good morning (sacha)

tu fermes les yeux, puis les ouvres, et les fermes une nouvelle fois. qu'est-ce que tu fais au juste ? t'as envie de te lever, tu veux sortir de ton lit et faire ta vie mais t'as cette trouille inconcevable. t'as peur de croiser quelqu'un, t'as peur de croiser sacha en fait. t'as peur de la croiser dans la cuisine, dans le salon ... pourquoi t'as peur comme ça ? c'est pas toi ça, tu ne devrais pas puis ... c'est stupide, complètement con parce qu'elle habite là pour le moment, elle est sous ton toit. bravo numa, t'aurais du y réfléchir à cette situation avant de l'inviter à pioncer chez toi. le roi des cons. pourtant tu avais réellement réfléchis, peser le pour et le contre et malgré tout ce qu'il s'était passé entre vous, elle restait sacha, ta sacha et tu ne pouvais pas lui fermer la porte au nez. ce qui t'aider, c'était rory, le fait qu'elle soit là, entre vous, ça te permettait d'avoir les idées assez claires. tu ne savais pas encore comment ça allait se passer entre elle d'ailleurs. mais tu pensais réellement que tout irait bien. tu finis par sortir du lit et remercier le ciel d'avoir un appartement aussi grand. trois chambres, pas plus, c'est finalement ce qu'il fallait pour des amis. tu sors de ta chambre, jogging, t-shirt et déjà le chien de sacha te trouve et te saute dessus. tu l'accueilles avec joie avant de te diriger vers la cuisine. machinalement, tu lui donnes à manger, tu lui remets de l'eau propre et tu commences à préparer à manger. rory va certainement dormir tard aujourd'hui mais tu lui prépares déjà un petit truc. tu mets la cafetière en route, parce qu'il vaut mieux que sacha en boive un avant de te parler. t'as pas envie qu'elle te saute à la gorge. finalement, tu vas mieux, peut-être parce qu'elle n'est pas encore là, parce que tu ne la vois pas encore. c'est sûrement ça oui. tu fais ta petite vie comme si tu étais seul. tu prends ton temps, tu commences le boulot qu'à 11h, donc tu as le temps devant toi. il doit être quoi, neuf heure. « non, tu prends pas un café toi, j't'ai mis de l'eau là-bas, va voir. » que tu dis au chien qui te colle aux basques, tu peux pas lui en vouloir, tu l'aimes bien cette boule de poil.

Allongée dans un lit qui n'est pas réellement le mien, je regarde le plafond ne sachant pas quoi faire. En tant normal je me serais levée, je me serais ensuite rendue dans la salle de bain en chantant pour me doucher et rapidement me préparer pour terminer dans la cuisine où je me serais préparer un café au lait avec quelques tartines. Sauf que voilà, je ne suis pas chez moi et je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté son invitation. Et surtout... Pourquoi m'avait-il fait cette proposition alors que je m'étais très mal comporté vis à vis de lui ? Plus j'y réfléchissais et moins je comprenais  son agissement. En plus avec la deuxième colocataire, ça ne m'aidait pas vraiment à y voir claire. Enfin, plus clair que maintenant. Parce que oui, j'ai toujours des sentiments envers le jeune homme malgré le fait que je l'ai fais souffrir. Poussant un long soupir, je sors finalement du lit pour me rendre directement dans la cuisine, priant légèrement pour ne croiser personne. Se fut donc vêtue d'un petit short et d'un top que j'allais dans la pièce de l'appartement que je préférais et je devais bien avouer que j'avais hâte de boire ma première tasse de café de la journée. Je fus un peu surprise de voir qu'Iceberg n'était pas là pour me faire la fête comme quasiment tous les matins, mais en arrivant devant la cuisine, je compris pourquoi je venais de traverser l'appartement seule. Mon chien se trouvait en compagnie de mon ex et lui faisait la fête comme il le faisait autrefois, quand nous étions encore ensemble. J'observai la scène, un léger sourire sur le coin de mes lèvres, oubliant presque tout ce qui c'était passé depuis plusieurs mois. Un léger rire s'échappa même d'entre mes lèvres en l'entendant le gronder comme un enfant. Je te préviens tout de suite que s'il boit une seule goutte de ce breuvage, je te le laisse toute la journée. J'aurai pas le courage de le suivre dans ses courses folles. En réalisant ce qui venait de se passer, je me mordis légèrement la lèvre et entra finalement dans la petite pièce, légèrement mal à l'aise. J'aurais du me douter qu'il serait déjà debout et la tenue que je portais n'étais pas vraiment appropriée. Je lui fis un petit sourire gêné et sortis le pain et la confiture du frigo, attendant sagement que le café finisse de couler. Bonjour... C'était totalement stupide après ma petite tirade mais je ne savais pas quoi dire d'autre.

tu l'entends, sa voix, elle résonne juste derrière toi alors que tu regardes encore le chien. tu finis cependant par te retourner et l'observer. merde, elle aurait pu mettre plus de vêtements ... au moins pour toi, pour que tu ne la fixes pas de cette manière. crétin. tu finis par tourner le regard, t'éloigner en haussant les épaules et te diriger vers la cafetière en priant le ciel pour qu'elle se dépêche de te donner à boire. il en faut, maintenant, histoire de faire la conversation parce que tu ne sais même pas quoi lui dire. c'est fou ça, t'es sans voix devant sacha. devant elle. devant celle qui ... il n'y a pas si longtemps était dans tes bras, était avec toi avant de disparaître, avant de partir comme elle l'avait fait aussi. la première. elle était partie, elle s'était éloignée de toi, elle avait disparu. tu ne méritais peut-être que ça au fond. tu secoues la tête, nerveusement alors qu'elle prend la parole. un "bonjour" s'échappe de ses lèvres. « salut. » que tu réponds, simplement, avant d'afficher un sourire. « c'est très gênant, désolé. » finis-tu par dire. t'as pas envie de la mettre mal à l'aise, et t'as pas envie d'être mal à l'aise non plus. seulement, c'est très mal parti pour le moment. le café finit par se terminer et tu sers deux tasses que tu viens poser sur le bar. une que tu places en face de la blonde et une en face de toi. tu l'aides ensuite à préparer des tartines. « t'as prévu des trucs aujourd'hui ?  » c'est très banal, mais tu ne sais pas quoi lui demander d'autres, comme si t'avais pas assez de mot pour t'exprimer. elle te chamboule sacha, c'est certain. le pire, c'est que tu t'en rends compte et que tu ne sais pas quoi faire pour y remédier. tu bois une gorgée de café qui vient réchauffer ton organisme.

Dès que les premiers mots étaient sortis de ma bouche, j'avais sur que j'aurais du me taire, ne rien dire et avancer dans la cuisine en faisant presque comme s'il n'était pas là. Sauf que cela avait été plus fort que moi, la petite blague était sortie de ma bouche sans que j'ai le temps de réfléchir et le voyant ne pas réagir, me fis revenir sur terre. Tout avait changé entre nous ou presque et je pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Je me mordis légèrement la lèvre pendant que je sortais les ingrédients pour mes tartines, espérant que cette drôle de situation se termine rapidement. Je flattai au passage mon chien, qui faisait comme si je n'existais pas... Sympa le toutou, vraiment. A croire qu'il n'y avait que Numa dans son coeur quand il était là. Pour briser le petit silence, je le saluai tout simplement, sans vraiment savoir si j'aurai droit à une parole de sa part ou pas. En voyant son regard se promener quelques secondes sur moi, je compris que la tenue que je portais n'étais pas du tout approprié et j'en rougis légèrement, ce qui était plutôt rare chez moi. C'était pourtant évident que je ne pouvais plus mettre ce que bon me semblait en sa compagnie mais des vêtements neutres. Désolé... Je peux aller me changer si tu veux. En fait, je n'aurais même pas du poser la question. J'aurai du faire directement demi-tour pour aller enfiler un jogging et peut-être même un t-shirt. Pourtant à la place de faire ce que mon cerveau m'ordonnait de faire, je m'assis tranquillement devant le bar, l'observant nous servir chacun une tasse de café, un peu comme dans le temps. Le voyant ensuite m'aider à préparer les tartines, m'arracha un doux sourire. Si quelqu'un entrait à ce moment-là dans la pièce, il ne se douterait jamais que nous sommes des ex's avec une situation plus que compliqué. Non, la personne penserait que nous sommes un couple se préparant à manger ou des amis partageant un repas. Alors que je croquai dans ma première tartine, je réfléchis à sa question. Pas grand chose je dois avouer... Chercher un appartement, sortir Iceberg et... Je sais pas, je verrai sur le moment et toi ? Je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer boire ses premières gorgées de café et il ne fallut que quelques secondes pour que je fasse de même. J'avais pleins de choses à lui dire, mais c'était trop tard, le mal était fait et je me doutais que rien pourrais effacer ce que je lui avais fais subir.

tu ne sais plus quoi dire ni même quoi faire, tu revois ce jour où elle t'a dit qu'elle partait. que c'était fini, qu'elle n'en pouvait plus de toi et ton caractère de merde. que t'avais changé, que tu n'étais plus le même et qu'elle ne pouvait plus rien faire pour toi. tu lui en voulais, réellement. elle comprend ton regard, ton regard instant sur ses vêtements. tu ne peux pas t'empêcher de regarder ses courbes, ses parcelles de peaux dénudées. le pire dans tout ça, c'est que t'as envie d'y passer tes doigts. c'est certainement cette sensation qui te dérange le plus. celle d'être toujours aussi faible devant sacha. « c'est rien, faut que je m'habitue, je t'ai dit de faire comme chez toi alors ... » tu finis par hausser les épaules avant de t'asseoir et boire le café. c'est chaud, ça te brûle limite les lèvres mais tu continues de prendre la parole. tu changes de sujet, lui demande ce qu'elle compte faire aujourd'hui, ce qu'elle a prévu. tu tentes le tout pour le tout finalement, parce que t'as envie de lui parler, t'as envie de savoir comment elle va, mais tu ne sais tout simplement pas comment le lui demander. « pour l'appart, t'as le temps tu sais  ? il y a toujours du monde ici, alors un de plus ou un de moins, c'est pareil, ça ne me dérange pas. et puis, tu seras forcée de revenir ici tôt ou tard, c'est ici qu'on squatte avec la bande. » pourquoi tu fais ça au juste ? pourquoi tu veux la convaincre de rester plus longtemps ? t'es en train de t'enfoncer encore plus bas, t'es en train de te mettre des bâtons dans les roues. autant prendre une pelle et creuser ta tombe directement. t'es là, acharné à lui prouver qu'elle ne te dérange pas. à moins que ce ne soit toi que tu tentes de convaincre et persuader. t'es merdique. il n'y a rien de plus à dire. « moi faut que j'aille bosser, j'dois être au resto pour onze heure, mais j'devrais pas rentrer trop tard, je ne fais pas le service ce soir. d'ailleurs, autant il y a les autres qui viendront dans la soirée. » ça te passe par la tête, c'est souvent comme ça en même temps, tu invites sans prévenir, un coup de tête, parfois ils passent même sans eux, prévenir. c'est comme ça entre vous, chez toi leur sera toujours ouvert au final.

Dès que j'avais mis les pieds hors de ma chambre, j'avais su que j'aurais du me vêtir autrement, que ce n'était vraiment pas une tenue correcte pour se retrouver en face de son ex. Sauf que voilà, maintenant c'était trop tard. J'étais en face de lui dans une tenue que je portais alors que nous formions un couple mais je devais avouer que son regard sur mon corps ne me dérangeait pas, bien au contraire. Cela me faisait du bien de savoir que malgré tout je lui plaisais quand même encore un peu et son regard me fit envoler quelques papillons au creux de mon ventre, comme dans le passé. A sa réponse, je secouai légèrement la tête, pas vraiment convaincue par ses arguments. Peut-être, mais il y a des limites, parce qu'au final c'est ton chez toi. Promis, la prochaine fois je mettrai une tenue plus décente. Je lui fis un petit sourire avant de croquer dans ma première tartine, laissant presque un soupir de bien être s'échapper d'entre mes lèvres. Mon sourire s'élargit un peu plus en l'entendant me dire que je pouvais rester le temps que je voudrai et que de tout façon je viendrai souvent. Là, il n'avait pas tort... C'était dans son appartement que toute la bande se retrouvait et donc même si je quittai les lieux, j'y reviendrai quasiment autant souvent. Sa proposition était très tentant, surtout que cela me permettrait de passer plus de temps en sa compagnie, mais au fond, tout au fond de moi, je savais que cela n'était pas une bonne chose. Nous n'étions plus ensemble et en restant tout le temps près de lui, j'allais l'empêcher de faire de nouvelles rencontres et donc de continuer sa vie. J'apprécie vraiment ton offre Numa, mais... Mais, je ne suis pas certaine que ton autre colocataire soit autant compréhensive que toi. Après tout, elle était là avant moi et donc elle a son mot à dire sur ma présence dans ton appartement. Pour retenir une grimace, je plongeais mes lèvres dans ma tasse pour en boire encore quelques gorgées. La savoir autant près de lui me mettait hors de moi, malheureusement je n'avais pas mon mot à dire et la jeune femme pouvait donc faire ce que bon lui semblait avec le jeune homme. Je déposai quelques secondes mon regard sur mon chien, parce que jusqu'à présente je n'avais fais que l'observer, comme si je le découvrais pour la première fois et je n'avais pas envie qu'il me prenne pour une folle, même si au fond je l'étais un peu. Je souris en l'entendant me dire que la bande devait se réunir le soir même pour une petite soirée. J'aimais toujours ce genre d'ambiance, même si depuis mon retour certains moments étaient tendus, ce qui était tout à fait normal, je devais bien l'avouer. Oh chouette alors !! Si j'ai le temps cet après-midi, je ferais quelques courses pour faire de quoi grignoter. D'ailleurs, si tu as une envie particulière, n'hésite pas à me le dire. Je plongeai mon regard dans le sien, hésitant quelques instants à continuer le fond de ma pensée. J'avais peur qu'il le prenne mal... Mais qui ne tente rien n'a rien. Et si tu as envie de te joindre à moi pour mettre ta touche personnelle sur mes pâtisserie, je ne dirai pas non. Je lui fis un doux sourire et croqua encore une fois dans ma tartine pour la terminer et commencer la seconde.

des limites. oui, il y avait des limites, oui il en fallait des limites. tu avais du mal à en imposer parce que tu n'avais plus aucun droit. tu n'avais pas l'droit de lui demander de faire telle ou telle chose. ce n'était plus comme avant parce qu'elle t'a brisé, elle t'a piétiné alors que tu étais déjà au sol. c'est pour ça que tu lui en veux, parce qu'elle a longtemps critiqué lia pour son comportement, pour son geste pour finalement faire la même chose. tu t'es posé trop de questions, tu t'es pris la tête dans tous les sens, limite dépressif en sachant que tu ne faisais que répétez le passé. tu t'es finalement dis que tu avais peut-être un problème, que c'était ta faute, que tu ne savais pas y faire. une fois le destin, deux fois, un soucis dans ton esprit et peut-être même ton âme. finalement, tu veux qu'elle reste chez toi, parce que tu dois avoir des tendances maso. autant ce doit être ça. elle reste pourtant sereine. « ce n'est pas vraiment une colocataire tu sais ... elle est là parce qu'elle en a besoin, un peu comme toi. je pense qu'elle fuit quelque chose, je ne sais pas encore quoi ... mais elle n'a pas son mot à dire sacha, ça reste chez moi - enfin, j'crois. » c'est vrai qu'avec toutes les personnes qui entraient et sortaient, tu pouvais avoir des doutes. avec le nombre de personnes qui ont un double de tes clés ... tu aurais du mal à les compter. déjà, il y a toute ta famille, ce qui fait déjà un sacré nombre, sans oublier un bon nombre de la bande. bref, un paquet. finalement, tu lui annonces que ce soir, c'est soirée chez toi avec toute la clic. événement tout à fait normal, même si sacha était de retour depuis peu, ça serait un peu comme un re bienvenue à biarritz, quelque chose comme ça. « si tu peux faire les courses, ça m'arrange vraiment. et si tu as besoin de mes talents de cuisinier c'est avec plaisir, tu sais que je toucherai forcément t'façon, que je pourrai pas m'en empêcher. par contre, faut que j'envoie un message à tout le monde pour les prévenir.  » tu te mets à réfléchir tout en croquant dans ta tartine. tu te sens mieux qu'au début de cette conversation, comme si ça c'était radoucit d'un seul coup. tu n'en demandais pas plus. « ça sera un peu ... en l'honneur de ton retour. » c'est bizarre, de dire ça alors qu'elle est partie en te quittant.

Je sais très bien que je ne devrai pas être ici, dans cet appartement en sa compagnie. Je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai accepté son invitation à partager son appartement. Je vois bien dans son regard qu'il souffre de ma présence à ses côtés, il souffre de la manière dont je l'ai laissé tombé alors qu'il était encore à l'hôpital, d'avoir du subir une seconde fois un abandon. Je sentais mon coeur se serrer dans ma poitrine et si je pouvais disparaitre dans un trou de souris, je le ferai avec grand plaisir. Je souris légèrement à la remarque sur le fait qu'elle n'était pas sa colocataire et que c'était encore chez lui. Bien entendu que c'est chez toi, même si toute la bande squatte ton canapé. C'est quand même toi qui paie les factures. D'ailleurs, faudra me dire combien je te dois, parce que je ne veux pas être logée gratuitement, L’atmosphère se détendait peu à peu, ce qui me rassurait légèrement mais m'angoissait également, parce que je ne savais pas du tout comment me comporter face à lui. J'avais envie de tout faire pour me pardonner mais les mots restaient totalement bloqués dans ma gorge. A la place, je plongeai mon regard dans ma tasse, essayant de trouver quelque chose à dire. En entendant Numa me dire que même si je n'avais pas envie qu'il entre dans la cuisine, il le ferait de tout façon parce que c'était plus fort que lui, je souris un peu plus. Il n'avait pas tord sur ce point. Je n'avais jamais pu l'empêcher de mettre son grain de sel dans mes affaires de cuisine et ce n'était certainement pas maintenant que j'allais pouvoir réussir. Très bien chef, j'attendrai votre retour avant de me mettre aux fourneaux. En plus ça m'évitera de mettre la pagaille dans ta cuisine, vu que je ne la connais pas du tout. Tout en croquant dans ma seconde tartine, j'éclatai de rire, parce que je me voyais déjà retourner la cuisine pour trouver une spatule ou quelque chose fans ce genre. La suite me fis légèrement grimaçée et je détournais le regard, parce que je savais que si je continuai de le fixer, je n'allais pas tenir longtemps avant de fondre en larme. Je me mordis l'intérieur de la joue tout en le regardant de coin. Je ne veux pas qu'on fête ça... Y a aucune raison. De plus, je ne suis pas certaine que tout le monde soit ravie de mon retour. Faudra trouver un autre prétexte, parce que sinon y aura pas grand monde de présent. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres et je repris ma tasse de café entre mes mains pour en boire quelque gorgées. En tant normal j'aurais eu hâte d''être à ce soir, mais là, j'avais comme une boule au ventre, une envie de rester enfermée toute la soirée dans ma chambre pour ne pas leur gâcher la soirée. D'ailleurs... Je me demande si c'est une bonne idée que je vienne. Je pourrai très bien restée dans ma chambre, surtout que peu de monde sait que je suis de retour. Alors bon...

puis c'est vrai que c'est un peu le lieu de recueillement. surement parce que t'as un grand appartement. tu peux dire merci à maman et papa de t'avoir aidé à l'avoir. maintenant, t'arrives à le gérer, t'as un bon salaire. en même temps, tu bosses dans un restaurant gastronomique, forcément, le salaire va avec. d'ailleurs, elle commence à te parler des factures.  « j'y peux rien si je les aime t'sais. tu me dois ... les courses, déjà ça serait super, pour le reste laisse tomber, sérieusement. » t'allais pas lui demander de l'argent pour payer le loyer. normalement tu le gères seul alors t'as pas vraiment besoin d'argent en plus. tu ne veux pas lui en prendre parce que t'en as pas besoin. parce qu'elle en a pas beaucoup et que tu t'en voudrais de lui en prendre. ce n'est pas sujet à discussion, tu n'en veux pas, tu ne lui en prendras pas. alors tu lui accordes gentiment qu'elle paie sa part en allant aux courses, ça te suffit amplement. finalement, elle t'attendra pour préparer, ça te convient. « j'devrais pas rentrer tard normalement ... le temps que tous les clients sortent, j'pense que d'ici quinze heures, je devrais être là. Ca devrait largement passer, le temps qu'on prépare tout. » tu fais mine de réfléchir tout en commençant à manger tes tartines que tu finis en moins de deux d'ailleurs. puis elle n'est pas d'accord, elle ne veut pas qu'on fête son retour, ce que tu peux comprendre, c'est vrai. elle a sans doute honte d'être partie. c'est une bonne chose, dans un sens, qu'elle regrette, ou tout du moins que ça la gêne. tu penses que c'est une bonne chose. « dis pas des bêtises, c'est bon, tu vas pas rester là, à côté, enfermée dans la chambre alors qu'on sera tous là. tu seras là, avec nous, c'est l'occasion de renouer non ? puis je serai là sacha. » oui, parce que tu seras toujours là, malgré tout, parce que tu as ce coeur, ce coeur bien rempli. tu n'en as pas honte, mais c'est terriblement gênant, d'autant plus quand tu ne contrôles pas grand chose. comme maintenant. tu seras là pour sacha, parce que t'es pas le plus rancunier qui existe. parce que tu ne peux pas lui en vouloir, pas quand tu vois son regard, son visage, son sourire. c'est impossible. « t'en fais pas, ça se passer bien sacha ... puis au pire, t'ira dans ta chambre si ça te saoule ... t'sais, comme ces gamins de quinze ans en pleine crise d'ado, ces gamins qu'on été il fut un temps. » tu tentes de la convaincre, de la persuader que tout ira bien, que ça se passera bien et qu'elle n'a pas de raison de rester dans sa chambre. tu veux regrouper la bande, la clic, tu veux que tout le monde soit de nouveau réuni. c'est ton groupe, ta deuxième famille.

Je me doutais bien que jamais il n'allait accepter que je paie quelque chose, mais c'était plus fort que moi. Je n'allais pas pouvoir dormir tranquillement dans un appartement où je ne paie rien. C'était comme ça, j'avais été élevée comme ça, on m'avait toujours dis de tout faire bien. Bon, je n'avais pas tout fais bien, mais j'essayais de me rattraper, même si c'était trop tard. En entendant Numa me dire que je n'aurais qu'à payer les courses, je laissais un petit rire s'échapper d'entre mes lèvres. T'es sérieux Numa ? Je vais quand même pas payer que ça... Surtout que je suis pas toute seule... Iceberg squatte aussi et en plus il squatte ton canapé et ton lit. Parce que oui, je sais qu'il vient te tenir compagnie quand il veut quelque chose. J'avais presque envie de lui tirer la langue, comme je le faisais dans le passé, quand je le taquinais. Sauf que plus rien n'était comme avant et ça, ça j'avais du mal à l'accepter. Ma deuxième tartine était déjà terminée, sans que je le remarque vraiment. Faut dire que je mange souvent sans m'en rendre compte et il faut dire que mon esprit était déjà à cet après-midi, au moment où je serais entrain de faire de la pâtisserie. J'espérais ne pas avoir oublier les doses de mes recettes, parce que cela faisait plusieurs mois que je n'avais rien fais. Pas de soucis. De toute façon faut pas te presser pour moi hein, on aura tout le temps de préparer, parce que je ne pense pas que la bande arriver tôt. Depuis le temps que je les connaissais, je savais qu'ils n'allaient pas arriver à dix heure tapantes, nous aurions donc tout le temps de préparer et ranger le matériel avant leur arrivée. La conversation partie rapidement sur la présence à la faite. Je ne me voyais pas vraiment à y assister, pourtant le jeune homme me fit une grande théorie sur le fait que je devrais être présente. J'avais un peu l'impression d'être redevenue une petite fille et ça ne me plaisait pas du tout. Je sais... Mais je n'ai pas envie de créer des tensions pour rien. Si t'as invité la bande c'est pour s'amuser et non pour créer des disputes sur ma présence chez toi. Et puis... Après ce que je t'ai fais, je ne sais même pas comment tu peux supporter ma présence. Voilà, c'était dis, les mots étaient sortis avant que je puisse réellement y réfléchir et au fond, tout au fond de moi, cela me faisait du bien. Je finis rapidement ma première tasse de café, pour ensuite me lever et aller m'en resservir une seconde. Ne plus être en face de lui durant quelques instants me faisaient du bien mais mon regard ne pouvait pas s'empêcher de se reposer sur lui de temps en temps. A sa remarque sur le fait que je pourrais toujours me réfugier dans la chambre qu'il me prête si la soirée ne me convient pas, je laissais un petit rire s'échapper. Ah, parce que tu crois qu'elle sera déserte longtemps ? Je te rappelle que quand les autres boivent, ça peut vite devenir la débauche. Au pire si je veux vraiment me cacher, j'irai dans la tienne. Parce qu'il me semble qu'aucun n'ose y pénétrer sans ton autorisation, enfin si ma mémoire est bonne. Sa chambre, c'était un peu son jardin secret, un jardin que j'avais connu dans le passé mais qui était redevenu totalement inconnu maintenant. Même quand j'avais fais le tour de l'appartement toute seule, je n'avais pas osé ouvrir la porte de son antre.

tu hausses les épaules, oui, il arrivait qu'iceberg vienne te voir, le soir. tu sais pas trop pourquoi d'ailleurs. est-ce qu'il pouvait ressentir à quel point tu tenais encore à sa maîtresse ? est-ce qu'il sentait ce genre de choses ? tu le laissais venir, jusqu'à ton lit, il te tenait compagnie, le soir. le matin. tu l'aimais trop ce chien. « arrêtes, c'est suffisant les courses puis iceberg, je l'aime bien tu vois. quand j'ai froid, la nuit, bah il est là. c'est moi qui devrait te payer pour me le prêter. » t'apaises les choses, tu tentes d'apaiser, parce que tu ne veux pas qu'elle se prenne la tête pour rien. finalement, tu te dis qu'il ne faudra pas que tu traînes non plus pour rentrer. parce qu'il te faut un certain temps pour rentrer, pour arriver à partir le temps que tu discutes un peu avec nolan, ton patron. nolan, quand tu penses à nolan, forcément, tu penses à aurèle ... pourquoi faut-il qu'elle se soit intéressée à ton patron ? à ce type marié ? ça te gêne, vraiment, surtout que tu croises sa femme ... bref, tu chasses ces pensées. « ouais, ils seront certainement en retard oui. c'est normal, c'est dans l'code d'arriver en retard. » ouais, t'aimais bien inventer des choses étranges, des codes bizarres, des trucs que personne retient. c'est ton truc. elle finit par se demander si elle va rester. ca t'embête, réellement, parce que tu veux qu'elle soit là. elle finit par sortir la phrase qui mène la danse. un silence s'installe, elle se lève, tu ne bouges pas, tu ne sais pas quoi répondre parce que t'en sais rien en fait. tu sais pas pourquoi tu fais ça. « j'sais pas. » t'es honnête, tu vas pas chercher à lui mentir, tu sais pas mentir en même temps. alors t'es honnête, tu ne te comprends pas. tu ne comprends pourquoi t'es là, avec sacha, pourquoi tu l'as laissé venir. va falloir que tu envoies un message à simon d'ailleurs il va pas être content. pire. bref, tu veux pas y penser. « ta mémoire est bonne, et j'sais pas si j'te laisserai entrer dans ma chambre, y'a que iceberg qui peut venir en ce moment. » tu te mets des bâtons dans les roues tout seul. tu invites ton ex à squatter chez toi, ce qui signifie que tu peux dire au revoir aux femmes que tu pourrais ramener le soir. ça te donne une bonne excuse pour ne pas en ramener non ? parce que t'es pas ce genre là. tu ne ramènes pas n'importe qui. tu laisses les mots en suspens. « ça va bien se passer. on se connaît tous depuis toujours.  » tu la rassures, encore, parce que tu ne sais pas quoi faire d'autre.

Entendre que la conversation partait sur un sujet neutre me faisait du bien. Je souris en l'entendant me dire que c'était plutôt lui qui devrait me payer pour pouvoir le chien de temps en temps. Faut dire que dans le passé, ils passaient beaucoup de temps tous les deux et j'étais soulagée de voir que leur entente était toujours pareille. Ne dis pas des bêtises voyons. Il t'adore et c'est normall. Vous avez passez tellement de tempe ensemble avant, que je suis certaine qu'il est aux anges d'être de retour près de toi. Je me mordillai quelques instants la lèvre. Et je dois t'avouer que... Il m'a fait la gueule un moment qu'on est partis... Et c'était la stricte vérité. Il avait du comprendre ce qui c'était passé, parce que monsieur avait fait la grève de la faim durant quelques jours et ensuite de câlin. Il m'avait punit et cela avait été tout à fait normal, même si je ne m'y étais pas attendu. Rien que de repensé à tout ça, ça me mettait encore plus le cafard et je poussais un long soupir tout en me levant pour aller me servir une seconde tasse de café. Il me faudrait au moins ça pour tenir toute la journée mais me connaissant, j'allais en boire encore quelques tasses une fois qu'il serait parti au travail. Un nouveau sourire naquit sur mes lèvres en l'entendant me rappeler le code de la bande. Aucun d'entre eux n'étaient jamais à l'heure, je devais être la seule à respecter les horaires, ce qui dans le passé, les faisaient bien rire. Quand Numa me dit qu'il n'y avait qu'Iceberg qui avait le droit d'entrée dans sa chambre, je l'enviais quelques instants. Je ferai n'importe quoi pour retourner me blottir dans ses draps, même que quelques secondes. C'est un petit veinard. Au moins tu fais des économies dans le chauffage grâce à lui. Malheureusement pour moi, la conversation repartie rapidement sur la soirée qui allait avoir lieu le soir même et je retournai en même temps m'asseoir avec ma seconde tasse de café fumant. Les revoir me faisait plaisir et en même temps me terrifiait. Justement, c'est ça qui me fait peur. Je les connais trop bien et ils n'auront pas besoin de me parler pour savoir ce qu'ils pensent de moi. Je plongeai mon regard dans ma tasse, ne sachant plus vraiment quoi dire ou quoi faire pour ne pas me rendre à la soirée. Parce que là maintenant tout de suite, je n'avais pas vraiment envie d'y assister.

iceberg, ça avait été un peu ton chien aussi, pendant quelques temps, ça avait été ton compagnon de route. il avait débarqué dans ton coeur en même temps que la blonde. il avait eu sa place et lorsqu'elle était partie, tu avais perdu deux fois plus de choses. un animal a toujours cette compassion, cette envie de donner le sourire mais surtout cet amour à toutes épreuves. quand elle t'avoue qu'il faisait la gueule, ça te fait plaisir, dans un sens, qu'il t'ai soutenu la petite bête. ca te fait plaisir. c'est vrai. « j'suis aussi content de le revoir. »  que tu dis simplement. c'est vrai, c'est réel. il avait été un des seuls que tu supportais pendant ta mauvaise période, un des seuls qui avait l'droit de te voir sourire, un des seuls qui n'avait pas à supporter ta putain de mauvaise humeur. forcément que tu l'appréciais ce chien. finalement, elle revient sur le sujet soirée chez toi. soirée avec la bande. soirée qui va certainement mal finir comme les autres. toi aussi tu avais peur, peur de leur réaction, surtout à simon ... emy, ces personnes là qui t'avaient bien fait comprendre qu'il valait mieux pas qu'elle revienne. ces personnes qui voulaient simplement te protéger ... te protéger d'elle mais plus particulièrement te protéger de toi même. oui, de toi même parce que tu n'étais pas capable de le faire tout seul, parce que tu avais du mal à dire non, que tu avais du mal à crier, parce que tu te laissais faire, trop de fois et tu finissais finalement plus bas que terre.  « justement, tu les connais et tu sais qu'ils sont dans l'excès, pour la plupart. ça leur passera. tu ne peux pas te cacher toute ta vie d'eux. ce sont tes amis aussi, et ils te pardonneront. » est-ce que tu lui avais pardonné toi ? tu n'en savais trop rien. tu ne voulais pas te poser cette question fatidique parce que justement, tu avais peur de la réponse. valait mieux passer outre pour le moment.  « et je sais que c'est comme une deuxième famille  ... pour chacun d'entre nous. tout se passera bien. je serai là sacha puis je ne te laisse pas l'choix, fais leur pour moi alors.  » est-ce que tu faisais du chantage ? peut-être un peu, tu tentais en tout cas, tu essayais quelque chose. peut-être mal, tu t'en fichais, tu ne voulais pas qu'elle se cache.

On m'avait toujours dis que le chien était l'animal le plus fidèle et en l'éloignant de Numa quelques mois, j'avais su qu'on ne m'avait pas menti. A croire que c'était lui et pas moi qui l'avait adopté. Je lui en avais même voulu quelques jours mais au final j'avais compris qu'Iceberg ressentait la même chose que moi pour Numa ou du moins quelque chose de similaire. En entendant le jeune homme me dire qu'il luia vait également manqué, je ne pu que sourire. Cela se voyait de tout façon, même s'il ne me l'avait pas dis, je l'avais deviné. Vous serez toujours inséparables. Comme c'était prévu, la conversation retourna rapidement sur la soirée qui allait bientôt débutée. Je savais que les autres n'allaient pas appréciés que je sois de retour et encore moins le fait que pour le moment je vivais en compagnie de Numa. Tout était de ma faute et je le savais parfaitement et ils allaient enfoncer encore un peu plus le cou durant toute la soirée. Le pauvre Numa faisait tout pour me convaincre que tout allait bien se passer, malgré que certaines personnes n'allaient pas appréciés ma présence. Je sais bien que certains vont me pardonner. Mais je sais aussi que tout ce qui vont penser sera vrai. Peut-être que si je les avais prévenus de mon retour, je ne serais pas morte de trouille comme ça. J'avais la nette impression de devoir passer le plus gros examen de ma vie et cela me fichait la trouille, encore plus que tous les examens que j'avais passé jusqu'à présent. Et puis c'est vrai... Pourquoi je n'avais avertis personne à par Numa de mon retour ? Je savais très bien pourquoi au fond de moi et maintenant je devais devoir tous les affronter en même temps, parce que je savais que toute la bande allait être réunis. Je poussais un long soupir et me passa lentement une main dans ma chevelure détachée, tellement cette situation me prenait la tête. Un petit sourire naquit sur mes lèvres en l'entendant me dire que finalement je n'avais pas le choix. Ah bon ? Et tu me feras quoi si finalement je me cache ? Tu m'attacheras à toi ? En réalisant mes paroles, je virai au rouge et plongea mon regard dans le fond de ma tasse. Il fallait vraiment que je fasse attention à mes paroles. Pas que cela me déplaise d'être attachée à lui toute la soirée, au contraire... Mais voilé, c'était le genre de chose que je ne pouvais plus me permettre de lui dire pour le moment. Un silence de quelques secondes s'installa entre nous, pendant que je réfléchissais à si ma présence était vraiment obligatoire ou pas à cette soirée. Bon,bon d'accord... Je le fais mais pour toi. Même si je sais que ça va être autant difficile pour toi que pour moi. Normalement personne ne savait que j'habitais en sa compagnie et j'espérais vraiment que cela pourrait passer inaperçu durant la soirée. Heureusement que la bande finissait toujours pas s'endormir sans son appartement, cela me donnait un alibi en allant me coucher dans ma chambre.

c'était clair et net. iceberg, c'était un peu ton chien. dans un sens, tu t'attachais énormément à lui, à ce lien parce qu'il y avait une partie de la blonde dedans. parce que sacha représentait une parcelle importante de tout ce mélange. si tu réussissais à voir iceberg, tu réussissais à voir sacha et dans un sens, ça te soulageait énormément. tu en avais besoin, de ce sentiment, de cette vision. rien que savoir qu'elle va bien, tu n'en demandais pas plus. tu n'en avais pas demandé plus quand elle était partie. tu aurais tellement voulu avoir de ses nouvelles, pire, tu aurais tellement voulu qu'elle prenne de tes nouvelles. qu'elle s'inquiète pour toi, pour ton état, mais tu n'avais absolument rien eu. et c'était certainement ça qui te déchirait le plus le coeur. « peut-être bien, mais prévenir n'est pas ton fort. t'as toujours préféré les surprises. » c'était véridique, sacha elle t'en avait fait des surprises. vous vous connaissez depuis ... toujours, t'avais cette impression de la connaître par coeur, et vous en aviez mis du temps, à vous mettre ensemble. certainement à cause de ta période lia, de ta période anti-couple, de ta période coeur brisé. tu hausses les épaules quand elle te demande si tu allais l'attacher. « je pense que je ferai bien pire, je t'attacherai à simon. comme ça, ça sera plus facile pour cacher les cadavres ensuite ... » tu cherches, c'est vrai, tu savais que s'il y avait quelqu'un qui n'allait pas être d'accord, c'était bien simon. simon et son franc parlé, simon et sa capacité à te protéger, simon et son besoin de t'aider, de te remonter. il t'avait vu souffrir après le départ de la blonde, alors tu ne pouvais pas lui en vouloir, il avait tout vu, tout compris, tout ressenti. c'était certain qu'il n'allait pas être content. « ça sera difficile, c'est certain mais c'est un mauvais moment à passer avant que tout s'arrange, parce que je sais que ça va s'arranger. on est une famille, malgré tout, et on ne laisse pas les membres de la famille sur le bas côté. alors ça va être difficile, je vais devoir convaincre des personnes, des esprits fermés, mais au final, on sera bien content que ce soit fait. » tu avais parlé, beaucoup trop, ce n'était pas trop dans tes habitudes, de parler autant, mais c'était fait, maintenant. tu avais dis exactement ce que tu pensais. tu voulais qu'elle comprenne que tu avais besoin de ça, besoin que toute la clique soit là, ensemble et réunie, quoiqu'il puisse se passer. tu allais d'ailleurs devoir mettre de côté tes problèmes avec aurèle.