(numa) x again and again

tu esquisses un sourire amusé avant de rétorquer. « tu as vraiment l’air … sincèrement désolé. on va dire que c’est tellement convaincant que je te crois. » évidemment c’est loin d’être le cas. ses lèvres que tu sens s’étirer contre ta peau et son rire confirment tes soupçons. il n’est pas désolée. pas pour un sou et ce n’est pas pour te déplaire. tu veux le taquiner. le faire mariner juste deux petites minutes. tu remets le pull sur le tapis. tu ne comptes pas t’en occuper de suite, tu n’es pas en état. tu n’es pas du tout en état de t’en occuper correctement. c’est même loin d’être en tête de liste de tes priorités, mais il faut que tu y penses. vraiment quand tu seras plus en état de t’en préoccuper. il en aura besoin en sortant de chez toi. il ne refuse pas et il te donne son feu vert. ça t’étonne. lui qui se montrait tellement pressé. tu es sur le point de lui dire la vérité. toute la vérité. mais il ne t’en laisse pas le temps. il sort tes mains de l’eau. il s’occupe de remplir le lavabo et de mettre du savon. il te soulève. visiblement sa patiente à des limites. tu l’as peut-être un peu trop cherché. « mais … je te taquinais numa. un simple non aurait suffit, tu sais ? » tu as failli tout lui dire. tu aurais peut-être mieux fait. tu penses à sa jambe, même si tu es pas vraiment lourde. ça t’inquiète un peu. tu ne bouges pas d’un poil, ça ne sert à rien. bien au contraire. « je crois que j’ai bien compris que ton pull ne t’intéressait pas pour le moment. d’accord…. d’accord, j’ai compris le pull ça sera pour plus tard. j’ai oublié que quand tu as une idée en tête, tu ne l’as pas ailleurs. » il t’embrasse avec moins de retenue que toutes les fois précédent où il l’avait fait. ce n'est pas pour te déplaire. il te dépose précautionneusement sur ton lit. impossible de penser ou de réfléchir quand tu sens ses lèvres sur toi. un long frisson te parcourt au gré de ses bisous qui redessinent presque entièrement les courbes de ton corps. tu en as la chair de poule. ton cœur s’emballe, il te rend folle. tu sais qu’il se joue de toi. c’est de bonne guerre. tu l’as vraiment cherché. tu l’as cherché, tu l’as trouvé. « je crois que j’ai compris. le message est passé. » tu te pinces les lèvres. « j’ai envie de toi numa. j’ai envie de toi maintenant, pas dans dix minutes. » tu es impatiente, peut-être même trop impatiente, mais tu es comme ça. tu profites qu'il soit à proximité. « je ne peux plus attendre. »

« mais … je te taquinais numa. un simple non aurait suffit, tu sais ? » tu grognes, pour simple réponse, tu t'en fiches qu'un non suffise, t'as plus envie d'attendre, elle te fait trop attendre, elle te cherche elle te trouve, alors oui, tu l'emmènes avec toi, dans la chambre et tu la déposes avec douceur sur son lit défait. « je crois que j’ai bien compris que ton pull ne t’intéressait pas pour le moment. d’accord…. d’accord, j’ai compris le pull ça sera pour plus tard. j’ai oublié que quand tu as une idée en tête, tu ne l’as pas ailleurs. » tu souris doucement, et déjà tes lèvres trouvent son corps, de manière hargneuse et pourtant tu évites soigneusement ces zones qui peuvent faire du bien, ses zone érogènes que tu évites pour la faire patienter comme elle a voulu te faire patienter. oui, tu abuses, complètement, tu te fiches, tu vois déjà qu'elle réagit, tu vois sa peau qui frémit, encore et encore. « je crois que j’ai compris. le message est passé. j’ai envie de toi numa. j’ai envie de toi maintenant, pas dans dix minutes. je ne peux plus attendre. » ses mots, c'est comme un électrochoc, un intense courant qui traverse tes veines, un courant qui se perd dans chacun de tes muscles, tu remontes ton regard vers elle, tu te perds dans ses yeux, quelques secondes et finalement tu viens trouver ses lèvres. tu l'embrasses, c'est fougueux, c'est fort, c'est intense, tu lui offres tout ce que tu as. « j'ai envie de toi Marlow » que tu murmures contre ses lèvres, tu descends tes lèvres dans son cou, contre sa peau, tu descends pour finalement trouver ses seins que tu embrasses, mordilles, tu ne contrôles plus, tu la veux Marlow, là, maintenant, tu veux la sentir elle et pas une autre alors tu te perd contre son corps. puis tu penses aux protections, tu n'as pas de protections, là, c'est dans ton jean, dans la salle de bain. « bouge pas. » tu lui dis alors et tu t'en vas, rapidement, tu fouilles ton jean, tu trouves ce qu'il faut et tu reviens, tu la regardes, quelques secondes, tu l'admires, sans gêne, elle est belle Marlow. tu reviens rapidement contre elle, vers elle, sur elle.

lui aussi, il a envie de toi. tu fermes les yeux, alors que sa bouche se baladait de ton cou jusqu’à tes seins. ta respiration était de plus en plus difficile. tu déglutis difficilement, comme si ta gorge était enflée. il se stoppe et te dit de ne pas bouger. tu hoches simplement la tête. tu es incapable de formuler une phrase complète. tu ne comptes pas partir et puis de toute façon tu ne risques pas d’aller très loin entièrement nue. sur le coup tu n’as pas compris sa précipitation, c’est seulement après avoir retrouvé un peu tes esprits que tu comprends. toi, tu n’y avais pas pensé une seule seconde. en même temps tu as une bonne excuse. ça t'arrive rarement d'oublier ce genre de détail. tu n'es pas du genre volage, ni une sainte-nitouche, tu ne couchais jamais avec des inconnus, tu peux compter sur les doigts d'une main les hommes avec qui tu t'es retrouvée au lit, mais tu faisais tout de même très attention. sauf qu'avec lui c'était pas si évident de te concentrer sur ce genre de détails. tu sens son regard qui te détaille sous toutes les coutures, tu n’avais plus rien sur toi, mais tu es loin d’être gênée. après tout ce n’était pas la première fois qu’il te voyait nue. tu sens sa peau contre la tienne. ça te fait un bien fou. tu l’embrasses. tu sens ton ventre qui commence à se tordre. tu n’avais eu qu’une seule fois dans vie autant envie de quelqu’un. tu en as marre d'attendre. tu n’en peux plus. tu te donnes entièrement à lui. avec envie et passion. il n'avait pas besoin de beaucoup de temps pour te rendre folle, c'était naturel, comme si vous vous cherchiez depuis des heures. tu le sens entrer en toi et tu fermes les yeux, ta tête trouvant refuge automatiquement dans son cou. tu n’as pas pu t’empêcher de gémir, tant tu avais attendu ce moment. il bouge doucement sur toi et toi, tu gardes les yeux fermés en suivant les mouvements de bassin qu’il t’offrait. numa a pris l’initiative d’accélérer au bon moment. tu commençais à sentir ton ventre se tordre de plus en plus. tu serres tellement fort la peau de numa sous tes doigts que tu savais que tu y laisserais probablement des vilaines marques, mais tu ne te préoccupais pas de ce détail. du moins pas pour le moment. tu ne pouvais pas te préoccuper de ça pour le moment. ni de ça ni de rien. tu ne pouvais te préoccuper d’aucun détail, ton esprit est totalement embrumé. tu ouvres les yeux et tu remarques que numa ne t’avait pas quitté des yeux. tu sens alors un courant électrique te traverser qui te fais gémir plus fort que tu n’aurais pu l’imaginer. il ralentit doucement le rythme. quand il ferme les yeux tu as compris et alors tu poses tes lèvres sur les siennes, essoufflées, mais souriante. tu es aux anges. tu te laisses complètement retomber sur les draps. incapable de dire quoi que ce soit, tu restes là en attendant de reprendre pleine possession de tes moyens et de ton souffle. une ou deux minutes suffissent. « désolée, mais je crois que je t’ai laissé de quoi te souvenir de moi pendant une bonne semaine. » tu souris malicieusement. « tu ne risques pas de m'oublier. » ni lui ni tes voisins.

tu te laisses aller dans ce plaisir charnel, elle se laisse également aller. des ébats qui ne tarissent pas jusqu'à ce que la fin arrive. tu ne tiens plus très longtemps, tu aimerais, tenir plus longtemps parce que tu sens quelque aprt, que ça sera la dernière fois, tu sais quelque part, que tu ne reviendras plus, que tu vas te perdre dans cette opération, que tu vas perdre une bonne partie de ta vie. quelle femme osera toucher un corps difforme, un corps que tu auras demain ? aucune non, t'en es persuadé. « désolée, mais je crois que je t’ai laissé de quoi te souvenir de moi pendant une bonne semaine. tu ne risques pas de m'oublier. » qu'elle te sort, sourire malicieux collé aux lèvres, tu viens d'ailleurs les embrasser ses lèvres, tendrement. « certainement que je m'en souviendrait plus d'une semaine, amis ce n'est pas une raison pour ne pas revenir dans une semaine. » tu lui dis à quelques centimètres de ses lèvres, tu lui murmures, doucement. elle est belle Marlow, t'as envie de prendre soin d'elle. tu finis par retourner dans la salle de bain, histoire de jeter la capote, tu passes un coup d'eau sur ton visage et tu sors les pulls du lavabo. tu les nettoies, quelques minutes suffisent et tu les étends où tu peux. t'es pas chez toi, alors t'en sais trop rien. tu fais ça, avant de revenir auprès de la brune. « je ne sais pas si tu es fatiguée, mais moi, je t'avoue que je le suis un peu. et non, t'occupes pas de ces pulls, c'est bon, c'est fait, viens juste dans mes bras. » que tu lui demandes en t'allongeant dans son lit, t'es pas mal à l'aise loin de là, t'es bien avec Marlow, il n'y a pas de prise de tête. il n'y a pas de soucis, de problème, pas de crise, juste du plaisir. juste vous deux, sans aucune appréhension. elle peut faire ce qu'elle veut de son côté, tu ne viendras jamais lui demander quoique ce soit. de même qu'elle ne te reprochera rien, même si de ton côté, il est vrai qu'il n'y a que vers elle que tu te tournes et retournes. charme dévastateur. tu en t'intéresses pas à autre chose pour le moment, puis tu sais que cette vie là va se terminer dès demain.