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 (Eneko) i'm alive

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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyMer 30 Mar - 19:50

Tes yeux se ferment, et s'ouvrent de nouveau. tu les ouvres un instant, le temps de constater que c'est vide, que tu es seule, et qu'il n'est toujours pas revenu. ça doit bien faire trois heure maintenant qu'il est parti. et tu t'inquiètes, irrémédiablement. et s'il avait eu un accident ? si elle lui avait fait du chantage ? si elle l'avait contraint à rester sinon il perdait son entreprise et qu'il avait tout simplement choisi son entreprise pendant que toi, tu le choisissais lui et pas ta mère. trop d'idées se bousculent, te prennent la tête pendant que ton verre se rempli une nouvelle fois. tu ne sais pas combien tu en as bu. beaucoup, certainement beaucoup trop. mais tu ne peux pas rester là, sans rien faire, sans bouger, sans parler, sans boire. c'est la problème. c'est ça le problème. l'attente est interminable. si longue, et tu n'as aucune nouvelle alors tu te ressers un verre. un nouveau. un suivant, qui ne sera pourtant pas le dernier. tu en es persuadée. et s'il revenait pas ? s'il se rendait tout simplement compte que ce que vous faites n'est pas bien, n'est réellement pas bien, et s'il ne voulait tout simplement plus continuer ? comment allais-tu vivre sans lui ? comme tu le fais maintenant. en pensant à tes peurs, à tes craintes, à ta honte, à cet interdit qui te ronge, qui te bouffe sans te laisser le choix d'avancer. tu ne peux plus avancer, tu es bloquée par tes erreurs parce qu'il est une erreur. une si douce et belle erreur. mais bel et bien une erreur. tu n'aurais jamais du tomber dans ses filets, tu n'aurais jamais du le toucher comme tu l'as fait. tu n'aurais jamais du et pourtant, tu ne peux pas t'en empêcher. là encore, tout ce que tu souhaites, c'est fondre dans ses bras et oublier tout ce qui te l'interdit, tout ce qui te l'interdit. tu veux juste sentir son odeur, ses mains. tu te lèves du canapé, tu trébuches, rapidement. tes mains te rattrapent à temps, elles heurtent le sol à ta place. tu sens pourtant un atroce douleur s'emparer de tes articulations. tu n'as pas entendu le verre tomber avec toi. tu regardes ta mai, saignante, dégoulinante. le bout de verre incrustée à l'intérieur. tu te diriges tant bien que mal vers la salle de bain, tu enlèves ça, comme tu peux, tu verses du désinfectant. ça brûle, les larmes te montent aux yeux mais tu ne dis rien, tu ne pleurs pas vraiment, tu ne peux pas, tu ne peux plus, tu ne mérites que ça, au fond. alors tu te soignes, de manière peu attentionnée. tu passes un bandage autour de ta main et c'est à ce moment là que tu entends l'interphone ... c'est lui ? c'est lui ! tu réponds, tu appuies. il est là. tu lui ouvres, immédiatement et tu te rends compte de l'état de ton appartement. c'est encore bien pire que lorsqu'il est arrivé tout à l'heure. tu te dépêches, montée d'adrénaline, tu ranges tes affaires. tu caches les bouteilles vides, surtout la bouteille vide que tu as fini pendant qu'il était parti. tu caches ton verre fracassé, tu ramasses les morceaux comme tu peux. tu veux juste paraître ... en bonne santé, tu veux juste faire bonne figure. puis, il est là, il es revenu, et c'est finalement tout ce que tu demandais. tu attends, doucement, en ouvrant la porte pour qu'il puisse rentrer, tu regardes une dernière fois ton appartement. c'est l'hécatombe, mais comme tout à l'heure. environ. excepté le verre cassé, la bouteille vide planqué derrière la poubelle, le sang sur le sol légèrement voyant mais ce que tu as oublié c'est toi. toi, tu n'es pas présentable. toi, tu pues l'alcool à deux kilomètres, mais ça, tu ne t'en rends pas compte. non, tu ne te rends pas compte de tout ça, tu ne te rends compte d'absolument rien finalement. d'ailleurs, tu l'entends, il arrive, tu croises son regard. « je ... Eneko ? » tu as même du mal à tenir debout, mais ça ne se voit pas tant que ça, tant que tu ne te déplaces pas. tu n'arrives pas à voir son regard. il est bien trop lointain.

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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyMer 30 Mar - 21:44

Les yeux d’Anna se posent sur lui, la surprise se lit sur son visage. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne, pas si tardivement, et lui non plus d’ailleurs, mais il sent l’urgence de la situation. Il se remémore le conseil de Maona, celui de ne pas être sec, pourtant il en a envie. Il a envie de dire à Anna que ça assez duré, qu’elle ferait mieux de mettre un terme à toute cette histoire rapidement, que ça n’empêchera pas leur séparation d’arriver, mais il se tait, entre lorsqu’elle lui ouvre la porte en grand. Il prend place sur un fauteuil, observe la table basse sur laquelle sont posés des verres, puis le dessous de la table où il y a des papiers. Ceux du divorce. Il les prend, constate qu’Anna n’a toujours pas signé. Elle lui demande s’il veut quelque chose, en même temps que de lui demander des nouvelles de Gaël. Un verre d’eau, ça ira très bien. Et il n’est pas venu ici pour parler de Gaël. Très vite, il met le sujet pour lequel il est là sur le tapis. Anna se pose à côté de lui, pose sa main sur la sienne, tandis qu’il prend une gorgée d’eau. « Je ne veux pas divorcer. » C’est dit, c’est net, elle ne veut pas qu’ils se séparent. Eneko a la mâchoire qui se crispe tant cette réponse l’agace, mais il prend sur lui. « C’est ce qui va se passer, pourtant. » Dans sa tête, ça semblait être plus doux, mais là, c’est plus sec. « Pourquoi ? Pour que tu ailles retrouver cette petite blonde sans importance ? » Ses doigts se crispent sur le verre. Il n’aime pas ça, lorsqu’elle parle de Maona, il n’aime pas comment elle en parle non plus. C’est avec colère, avec dégoût. Tendrement, elle caresse sa main, mais il la repousse. « Je t’en prie, Neko, on a fait une erreur tous les deux. Ce n’est pas pour ça qu’on ne s’aime plus. » Il attrape sa main pour donner plus de douceur à ses paroles un peu trop brutes de décoffrage. « Anna. Je tiens à toi, c’est évident, mais je ne te pardonne pas ton infidélité. Et je ne peux pas passer à côté de la mienne non plus. » Anna baisse la tête, puis d’une petite voix, demande : « Tu es amoureux d’elle ? » Cette question le prend au dépourvu. Il en est surpris, il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle lui demande ça. Eneko entrouvre la bouche, ne sachant quoi répondre. « Je tiens à elle. » « Comme tu tiens à moi ? » « Non. Anna, si tu tiens un minimum à moi, laisse-moi partir. » C’est presque suppliant. Anna se lève, tourne en rond, lui dit qu’elle ne peut pas, qu’elle tient trop à lui, à eux, pour faire ça, pour signer. Elle n’est pas d’accord, elle est convaincue que ce n’est qu’une passade, qu’il ne peut pas tenir si fort à Maona, qu’il ne la connait même pas, mais c’est faux. Ils ont bien plus de points communs qu’elle ne se l’imagine. Les heures passent et ils arrivent toujours à cette même impasse. Les papiers ne sont toujours pas signés, Anna le menace sous la colère de lui faire perdre son entreprise, de tout dévoiler, son infidélité, pour le garder, le convaincre de rester, en sachant très bien que c’est ce qui compte le plus à ses yeux. Mais aujourd’hui, il a réussi à trouver autre chose de plus important encore. « Si je n’ai d’autres choix, je te la laisserai. » Son cœur se resserre en même temps qu’il prononce ces mots. Anna a les yeux ronds, revient vers lui en lui demandant sérieusement si elle est prêt à tirer un trait sur sa boîte et il acquiesce d’un signe de tête. Non, il n’est pas prêt, pas à cent pour cent, il n’a jamais pensé réellement à cette éventualité, mais maintenant que Anna le force à faire face, il accuse le coup, tente de faire le point rapidement. Ces derniers jours ont été trop difficiles. Il ne se voit pas tirer un trait sur Mao. Eneko se lève, les yeux plus sombres, parce qu’Anna lui fait du mal. « Mais avant que ça n’arrive, je vais prendre un avocat. » Il se rapproche de son épouse, les yeux plantés dans les siens. « Et je peux t’assurer que si tu le prends comme ça, je te dépouillerai de tout ce que tu as. De ta maison, de ta dignité, de tout, jusqu’au dernier centime que tu possèderas. Tu sais à quel point il est bon de m’avoir comme ami, plutôt que comme ennemi, Anna. En voulant me retirer la chose que j’ai construite de mes propres mains, tu me pousses à me défendre. » Il garde un moment de silence, puis ajoute : « Réfléchis. Tu as encore la possibilité que ça se termine bien entre nous, de nous mettre d’accord sur la fin de notre histoire. » Eneko s’éloigne, laisse Anna derrière lui, qui ne bouge pas d’un seul pouce. Ca a été plus fort que lui, mais il s’est senti attaqué, bien trop pour ne rien dire. Lorsqu’il referme la porte, il pense à Mao, à sa démission. C’est ce qui va se passer. Son cœur se resserre au fil des kilomètres parcourus. Elle va être déçue, c’est certain. Eneko monte les escaliers de son immeuble, pénètre dans l’appartement, le regard fermé, se demandant comment il va bien pouvoir lui annoncer le déroulement des trois dernières heures, la fin, sa propre menace, ses mots durs, qui ont clôturé la conversation. Des mots qu’elle ne cautionnera peut-être pas… Mais son inquiétude est bien lointaine lorsqu’il entend Maona, lorsqu’il la voie, lorsqu’il sent. Cette odeur d’alcool bien trop poussée pour qu’elle se soit contentée d’un seul verre. Il fait plusieurs pas vers elle, regardant autour d’eux. Il cherche les verres, les bouteilles, voit quelques morceaux de verre cassé, du sang sur le sol, puis le bandage. « Tu as bu ? » Son sang ne fait qu’un tour, alors qu’il fait les pas qui le séparent d’elle. « Je n’ai même pas besoin que tu répondes, tu empestes l’alcool. » Il saisit son bras où sa main est bandée. « Nom de Dieu, Mao, je ne peux même pas te laisser quelques heures sans que tu fasses n’importe quoi ? C’est ça que je dois comprendre ? » Il prend sur lui, relâche son avant-bras en se rendant compte qu’il a serré un peu trop fort et passe une main sur sa nuque. « J’essaie de faire avancer les choses et tout ce que tu trouves à faire, c’est de te bourrer la gueule, est-ce que tu es en train de te moquer de moi ? » Il voit bien qu’elle va mal et il ne sait pas comment réagir, comment faire, il se sent impuissant.
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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyMer 30 Mar - 22:32

« Tu as bu ? » tu n'as pas le temps de répondre ni de hocher la tête qu'il s'avance, qu'il réduit l'écart qui vous séparez. tu le vois maintenant son regard, tu le vois, et il est furieux, tellement furieux contre toi que tu ne sais pas quoi dire, quoi faire. tes lèvres s'entre-ouvrent pendant que tu le fixes. tu aimerais lui parler, lui dire que non, que tu n'as pas bu, pas beaucoup, que tout va bien mais rien ne vient. rien ne vient devant son regard des plus effrayants. « Je n’ai même pas besoin que tu répondes, tu empestes l’alcool. » tu n'avais pas pensé à toi, tu n'avais pas pensé à te nettoyer toi, à te sauver toi, non, tu étais plus préoccupée par les bouteilles vides que par toi-même. tu t'en fichais de toi, tu t'en fichais de plus en plus. il saisit ton poignet et serre, beaucoup trop fort, pourtant, tu ne dis rien, tu ne gémis pas. tu restes de marbre comme si c'était la bonne fin à tout ça; la réelle solution.  « Nom de Dieu, Mao, je ne peux même pas te laisser quelques heures sans que tu fasses n’importe quoi ? C’est ça que je dois comprendre ? » n'importe quoi ? tu n'as pas fait n'importe quoi, tu as peut-être bu un ou deux verres de trop, sans plus. ton avant-bras est douloureux et lorsqu'il le relâche tu portes ta main dessus, comme pour le masser, pour te rendre compte qu'il est toujours là, qu'il n'a pas disparu. « J’essaie de faire avancer les choses et tout ce que tu trouves à faire, c’est de te bourrer la gueule, est-ce que tu es en train de te moquer de moi ? » tu ne baisses pas le regard parce que ses mots passent mais ne font que passer, ils n'atteignent pas ton esprit, ni même ton âme. ils passent sans te faire aucun effet. c'est inquiétant, mais ça ne t'inquiète pas. pourtant, son regard te fait reculer, tu recules, d'un pas, puis de deux, tout en tournant la tête de droite à gauche. tu refuses de l'avouer, de lui avouer. tu refuses. « je ... ça va, tu t'énerves pour rien, c'est parce que ça c'est mal passé avec ta femme que je dois en prendre pour mon grade. » que tu dis. t'as ce courage que l'alcool interfluve, ces paroles que l'alcool t'inspire, toutes ces choses que tu ne penses pas réellement, toutes ces choses que tu ne devrais pas dire, toutes ces choses qui sont faites de toutes pièces uniquement pour te sauver, uniquement pour te laisser en paix, uniquement pour le faire culpabiliser sur son comportement pour qu'il ne fasse pas attention à toi. toi et tes démons. alors tu nies tout en bloc, tu dédramatises la situation parce que tu veux sauver ta peau. « oui j'ai bu, deux ou trois verres, c'est tout. » ou peut-être une dizaine, peut-être même plus, tu n'en sais rien, tu ne te rappelles pas vraiment. tu sais que t'as commencé quand il est parti. tu as fini la bouteille entamée et ... et voilà où tu en es maintenant. « pas besoin de me crier dessus, j'te préviens, si c'est pour crier, tu peux retourner chez gaël, ou chez anna, je n'ai pas besoin de ça moi. » non, toi tu as besoin de ses bras, tu as besoin d'oublier vos liens de sang, tu as besoin de perdre le contrôle, tu as besoin d'oublier, tu as besoin de perdre ces souvenirs, tu as besoin de son regard, attentionné, pas de son regard si noir, si sombre. tu n'as pas besoin de tout ça. alors tu recules encore, tu recules, tu tangues, doucement, tu divagues, tenir debout est une véritable épreuve mais tu le dois, pour lui montrer que ça va. en apparence seulement. c'est ce que tu te dis, que tu sonnes bien, que tu ne fais pas de fausse note. mais en extérieur, en vision saine et sobre, tu es juste pitoyable, tu es juste affreusement pitoyable. mais ça, tu ne t'en rends pas compte toi. non, toi tu penses que ça va. il veut faire avancer les choses, mais il n'y a rien à faire avancer. il peut divorcer, mais il ne pourra jamais enfouir la vérité, jamais, elle sera toujours là, au dessus de vos têtes telle une épée de damocles. encore et toujours, elle s'abattra sur toi sans que tu ne puisses agir. tu le sais.
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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyMer 30 Mar - 23:15

« Je m’énerve pour rien ? » répète-t-il, un peu sonné. « Tu trouves que l’état dans lequel tu te mets, ce n’est rien ? » Ca le touche, beaucoup, lui, parce que comme il l’a dit à Anna, il tient à elle, pas de la même manière que son épouse. C’est plus fort, ce qu’il ressent, à lui en faire mal au cœur, parfois, tout comme elle, finalement. A la différence qu’ils le montrent différemment. Elle exprime son mal être à travers l’alcool. Lui fait tout pour l’étouffer, mais il a pour habitude de faire ça. Ca fait des années qu’il pratique, qu’il s’est forgé une carapace. Il accuse le coup comme il peut et à la voir se détruire de la sorte, il s’interdit de sombrer, ou de baisser les bras. Il sent qu’il va devoir la tenir sur pieds, pour qu’elle tienne debout, comme elle semble avoir du mal à le faire. « Deux ou trois verres ? » Qu’il répète, en lâchant un rire, jaune. Il n’est pas amusé, ni par sa réponse, ni par ce qu’il voie. Il est dépité, il a peur. Peur pour elle. Peur de ce qu’elle pourrait devenir sans lui pour la soutenir. Peur d’elle, de ce qu’elle peut se faire, de la souffrance qu’elle est en train de s’infliger, de sa propre destruction. Il ne dit rien, se contente de la regarder, de la réprimander en la scrutant des yeux. S’il prend la parole, il va hausser le ton, alors il garde le silence quelques longues secondes, qui lui semblent être une éternité. « Tu as bu combien de verre ? » demande-t-il, espérant une réponse honnête et pour ça, il la dévisage, capte son regard, espérant qu’elle ne détourne pas le sien. Et d’un coup, d’un seul, ses pas en arrière lui font l’effet d’une bombe. Il aurait préféré que ce soit autre chose qui provoque son calme, quelque chose de mieux, de moins douloureux. Eneko fait un pas en avant. Il ne la touche pas, ayant constaté de lui-même sa force lorsqu’il est furieux contre elle et son dernier souhait, c’est de la blesser. Elle est déjà meurtrie de l’intérieur et ça se voit de l’extérieur. C’est une poupée de porcelaine brisée, qu’il peine à recoller, parce qu’il n’a jamais ça. Personne n’a compté autant dans sa vie. Il n’a jamais eu à se battre pour Anna, parce qu’il ne la voyait pas, mais là, c’est différent. Il voit Maona et ce qu’il constate n’est pas beau à observer. Eneko est témoin de sa descente aux enfers, à laquelle il souhaite faire quelque chose. Doucement, il s’approche, la soulève dans ses bras et la porte dans la salle de bain. « Je vais prendre soin de toi. » dit-il, en saisissant son top par le bas. Il le retire, sans la quitter des yeux, puis défait les boutons de son jeans. « Ca ne me plaît pas quand tu bois. Tu m’avais fait une promesse. » Il ne peut pas avoir confiance. Il sait que ça se reproduira. Il le sent et ça l’effraie. Son pantalon glisse le long de ses jambes. « Est-ce que tu as peur de moi ? » Ce qu’il y a de bon, avec l’alcool, c’est que ça délie les langues. Il pourrait l’interroger lorsque l’alcool ne fera plus effet, mais il a besoin de savoir, maintenant, peut-être même qu’elle le rassure. Il pose d’abord ses mains sur ses épaules, puis les fait glisser jusqu’à son dos, où il dégrafe son soutien-gorge et se penche vers la douche, où il emboîte pommeau de douche contre la paroi de la cabine. Eneko commence à faire couler l’eau, place sa main dessous, afin de s’assurer que l’eau devienne chaude. Et il reprend : « Je te fais peur ? » Qu’il insiste. Quand il s’énerve, quand il la regarde furieusement. « Tu as peur de ce que je pourrais te faire ? » Est-ce qu’elle pense qu’il pourrait lui faire mal ? Il s’inquiète de la réponse.
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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyMer 30 Mar - 23:41

« Je m’énerve pour rien ? Tu trouves que l’état dans lequel tu te mets, ce n’est rien ? » tu ne veux pas le contredire, alors tu ne dis rien, tu ne dis rien parce qu'il est déjà énervé et que toi, tu ne peux pas en supporter plus. alors tu te tais, simplement, tu ne dis rien même si tu n'en penses pas moins. non, c'est faux. non, c'est rien comparé à ce que tu es à l'intérieur, c'est rien comparé à ce que tu ressens. c'est quoi ? juste une demoiselle qui n'arrive pas à marcher droit, qui va s'endormir à l'envers dans son lit. tant que tu restes chez toi, il ne peut rien t'arriver, tu le sais alors non, ce n'est rien. il rit jaune, et tu n'en démords pas. « Tu as bu combien de verre ? » tu secoues la tête, tu ne veux pas répondre, et puis surtout, tu ne peux pas répondre. tu ne sais pas, combien t'en as bu, tu ne sais pas si t'en as vu huit .... onze ... peut-être plus. tu n'en sais rien alors tu secoues la tête parce que c'est tout ce que tu sais faire. t'es cette poupée qui ne sait plus parler devant cette question si difficile. ton esprit n'est plus là, il ne veut pas réfléchir pour toi. il te laisse en plan, à toi de jouer avec. il finit par avancer vers toi, te soulever comme si tu n'étais qu'une plume et il t'emmène dans la salle de bain. tu ne rechignes pas, tu te laisses même faire. « Je vais prendre soin de toi. Ca ne me plaît pas quand tu bois. Tu m’avais fait une promesse. » les premiers mots te touchent, les derniers te blessent parce qu'il a raison, il a raison, tu avais fais une promesse et tu n'as pas su la tenir. tu t'es montrée faible, lâche, et tu le savais depuis le début, tu le savais, que tu ne pourrais pas. il enlève ton top, il s'attarde sur les boutons de ton jean, et toi, tu le regardes faire sans bouger. « Est-ce que tu as peur de moi ? » tu ouvres la bouche, la referme, tu ne comprends pas sa question, tu ne comprends pas où il veut en venir. il termine de te déshabiller avant d'allumer l'eau de la douche. tu es entièrement nue, mais tu t'en fiches, ton regard ne le perd pas d'une seconde.  « Je te fais peur ? Tu as peur de ce que je pourrais te faire ? » tu hoches doucement la tête, de haut en bas, dans l'affirmation avant de te jeter en quelques sortes sous l'eau, comme par honte, comme par peur, ou juste parce que tu trembles de froid. littéralement. tu sens l'eau chaude parcourir ton coeur, l'eau s'infiltrer sur chaque parcelle de peau. doucement, lentement. tu ne réfléchis plus. ton regard s'attarde sur Eneko, et tu sors de la douche, sans précaution. tu te fiches d'être trempée. tu places tes mains de chaque côté de son visage. « j'ai peur que tu m'abandonnes. » que tu souffles doucement, sans le quitter des yeux. l'eau dégouline doucement le long de ton corps, le long de tes cheveux. tu es à moitié dans la douche et à moitié dehors. comme entre deux mondes. « je n'ai pas peur de toi, je sais que tu tiens à moi ... j'ai peur de ton regard, peur que tu me juges, peur que tu t'énerves j'ai peur ... peur de te perdre. peur de nous, peur de ce qu'il va se passer ou plutôt peur de ce qu'il ne se passera jamais.  » que tu souffles. tu parles lentement, tu appuies chaque mot, comme si tu les pensais, comme si tu avais réellement eu une réflexion derrière tout ça, comme si tu avais pu y réfléchir alors que non. ils arrivent et partent sans même que tu aies le temps de savoir s'il faut les dire ou non. « j'ai peur de me retrouver seule. peur de ne pas être digne, de ne pas être celle qu'il faut ... j'ai peur de la faute, des erreurs et de moi-même. j'ai peur de mon esprit et mes pensées. »  que tu continues comme si tu en avais besoin, besoin de vider ton sac, besoin de tout dire « j'ai peur de déraper ... parce que je t'ai menti ... je ... je ne pouvais pas te promettre ça ... je le savais et je suis désolée Eneko. désolée de t'avoir menti. » les larmes se confondent avec l'eau qui ruisselle doucement. tu ne perds pas son regard. tu l'affrontes, sans t'en rendre compte, parce que tu ne te rends compte de plus grand chose. « mais ça m'aide. » oui, ça t'aide, réellement. et c'est peut-être ça, le plus grave dans l'histoire.
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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 0:44

Eneko accuse le coup, comme il peut. Elle a peur de ce qu’il pourrait lui faire. Il imagine d’abord qu’elle a peur de lui, physiquement, mais lorsqu’elle brise le silence, lorsqu’elle s’explique, ses craintes disparaissent peu à peu. Elle n’a pas peur de lui, à proprement parlé, d’une douleur qu’il pourrait lui infliger physiquement, d’une possible brutalité qu’il n’aura jamais, surtout pas avec elle. Elle a peur d’autre chose qui semble la consumer de l’intérieur. Ca le surprend et ça doit se remarquer à travers ses yeux ronds. Il l’écoute, sans l’interrompre, de peur qu’elle s’arrête de parler, que ça l’incite à ne plus se confier. Il la dévisage, puis lorsqu’elle a terminé de parler, que le silence l’autorise à prendre la parole, Eneko retire ses chaussures, les chaussettes qui vont avec, ainsi que son manteau où il a ses papiers, téléphone portable. Il n’est plus qu’en jeans, avec son tee-shirt noir qui lui colle à la peau. Il entre sous la douche, se fichant d’être encore habillé, la préserve du froid de l’extérieur de la cabine et place ses mains sur sa taille pour la faire reculer jusqu’au jet qui le mouille lui aussi, mais ça lui est égal. « Je ne te juge pas, j’ai peur pour toi. Je suis en colère contre toi, contre ce que tu fais, parce que je crains que tu te sombres. Je suis furieux, surtout contre moi d’être aussi impuissant face à toi, face à ta destruction. » Il ne s’est jamais autant exprimé qu’avec elle. Il n’a jamais autant ressenti le besoin de le faire, parce qu’il a envie que ça marche entre eux et il sait très bien qu’en manquant de communication, ça ne fonctionnera pas. Alors il s’exprime, fait des efforts sur lui-même, sentant qu’elle a besoin qu’il lui dise toutes ces choses, qu’il la rassure. Ses mains remontent de sa taille à ses bras. Il comprend qu’elle ait peur d’eux. Lui aussi. C’est tellement fort. Il a peur de perdre tout ça. Il ne s’en relèvera pas, il le sait, il le sent. C’est comme s’il l’avait attendue toute sa vie et de la voir s’échapper entre ses doigts, ça l’effraie. « Tu ne te retrouveras pas seule. Je suis là, Maona. Je suis là pour toi, j’aimerais que tu t’en rendes vraiment compte. Je ne suis pas là uniquement de passage. Je ne suis pas là pour quelques semaines. » Il s’accroche à elle, comme une étoile de mer à une roche, comme un escargot à sa coquille. Il se penche vers le gel douche qui se trouve dans l’angle de la paroi et en fait couler au creux de ses mains, pour la laver. Il aimerait que ce soit simple comme ça, pour lui débarrasser de ses démons. Lorsqu’il atteint ses mains atteignent son cou, Eneko frotte ses pouces en douceur dessus, à l’endroit où il y avait une marque auparavant, qui a disparu et qu’il s’empresse de refaire en venant presser ses lèvres contre sa peau lavée par l’eau. Il aspire sa peau, et redresse sa tête lorsqu’il sent que c’est suffisant pour lui laisser une marque de son passage. Un sourire se glisse sur son visage en constatant la rougeur, mais disparaît peu à peu en croisant de nouveau ses yeux. « Je ne veux pas t’abandonner. » reprend-il, d’un ton qui se veut sérieux. « Je ne veux pas t'abandonner parce que je t’aime. » C’est la première fois qu’il prononce ces mots, la première fois qu’ils sortent de sa bouche et ça lui semble tellement facile de les prononcer, parce qu’il les pense. « Je ne veux pas t’abandonner, parce que je t’aime d’un amour inconditionnel. » Et ça l’effraie, énormément. C’est bien trop fort pour qu’il y soit habitué, pour qu’il se lève le matin sans être perturbé. Ca fait mal, aussi, parce qu’il a mal en même temps qu’elle. Il a l’impression de ne faire plus qu’un. « Mais j’ai peur que tu dérapes. » Que l’alcool l’emporte sur elle, qu’il n’arrive pas à la tenir. « Que je ne sois pas suffisant contre l’alcool, par exemple. Que ça t’emporte. Et que tu finisses par faire des choses que tu regretteras. Des choses que je serai incapable de supporter. » souffle-t-il, en faisant glisser ses mains jusqu’aux siennes. Il en prend une qu’il frotte, délicatement. La situation échappe à son contrôle et il craint que sa seule volonté ne suffise pas à la protéger.
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(Eneko) i'm alive _
MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 1:09

il rentre doucement dans la douche avec toi. tu recules, instinctivement. le jet le mouille alors à son tour pendant que tu ne peux dévier ton regard. « Je ne te juge pas, j’ai peur pour toi. Je suis en colère contre toi, contre ce que tu fais, parce que je crains que tu te sombres. Je suis furieux, surtout contre moi d’être aussi impuissant face à toi, face à ta destruction. » tu bois ses paroles comme tu pourrais boire ta vodka. cette comparaison n'est possible que dans ces moments là, où tout ce que tu réclames, cette fois, c'est qu'il continue de parler, qu'il ne s'arrête surtout pas parce que tu as besoin qu'il continue. « Tu ne te retrouveras pas seule. Je suis là, Maona. Je suis là pour toi, j’aimerais que tu t’en rendes vraiment compte. Je ne suis pas là uniquement de passage. Je ne suis pas là pour quelques semaines. » mais tu n'arrives pas, tu n'y arrives pas. même s'il veut être là, même si tu veux qu'il soit là, tu sais au fond de toi, que ce n'est pas possible, qu'il y a trop de choses contre toi et c'est ce qui te torture. le bien et le mal s'emmêle dans un combat sans issu. ses mains passent doucement sur ton corps, il te lave, sagement, s'attarde à quelques endroits, ses lèvres trouvent ton cou, délicatement, sensuellement pendant que tu ne bouges toujours pas. « Je ne veux pas t’abandonner. Je ne veux pas t'abandonner parce que je t’aime. Je ne veux pas t’abandonner, parce que je t’aime d’un amour inconditionnel. » les mots écorchent ton coeur, s'infiltrent à l'intérieur, en prennent possession sans même te demander ton avis. ils s'agrippent et t'empêchent de te noyer dans tes démons le temps de quelques instants, quelques instants que tu espères long. tu veux répondre mais rien ne sort, tu veux parler mais tes mots sont si vides de sens, si vides comparés aux siens qui viennent de te réveiller. « Mais j’ai peur que tu dérapes. Que je ne sois pas suffisant contre l’alcool, par exemple. Que ça t’emporte. Et que tu finisses par faire des choses que tu regretteras. Des choses que je serai incapable de supporter. » sa main dans la tienne, tu la presses un peu plus. tes yeux se perdent doucement dans les siens. ton regard le fixe pendant que tout ton corps bouge en même temps que le sien. et pour toute première réponse, tu plaques tes lèvres aux siennes, elles s'écrasent, s'enveniment, et tentent de vaincre cette soif intarissable. tes doigts se perdent dans ses cheveux, inlassablement, tirant délicatement sur quelques mèches au passage. le baiser dure une éternité, si longtemps que lorsque vos lèvres se détachent tu as du mal à reprendre ton souffle, comme si tu venais de parcourir un marathon. « je t'aime Eneko, je t'aime aussi, plus que tout, plus que moi même. » que tu souffles alors entre deux respirations. tu ne perds pas le contact, ni physique, ni visuel. « je ne veux pas déraper, je ne veux pas tomber dans les tréfonds mais j'ai si peur ... si peur du mal qu'on peut causer. je ne veux pas être égoïste mais quand il s'agit de toi, je ne peux pas m'en empêcher parce que je te veux. » ses mains sur ta taille te permettent de tenir encore debout, parce que tu sens tes jambes qui sont en train de te lâcher, tu sens toute la pression qui descend, tu sens aussi le manque, le manque d'alcool mais il est si lointain qu'il n'arrive pas à se placer en première position. en premier, il n'y a que lui. Eneko. qui virevolte dans ton esprit. « je t'aime depuis que je t'ai croisé dans les couloirs de ton entreprise. je veux ... je veux m'en sortir mais ... je sais que je n'y arriverai pas sans toi seulement ... » seulement il ne peut pas être là h24 pour te surveiller, pour t'aider, pour t'épauler, parce qu'il a une vie, il travaille et toi ... et toi tu ne sais pas si tu vas réussi à t'en sortir s'il n'est pas là. « est-ce que ... est-ce que tu peux me le redire ? me redire que tu ... » tu ne finis pas ta phrase parce qu'i sait de quoi tu parles, il sait ce dont tu as besoin. tes bras derrière sa nuque, tu le transperces de ton regard un léger sourire prenant doucement place sur tes lèvres parce qu'il t'aime.

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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 2:23

Il n’attendait pas de réponse, il fallait qu’il les lui dise, qu’il lui fasse comprendre les raisons pour lesquelles il ne l’abandonnera jamais. Elle est trop importante, elle a pris une trop grosse place dans son cœur et en si peu de temps qu’il est convaincu que c’est celle qu’il lui faut. Il n’a jamais eu autant envie de se battre pour que quelqu’un d’autre qu’elle. Il est prêt à faire des sacrifices, si ça lui permet d’être à ses côtés. Ses lèvres atteignent les siennes, avec une telle passion dévorante. Son corps mouillé se colle au sien, ses lèvres dévorent les siennes, comme si elle n’avait pas mangé depuis des mois. Les bras d’Eneko se resserrent, sa main se perd dans sa chevelure, s’appuie contre sa nuque pour ne pas que le baiser se termine. Il en a besoin, de ça, d’elle. Il grogne lorsqu’il la sent tirer sur ses cheveux, tire sur sa lèvre inférieure, pour lui répondre, jusqu’à ce qu’ils soient obligés de mettre un terme à cet échange, pas par envie, mais pour reprendre leur souffle. Son cœur s’emballe en entendant trois mots. Les trois mots qu’il lui a soufflé, les trois mots qu’elle prononce, de manière si sincère qu’il ne peut que la croire. Elle l’aime, lui, l’homme imparfait, l’homme obsessionnel, autoritaire, possessif, impulsif. Elle l’aime, lui, avec tous les défauts qu’il peut avoir et ils sont nombreux. Et il aime ça, il se sent même chanceux d’avoir attiré son attention, d’avoir atteint son cœur et il se demande comment c’est vraiment possible. « A qui ? Du mal qu’on peut causer… A qui ? » A Solange ? Elle en a fait tellement qu’il s’en fiche. Ca lui est égal. Il n’ira pas la consulter pour faire ce qu’il a envie et si ça lui déplaît, c’est la même chose. Elle a eu du pouvoir, du contrôle, sur Maona, mais maintenant, il en a tout autant et il sent bien que son bonheur ne se fera pas sans lui, alors il est même prêt à faire face à cette femme qui l’a abandonné des années plus tôt. « Le seul mal qu’on cause, c’est à nous, Mao. A nous. Et je suis égoïste, moi aussi. Je peux l’être même pour nous deux s’il le faut, si tu as des doutes. » Pour la voir dans cet état, pour la sentir flageoler, la ramasser à la petite cuillère, ça ne lui vient pas à l’esprit d’être raisonnable. C’est sa sœur, il le sait, mais il ne l’aime pas comme une sœur. Il ne la regarde pas comme telle. Il la voit toujours comme une femme. La sienne. Ses mots lui donnent du baume au cœur, l’impression de respirer. Il s’oxygène, en se rappelant de son regard, lorsqu’il l’a croisée dans les couloirs, de cette tension entre eux, existante. Si on lui avait dit il y a quelques mois qu’il tomberait amoureux d’une petite blonde en quelques semaines, il ne l’aurait pas cru, il en aurait même ri tant ça lui aurait semblé ridicule. Mais ça ne l’est pas, c’est réel et toutes ces nouvelles sensations, aussi effrayantes qu’elles soient, le rendent vivant. « Je sais. » S’il n’est pas là, il se pourrait qu’elle replonge et il ne peut pas se permettre de la laisser comme ça, alors… « Les choses avec Anna se sont arrangées. Nous avons parlé. Tu n’auras pas besoin de quitter l’entreprise, tu m’auras sur le dos. » ment-il, pour la protéger, parce qu’il sent qu’elle en a besoin. De lui. C’est la meilleure solution qui lui vient en tête, même si ça le mettra en danger. Il a conscience de tout ça, mais il ne peut se permettre d’abandonner Maona. « Je t’aime. » qu’il dit, lorsqu’elle lui demande de le répéter. Il le fait dans un sourire, en déposant un baiser sur ses lèvres. Il arrête l’eau, sort de la cabine avec elle et saisit une serviette avec laquelle il la sèche, avant de l’entourer autour de sa poitrine. Eneko se défait de ses vêtements trempés qu’il délaisse dans la pièce. « Je t’aime à en crever, Mao. » dit-il, en la soulevant dans ses bras. Il prend la direction de la chambre, la pose sur le lit, lui retire la serviette qu’elle porte et la recouvre immédiatement des draps, de la couverture, qu’elle n’attrape pas froid et la rejoint, la prenant aussitôt dans ses bras. « On pourrait prendre un appartement, tous les deux. » Il sait que son divorce n’est pas officiel, que les choses ne se sont pas arrangées… Mais elle a besoin d’une épaule. De le sentir, lui, alors il trouve des solutions.
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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 17:47

« A qui ? Du mal qu’on peut causer… A qui ? » à tout les gens que tu aimes, à tous ceux qui te sont chers, à ta famille, à sa famille, à vos proches. t'as peur de merder, totalement, complètement, t'as peur de te retrouver encore plus bas que terre, t'as peur de finir dans les abîmes seulement ton esprit est bien embrumé, bien trop embrouillé pour réussir à sortir quelque chose, pour réussir à dire quelque chose. les mots s'emmêlent et tu ne sais que lui répondre. une moue désolée doit s'afficher sur ton visage en même temps qu'un léger haussement d'épaules. l'alcool délie les langues mais embrouille les esprits. « Le seul mal qu’on cause, c’est à nous, Mao. A nous. Et je suis égoïste, moi aussi. Je peux l’être même pour nous deux s’il le faut, si tu as des doutes. » oh oui, c'est de ça dont tu as besoin, tu as besoin qu'il soit égoïste à ta place car tu as peur de ne pas le gérer, peur de ne pas réussir à le gérer. « Je sais. Les choses avec Anna se sont arrangées. Nous avons parlé. Tu n’auras pas besoin de quitter l’entreprise, tu m’auras sur le dos. » tu souris comme un gosse a qui on affirme que c'est noël dans deux jours, tu souris comme une gamine qui voit son idole pour la première fois parce que ce qu'il te dit te touche réellement. il est sauvé lui, il est sauvé, il ne va pas tout perdre pour toi, et le mieux, dans cette histoire, c'est que tu vas pouvoir rester avec lui, à ses côtés et ça, c'est ce dont tu as le plus besoin en ce moment, c'est ce que tu réclames par dessus tout. envers et contre tout. « c'est vrai ?  » que tu t'exclames doucement. tes mains frôlent un peu plus son visage pendant qu'il te répète ces trois petits mots qui te font te sentir vivant. « Je t’aime. »  tu t'envoles doucement, tu ne sens pas l'eau s'arrêter, tu ne sens pas ton corps sortir de la douche.« Je t’aime à en crever, Mao.   il te prend dans ses bras, délicatement, te soulève, et les mots t'empêchent de partir, t'empêchent de divaguer vers des pays lointains. il t'aime, il t'aime à en crever et toi. tu l'aimes à en crever, tu l'aimes tellement que ton amour pour lui te ronge. il t'arrache le coeur, ou plutôt t'arrache le peu d'estime que tu avais encore envers toi-même. tu t'accroches à lui pendant qu'il te déplace jusqu'au lit dans lequel il te couche, tendrement. ta peau maintenant nue se retrouve vite apaisée par la couverture. il se glisse avec toi, ses bras musclés glissent lentement sur ton corps dénudé. tu te colles au sien, comme s'il était ton rocher, comme s'il t'empêcher de tomber. tu plaques sa main entre tes deux seins et tu la tiens fermement pour qu'elle ne s'échappe pas. pour qu'il ne s'échappe pas. c'est ici, dans ce lit, que tout a commencé. « On pourrait prendre un appartement, tous les deux. » tu te tournes immédiatement, tu te tournes et tu plantes ton regard dans le sien. il voit l'effet que ça te fait ? il voit combien tu as l'air émerveillée ? est-ce qu'il voit tout ça ? tes lèvres frôlent les siens, c'est tendre, c'est prude, c'est innocent. « tu as peur pour moi Eneko.  » ce n'est pas une question, c'est une affirmation, souffler juste au bord de ses lèvres. « tu as peur que je sombre, et j'ai peur aussi. peur de ne pas me relever surtout mais ... mais tant que tu ne seras pas divorcer, on ne pourra pas faire ça. ne me met pas en tête des choses impossibles.  » tu veux être raisonnable malgré l'alcool qui coule à flot dans tes veines, on pourrait presque croire que tu es sobre, presque. c'est sûrement l'habitude de cet état finalement. l'habitude de te retrouver dans cet état qui te permet d'avoir des pensées plus que cohérentes. tu ne veux pas penser que c'est possible, de rentrer tous les soir chez toi et de le voir lui. de rentrer et de l'embrasser. tu ne veux pas penser ça parce que tu en as trop envie. bien trop et que ce n'est pas réalisable. déjà parce que tu n'aurais pas les moyens de prendre autre chose que ce que tu as maintenant, ton petit studio tout pourri. t'imagine déjà sa maison, à lui, qui doit être magnifique, qui doit être grande, qui doit avoir au moins dix fois plus de pièces que ton deux pièces. tu ne peux pas vivre avec lui parce que financièrement tu ne le pourrais pas. tu ne veux pas vivre à son crochet, ça serait le cliché suprême de celle qui couche pour l'argent. ce n'est pas ça. « je ... je t'aime. » c'est comme si c'était libérateur de le dire, comme si ça te faisait du bien, comme si ça pouvait être réel. comme s'il y avait une once d'espoir pour que ce soit possible, et normal, surtout normal.
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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 23:08

Non, c’est faux. Il lui ment, pour la première fois il manque d’honnêteté, mais c’est pour son bien. Il n’a aucun regret, parce qu’il sait que ça va servir à quelque chose, alors il acquiesce d’un signe de la tête, dans un sourire qui se veut sincère, un sourire qui semble vrai tant il a envie qu’elle le croie. Alors oui, ce sera vrai. Pour elle, le divorce est en cours, c’est arrangé. Il n’y aura aucun problème avec l’entreprise. Pour elle, pour la faire rester, tout est rentré dans l’ordre suite à trois heures de discussion entre son épouse et lui. Pour la voir relever la tête, il est en train de faire un choix et ce choix, il ne le regrette pas quand lorsqu’ils se collent l’un à l’autre dans ce lit, il aperçoit un sourire sur son visage, une moue enjouée. Oui, le reste n’a plus aucune importance. Eneko ne peut nier. Il a peur pour elle et c’est pour ça qu’il opte pour une issue qui lui semble être la clé de tout. Ce n’est pas une corvée, pas une proposition qui le déprime d’avance. Avec tendresse, il caresse ses cheveux, place les mèches qui tombent sur son visage, derrière son oreille. « On peut tout faire. Mon divorce est en cours. On peut chercher un appartement, en louer un, temporairement. » Il garde quelques secondes le silence, pour s’expliquer sur ce qu’il veut dire par temporairement ensuite : « Je n’aime pas donner mon argent à des propriétaires. Je n’aime pas que mon argent soit dépensé pour rien, finalement. J’ai toujours acheté, mais avant de songer à cette éventualité, j’aimerais qu’on fasse apprenne à se connaître, mieux que ça, en vivant ensemble quelques mois, par exemple. » Ce sont des projets qu’il ne pensait pas pouvoir faire un jour. Il était tellement concentré sur son histoire avec Anna, sur les difficultés dans leur couple, qu’il ne s’était jamais imaginé regarder une autre femme, en si peu de temps et vouloir se lancer, reprendre tout à zéro. Mais c’est bien le cas. « Ce ne sont pas des choses impossibles, Mao, on peut vraiment le faire. » dit-il, en caressant du bout des doigts le milieu d’entre ses seins, cette place qu’elle lui a elle-même donnée. Il se redresse assez pour capturer ses lèvres, puis place ses mains sur sa taille afin de la faire basculer sur le dos. Eneko se retrouve au-dessus, la tête penchée vers la sienne, ses lèvres mordillant les siennes, tandis que ses yeux ne la quittent pas du regard. « J’aime que tu me le dises. » Ca le touche. Ces trois mots ont de l’importance. Ce ne sont pas des mots dits parce que ça fait bien, que ça donne une tournure plus forte à l’instant. Ce sont des mots prononcés parce qu’elle le pense. « Est-ce que tu imagines un peu ce que ça pourrait être une vie avec moi ? » C’est totalement dingue. Vivre ensemble, c’est ouvrir la porte aux querelles d’amoureux, dû à la colocation, à leurs désaccords, mais il n’est pas effrayé. Ce n’est pas comme s’ils avaient gardé le silence sur bien des points pour forcer une alchimie. « J’imagine déjà l’enfer que ce sera de devoir attendre que tu libères la salle de bain, ou d’éteindre l’alarme incendie à chaque fois que tu feras une tentative pour cuisiner. » qu’il dit, dans un sourire amusé. « J’imagine surtout à quel point ce sera bon de te voir au petit matin avec tes cheveux en bataille, de t’avoir dans mes bras chaque nuit… Jusqu’à ce que tu m’envoies balader et me demande de dormir sur le canapé. » Il dépose un baiser au creux de son cou, puis murmure à son oreille, d’une voix suave : « Mais je me servirai de ton corps pour te faire oublier la raison de notre prise de tête. » S’il y a une chose qu’il sait bien faire, c’est ça. Eneko connait ce qu’elle préfère, ce qu’elle aime moins, mais il n’a pas terminé de la surprendre. « Sans compter nos discussions, entre deux croquis. J’ai envie de tout ça, avec toi. » Ca lui met l’eau à la bouche.
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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyJeu 31 Mar - 23:42

« On peut tout faire. Mon divorce est en cours. On peut chercher un appartement, en louer un, temporairement.  Je n’aime pas donner mon argent à des propriétaires. Je n’aime pas que mon argent soit dépensé pour rien, finalement. J’ai toujours acheté, mais avant de songer à cette éventualité, j’aimerais qu’on fasse apprenne à se connaître, mieux que ça, en vivant ensemble quelques mois, par exemple. » ta ton petit palpitant qui tambourine dans ta poitrine, qui t'appelle, qui appelle à l'affirmation, qui réclame. simplement, uniquement. oui, bien sûr que oui, tu le veux, tu veux tout faire avec lui, tout. absolument tout, tu ne veux épargner aucun détail. « Ce ne sont pas des choses impossibles, Mao, on peut vraiment le faire. » ses doigts entre tes seins, tu les resserres doucement, un peu plus fort parce que tu as envie de le croire, t'as envie de penser que c'est vrai, que c'est possible même si certain doute persiste. il te met finalement sur le dos, se positionne juste au dessus de lui et te domine largement. tu ne peux que le regarder, que le trouver beau. tellement beau. tu bois ses paroles, littéralement. « J’aime que tu me le dises. » qu'il te répond alors que tu lui souffles que tu l'aimes, que tu l'aimes plus que. « j'aime te le dire.  » il te capte, s'empare de ton regard. « Est-ce que tu imagines un peu ce que ça pourrait être une vie avec moi ? J’imagine déjà l’enfer que ce sera de devoir attendre que tu libères la salle de bain, ou d’éteindre l’alarme incendie à chaque fois que tu feras une tentative pour cuisiner J’imagine surtout à quel point ce sera bon de te voir au petit matin avec tes cheveux en bataille, de t’avoir dans mes bras chaque nuit… Jusqu’à ce que tu m’envoies balader et me demande de dormir sur le canapé. » tu souris, tendrement, affectueusement. il n'a jamais autant parlé et tu ne veux pas qu'il s'arrête, tu veux l'entendre encore, dire ces belles choses, parler de l'avenir. parler de vous deux. ça te met toute chose. t'as envie de l'embrasser, mais tu veux qu'il continue, qu'il ne s'arrête surtout pas d'enchaîner les mots. « Mais je me servirai de ton corps pour te faire oublier la raison de notre prise de tête. » tu colles ton bassin au sien comme pour approuver ses dires, comme pour l'encourager pendant que tes mains s'attardent sur son torse. « Sans compter nos discussions, entre deux croquis. J’ai envie de tout ça, avec toi. » tu le regardes, avec ce regard d'espoir. il n'a pas peur de vivre avec toi ? il ne se rend pas compte que tu n'as pas un sous, que tu profiterais de lui, dans un sens, mais tu t'en fiches qu'il y pense pas, parce que toi non plus. « j'ai presque envie de t'envoyer sur le canapé, là maintenant.  » que tu lui réponds doucement, pour commencer, parce qu'il t'a donné envie, t'as réveillé alors que tu t'endormais presque, là, affaiblie par les grammes d'alcool qui s'attardent dans tes veines. « tu me donnes tellement envie là, maintenant, de tout plaquer, de changer de vie, de changer d'appartement, de vivre avec toi, tu n'imagines même pas. où est-ce que je dois signer Eneko ? je signe tout de suite si tu veux. » que tu continues, tes mains restent sagement, se reposent doucement sur le matelas pendant que tu ne le quittes pas des yeux. toi t'imagines surtout les problèmes de la vie. le côté financier, par exemple, mais aussi le fait que t'es encore étudiante, que tu sors, que tu invites .. qu'il devra supporter tes amis, ce genre de choses. « mais tu sais que ... que je n'ai pas de salaire Eneko, je n'ai rien pour assumer plus qu'un appartement, même celui là je l'ai parce que mes parents me versent de l'argent. je ne voudrais pas vivre à ton crochet et je ne sais même pas ce que je dis en fait ... j'ai encore l'esprit ailleurs. tu vas m'embrouiller, tu vas avoir ce que tu veux si tu me demandes quelque chose là. c'est pas juste. » tu fais mine de bouder, lentement, doucement, délicatement, sans le perdre du regard. tu l'aimes ton Eneko. « il vaudrait mieux que je m'endorme avant de continuer à dire n'importe quoi, parce que moi, je t'imagine au milieu d'une soirée étudiante tu vois. genre, moi qui invite mes amies ... hann pire ! mes amies qui viennent et qui fantasment sur toi ... Bon sang, je les détesterai si elles font ça. » tu pars dans tes délires de femmes totalement éméchées.

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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyVen 1 Avr - 22:52

Qu’elle le redise souvent, alors, autant qu’elle le souhaite. Il ne s’en lassera jamais. Ca lui redonne confiance, ça le convainc, petit à petit, qu’il mérite quelque chose de plus fort que tout ce qu’il a vécu jusque-là. Quelque chose de vrai. Il se demande même comment il a fait pour vivre sans elle aussi longtemps. Eneko prend conscience de ce qui est réalisable à deux, de ce que peut provoquer l’Amour, de ce que c’est réellement. Il n’aurait jamais proposé à une femme, en si peu de temps, d’emménager avec lui, mais là, avec Maona, il ne se pose aucune question tant l’envie est là. Alors il argumente, encore, encore, sentant qu’il est proche du but, qu’il est à deux doigts de la faire craquer. Il le voit à travers son regard, cette petite flamme qui brille dans ses yeux, il le sent à travers son bassin qui se colle contre le sien, qui lui donne envie de plus, qui le fait frémir. Eneko ne retient pas un rire, amusé par sa réponse à laquelle il ne s’attendait pas. « C’est que tu es impatiente. Je prendrai en otage ton oreiller pour la peine. » Lâche-t-il, sur un ton d’humour. Le canapé, ce ne sera pas drôle, il le sait, mais il sait aussi que ça arrivera forcément, parce que la vie d’un couple n’est pas toute rose et qu’il est l’homme, celui qui cédera le lit à la jeune femme qu’elle est. Il affiche un air satisfait, un air de vainqueur. C’est tout ce qu’il voulait entendre. Qu’elle en ait envie autant que lui, qu’elle soit aussi impatiente que lui. Eneko sourit, effleure son petit air boudeur créé par sa bouche. Bien évidemment qu’il va l’embrouiller et ce qu’elle trouve injuste, lui, ça l’arrange. « Je me fiche bien du salaire, ce n’est pas un problème. Je peux très bien gérer ce côté-là et avec le projet que j’ai en tête, pour toi, je suis sûr que tu pourras très bien participer, lorsque ce sera le moment. » Il pose son index sur ses lèvres, qu’elle ne parle pas. « S’il te plaît, fais-moi confiance sur le point financier. Ca n’a jamais été un problème. » Il ne s’en inquiète pas. Ca ne lui a même pas effleuré l’esprit tant c’était le dernier de ses soucis. Il en parle juste pour la rassurer, la convaincre et aussi lui faire comprendre que ce n’est pas un argument assez valable pour qu’il pense à retirer son offre. Le voilà qui part à rire en entendant ce qu’elle s’imagine. Eneko retombe sur le lit, sur le dos, pose son bras sur ses yeux, et tout en continuant de rire, reprend la parole : « Mon Dieu Maona ! L’alcool, en plus de te rendre bavarde, te rend complètement délirante ! » Il tourne la tête vers Mao, les yeux rieurs, parce qu’il imagine, lui aussi, maintenant, mais il s’en fiche bien, parce que ce ne sont pas quelques regards insistants vers lui ne le fera pas craquer, parce qu’il a tout ce qu’il veut à ses côtés. « Il faudra bien que tu me présentes tes amies un jour. J’aimerais les rencontrer, voir qui sont ces personnes importantes à qui tu as choisi de faire confiance. » La famille, on ne la choisit pas, c’est comme ça, elle est là, on n’a pas d’autres choix, puisqu’elle est imposée, mais les amis, c’est différent. S’ils sont dans son entourage, c’est qu’ils doivent valoir quelque chose. « A moins que tu crains que je tombe éperdument amoureux d’une de tes amies et que je file en douce à l’autre bout du pays. » la taquine-t-elle, en posant ses lèvres contre les siennes. Il n’y a aucun risque que ça arrive. « Est-ce que ça va mieux ? Honnêtement, je veux dire. » Il s'inquiète toujours autant, même si son sourire a remplacé ses larmes.
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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptySam 2 Avr - 0:36

C’est que tu es impatiente. Je prendrai en otage ton oreiller pour la peine. » il rit, te cherche, joue avec l'humour et l'ambiance c'est largement détendu. t'as rien à avoir avec la fille qu'il a retrouvé en venant te voir, rien à voir. là, t'es plutôt docile, plutôt joyeuse alors que tout à l'heure tu étais une ombre, sèche et sans vie.   « Je me fiche bien du salaire, ce n’est pas un problème. Je peux très bien gérer ce côté-là et avec le projet que j’ai en tête, pour toi, je suis sûr que tu pourras très bien participer, lorsque ce sera le moment. » tu vas pour lui répondre mais tu n'en as pas le temps, pas l'occasion que son doigt se pose déjà sur tes lèvres pour t'empêcher de dire un seul petit mot. tu souris contre son doigt, que tu embrasses, pas envie.   « S’il te plaît, fais-moi confiance sur le point financier. Ca n’a jamais été un problème. » tu hoches la tête doucement. « je te fais confiance mais ... parce qu'il y a toujours un mais, je ne veux pas vivre à ton crochet.  » non, tu veux être indépendante, même si ça n'a pas l'air d'être la même idée qu'il a en tête, tu t'en fiches, tu veux gagner ton propre argent et payer ta propre part. même si ça serait plus agréable, plus confortable de le laisser faire. mais tu te dois de le contredire parce que tu ne peux pas accepter aussi facilement. il va falloir qu'il traine avant que tu n'acceptes, et même si tu es bourrée. et puis tu continues dans ta lancée, tu en t'arrêtes pas, tu parles et tu parles encore. t'es une vraie pipelette et tu lui racontes ce qu'il te passe dans ta tête, sans gêne. il commence alors à rire, retourne de son côté du lit, sur le dos, et rit. de bon coeur, t'as envie de le suivre d'ailleurs, alors un léger rire s'échappe de tes lèvres.   « Mon Dieu Maona ! L’alcool, en plus de te rendre bavarde, te rend complètement délirante ! » tu fais une petite moue, mi boudeuse, mi enfantine devant ses mots. tu souris, simplement, finalement pendant qu'il ne cesse de t'épier, de te regarder. ça pourrait presque devenir déstabilisant.   « Il faudra bien que tu me présentes tes amies un jour. J’aimerais les rencontrer, voir qui sont ces personnes importantes à qui tu as choisi de faire confiance. » tu hoches la tête doucement.    « A moins que tu crains que je tombe éperdument amoureux d’une de tes amies et que je file en douce à l’autre bout du pays. » tu lui donnes une petite tape sur son avant-bras avant de lui sourire. « mais tu m'as prise pour qui ? je choisirai les plus moches, tu ne rencontreras que les plus moches comme ça pas de tentation, tu seras obligé de rester à mes côtés.   » tu lui souris tendrement avant qu'il ne continue. il t'embrasse et tu réponds, tendrement.  « Est-ce que ça va mieux ? Honnêtement, je veux dire. » tu te mets sur le côté, de manière à pouvoir le regarder. tu remontes doucement la couette sur toi, pour cacher ta nudité comme gênée d'un seul coup. tu plonge dans regard de braise dans le sien.  « honnêtement ? tant que tu es là, je vais bien Eneko, c'est quand tu n'es pas là, que ça ne va pas. que je fais n'importe quoi mais ... mais ce n'est pas ta faute, c'est la mienne, je n'arrive pas à gérer, c'est tout.   » que tu lui souffles sincèrement avant de venir te blottir contre son corps. ta tête se pose sur son torse, tes mains l'agrippent pour qu'il ne fuit pas.  « alors oui, là, ça va mieux.  » tu bailles en parlant, tu te fonds un peu plus contre lui, juste là, dans ses bras. tu es bien, demain sera un autre jour, demain sera un jour avec certainement un mal de tête, mais pour le moment, tu ne veux pas y penser parce qu'il est là. avec toi.

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MessageSujet: Re: (Eneko) i'm alive   (Eneko) i'm alive EmptyDim 3 Avr - 16:25

« Tu ne vivras pas à mon crochet, mais j’aimerais au moins que tu termines tes études avant de te lancer vraiment dans le travail et puis… Faut que tu bosses sur tes croquis. Je t’ai mis des annotations sur les points à retravailler, ils ne sont pas nombreux, mais on en reparlera. » Pendant qu’ils étaient séparés, il a eu le temps d’observer ce qu’elle faisait, même si ça lui était douloureux. C’était une promesse qu’il lui avait faite. Malgré tout ce qui se passe, il essaie de rester l’homme professionnel et ce n’est pas toujours évident, surtout lorsqu’il est question de Maona. « Pendant tes périodes creuses, tu n’auras qu’à regarder les appartements, entourer les annonces et on prendra rendez-vous pour les visiter. » Il pense à lui demander combien de temps dure sa période de préavis, mais il est tellement amusé par ce qu’elle dit sur ses amies, qu’il l’oublie un instant. Heureusement qu’elles ne sont pas là, elles seraient ravies d’apprendre comment les voit Mao. Lorsqu’il fera connaissance avec elle, il sait d’ores et déjà qu’il aura un petit sourire en coin et ce ne sera pas parce qu’il sera amusé par ce qu’elles pourront bien lui dire, ou par politesse. Il ne sourit jamais par politesse. Mais bel et bien parce qu’il ne pourra s’empêcher de les dévisager et observer toutes les imperfections qui les rendent si moches aux yeux de sa petite femme. « Quelle corvée, vraiment, de rester auprès de toi. Tu pourrais m’aider un peu à trouver mon bonheur ailleurs. » souffle-t-il, taquin. Il passe sa main sur son visage dont il ne se lasse pas. Il pourrait faire ça plus d’une fois, bien qu’il le connaisse sur le bout des doigts. Ca l’inquiète toujours autant de ne pas être là pour elle, de devoir s’absenter parfois. Il pense à décaler certains déplacements pour être à ses côtés, ou à lui proposer de se joindre à lui, comme il l’a fait pour Lyon. Eneko avait eu un bon retour du samedi. Ses clients ont trouvé Maona très douée. Ils n’ont pas hésité à lui dire de l’amener avec lui la prochaine fois, qu’elle était la bienvenue. « Je ne suis pas rassuré quand je ne suis pas à tes côtés. Quand tu fais n’importe quoi. » Il aimerait qu’elle puisse gérer quelques heures, qu’elle l’attende, pour qu’il puisse la relever. Eneko se sent impuissant face à la situation. Lorsqu’il la sent se blottir contre lui, il l’encercle de ses bras, effleure du bout des doigts son épaule, son bras et dépose un baiser contre sa tempe. « Repose-toi, tu es fatiguée. Dors un peu. » Il ne part pas, il reste là. Demain, il sait d’ores et déjà ce qu’il va faire : poser une aspirine et un verre d’eau sur la table de chevet.
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