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 (jonny) prendre son courage à deux mains

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(jonny) prendre son courage à deux mains _
MessageSujet: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyMer 4 Mai - 16:51


❝prendre son courage à deux mains❞
Jonny & Charlie
« Charlie, tu retournes au stade ? » Tu t'étais dirigée vers la porte quand la voix fluette de ton frère interrompt ta course. Tu te retournes pour l'observer. Il est confortablement installé sur le canapé envelopper dans un plaide, un livre entre les mains. Il a une meilleure mine depuis quelques jours. Il a enfin reprit goût à la vie. Depuis quatre mois, tu es soucieuse. Ton jumeau t'avait énormément inquiété. Tu n'aurais jamais pensé que ta bonne étoile te ferait faux bond. Tu ne te serais pas douté en début d'année que tu quitterais Rennes ta ville natale pour venir te perdre dans le sud-ouest. Tu avais écouté ton cœur en pensant que c'était la meilleure chose à faire pour lui. Tu étais monté dans ta voiture en tendant une carte à ton frère, lui demandant où serait votre point de chute. Camille avait choisi la côte basque, une ville dont tu ignorais tous. Enfin, mise à part, l'existante de deux clubs de rugby très proche l'un de l'autre – le Biarritz Olympique et l'Aviron Bayonnais. Toi, ta géographie française et même étrangère se fessait par les clubs de rugby. « Oui j'y vais, mais tu veux peut-être que je reste ici ? » tu venais de faire demi-tour quand le jeune homme brun secoue fermement la tête d'un signe négatif. Il te sourit avant de se lever et te prendre dans ses bras. « Je t'es déjà briser ton rêve, je ne veux pas en plus te priver de ta passion. Vas-y, puis de toute façon, j'ai ce maudit livre à finir » Il s'écarte de toi pour retourner s'installer à sa place, il te fait un signe de la main et tu rattrapes ton sac de sport. Une fois la porte de la maison passait, tu craques. Une seule larme coule sur ta joue. Tu restes immobile. Ses paroles résonnent dans ta tête, il a brisé ton rêve ? Non, il n'y est pour rien lui. Tu es partie de ton plein gré. Tu as brisé ton rêve de gagner le tournoi des six nations avec ton équipe toute seule. Oui, si tu avais voulu ma petite Charlie, tu serais restée au Stade de France. Tu n'aurais pas quittée Paris et le terrain. Tu n'aurais pas rendu ton maillot sur un coup de tête pour rejoindre ton frère. Ton frère qui était au plus mal. Non, ce n'est pas de sa faute, c'est toi qui a pris cette décision. « Ma pauvre fille, ce n'est pas en ressassent le passé que tu vas réussir à avancer. » Tu grippes à l'intérieur de ta voiture, tu mets le contact et là, une douce musique s'installe dans l'habitacle. Tu changes de station pour trouver une radio qui passe de la bonne musique pour te réveiller un peu. Une fois ton bonheur trouvé, tu te mets en route vers le stade. Tu sais qu'à cette heure-ci, il n'y aura personne. Un quart d'heure plus tard, tu rentres par la porte de servie. Le concierge t'a laissé la clef. Il en avait eu marre que sa femme l'engueule car il rentrait trop tard par ta faute. Depuis que tu es là, tu as réussi à le convaincre de te laisser d'entraîner en toute intimité. Il ne t'a pas dit non, il savait même qui tu étais. Il avait accepté à une seule condition, de faire un selfie avec lui, car il avait suivi ta carrière de près. Enfin, il était fan de ton père quand il était encore en activité. Tu n'avais pas refusé, puis il n'avait pas posé de question indiscrète sur ton départ de l'équipe de France.  Silencieusement, tu l'avais remercié de ne pas être si curieux. Tu te diriges vers les toilettes où tu te changes rapidement. Tu es surprise du maillot qui se trouve à l'intérieur. Un faible sourire se dessine sur tes lèvres, c'est un coup à Camille ça. Il espère peut-être te faire changer d'avis. Ton maillot que tu portais fièrement quatre mois plus tôt. Tu caresses les numéros qui se trouvent au dos. Le bout de tes doigts effleure le numéro 10 qui y est inscrit. Tu es, enfin tu étais le demi d'ouverture de l'équipe de rugby féminin français, mais bien avant ça, celle de ta ville de natal. Tu fessais partis avant tout du Stade Rennais. Tu enfiles à la va vite le maillot tricolore avant de sortir vers le terrain. Tu souris en entendant le bruit singulier et à la fois familier que font tes crampons sur la surface carrelée. Ce bruit te manquait tous les jours. Tu te retrouves alors en bordure du terrain, tu l'observes. Tu le détailles, comme si tu avais oublié ce qu'était un terrain de rugby, tu fais ça à chaque fois que tu viens ici. Puis ton regard observe les tribuns. Il est encore là. Tu as remarqué sa présence depuis le début de la semaine dernière. Tu venais de rater une tentative de pénalité, tu étais très excentrée sur la gauche et à une quarantaine de mètres des perches. Tu t'étais laissé tomber sur l'herbe humide et tu avais entendu un juron d'une voix masculine qui venait des gradins. Tu avais été surprise de voir que tu n'étais pas seule, pourtant, tu prenais tes précautions. Tu ne voulais pas être remarqué. Tu n'avais rien dit, tu avais continué ton entraînement. Quand tu étais revenue deux jours plus tard, il était encore là. Tu le laisses tranquille, il n'intervenait pas, donc tu n'avais aucune raison de le chasser. Surtout, qu'il te semblait que c'était un joueur du club. Il était quand même chez lui. Ce soir aussi, il est encore là. Tu ne sais pas pourquoi, mais au lieu de te diriger comme à ton accoutume sur le terrain, tu grimpes dans les gradins. Il ne t'a pas remarqué, tu t'installes alors près de lui avant de le saluer. « Bonsoir » Il t'observe surprit du fait que tu sois près de lui, il ne devait pas s'attendre à ça. Il devait juste penser qu'il allait t'observer tranquillement une fois de plus, seulement tu as pris ton courage à deux mains. Tu es un peu pétocharde quand il faut parler aux hommes. Tu ne mets pas longtemps avant de mettre un nom sur ce visage. Tu sais de qui il s'agit. « J'aimerais avoir votre avis sur mon jeu au pied ? » Tu lui demandes cela avec un timide sourire. Il t'impressionne, c'est quand même un joueur professionnel que tu suis. Enfin, tu suis pas mal de joueurs, enfin ceux qui évoluent en tant que demi d'ouverture. De plus, tu le vouvois. Il doit avoir le même âge que toi, mais tu préfères le vouvoyer, tu ne le connais ni d'Adam, ni d'Eve. Ce que tu  sais de lui c'est les informations qu'il y a dans le Midi Olympique ou quand il joue un match et que tu es devant ton téléviseur.
© Pando


Dernière édition par Charlie LeRoux le Jeu 19 Mai - 20:36, édité 1 fois
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(jonny) prendre son courage à deux mains _
MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyJeu 5 Mai - 0:47



charlie leroux / jonny halfpenny
the former xv de france female 10 and the brokenhearted polyvalent scrum half/fly half from biarritz olympique try to talk to each other
Comme souvent depuis sa rupture avec sa petite amie, qu'on ne cessait de lui rabâcher dans la presse et sur les réseaux sociaux, parfois avec la meilleure des intensions, le jeune demi de mêlée, demi d'ouverture du Biarritz Olympique passait ses journées au stade Aguilera, pour éviter d'avoir à faire face à sa solitude plus que pesante. Entre la salle de sport du stade pour la musculation et le terrain pour les entrainements collectifs et pour parfaire son jeu au pied. Et puis, plus tard il restait, seul dans les gradins. Pourquoi? Parce qu'au fond, il l'attendait. Il l'avait vu s'entrainer par hasard un soir où il s'était entrainé après une défaite particulièrement longtemps, très peu satisfait de sa performance personnelle, il avait passé des plombes sous la douche à refaire le match dans sa tête, à gamberger, à songer à ce qu'il aurait pu faire différemment, comme si la défaite était de son propre fait alors qu'il était bel et bien 15 sur le terrain pourtant. Il était ressortie et retrouve les lumières du stade allumées lui qui pensait pourtant les avoir éteinte en allant se doucher, c'est là qu'il l'a aperçu pour la première fois. Il ne l'avait pas reconnue tout de suite. Il avait juste vu un petit bout de femme, en train de buter. Il avait l’impression d’avoir déjà vu son style quelque part. Sa petite routine avant de taper dans le ballon lui disait quelque chose. Il s’était installé dans les gradins sans un mot et l’avait observé. Parce que le rugby c’est sa passion et qu’il pourrait passer sa vie à en regarder, principalement les coups de pieds, il estime avoir encore beaucoup à apprendre et observer les techniques de chacun et dans ce cas-là chacune, voir ce qui fonctionne ou pas dans chaque jeu au pied, l’aide à s’améliorer lui-même, d’un oeil extérieur. Depuis il s’était souvenu de qui elle était, il avait même été sur youtube pour être sûr, c’était bien son style. Elle avait fait partie de l’équipe de France féminine de rugby. Il l’avait vu quelques fois à la télévision. Il se demandait bien ce qu’elle faisait là mais il n’avait jamais eu le courage d’aller lui demander, ni même de lui parler, il reste juste là assis dans les gradins à l’observer buter sans un mot, c’était son moment privilégié du soir. Ce soir-là il a arrêté l’entrainement relativement tôt. Il estimait s’être assez entrainer et puis il avait une légère douleur dans la cuisine, mieux valait ne pas insister et laisser reposer tout ça. Il était partie se doucher, se changer pour un jean et un tee-shirt blanc tout bête. Il était parti s’installer dans les tribunes, il n’avait pas envie de rentrer chez lui. À quoi bon rentrer, personne ne l’attendait là bas. Autant rester. Elle serait sûrement là, à un moment ou à un autre. Il jouait avec son portable, prévoyant avec Matthew, le deuxième anglais de l’équipe, une escapade au soleil entre mecs à la fin de la saison avant de devoir se quitter pour changer de club la saison prochaine. Il finit sur Candy Crush quand une voix le fait sursauter. Il verrouille son téléphone d’un geste de doigt par réflexe comme s’il avait quelque chose à cacher et le fourre dans la poche de son jean avant de se tourner vers la voix qui venait de l’interpeler. C’était elle. Elle n’était pas sûr le terrain. Elle était à coté de lui. Elle lui parlait. Il était pris au dépourvu. Elle allait sûrement lui demander de partir, se dit-il, il le ferait, la queue entre les jambes et s’excuserait probablement en rougissant. D’ailleurs le rouge lui monte déjà aux joues, près à s’excuser platement. Pourtant, elle n’est pas venue pour le virer, mais pour lui demander son avis. Ses sourcils se soulèvent de surprise avant qu’il ne lui retourne son sourire poliment, un peu con. Allez Jonny, on réveille son cerveau et on ouvre la bouche. Allez Jonny, il faut lui répondre maintenant, tu vas pas rester là à la fixer comme un débile en souriant. Oh mon dieu, Jonny réveille toi, parle. « Salut! » C’est bien, bon début, t’as réussi à lâcher un mot, y a du progrès, maintenant faut répondre à sa question. Le vouvoiement qu’elle emploie le fait se sentir vieux d’un coup d’un seul, il ne sait pas s’il doit l’employer aussi. En fait, il ne sait pas comment lui parler. Il est rouillé, le pauvre. La seule femme à qui il arrive à parler normalement c’est Louise, leur community manager. Parce que Louise, c’est Louise. Louise c’est la copine de son meilleur ami. Louise, elle l’a vu bourré, chantant à gorge déployer Swing Low Sweet Chariot toute la nuit. Louise, elle a pris soin d’eux après le chelem de l’Angleterre. Louise c’est pas une femme, c’est… Louise. Pourtant, ce n’est pas comme si elle l’avait abordé pour le draguer, ou si c’était un rendez-vous. Elle était venu lui parler rugby, de joueuse de rugby à joueur de rugby. Il avait envie de se taper la tête contre un mur d’être comme ça. Ou de se cacher six pieds sous terre et d’appeler Matt à la rescousse même s’il se foutrait bien de lui. « Je… » Il cherche ses mots. Pauvre petit. « Il est toujours aussi bon. » Lui avouait-il à demi mots. Il avait observé son jeu au pied sur youtube quand il avait voulu vérifier que c’était elle. « Je veux dire, bien sûr, y a des trucs à améliorer mais c’est compliqué à expliquer comme ça, sans montrer… mais globalement c’est du très bon jeu au pied. » Il se tait, tourne la tête vers le stade, il a l’impression d’avoir dit une connerie en admettant qu’il l’a déjà vu jouer, hors de ce stade. Après tout, il était un inconnu pour elle et son attitude était pour le moins bizarre, il est pas très doué pour ça, il est bien plus doué sur un terrain, ou accompagné de ses coéquipiers. Faut-il qu’il se justifie? Il ne sait pas pourquoi elle est là et pourquoi elle n’est plus en équipe de France, ni dans la ville où elle jouait avant. Il n’allait pas lui demander ça serait mal venu de sa part. Il repose son regard bleu sur la brune à coté de lui et finit par ajouter. « Je m’appelle Jonny et si ça ne vous dérange pas, on peut se tutoyer je pense, je suis pas si vieux que ça… » Il sourit une nouvelle fois. Il avait beaucoup de mal avec le vouvoiement, ça le mettait mal à l’aise, personne ne le vouvoyait…
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyJeu 5 Mai - 11:39

Une fois installée à côté du jeune rugbyman, tu l'écoutes attentivement te donner son point de vue sur ton jeu au pied. Tu aimes avoir l'avis des joueurs qui évoluent au même poste que toi, parce que tu veux encore t'améliorer. Tu es toujours en quête de la perfection. Quand tu passes une pénalité, tu n'es jamais assez contente du résultat. Tu sais que tu peux faire bien mieux, toujours mieux. Même si le ballon ovale passe entre les poteaux, tu n'es jamais satisfaite. Tu es une éternelle insatisfaite. C'est pour ça que tu passes autant de temps sur le terrain en face des poteaux. À cause de ton envie d'être la meilleure, tu n'as pas ou presque pas de vie sociale ou même de vie sentimentale. De toute façon qui voudrait d'une petite-amie qui passe autant de temps sur un terrain de rugby que chez elle ? La seule personne qui pourrait supporter ça, c'est quelqu'un comme toi. Une personne qui a la même passion et la même volonté que toi, seulement, tu n'as pas eu l'occasion de la rencontrer. Puis pour le moment, ta solitude te va et d'ailleurs, tant que tu as ton Gilbert – ton ballon de rugby – dans ta vie, c'est le principal. Ton père t'a toujours éloignée des autres gosses pour que tu ne te concentres que sur le rugby. Il vous a mis pas mal de bâton dans les jambes et de contraintes. D'ailleurs, c'est en partie à cause de lui que tu te retrouves ici. S'il n'avait pas renié son fils, ton frère, tu n'aurais pas atterrie à Biarritz. Tu serais toujours à Rennes, chez eux. Tu serais encore en équipe de France. C'est lui le fautif au final. Arrêtes de penser à ton père Charlie, ça ne fera que te rentre triste. Tu n'as pas besoin de ça. Puis d'ailleurs s'il te savait en train de parler à ce joueur-là, il te tuerait sur place. Tu sais que Jonny a des origines anglaises, enfin c'est ce que tu as lu quelques parts. Ton père déteste définitivement les Anglais qu'il le soit de naissance ou d'origine. Seulement toi, tu n'en as rien à faire des origines ou de la nationalité de tel ou tel joueur, tant qu'il est bon dans ce qu'il fait, c'est ce qui t'importe. Tu reportes ton attention sur le jeune homme. Quand il te dit que ton jeu au pied est toujours aussi bon, tu es assez flattée. Cela veut donc dire que le demi d'ouverture sait à qui il parle, qu'il a dû te voir au moins une fois en train de buter. Mise à part ses derniers jours. Tu ne sais pas depuis combien de temps il t'observe, mais là, il parle de ton jeu d'avant. D'ailleurs, il ne te pose pas de question indiscrète sur le pourquoi du comment de ta présence ici. D'ailleurs, tu ne lui aurais jamais parlé de sa rupture avec son ex-petite amie, ce ne sont pas des sujets qu'on aborde dans une première rencontre. Puis tu serais qui pour lui parler de sa vie sentimentale, tu n'as pas à lui parler de ça. Toi, tu préfères parler rugby. C'est ton monde donc quand tu croises un passionné, tu es heureuse de pouvoir parler de ce qui te passionne le plus. « Heu oui, il n'y a pas de soucis pour le tutoiement, c'est juste que … hum … » Tu cherches tes mots, t'es quand même drôlement surprise de te retrouver près d'un joueur de ce niveau. Faut l'avouer, tu le suis sur les réseaux sociaux. Tu suis les deux anglais de cette équipe biarrote depuis quelques années, le fameux Matthew Whitford et l'homme qui se trouve près de toi, Jonny Halfpenny. Tu es comme une gosse de te retrouver devant lui, mais en même temps, tu es très intimidée. Tellement intimidée que tu ne vois même pas le rouge se peindre sur son visage.   « Disons que j'ai perdu mes moyens. C'est assez impressionnant d'être assise près d'un sportif qu'on suit et qu'on admire. Ce n'est pas tous les jours que cela arrive.  » Le rugby féminin est moins connu que le masculin, donc vous avez un peu moins de chance de rencontrer des internationaux ou de très bon joueur de rugbys. Même quand tu avais débuté le tournoi de six nations, tu n'avais même pas croisé un joueur de l'équipe masculine française. C'est pour dire. Quand tu lui parles tu as des étoiles dans les yeux. C'est presque ton idole, enfin ton idole à toi, c'est l'autre Jonny. « Moi c'est Charlie. Charlie LeRoux, mais ça, je pense que tu le sais déjà. » Tu ne dis pas ses mots en te ventant, s'il connaît ton jeu au pied, c'est qu'il sait qui tu es. Ta routine est unique. Tu es loin de faire la macarena comme Dan Bigger. Non, elle est moins gestuelle, mais tu as ce fichu tique qui te suit depuis que tu as commencé à buter. Tu arraches toujours un brin d'herbe pour voir où le vent souffle – enfin comme tous les autres – tu imagines la traction du ballon, tout en te touchant ton grain de beauté près de l'oreille – le même qu'à ton frère – avant te mettre en position, une peu la même que Mr Jonny Wilkinson, mais un peu moins poule pondeuse. Ce n'est pas une grande routine qui sera un jour à la une des médias, mais c'est ton truc. Simple, mais que tu fais tout le temps.  « Enchantée de te rencontrer Jonny, quand mon frère va apprendre ça, il va croire que j'ai encore rêvée. » Tu souris un peu plus, tu repenses à ta rencontre avec le grand Jonny Wilkinson. Ton frère t'avait prise pour une folle, il ne t'avait pas cru. Tu n'avais pas de preuve de ta rencontre avec l'international anglais. Seulement toi, tu sais que tu n'avais pas rêvé. « Si un jour, tu as un peu de temps à me consacrer pour m'aider à améliorer mon jeu - enfin avant ton transfert - je ne serais pas contre. »
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyLun 9 Mai - 2:04



charlie leroux / jonny halfpenny
the former xv de france female 10 and the brokenhearted polyvalent scrum half/fly half from biarritz olympique try to talk to each other
Sur ce point là, on peut dire que Charlie et l’anglais se ressemble beaucoup. Jonny c’est le mec qui arrive le premier aux entrainements et s’en va le dernier, qui se rejoue éternellement ses matchs dans la tête, à ressasser tout ce qui est aller de travers dans son jeu même dans les matchs où il a fait une prestation exemplaire. Il a le cerveau qui carbure au rugby sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt quatre. Quand il n’est pas aux entrainements, il est au match qui se déroule autour de Biarritz, les juniors, les féminines, ou devant sa télé, pour suivre son futur club de top 14 qu’il étudie d’ailleurs avec une grand minutie histoire de voir pleinement où il va mettre les pieds, mais aussi pour voir ceux qui évoluent au poste qu’il convoite et desquels il apprend déjà beaucoup. Compétiteur dans l’âme s’il se veut les replacer, il veut aussi apprendre de leur expérience dans le club. Même s’il adore son club de Biarritz, club qui l’a vu naître et grandir en tant que joueur, et même si l’idée de quitter tout ça, ce club, son meilleur ami, sa ville, le stresse et lui cause des insomnies, il sait que la saison ici ne laisse plus rien espérer, ils n’ont plus rien à jouer, alors ses yeux sont tournés vers le top quatorze et l’union bordeaux bègles et les grands noms internationaux avec lesquels il va jouer. Du coup, il faut qu’il soit à la hauteur et il bosse dur pour ça, sans relâche. Sa rupture avec May aura au moins eu ça de bon, ça l’a remotivé et concentré sur son nouvel objectif, son nouveau défi. Plus de distraction. Plus d’attentions à porter à autre chose qu’à son jeu. Ça l’avait aider à tenir le coup. C’était un mal pour un bien même si il en souffrait encore, il préférait penser à autre chose et voir jouer cette jeune demi d’ouverture à l’histoire inconnu, qui l’intrigue, ça l’occupe et c’est pas plus mal, c’est pas Matthew Whitford qui dirait le contraire. Quoi que son meilleur ami y verrait forcément autre chose. Elle est plutôt jolie, même très jolie et passionnée par le rugby probablement autant que lui, ça serait assez pour que le deuxième anglais de l’effectif biarrot se fasse des idées et tire des plans sur la comète si il était au courant de sa routine du soir. Il viendrait forcément interféré et vouloir arranger le coup comme il avait beaucoup tendance à le faire depuis la fameuse rupture et il viendrait rendre tout ça bizarre et compliqué et mettrait le petit Halfpenny mal à l’aise fort probablement. Quoi que Jonny était suffisamment doué pour se mettre mal à l’aise tout seul. Cependant elle semble tout aussi mal à l’aise que lui quand elle cherche ses mots. Le rugbyman scrute son visage, un léger sourire bienveillant se dessinant sur ses lèvres. Elle est intimidée et dit l’admirer. Il ne sait plus où se mettre et passe sa main dans sa nuque, signe de nervosité, laissant échapper un léger rire, loin d’être moqueur, juste pour évacuer ce malaise qu’il ressent à l’entendre dire ça, ça lui fait bizarre, il ne sait pas comment répondre, il est pris au dépourvu et se trouve encore une fois bien con. Il ne prend pas le risque de répondre quoi que ce soit, de peur de bégayer et de passer pour le dernier des imbéciles. Elle se présente à son tour, même si ce n’était pas nécessaire de toute évidence, il hoche la tête, un nouveau sourire dessinant des petits rides au coin de ses yeux bleus. « Pareillement mademoiselle LeRoux, c’est un plaisir partager. » …ok Jonny pourquoi tu parles bizarrement comme ça d’un coup. Il secoue la tête, se passant les mains dans les cheveux en grimaçant de son attitude, il est rouillé avec les femmes décidément. « Écoute, s’il te croit pas, tu me l’envoie je confirmerais ton histoire, je suis toujours ici de toute façon, si on me cherche. » Ajoute-t-il amusé. En effet, il passe plus de temps dans ce stade que chez lui ou que n’importe où ailleurs, alors il est facile à trouver si besoin est. À la demande de la jeune brune, il ressort son portable de sa poche, par réflexe, probablement pour regarder l’heure ou si il avait un message qui lui demandait de venir quelque part, sachant très bien de toute façon qu’elle serait sa réponse.  « Bah… j’ai du temps devant moi maintenant si tu veux, même si je pense que j’ai autant à apprendre de toi, que toi de moi… » Répond-il humblement.
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyLun 9 Mai - 22:08

Tu l’observe toute sourire quand il te dit qu’il parlera volontié à ton frère pour confirmer ton histoire. Que si on le cherche, il est toujours ici. Le rugbyman est vraiment fait du même moule que toi. Si on vous ne rappelle pas à la réalité, vous passeriez votre temps sur le terrain. Tu profites de n’importe qu’elle moment pour être autour ou dans ce terrain. C’est ta vie, c’est la seule chose que tu connais. Tu l’as d’ailleurs constatée quand tu as mis les pieds à Biarritz. Tu n’es pas retournée sur le terrain pendant deux semaines. Tu as cherché un travail, tu as passée d’ailleurs quelques entretiens, mais sans grand succès. Même le Mcdo ne voulait pas de toi. Tu ne savais rien faire d’autre que taper dans un ballon. Tu aurais pu entrainer des gosses dans une équipe locale, sauf que tu as besoin de faire un break avec le rugby professionnel ou même amateur. « Je ne pense pas qu’il osera. »Tu es perdue dans tes pensées quand tu sors au jeune homme « Il ne remettra malheureusement plus les pieds sur un terrain de rugby, après ce qui s'est passé » Tu t’arrêtes alors brusquement. Si le jeune anglais est du genre curieux, il voudra surement savoir ce que tu veux dire par là. Tu en as soit dit trop ou pas assez pour une personne lambda. Tu sais que si tu aurais eu un journaliste dans les parages, il t’aurait questionné sur pourquoi ton frère ne voulait plus mettre un pied sur le terrain. Vu que la famille LeRoux était assez connue dans le monde du rugby. On pouvait même vous considérez comme la célèbre famille Beckham. Seulement au lui d'être célèbre dans le monde du football vous l'êtes dans le rugby. Tout les fans de David suivait ses enfants dans leur univers footballistique alors que les admirateurs de ton père vous suivez dans vos carrières sportives. Souvent tu pouvais voir des articles sur tes frères ou sur toi sur le net. Ils s’agissaient la plus part du temps de conneries. Tu avais même put lire que tu avais eu une relation sexuelle avec l’un des entraineurs de l’équipe de France, que le staff l’avait sût et que tu avais été viré. Sauf que tu es encore vierge, donc tu ne vois pas comment tu aurais pu avoir de relation de ce genre avec lui. Tu as même lut que tu ne supporter plus la pression sauf que c’est ça que tu aimes dans le rugby. Tu aimes avoir la pression avant un match, tu aimes cette sensation quand tu es dans le tunnel qui mène au stade. Tu aimes cet étrange sentiment qui te gagne avant de rentrer sur le terrain. Tu fermes les yeux une micro seconde, tu  ingères le stress autour de toi. Tu te nourris de la peur des autres pour être la meilleure dans ce que tu fais. « C’est bon à savoir que tu es souvent ici, je penses que je viendrais te voler quelques minutes un peu plus souvent » Tu dis ça à la légère, même si au fond de toi tu le pense vraiment. S’il continue à venir t’observer, pourquoi ne quitterait-il pas les gratins pour se joindre à toi ? Le jeune homme à l’air d’être un homme bon. « Je suis partante »Tu te redresses rapidement sur tes deux jambes, tu rajustes tes chaussettes avant de lui tendre une main pour qu’il se redresse. Bien que tes bras ne soient pas aussi costauds que les tiens. « Je penses plus que j’apprendrais de toi, que toi de moi. Le rugby féminin est bien moins considère que le rugby masculin. Enfin surtout ici en France. »  Tu descends alors les escaliers qui mène directement sur le stade. Tu attrapes ton sac que tu avais laissé là avant de prendre ton courage à deux mains pour l’aborder. Alors qu’il entame sa descente, tu lui dis avec un sourire émerveillé « Tu as fait un très bon choix de partir pour Bordeaux-Bègles. Il s’agit d’un très bon club, j’ai hâte de les voir jouer le challenge européen. Enfin pour cela il faut qu’il gagne encore les trois derniers matchs pour ne pas  que Castres leur vole la vedette. »  Tu continues ta route vers les perches avant de te stopper en face du grand H
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyLun 16 Mai - 16:40



charlie leroux / jonny halfpenny
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« Bah, si c’est ce qui le tracasse tu pourras lui confirmer que je ne mords pas… » Dit-il sur le ton de la plaisanterie. Quoi que lui même il est plutôt réservé de nature, il a pas tendance à aller vers les gens non plus, même ses idoles. Heureusement qu’il avait Matt pour le faire sortir de son cocon sinon il sortirait que pour aller s’entrainer… Quoi qu’en ce moment, c’était à peu de choses près la seule chose qu’il faisait de toute façon. Quoi qu’il en soit il était bien loin de savoir pourquoi le jeune homme n’oserait pas venir le voir. Il voit le regard de la jeune brune s’éloignait de lui, elle semblait partie loin, très loin du stade à cet instant précis. Il fronce les sourcils une microseconde se demandant où elle pouvait bien être parti, il penche la tête un peu sur le coté comme si ça allait l’aider à comprendre ce qu’il se passait, ne la quittant pas du regard. La phrase qu’elle sortit ensuite n’aida pas le jeune anglais à y voir plus clair, loin de là même. Ce qu’il s’était passé? Était-il censé savoir de quoi il s’agissait? Il n’était pas au fait des rumeurs, beaucoup trainer sur lui aussi, sur sa rupture avec May notamment, d’après eux, il partirait à l’UBB pour échapper à son ex-petite amie. Un ramassis de conneries en tout genre. Alors il ne s’y attardait pas. Était-il censé lui demander de quoi il s’agissait? Souhaitait-elle en parler ou regrettait-elle déjà d’en avoir dit autant? Il se gratte la nuque pour se donner du courage, toujours aussi confus sur la situation.  « Bah… c’est dommage? Je veux dire, il faisait du rugby aussi? Je sais pas ce qu’il s’est passé? Je sais pas si je suis censé savoir ou si je suis demandé ce qu’il s’est passé, alors je sais pas trop quoi dire. Ce que je peux dire c’est que, si je peux faire quoi que ce soit… je veux dire je suis personne en somme mais si t’as besoin de parler, ou lui, ou quoi que ce soit, je sais pas… je suis là…? » Il bégaye presque comme un con, il cherche ses mots, grimace, se mordille la lèvre inférieure, il l’impression d’être en terrain miné, il ne veut pas la blesser ou dire quelque chose de travers, mais sans connaitre la situation il est un peu bête. Il a envie d’aider, il a pas envie qu’elle parte non plus. Il ne s’explique pas son comportement actuel d’ailleurs. La conversation reprend un ton plus léger, Jonny repose ses mains sur son jean, tripotant la couture de celui-ci machinalement.  « Ça sera toujours avec plaisir! » Répond-il sincèrement, c’était plutôt sympa de parler avec quelqu’un qui n’est pas un membre de l’équipe pour une fois, ça le changeait, passer le premier contact toujours un peu stressant et gênant, c’était plutôt sympa. Elle se redresse, il la suit du regard, il allait lui emboiter le pas quand elle lui tend sa main pour l’aider à se redresser, il pose son regard vers la main de la jeune femme avant de remonter son regard sur son visage en esquissant un sourire, attrapant la main tendu vers lui pour se redresser à son tour.  « Merci… » C’est ce qu’il fallait dire dans ce cas-là non? Il lâche finalement sa main, l’ayant déjà tenu pour un peu trop longtemps. « C’est pas parce qu’il est pas aussi considéré que le rugby masculin qu’il n’en est pas tout aussi intéressant. C’est différent et je pense qu’on a beaucoup à apprendre des différences. » Il descend les marches à sa suite, les mains dans les poches du jean qu’il avait toujours sur lui, pas forcément la tenue la plus confortable pour botter mais il n’allait pas aller se changer à nouveau, ça irait. Quand elle lui dit qu’il a pris une bonne décision de changer de club pour le bordolo-bèglais, il sourit. Au fond ça le rassure, parce qu’il a fait tellement de sacrifices (abandonner son meilleur ami, sa ville natale, le club qui l’a vu grandir, perdre sa petite amie…) pour y aller qu’entendre que c’était le bon choix, ça lui fait du bien. « J’ai hate d’y être. Je veux dire, j’adore le BO, c’est mon club, mais la saison ici, on a plus grand chose à en attendre, juste à faire de notre mieux pour gagner les derniers matchs mais ça changera pas grand chose. C’est frustrant de pas être avec l’UBB sur le terrain déjà. J’essaye d’aller au match quand c’est pas le même jour que les matchs du BO d’ors et déjà pour prendre la mesure du club, faire connaissance avec mes futurs coéquipiers mais c’est frustrant… » Il grimace alors qu’ils entrent sur la pelouse du parc Aguiléra qu’il connait si bien.  « Désolé je parles trop.  » C’est ce qui arrive quand il parle de rugby, on ne l’arrête plus. Ils arrivent devant les perches, avec le ballon de Charlie. Il se stoppe.   « Je reviens! » Il lui fait signe de ne pas bouger et se dirige en courant pour ne pas la faire attendre, vers l’enceinte du club qu’il ouvre avec ses clés, il en ressort avec un gros sac de ballons du club sur l’épaule. Il les pose à coté d’eux tandis qu’il est de retour auprès de la demi d’ouverture.   « On sera peut-être plus à l’aise avec ça. »
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyJeu 19 Mai - 14:46

« Oui Camille fessait du rugby lui aussi. Un peu comme tous les membres de ma famille. Clément mon grand-frère joue à Toulon depuis quelques années maintenant. Camille lui jouait dans un petit club près de Rennes. » Tu insistes bien sûr le mot jouait ! Parce que maintenant, il n'y joue plus. Tu es d'ailleurs sereine qu'il n'y jouera plus du tout. Pas après ce qui s'est passé dans ses vestiaires. Camille t'avait confié qu'il ne jouerait plus au rugby que pour avoir la paix avec votre paternel. Ton père était exigeant, il n'était jamais fière de vous quand vous fessiez un match passable. Même toi avec le club de rennes, quand ton équipe gagnait largement, il n'était jamais content. Vous auriez pût faire mieux, enfin tu aurais pu faire mieux. Parce qu'une fois rentrait à la maison, tu te prenais de gros sermons. Il avait fermé sa bouche une seule fois, quand tu avais été appelée pour faire partie de l'équipe de France. Là, il avait laissé une petite larme de son œil et t'avait prise dans ses bras. Seul moment d'affection de sa part. « Ils se sont maintenus en Fédérale 3. Ce n'est pas un grand club comme le BO mais l'équipe gagnée quand même pas mal de matchs qui semblaient déjà perdus d'avance. » Tu les avais suivi tout le long de son parcours, même quand tu étais loin, tu suivais leur évolution. « Il a cru bon de faire comme Gareth Tomas en 2005 » Tu ne sais pas si le jeune anglais est au courant de ce que tu veux parler. Tu parles de ce grand gallois qui avait fait son coing out, avant de prendre sa retraite six ans plus tard. « Il pensait que son homosexualité serait bien prise par ses coéquipiers. Il pensait que l'homosexualité n'était plus aussi tabou qu'à l'époque. Seulement ça ne s'est pas passé comme il l'a voulu. Camille est revenu salement amoché ce jour-là. » C'est la première fois que tu en parles à quelqu'un. Tu devrais te taire, mais ça doit sortir. Jonny t'a déjà surprise dans tes entraînements nocturnes et il n'a jamais averti les médias. Il n'a pas l'air d'être un homme mauvais, il a l'air honnête. Au pire, l'histoire sortira plus vite que prévu.  « C’est à ce moment-là que j’ai rendu mon maillot. » Tu t'es livrée et maintenant tu prends la fuite rapidement vers le terrain. Tu as un peu peur de ce qu'il peut ou va te répondre. L'anglais n'a pas l'air de quelqu'un de méchant, mais tu sais que parfois les apparences peuvent être trompeuses. Alors tu as rapidement changé de sujet. Tu lui parles de son transfert vers l'UBB. Tu peux le comprendre sur l'appréhension qu'il avait de partir de son club qui l'avais fait évolué. Seulement Biarritz n'a plus rien à lui offrir. Il aurait joué dans le club bayonnais, il aurait peut-être eu la chance de remonter dans le Top 14. Bayonne et Biarritz aurait peut-être dû fusionner au final, comme certains supporteurs l'avaient même demandés. Seulement les deux clubs basques avaient cette fierté de qui serait le meilleur club Basque. C'était une rivalité qui existait depuis la naissance des deux clubs et depuis, c'était de pire en pire. « je peux te comprendre, j'ai eu le même ressentis quand je suis partie pour l'équipe nationale. J'ai été frustré pendant un bon mois à les regarder évoluées sans moi. Je ne quittais pas vraiment mon club régional pour un autre, mais je peux arriver à comprendre ton ressentis. » Tu souris timidement quand il te dit qu'il parle trop. Tu ne trouves pas. « Je trouve pas que tu parles trop, c'est ça d'être passionné. Je pourrais parler de rugby jour et nuit. Parfois, je saoule mes cousines – qui ne connaissent rien au rugby – parce que je parle de ma passion alors qu'elles aimeraient que je parle de mecs, de mode. Ce n'est vraiment pas mon truc. » Puis t'ajoute, en te moquant de toi-même « Dans ses moment-là, je fais ma potiche. Puis je me reprends quand j'ai quelqu'un en face qui a la même passion que moi. J'ai l'impression d'être normal. Souvent on m'a traité de bonhomme parce que je jouais un sport de garçon, je parlais de rugby et je vivais rugby. Les gens ne comprennent pas, que les femmes peuvent faire un sport masculin. Vous avez le droit d'être cuisinier, styliste, mais nous nous n'avons pas le droit d'être mécanicienne automobile ou  simple joueuse de rugby. J'ai l'impression d'être à l'âge de pierre » tu te poses trente secondes avant d'ajouter « maintenant c'est moi qui parle trop » Il te demande d'attendre ce que tu fais sagement. Tu t'amuses à faire tournoyait ton ballon entre tes mains. Tu n'as pas le temps de t'ennuyais que le voilà de tour avec un énorme sac remplis de ballon. Ce soir, tu ne passeras pas ton temps à faire des allées et retours entre le milieu du terrain et les perches pour aller chercher Gilbert. « Je pense aussi, je vais laisser Gilbert tranquille ce soir » Tu lui montres le ballon pour lui faire comprendre que Gilbert, c'est lui. Tu le poses alors à terre, avant t'installer un tee au sol. Tu installes un ballon sur le socle. Puis tu te retournes vers Jonny. « On fait des tentatives simples et on corsera la chose un peu plus tard ? » Tu te mets en position et tu tapes. Un sourire se dessine sur ton visage, tu te sens bien. Extrêmement bien en face de ses perches. De plus, tu n'es plus seule.         
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyDim 22 Mai - 15:37



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« Ah, voilà je savais bien que le nom de LeRoux me disait quelque chose, hors toi je veux dire. Clément, Toulon bien sûr, c’est évident.  » Il se tape le front, si Matt l’entendait oublier un joueur du RCT, il lui taperait sur les doigts (et pas que). « Pardon, je t’ai interrompu, c’est sorti tout seul continue, je me tais… »  Il secoue la tête en s’excusant, se rendant compte de sa maladresse toujours bel et bien présente dans toutes ses attitudes. Il l’écoute lui expliquer tout ça, le contexte d’abord, il ne la quitte pas du regard, il l’écoute attentivement. Visiblement tout ça avait besoin de sortir. Il hoche la tête beaucoup. Quand elle mentionne Gareth Tomas, le jeune anglais fait un mouvement de tête. Il n’est pas au courant. Il ne suit pas la vie amoureuse des rugbyman. Ça lui passe bien au dessus. Il ne suit pas tout ça, tout ce qui l’intéresse dans le rugby et les rugbymen c’est le jeu et uniquement le jeu. Alors elle lui explique.  « WHAT?! » qu’il sort abasourdi, c’est sorti tout seul comme un réflexe. Il arrive pas à se faire à l’idée que son équipe, ceux qui sont censé être là pour lui dans les bons moments comme dans les coups durs, l’avait frappé, suffisamment pour que ça soit moche à voir apparement, parce qu’il… aimait les hommes? Si un des coéquipiers d’Halfpenny venait lui annoncer son homosexualité, ça ne lui ferait ni chaud ni froid, il répondrait probablement un simple « cool bro! » avant de repartir à parler rugby. Parce que pour lui ça n’a aucune espèce d’importance, avec qui batifole ses coéquipiers, ça ne le regarde absolument pas. Il secoue la tête.  « Pardon, l’anglais est sorti tout seul… » Il fait mine de fermer sa bouche avec une fermeture éclair, puis à clé. C’est donc pour cela qu’elle avait arrêter sa carrière. C’était fort dommage parce qu’elle avait un talent certain mais en meme temps il comprenait. Si le fameux Whitford qui est comme son jumeau, son frère venait à se retrouver dans la même situation, Jonny lâcherait tout pour le soutenir si c’est ce qu’il fallait faire pour lui. L’inverse ne se vérifierait pas forcément d’ailleurs mais il le ferait probablement. Avant qu’il ne puisse ajouter quoi que ce soit elle était déjà partie sur le sujet de l’Union Bordeaux Bègles, son équipe pour la saison prochaine, équipe pour laquelle la fin de saison s’annonçait plus que corsée. Alors il déblatère, on ne l’arrête plus un vrai moulin à parole. Il s’en excuse d’ailleurs, finalement. Il laisse échapper un léger rire quand elle lui avoue elle aussi soulé son monde en parlant de sa passion du rugby, notamment avec ses cousines.  « ouais j’ai remarqué, les mecs c’est “oh c’est bien, il fait parler son coté féminin son coté sensible c’est chou“ mais si une fille ose aimer des trucs de garçons c’est une honte et elle trouvera jamais de mec en restant comme ça??? nonsense » Le revoilà à sortir des mots en anglais au beau milieu de ses phrases en français. Il grimace d’incompréhension de ces clichés dont on leur bourre le crâne à longueur de journée.  « je te jette pas la pierre, on est pareil. » qu’il laisse échapper. un peu maladroitement peut-être. ce qu’il veut dire c’est qu’il ne va pas la blâmer pour quelque chose que lui-même vient de faire. il revient donc avec son gros sac pleins de ballon à l’effigie du Biarritz Olympique qu’il utilisait plus que souvent, qu’il venait à peine de ranger à vrai dire. « on fait ça! par contre je tiens à préciser que si t’en passe plus que moi, c’est de la faute à mon jean » plaisante-t-il, toujours compétiteur dans l’âme malgré tout et qu’elle soit une fille n’y change absolument rien à ses yeux. il tape à son tour, ça passe, poteau du milieu évidemment. il se retourne à nouveau vers la jeune femme, se rappelant qu’il n’avait pas fini la discussion un peu plus tôt.   « pour ton frère… ça change rien, tu sais. mon offre tient toujours. s’il veut passer qu’il passe, il sera le bienvenue.  »
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MessageSujet: Re: (jonny) prendre son courage à deux mains   (jonny) prendre son courage à deux mains EmptyMar 24 Mai - 16:18

« ouais j’ai remarqué, les mecs c’est “oh c’est bien, il fait parler son coté féminin son coté sensible c’est chou“ mais si une fille ose aimer des trucs de garçons c’est une honte et elle trouvera jamais de mec en restant comme ça??? nonsense» enfin un homme qui a du sens. A croire qu’une femme doit être tout le temps en mode Barbie girl pour plaire à un homme. Toi, tu n’aimes pas les artifices. Enfin, tu n’es pas ce genre de femmes à passer des heures dans la salle de bain. Tu n’as pas besoin de ça. Ta mère t’avait complimentée sur la jeune femme que tu étais devenue. Elle t’avait dit que certaines de tes copines seraient surement jalouses de toi qu’il ne fallait pas que tu t’inquiètes. Tu n’avais pas compris pourquoi. Pour toi, le physique s’était pas important, pour toi, c’était ton jeu au pied. Une fois après un match, tu avais entendue deux de tes coéquipières te descendre parce qu’un certain Léo – un garçon qui plaisait à l’une d’elle - avait des vues sur toi à cause de ton physique. Une fois même, Camille avait dû faire le pigeon voyageur pour l’un de ses coéquipiers. Il disait te trouvait magnifique. Toi, tu ne trouvais pas spécialement exceptionnelle, t’es un vrai garçon manqué. Tu reviens souvent pleins de boue à la maison, alors tu ne comprends pas comment tu peux plaire. Tu ne pensais pas que tu pouvais plaire au naturel. Tu t’étais observée une fois devant le miroir, tu es grande et bien proportionnée, merci le sport. Ta peau est halée, c’est parce que tu passes toutes tes journées sous le soleil sur le terrain. Puis il y a tes yeux soit disant hypnotisant. Toi, tu ne trouves pas, tu trouves la couleur de tes deux iris étrange. C’est une couleur bleu bizarre. « je crois que c’est pour ça que je n’ai jamais eu de copains alors. » t’as pas honte de dire ça. Tu souris presque à ta confidence. En vingt-et-un ans, tu n’as jamais eu de petit ami. Tu n’as jamais vu un garçon différemment. Pour toi, les copains de tes frères étaient tous les mêmes, trop abrutis pour que tu t’y intéresse. Puis le rugby prenait trop de place dans ta vie. Maintenant, ce n’est plus le cas. « Je crois que je suis un peu trop garçon manqué voir trop masculine pour certains. Je peux comprendre qu’une jolie fille bien pomponnée et écervelée, c’est agréable à avoir à son bras. Enfin, je crois que je vais finir ma vie mariée au rugby. C’est pas plus mal. » Camille te le reprochait assez souvent. De prendre le rugby trop au sérieux et que tu manquais la meilleure partie de la vie. Seulement, c’est toi qui avais fait ce choix. On ne t’avait pas mis le couteau sous la gorge. Tu ne te voyais pas sans le rugby. T’étais douée que pour ça. Tu ne connais rien d’autre. Tu l’avais bien vu ses derniers mois. Tu avais passé une dizaine d’entretien pour que ça se finisse en NON catégorique. Tu avais eu la chance de rentrer en intérim dans une boite. De toute façon, tu rates quoi au juste ? Des soirées alcoolisées dont tu ne te souviendrais que grâce à des photos ? Des dizaines de petits amis ou de conquêtes d’un soir ? De fumer comme un pompier ? Non, ce n’est pas une vie stable pour toi. Tu préfères finir seule que malheureuse. Tu souris quand le jeune rugbyman te dis que s’il rate ses tentatives, c’est à faute de son jean. Tu fais l’offusquée « la faute de ton jean ? non, non, c’est par ce que j’aurais été meilleure que toi. » tu lui dis avec une petite sourire en coin avec un regard espiègle. T’aime bien le défi. T’aimes te mesure aux hommes, montrait que les femmes peuvent elle aussi faire aussi bien ou mieux.   « Je ne lui ferrais passer le mot. Merci Jonny, vraiment. » tu l’observes shooter, c’est vrai qu’il est bon. T’es heureuse de pouvoir voir ça de tes propres yeux. C’est à ton tour. Tu prends un peu plus de risque cette fois-ci. Tu t’excentres un peu plus vers la droite. Tu te mets en position. Tu t’élances, tu tapes et puis …   « hé merde.  » en moins de temps qu’il ne faut pour dire, tu atterris le derrière sur l’herbe. Tu t’allonges de tout ton long sur la surface végétal « J’espère qu’il est passé au moins hein ? » tu l’observes Jonny pour avoir l’information « ça t’apprendra Charlie à vouloir impressionner un homme  » tu ris. Tu te sens bien.
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