suis rien pour lui. Alors pourquoi il agit comme ça. putain il fait vraiment chier ce mec » tu as sortie ses mots à haute voix. Tu le pensais tellement que c’est sorti tout seul. Bastien ne t’avais encore jamais vu en colère. Là tu piques une crise. Théo abuse. Théo te blesse une fois de plus. Thé encore et toujours, il va falloir qu'il passe à quelques choses d'autres. Tu l'as bien effacer de ta vie. Puis ce qui te fait le plus mal, c’est qu’il te traite indirectement de pute. T’es loin d’en être une. Tu t’es donnée qu’une seule fois à un homme et c’est lui. Tu as donné ta virginité à un con. C’est tout ce qu’il est maintenant. Tu regrettes que Yon est fréquenté un mec comme ça. Yon méritait beaucoup plus que ça   « puis pour bien enfoncé le clou, il me demande poliment si je t’ai écartée les cuisses.  » tu prends la main qu’il te tend. Tu te laisses glisser contre le rocher. Ta peau frotte contre la surface rugueuse de la pierre. Tu te retrouves en face de Bastien, avec une faible sourire, tu lui répond « J’arriverais jamais à te faire mal, j’suis pas de taille contre toi »   tu poses une nouvelle fois ton index sur sa poitrine. Tu l’observes droit dans les yeux, les cheveux au vent. Tu l’avertis alors gentiment « enfin je pense que j’y arriverais le jour où tu me feras du mal » de toute façon, tu sais parfaitement que ce jour n’est pas près d’arriver. Puis comment pourrait-il te faire du mal ? Pour le moment, il est loin, vraiment très loin de t’en faire. Tu es plutôt de bonne compagnie depuis qu’il est rentré dans ta petit vie teintait en gris. Tu le suis jusqu’à la terre ferme, enfin sur le sol bétonné de l’avenue. « Tu penses que cette tenue fera l’affaire ou j’ai le temps de passer chez moi prendre quelque chose ?» puis pour pas changer, tu lui lance une taquinerie à la volée avec un sourire idiot.   « à moins que j’ai la chance que tu me prêtes tes affaires ? »
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 17:31

Bastien voit bien qu'aujourd'hui n'est définitivement pas un jour tranquille pour la demoiselle. Elle passe d'une émotion à une autre. De la joie à la tristesse puis de l'amusement à la colère. Mais il y a des jours comme ça. Des jours ou rien ne va et où tout semble s'acharner pour que la journée ne soit pas aussi bonne que prévue. Pourtant, Bastien est bien loin de s'imaginer qui est l'auteur de ce message et surtout ce que disait le message. Alors il l'écoute quand elle s'explique, chose qu'elle n'était évidemment pas obligé de faire. Il la laissa terminer, gardant le silence un bref instant en la voyant aussi énervée. Il ne l'avait jamais vu ainsi et pourtant un simple message avait réussi à la mettre dans un tel état. « Il doit être jaloux. C'est tout. Et oui, tu fréquentes qui tu veux et tu fais ce que tu veux. T'es majeure. D'ailleurs, tu ne devrais pas t'énerver pour ça. Il ne le mérite même pas. » Il restait au sol, ses pieds s'enfonçant dans le sable, la main tendue vers elle. Il ne savait pas quel lien il y avait entre eux deux, mais elle ne semblait vraiment pas le porter dans son cœur. Et lui semblait prendre un malin plaisir à lui sortir des saloperies. Il était même allé plus loin en essayant de savoir si elle avait couché avec Bastien. Il arqua alors un sourcil. « Il est pathétique. » Une fois qu'elle fut au sol, il laissa un petit sourire étirer ses lèvres. « Je peux lui répondre ? » Cela ne devait pas être une bonne idée, mais il le ferait au moins taire pendant un temps, ou au contraire s'énerver un peu plus. Il allait très certainement simplement lui lancer un pique en répondant à sa question. En mentant aussi, évidement. En lui racontant qu'ils couchaient ensembles, juste pour le pousser à bout, pour le faire descendre d'un étage en fait.
Il la regardait dans les yeux, laissant un petit sourire étirer ses lèvres. « Enfin, si, tu peux me faire mal si tu veux, mais seulement si tu fais un coup bas. En dessous de la ceinture en fait. Mais t'es une fille bien alors tu ne le feras pas. » Il la laissa ensuite poser son index sur son torse, ne bougeant pas d'un poil. « Oh alors c'est parfait. Je ne compte en rien te faire du mal, juste du bien. » Et il se mit à rire par la suite. Il ne savait même pas pourquoi il avait sorti ça. Mais ça l'amusait et ça aurait sûrement le mérite de détendre un peu l'atmosphère. Il ne mentait pas en disant qu'il ne comptait en rien lui faire du mal. Il ne voyait même pas pourquoi et comment il pourrait le faire. Cette idée stupide ne lui était jamais venu à l'esprit. Et heureusement d'ailleurs. De toute manière, même s'il aurait voulu lui faire du mal, il ne l'aurait pas fais, simplement parce que Oihana était trop gentille pour ça et que trop de personnes lui serait tombé sur le dos ensuite pour lui faire la morale et certainement lui remettre les idées en place, dont son propre frère. En entendant ses paroles, il se recula très légèrement pour détailler sa tenue. Pendant ce court instant, il écouta les derniers mots de la belle jeune femme en riant doucement. « Normalement ça devrait aller, sauf peut-être ton pantalon, mais tu devrais prendre un haut pour te changer après. Mais je peux te passer des vêtements à la salle si tu veux, je pense cependant qu'ils seront un peu trop grands pour toi, tu vas flotter dedans. Enfin pour le haut, c'est pas bien grave, mais le bas, tu risques de te retrouver en petite culotte devant tout le monde quoi. » Il sourit en coin, haussant doucement les épaules.
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MessageSujet: Re: it's a good day to have a good day   it's a good day to have a good day - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 22:15

Les mot de Bastien te rassure sur ce que tu penses. Théo doit être jaloux. Jaloux de quoi ? il n’a jamais prêté attention à toi. « Si tu veux… » Tu lui tends ton portable. « C’est déjà sur le message. » Il est déjà dans l’onglet de la discussion que tu as avec le sicilien. Si Bastien est curieux, il pourrait lire toute la conversation. Il n’y a pas énormément de message avec lui. Le dernier message est celui que sa copine t’avait envoyé pour lui dire qu’ils partaient pour l’Inde. Celui juste au-dessus remonté au lendemain de la fameuse nuit ou ta perdue ta virginité avec lui. Avec le recul t’es pas du tout fier d’avoir perdu ta virginité avec lui. Tu croyais que c’était la bonne solution. Tu te croyais amoureuse de lui, mais en même temps, c’était le seul garçon que tu es connu. C’était le seul avec lequel tu pouvais rire, être toi-même. Seulement ce que tu ne savais pas c’est que ton frère et son meilleur ami avait fait un pacte comme quoi aucuns mecs ne devaient t’approcher. « Comment j’ai pu être aussi idiote pour lui donner ma première fois. » Que tu murmures, tu presses une main sur ta bouche. Tu es en train de te ronger les onglets. Tu ne sais pas ce qu’il écrit. Tu ne sais pas ce qu’il va lui dire. Puis tu ne veux pas savoir. Soit Théo le prend très mal et la situation va devenir pire. Soit Théo arrêtera de te faire souffrir une bonne fois pour toute. Tu espères sincèrement que Bastien arrive à le faire taire. Le blond te tend ton portable. Tu le verrouille et le remet dans ta poche. Tu ne fais même pas la curieuse. Tu ne veux pas savoir ce qu’il a écrit. Tu regarderas peut-être ça une fois rentré chez toi. Enfin, si le jeune homme ne l’a pas supprimé après l’avoir eu l’accusé de réception. « Je ne suis pas ce genre de fille à faire des coups aussi bas. Je préfère la jouer à la loyale. Pas de coup sous la ceinture. » Tu ris à la phrase qu’il sort après. Si tu n’avais pas eu l’esprit malicieux, sa phrase aurait pu avoir un autre sens. Pour une femme de son fanclub, elles auraient pu prendre ça comme une demande non-officiel de couple. Tu n’es pas comme ça, toi, tu vois juste le fait qu’il veut te rendre heureuse. C’est ce que tu apprécies au fond. Bastien essaie par tous les moyens de te faire rire et à chaque fois ça fonctionne. « Pour le moment ça à l’air de fonctionner. Je n’ai pas pleuré une seule fois à cause de toi. quoi que … » tu te souviens de la fois où tellement tu as ris après un de ses stupides messages, que tu en avais les larmes aux yeux. Il te dit que ta tenue devrait faire l’affaire, sauf ton pantalon et que tu devrais avoir un autre tee-shirt. En claire, rien ne vas ! « Bon en clair, rien ne vas. » Puis avec un sourire malicieux. « Je vais commencer à croire que tu veux voir ma petite culotte toi. Elle n’a rien de spécial tu sais. Tu veux voir ? » Tu fais glisser tes mains sur les boucles de ton jean et tu les approches de ton bouton. Tu vas pour faire sauter le bouton de l’ouverture, quand tu t’arrêtes et que tu éclates de rire. « t’y as cru hein ! » Tu n’es pas assez folle pour faire ça là et surtout comme ça. C’est qu’une petite blague, puis tu aurais aimé avoir ton portable là pour prendre la tête de Bastien quand il a cru que tu allais vraiment le faire « Bon on va allait jusqu’à ma voiture, j’ai un sac de sport à l’intérieur. Puis si tu n’as pas peur des femmes au volant, bah je peux te proposer d’y aller en voiture.  » tu sais qu’il n’a pas le permis. Tu le sais parce qu’il te l’a dit un soir. Toi, tu l’as depuis tes dix-huit ans, tu l’as eu un peu avant la mort de Yon. Depuis que tu as ce bout de papier rose, c’est la liberté. Tu vas où tu veux. « On se met en route ? » Ton appartement n’est qu’à cinq minutes de là où vous êtes. Vous y êtes rapidement. Tu n’as pas besoin de monter à ton appartement parce que tu as déjà les clefs dans ton sac. Puis d’un côté, tu n’es pas prête à monter ton univers au norvégien. Vous arrivez alors devant deux voitures. Un énorme 4X4 noir, un vieux rover noir qui doit bien avoir une dizaine d’année et devant une petite citadine de marque purement française toute neuve.  Tu te tournes alors vers Bastien et tu lui demande. « Tu penses que c’est laquelle la mienne ? » Tu sais parfaitement qu’il va dire la blanche, alors que toi, c’est cet énorme monstre que tu as pour véhicule. « Alors ? »
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