(F/LIBRE) Isabelle Cornish - you said don’t lie so I made the truth

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Adèle Nom

La Chanson des amants

prénom : Adèle pour les besoins du scénario seulementnom : au choix âge, date de naissance : entre dix neuf et vingt trois ans lieu de naissance : quelque part, où tu veuxorigines, nationalité : nationalité française, origines à ton bon vouloir orientation sexuelle : les hommes, les grands fourbes. occupation : étudiante, globe-trotteuse, elle parcourt le monde et les vies, elle passe toujours en coup de vent. situation financière : papa a de l'argent, maman aussi. De bons postes, de bonnes réputations. Tableau beau pas que pour de faux. Même si ça crache souvent. Papa l'entretient, autrement, elle ne pourrait jamais voyager autant. Elle tient un blog, aussi. Elle fait la pub des marques qui comptent sur elle pour plus de visibilité. Petite starlette élevée au rang de it girl, nez retroussé, menton levé, dédaigneuse à temps plein. statut civil : bourreuse des cœurs qu'elle piétine de ses talons aiguilles. Les mecs c'est comme, elle en lance, des comme ça. Les mecs c'comme les crevettes qu'elle lui a sorti, lors de leur rencontre, rien dans la tête, tout dans la queue. Elle papillonne Adèle, elle s'attache et se détache, vite fait. traits de caractère : espiègle, extravagante, capricieuse, manipulatrice, souriante, compliquée, elle a tout d'une femme paradoxale. célébrité : Isabelle Cornish groupe : en fonction de l'âge choisi. crédits : idk

L'hymne au printemps

(01) Adèle raconte des bobards à longueur de journée, s'arme de sarcasme et devient vipère enragée lorsqu'on s'attaque à sa petite personne. Elle n'a jamais caché ses origines assez aisées et se plait parfois à revendiquer son côté bourgeois. #PAYETAVIE (02) Adèle, elle vénère les bimbos du siècle, celles qui grâce à des sex-tapes ont réussi à construire des empires. Il suffit d'avoir un vagin pour gagner n'importe quelle bataille, elle en est persuadée, peut-être que ça relève même de la maxime, chez elle. (03) Son verbe peut osciller entre le familier et le soutenu, elle s'adapte bien, la reine caméléon. (04) Elle aime le luxe et le luxe le lui rend bien. Tout ce qu'elle porte lui va comme un gant, tout ce qu'elle dit est relayé par les hashtags à travers la toile. Si la femme parfaite est une connasse alors Adèle transcende la définition. (05) Elle se raconte dans des tons chauds et dans l'assurance des divas. Elle assume tout ou presque.

Ne me quitte pas

(Ludovic Peretti) You'll be my resolution
Characters of no illusion

(listen)

Adèle, c'est un mètre soixante d'hardiesse, avec derrière ses paupières, des iris céruléens où l'ivresse déflagre à la manière d'une ogive, les éclats se figent sur la cible. A sa guise. Les cœurs tambourinent, le sang conflue aux tympans, les gorges s'assèchent sur son passage. Elle en joue, la diablesse. Mais s'il est une vérité absolue c'est que les opposés s'attirent, qu'ils se fassent violence pour garder leur distance, ils se plombent et se retrouvent à graviter dans la même orbite. Est , un soir, entré en scène l'petit-beurre, avant de décider d'en faire son quatre heure, les esprits se sont échauffés, entrés en ébullitions, les langues se sont faites ordurières. Cela a surement duré un mois. Un mois où la providence n'arrêtait pas de se mêler de leur « relation » où la détestation se montrait cordiale une fois sur deux. Puis, un soir, la frustration a eu raison de toutes les bonnes résolutions. Toutes, sans distinction. Ludovic l'a embrassé et embrasé, par la même occasion. Il a fallu qu'elle se rende à l'évidence, sans pour autant rendre les armes. Elle est comme ça, Adèle, orgueilleuse. Depuis, ils s'empêtrent de manière dégueulasse. « J'te préviens, j'me bats jamais selon les règles » - a-t-il lancé, un soir. Elle a répondu « Moi non plus ». Pourtant, s'il y avait un jeu, les bords se sont dissipés, petit à petit. (…) Elle voulait perfectionner son jeu et elle l'a choisi, au hasard du physique pas dégoutant qu'il avait. Il ne le sait pas, Ludovic. (...)« Alors, c'est lui ton petit Charles-Henry troisième du nom ? Pas mal, il a l'air d'avoir une bonne rente » - les sourires sont factices, la jalousie elle, véridique. « Il s'appelle Albert et c'est le neveu du président » - rien que ça, se surprend-t-il à penser, serrant les dents. (…) Ludovic est un sale gosse et partager, il déteste, surtout lorsque la convoitise intéresse celle qui squatte pas mal de ses pensées. « Tu diras bonjour d'ma part à ton charlot qui aime porter des polos ». (…) Adèle feint l'indifférence, se montre moqueuse pourtant elle n'en mène pas large lorsque les situations s'inversent pour repousser toute concurrence. Il n'y a rien d'exclusif. Rien de compliqué. Parce que c'est pire. Et ça le devient de plus en plus à mesure que les heures défilent. Il serait peut-être temps de mettre fin à ce grand n'importe quoi. Dernièrement, un sms a été envoyé, une photo de profil postée sur le compte de Ludovic qui risque de ne pas plaire à Adèle.
Ça se profile.