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 it made me think of you (Laëtitia)

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Ludovic Peretti
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyMar 5 Avr - 21:54


Sommeil de merde doit certainement avoir faussé son jugement. Son instagram, elle l'a scruté du premier au dernier poste, en n'hésitant pas à en lire tous les commentaires. Alors, pourquoi, cette fille pleine de grâce est passée inaperçue, non, pourquoi est-ce qu'elle en est maladivement jalouse ? Le goût de bile flatte sa glotte et ses papilles, tandis qu'un rictus d'aversion lui déforme les traits. Elle essaye de sécher ses maudits cheveux, en tentant vainement de penser à toutes les choses qu'elle ne sait pas, qu'elle n'est (peut-être) pas prête à savoir. Pourtant, lorsqu'il la rejoint et qu'il lie ses doigts aux siens, quand par ce biais si simple, il lui communique ce qu'il ressent, aux tréfonds, elle ne peut empêcher ses neurones d'être anesthésiés, ses tripes molestées, et ses lèvres soumises au sourire qui ne veut qu'une seule chose : venir fleurir, là, sur sa tête de plusieurs kilomètres de long. Déception file à l'anglaise. « Elle est conne » - sous l'intensité de son regard, elle hausse les épaules, ne lâchant pas sa main. « Quoi ? Remarque, tant mieux pour moi » - si ses mots sont méchants, elle les pense tous et serait prête à les répéter dans toutes les langues possibles et imaginables, s'il le fallait. Elle ne se laisse pas gagner par l'idée qu'il puisse , lui, se contenter d'elle, comme d'un vieux lot de consolation à une tombola moisie d'un village au fin fond des Landes. Elle balaye cette idée putain de désagréable , en tendant l'oreille, à l'affut de tout signe venant appuyer cette théorie nébuleuse. La tête lourde, le palpitant gros, l'ombre qui passe dans son regard exprime la mélancolie. Elle serre ses doigts contre les siens. Gardant pour elle, la liste interminable d'insultes qui fusent dans sa caboche à vitesse exponentielle. Il risquerait de la considérer comme une adolescente attardée, au caractère volatile, à la maturité entamée par la jeunesse dégorgée. Ce qu'elle n'est pas. Elle prête trop d'importance à l'image qu'elle donne, qu'elle se bride et, Shane doit surement le saisir. Lorsqu'il entreprend de l'aider dans sa démarche, elle se laisse faire, ne rechignant pas à ce qu'elle puisse, pour une fois, être dorlotée. Estimant qu'elle le mérite. Ouais, elle le mérite, Shane. Elle mérite que sa photo aille rejoindre toutes les photos qui narrent son histoire, elle veut des tonnes de photos d'elle, avec ou sans trophée. Des photos d'elle lovée contre son torse, pas une photo de cette Alizée de pacotille, qui est visiblement trop stupide pour se rendre compte que des gars comme celui qui l'aide,là, ne courent pas les rues biarrotes, pas les rues françaises d'est en ouest, du nord au sud. Voire même, toutes les rues de cette fichue planète réunies. La conne, elle réitère, dans son esprit qui ne comprend pas et qui ne comprendra peut-être jamais. Qui ne veut pas comprendre. Ce qu'il lui dit la fait glousser, nerveuse, elle se pince les lèvres. Et quelque chose en elle, de profondément primitif, réagit à l'évocation de son statut, non pas de fille, de femme dans sa définition la plus naturelle, la plus légitime. Laëtitia flattée se rapproche. « Elles ne te méritaient pas... » - sur ces paroles, elle vient aussitôt s’accoler à lui, les bras allant s'enrouler autour de son cou où elle se fait violence pour ne pas y mettre le nez. Pas très câline, en général, elle expédie l'accolade pour se relever aussitôt, avaler quelques mètres pour rejoindre le seuil du salon. Elle ne lui demandera pas s'il l'aime, cette fille-là. Cette brune, qui ressemble aux nanas qui tapent la pose sur papier glacé. Dans cette perfection qu'elles incarnent, qu'elle n'a pas, surtout. « ...moi, si. Je te mérite » - elle se tourne : « Ta chambre est où ? Il faut que j'essaye ton plumard » - lance-t-elle, non sans accélérer son pas, fière de l'effet de sa réplique pleine de suggestivité.
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyMer 6 Avr - 19:17


Ca lui fait peur Shane de s’ouvrir une fois encore à quelqu’un. De donner le meilleur de lui, de consacrer tout son temps à une autre personne plutôt que lui-même pour devoir subir une nouvelle déception de plus. Après tout, il peut avoir des doutes. Laëtitia lui a bien menti au début. Elle est jeune, il se peut qu’elle voit en lui un moyen de s’élever, de passer le temps pour ensuite rebondir avec quelqu’un d’autre, ailleurs. Il la verrait bien aux bras d’un footballeur professionnel bien plus sec que ce qu’il est, un peu moins grand que lui mais beau-gosse et il ne pourrait pas l’en blâmer mais Madigan rentre dans la période où l’on cesse de s’amuser, où l’on rêve de concret. Il ne sait pas si elle est prête à lui offrir ce sérieux, cette idylle qu’il attend depuis un long moment et qui jamais ne vient. Ca a le mérite de l’effrayer parce que lui, il expérimente de nouvelles sensations en sa compagnie. C’est plus fort, plus rapide, plus grand, plus destructeur, mais à la fois terriblement grisant. S’il devait se lancer dans une chute libre pour l’atteindre, il sauterait dans le vide sans hésiter. Cependant, il craint de devoir l’effrayer tout autant que ce qu’il s’effraie lui-même. Autant y aller pas à pas. Au rythme de la joueuse de tennis, qui, il faut l’avouer, passe parfois de l’échauffement à une intensité supra-maximale sans qu’il y ait compris quoi que ce soit, mais c’est ce qui fait le charme de la grande blonde. Cette dernière insulte Alizée et s’il comprend tout à fait sa réaction puisqu’il a eu du mal à accepter ce qu’elle lui avait infligé, il ne voulait pas s’aventurer sur ce terrain glissant. Elle était peut-être mieux sans lui. Haussant les épaules, le gamin de Dublin se contente de lâcher : « Tout ce que je peux dire c’est que ça n’a pas fonctionné. » Il n’a pas envie de passer plus de temps à épiloguer sur sa relation passée parce qu’elle est bel et bien terminée. Comme Laëtitia le dit si bien, tant mieux pour elle, et tant mieux pour lui car au fond, peut-être qu’il aurait été contraint de quitter Alizée et de lui faire du mal pour les sentiments développés pour Laëtitia.Ca le sauvait d’une situation épineuse. La jeune Peretti cherche le contact avec lui, l’enlaçant comme pour lui faire comprendre qu’elle est prête à s’enchainer à lui, ce qui d’un côté le rassure, mais de l’autre, il craint de la décevoir avec le temps. Elle a l’air de le voir bien trop beau, de ne capter que le positif en lui. Or, il a des défauts également. Pour l’instant, elle ne les perçoit pas, mais il n’a pas envie qu’elle tombe de haut, alors il préfère la prévenir : « Ne m’idéalise pas trop, je voudrais pas te décevoir… » Il esquisse pourtant un sourire agréable et comme elle, il se relève à son tour, débranchant le sèche-cheveux, le repliant pour aller le ranger. C’est plutôt lui qui devrait la mériter, elle ne se rend pas compte de la personne qu’elle est. C’est alors qu’elle le prend de court en lui posant une question qu’il n’est pas sûr de bien comprendre. Il préfère être prudent en lui lançant alors qu’elle s’éclipse déjà dans le couloir. « Tu voulais pas faire le tour du propriétaire ? » Lui emboitant le pas, il ouvre une porte sur la gauche, laissant place à un lit bien fait, un bureau bien rangé et surtout une grande bibliothèque à côté de la télévision centrée en face du lit. La chambre n’a rien d’exceptionnel si ce n’est un nouveau cadre sur la table de nuit où sourient fièrement ses parents, sa sœur enceinte jusqu’au cou et lui. La photo n’a pas une semaine. « Voilà ma chambre. » Il ne l’a pas personnalisée parce qu’il préfère une chambre épurée pour trouver le sommeil, mais peut-être que Laëtitia se sentira l’âme créatrice. Il se retourne vers elle, posant le regard dans ses prunelles bleutées, captivé par son regard intense. Sa main vient se poser contre sa joue et s’il ouvre la bouche pour lui dire quelque chose, aucun son n’émane d’entre ses lèvres. En revanche, il se penche vers elle pour capturer ses lèvres dans un baiser nettement plus appuyé que celui qu’elle lui avait offert un peu plus tôt. Tout ce qu’il cherche, c’est lui faire comprendre ce qu’il ressent, à défaut de pouvoir lui dire.
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Ludovic Peretti
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyVen 8 Avr - 18:06


Elle se fiche bien, Laëti, de savoir où se trouvent cuisine et chiottes, elle se voit surtout allongée sur un matelas, de préférence celui d'un lit. Elle veut juste s’immiscer dans son intimité, poser la tête sur son oreiller, s'imaginer là, parfois. « La déco laisse à désirer, Shane » - lance-t-elle, longeant le couloir, passant une main sur le mur. Si elle pense que les hommes n'ont, décidément, aucun goût pour l'ornementation, elle se dit surtout qu'elle va y remédier, un jour. Qu'elle va rester. S'il n'a pas l'air d'y croire ( elle remarque ce genre de choses, la blondinette) elle va lui montrer qu'elle ne compte aller nulle part. Elle a beau être jeune, elle a beau être frivole, inconstante, Laëti, elle a beau définir la jeunesse dans ce qu'elle a de plus fougueux, de plus indomptable, elle, elle réussit là où les autres échouent. Elle pense futur, elle voit avenir, elle se dit prête. Pire ou mieux, elle se sent prête. Elle se répète ces paroles, comme leitmotiv, tandis qu'il la précède et ouvre une porte sur la gauche. Derrière, la chambre qu'elle a réclamé. Elle franchit le seuil, pile à quelques pas du lit. Elle tourne sur elle même pour évaluer l'étendue des dégâts. Cette chambre confirme l'impression globale. Il faut vraiment qu'elle y mette sa touche. Mais, elle se retient d'exposer ses projets au grand brun qui se tient derrière elle, il pourrait prendre peur, il pourrait blablabla. Elle se tourne d'ailleurs vers lui. « On peut incruster une de mes photos ici aussi » - souffle-t-elle, quelques instants à peine avant que les lèvres de Shane ne viennent s'écraser sur les siennes. Elles sont douces, ses lèvres, elles sont aussi rudes, elles sont sauvages, elles sont chaudes. Laëtitia a les idées en vrac, la cervelle éthérisée, ses mains, elles, se font aventurières et lorsque l'une vient agripper le pull de Shane, l'autre serpente à hauteur de sa nuque. Elle se rapproche perceptiblement, venant coller sa poitrine à lui, non sans se mettre sur la pointe des pieds pour mieux pouvoir approfondir l'accolade qu'elle veut interminable. A cet instant précis, elle se fiche de tout : toutes les personnes qui lui mettent des bâtons dans les roues, de cette Alizée avec son prénom poétique à deux balles et sa gueule de femme idéale, de ces murs blancs ( sur lesquels, elle le jure déjà, elle mettra pleins de couleurs, elle mettra aussi des couleurs dans sa vie, à cet irlandais là, qui sent dangereusement bon), de demain (enfin, pas beaucoup), elle se fiche de tout et à la fois de rien. Puisque tout ce qui importe , vraiment, c'est ce cœur qui bat contre son sein et le goût d'interdit, d'abandon. Il y a ce qu'elle veut et ce qu'elle peut faire et bordel de merde, l'apnée n'en fait pas partie. Elle se décolle, à contre cœur, à contre « tout », demeure quelques secondes silencieuses, s’empare de sa main et l'entraine avec elle sur le lit. Elle s'y allonge, la tête lourde de tous les scenarii qui se frayent un chemin çà et là. « Tu sais, je ne t'idéalise pas » - elle secoue la tête, en s'appuyant sur son coude. « Je sais que tu n'es pas parfait et que tu dois surement avoir des défauts. Mais, je ne m'arrête pas à ça... » - elle s'abandonne, en pivotant pour se retrouver sur le dos, à fixer le plafond. « Ce serait trop simple, que tu aies la perfection d'un Ken. Tu risquerais de te révéler trop lisse et, un mec trop lisse, c'est chiant à mourir ». Elle n'en a pas fréquenté des tas, de garçons. Mais, elle n'a pas vécu comme une nonne pour autant. « Puis toi » - elle se tourne vers lui, pour lui toucher sa tempe : « t'as quelque chose la dedans qui carbure. Et je trouve ça carrément plus sexy qu'une belle tronche » - le sourire qui lui étire les lèvres est plus que sincère, plus que ça, ouais. « C'est un drôle de cours d'anglais, je trouve ».


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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyDim 10 Avr - 15:14

Shane ricane. Bien sûr que la décoration laisse à désirer puisqu’elle est quasiment absente de toute la pièce. A part le salon, toutes les pièces sont plutôt neutres, il n’aime pas les décorations surchargées. Même si ça n’a pas toujours été le cas et c’est ainsi qu’il y va de sa petite anecdote : « Quand j’étais gamin, les murs de ma chambre étaient recouverts de maillots, de posters, d’écharpes du Leinster, un vrai musée! J’ai jamais vraiment eu le sens de la décoration ! » Il avoue cela tout naturellement, sans aucune honte. Il n’a jamais été de ceux qui ont besoin d’orner les murs pour se sentir chez lui. Mais il semblerait que Laëtitia en ait besoin, et quelque part, ça lui laisse penser qu’elle est sérieuse avec lui. Elle ne ferait pas tant de plans sur la comète si elle n’était pas prête à s’engager, c’est ce qu’il veut se dire. Quoiqu’elle pourrait tout aussi bien plaisanter, et dans ce cas, ça n’aurait pas véritablement d’impact préjudiciable. Toutefois, Madigan semble déceler une envie irrépressible chez elle de s’imposer, de s’installer pour pouvoir se laisser porter par tout ce qui l’anime. Elle a besoin de solides bases pour se poser car elle ne maitrise pas tout, en fait, comme il le lui a appris, elle a envie de lâcher prise. Il la laissera faire à sa guise. Si l’envie lui prend de récupérer ses affaires dès demain et de venir s’installer ici, que grand bien lui fasse. C’est à elle de décider, Shane a envie de lui faire comprendre qu’elle est ici chez elle, et que l’Irlandais ne lui impose aucune barrière. C’est une première chez lui, puisqu’il est du genre prudent, à toujours vouloir prendre son temps. En fait, lui aussi apprend à ses côtés, à lâcher prise. Donner des conseils est plus aisé que de les appliquer à soi. Comme il n’est pas aisé pour Shane après ce qu’il a vécu de faire état et part de ses sentiments. Ils existent bel et bien, c’est palpable dans cette façon qu’il a de l’embrasser. Mais le langage du corps de Laëtitia, aussi bien que sa parole bien plus fournie, parle bien plus. Elle a l’air de se cramponner à lui comme si elle craignait de se noyer dans les effluves de l’amour mais en même temps elle se met à nu quand elle s’abandonne à lui de la sorte. Les mains de Shane elles viennent glisser dans le dos de la joueuse de tennis pour s’arrêter au niveau de sa chute de reins, la retenant à lui comme si elle avait peur qu’elle s’en aille. Ce baiser sans fin a un goût salvateur, irraisonné peut-être, mais le goût de la tentation qu’elle représentait est à la hauteur de ses espérances. S’écartant l’un de l’autre, l’Irlandais peine à réfléchir, toutes ses pensées étant tournées vers la jeune Peretti qui se saisit de sa main pour qu’ils se laissent tomber sur le lit. Allongé là, il tourne la tête vers celle qui le rend presque cardiaque tant ce dernier semble prêt à tout pour s’extirper de sa cage thoracique. « T’es vraiment unique, Laëtitia. » Lui souffle-t-il. Parce qu’elle s’exprime avec tant de maturité pour une si jeune fille. Elle semble à mille lieues des autres, elle qui était encore sur les bancs de l’école il n’y a pas si longtemps. Elle a du caractère la grande blonde, et ce dernier révèle un personnage haut en couleur mais divinement appréciable. Shane se dit qu’il s’épanouirait à ses côtés, parce que comme elle, il pourrait se révéler tel qu’il l’est vraiment. Alors qu’elle lui touche la tempe, il retient un rire, arquant un sourcil sans pour autant la quitter des yeux. Il se veut plaisantin : « Dois-je comprendre que j’ai la gueule bien abimée ? » Il n’est pas sûr qu’elle ait raison. Parce qu’il est effrayé d’une chose Shane, c’est du résultat de ses multiples commotions. Le médecin lui a confié que les séquelles peuvent avoir dix ans de décalage par rapport aux incidents, et il est à l’aube des dix ans. Mais il ne veut pas en parler car ça serait y accorder de l’importance. La réplique de Laëtitia le tire de ses songes et il l’en remercie intérieurement. Son sourire se fait tout aussi mutin que le sien. Vital risque de lui demander des comptes, et il se demande comment elle parviendra à gérer ça. « Tu crois vraiment que Vital a gobé cette excuse ? » Parce qu’elle brave un interdit en décidant de commencer une relation avec lui. Shane pivote légèrement pour se rapprocher un peu d’elle, saisissant les doigts de la belle qu’il noue aux siens dans un geste doux, et dans son éternel accent irlandais avoue : « I’d love to teach you some English but not today. » Parce qu’il souhaite que ce jour soit une journée particulière, qu’elle lui reste dans la mémoire. Se hissant sur ses avant-bras, il lui fait face et reprend possession de ses lèvres, parce que cette sensation, elle n’a pas d’égale.
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Ludovic Peretti
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyMer 13 Avr - 19:56


A quoi est-ce qu'il pense ? Elle se le demande, en plissant les paupières. Elle voit un pli se former au dessus de sa lèvre supérieure, un autre , juste entre ses deux sourcils. Elle distingue les traits de ses mâchoires ressortir, les muscles de son cou se tendre légèrement. De là où elle se tient, elle a l'impression fugace qu'il est en proie à une inquiétude dont il est le seul à connaître la source. Laëtitia prend sur elle, il finira par lui en parler. S'il finit par lui en parler. Et c'est à elle, de se montrer inquiète. Sentiment qui fuit, aussitôt un sourire prenant forme sur son visage qu'elle admire. S'il est beau, putain, ouais, il l'est à ses yeux de gonzesse complètement amourachée. « Vital ? Vital ne gobe rien, même si tu le lui prouves par A plus B. C'est le genre de loustic objecteur de conscience. Qui prendra son pied à dire « non » juste pour te carotter sévère » - mais, au fond, elle s'en fiche bien qu'il y croit ou pas. Elle ne niera pas lorsqu'il lui lancera, sur un ton paternaliste, les bras croisés sur son torse, l'oeil revêche , avec son accent de l'est, en roulant salement les « r » : tu fréquentes  l'armoire à glace ? Elle n'énoncera pas la nature du lien, elle ne prononcera rien mais, son regard, lui, se fera plus éloquent que ce qu'il aurait pu penser. Il se pincera l'arête du nez, contenant la fureur, il secouera la tête mais, il laissera couler, non sans lui faire comprendre, par un silence sec que si ce malfrat lui brise le cœur, il s'arrangera pour lui briser les rotules. En bon entraineur-poule. Simplement. La blonde se prend au jeu, elle se sent bien, là, étalée , profitant de la présence du Phare qui noue ses doigts aux siens : « Very good. Thank you, sir. No i don't use anabolic steroid. By the way, you are very cute. What's the price of...» - énonciation de toutes les répliques  anglaises (cultes) perettiennes, apprises par la force des choses, assassinée par des lèvres qui viennent à nouveau prendre les siennes, dans une étreinte qui fait que Laëtitia passe de la flaque au volcan.  Elle perd doucement les pédales , se laisse emporter. Elle veut s'échouer sur le rivage après avoir rencontré quelques rochers. Sa main se fraye un chemin jusqu'à la nuque de Shane, où elle fait halte, les doigts crispés dessus. Peut-être qu'elle veut se noyer, aussi. De toute façon, elle n'a plus pied. Heures ou minutes, elle s'éloigne, houspillée par sa conscience, bouillonnante. « L'irlandais, c'est bien aussi » - humour merdique, elle en rigole, en se cachant derrière ses mains. Elle n'est plus qu'euphorie, que cœur battant à tout rompre, que niaiseuse qui lui construirait bien un temple. Olala. Elle roule sur le côté, s'éloigne de la tentation avant qu'elle ne se fasse définitivement happer. Laëtitia  se refuse le rôle de fanatique en s'admonestant intérieurement ( les insultes fusent). « Ça te déragerait que je reste ? » - elle demande, dos à lui, assise en tailleur. Elle se retourne, pour pouvoir expliquer son propos. « Je n'ai pas spécialement envie de rentrer chez moi ce soir ». C'est déjà assez rare qu'elle se sente assez  bien quelque part pour formuler ce genre de phrase. « Après » - elle se lève, pour se diriger vers la fenêtre, jeter un regard à travers : « si tu y vois un inconvénient... Je ne veux pas forcer ».


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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyJeu 14 Avr - 18:48

N’est-ce pas égoïste de se lancer dans une histoire qui le fait vibrer alors que la jeune femme a encore toute la vie devant elle pour y penser et une carrière à gérer ? Shane dirait que l’un et l’autre ne sont pas incompatibles, qu’on peut parvenir à gérer une relation malgré une carrière bien prenante, mais ce n’était pas comme si elle jouait au même endroit toutes les semaines. Laëtitia parcourait le monde entier toute l’année pour avoir la possibilité d’atteindre son objectif de devenir un jour numéro un mondiale. Il prit le problème dans l’autre sens l’Irlandais, se demandant s’il avait effectivement une carrière, s’il considérait offrir son temps à la jeune femme. Tant que cela n’empiétait pas sur ses objectifs, oui. Tant que cela n’était pas fait au détriment de sa carrière. Alors, il s’en rappellerait Shane. Si jamais elle venait à mettre de côté ce pour quoi elle travaillait depuis des années, il lui rappellerait ô combien c’est important. D’un côté, il comprend donc les réticences de Vital à la voir s’embarquer dans une histoire qui pourrait peut-être lui faire plus de mal que de bien. Mais d’un autre côté, il a envie de lui dire à ce type, qu’il en est conscient, et qu’il n’est pas là pour lui gâcher sa vie. Ca lui est tombé dessus à lui aussi. « Je parie qu’il me détestera toute sa vie. » Quelque chose lui disait que le Russe n’était pas très rugby, et qu’il dénigrait ce sport de brutes. Mais ça ne préoccupe pas outre mesure le natif de Dublin qui se répète qu’on ne peut pas être aimé de tout le monde. Cependant, il met un point d’honneur à ce que ça ne cause aucun tort à la jeune Peretti. Elle est volontaire dans tout ce qu’elle entreprend, elle ne se laisse jamais abattre, possède toujours une solution quand tout s’écroule autour d’elle, et surtout, elle est capable de faire le bien autour d’elle, de nourrir les lèvres irlandaises de Madigan d’un sourire et plus encore. Après s’être accordé un instant pour toucher les étoiles, fous à s’empêcher de respirer au rythme des baisers, il veut la surprendre, encore. Elle qui attire son regard comme l’aimant ne peut réprimer son attraction envers un autre pôle, complimente sa patrie, ses racines, et doucement, tout près de son visage, Shane se plait à lui souffler comme un aveu : « Tá mé i ngrá leat… » Parce que même si c’est tout récent, il ne peut pas nier ce qui l’anime, comme son cœur s’emballe dès qu’il est avec elle, comme il respire le bonheur à ses côtés. Se redressant sur le lit en s’asseyant pour éviter de se laisser embarquer dans les effluves de sentiments mièvres il est presque surpris de la question qu’elle lui pose. Non pas parce qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande de rester, c’est plutôt l’inverse. Lui demander si elle peut rester, ça lui semble aberrant. Il est plus que ravi qu’elle souhaite rester plutôt que de baigner dans une ambiance étouffante auprès de sa mère. « Tu es ici chez toi, Laëtitia. » Lui confie-t-il le plus sérieusement du monde, posant son regard sur la silhouette de la demoiselle qui s’est posée à la fenêtre, admirant la vue. Se levant, il vient la rejoindre, se posant dans son dos, entourant la taille de la joueuse de tennis, il lui expose son plan : « Je te propose deux choses : soit tu subis mes piètres talents de cuisinier pour ce soir, soit je t’invite au restaurant. » A elle de choisir. Et puis, si elle a peur de ne pas être présentable, qu’elle se rassure, il n’a pas le portefeuille des riches sportifs et ne peut lui offrir plus qu’un bon restaurant, loin des meilleurs restaurants du monde. « Sinon, je peux toujours commander quelque chose qui te fera plaisir aussi… » Achève-t-il alors qu’il se détache d’elle prenant son téléphone dans sa poche. Whatsapp. Une photo de son dernier weekend en Irlande. Ca ne lui manque plus.
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyJeu 21 Avr - 13:50


Tu es ici chez toi, souffle-t-elle, un sourire ourlant ses lèvres, heureusement qu'elle a la bobine planquée, il pourrait y voir le contentement qui s'y peint, cet air idiot qui semble décidé à s'y installer, résolument. Laëtitia interprète ses paroles comme une invitation , celle qu'il ne formule pas mais qui flotte dans l'air. Elle va finir par y mettre plus que sa touche, cet appartement sera le sien et s'il l'est déjà dans une petite partie de sa cervelle, elle essaye de freiner son emballement. Penchant la tête sur le côté, elle se détend au contact du brun qui vient poser le menton sur son épaule, elle laisse ses bras s'enrouler autour de sa taille, les siens, elle les croise par dessus. « Je suis une véritable buse lorsqu'il s'agit de faire des choix » - elle est moqueuse, elle n'irait pas insinuer que le fait qu'elle le choisisse en soit le parfait exemple, enfin, presque. Elle se tortille, pour pivoter et pouvoir mieux le regarder. « J'ai tant de choses à apprendre te concernant » - elle fait la moue. Peut-être qu'ils se précipitent ? Elle se le demande mais elle rend les armes. Elle se dit : pas tant que ça. Pas tant que ça, cela fait des semaines, des semaines à lui accorder beaucoup trop de ses pensées et des semaines à tourner autour du pot. Des semaines à renier, des semaines à se donner des excuses. Et il est enfin temps de voir la vérité, de l'accueillir, qu'elle fasse peur ou pas. Laëtitia hausse les épaules et lorsqu'il se détache d'elle, elle ressent l’irrépressible envie qu'il revienne vers elle. C'est bon, elle est foutue. « J'ai pas envie de sortir » - peut-être qu'elle ne veut pas tomber sur des connaissances et devoir expliquer pourquoi elle est accompagnée, devoir le présenter. Pas qu'elle puisse avoir honte, pas qu'elle ne veuille pas assumer, au contraire. Elle veut le garder pour elle, elle veut en faire un secret exposé, dont tout le monde comprendrait le sens, sans officialiser. Jusqu'à ce qu'un jour, elle se sente prête à l'exposer, son Shane. Le sien, bordel, si elle commence à employer du pronom possessif, elle est déjà bien mal barrée. « J'aime assez l'idée de pouvoir trainer en chaussettes et encore plus celle d'être susceptible de succomber à tes piètres talents de cuisinier » - elle pourrait succomber à tellement de choses, venant de lui. Elle en est tellement certaine qu'elle ne prend même plus la peine de cacher ses iris qui pétillent, son sourire de godiche, ses jambes toutes chancelantes. Elle pourrait très bien se jeter sur lui. « Je peux me contenter d'une omelette ou d'une pièce de poulet cuite à la provençale » - clin d'oeil, elle esquisse quelques pas, pour se retrouver à quelques centimètres du seuil de la chambre. « Alors, je te renvoie la balle, je ne me prononce pas » - c'est à lui de choisir. Elle ne veut plus se prononcer sur ce qui prend forme, dans cet appartement, qui fleurit. Elle franchit le seuil et entreprend le chemin inverse, pour rejoindre l'entrée où elle retrouve son sac. Elle fouille pour en extirper son cellulaire. Qu'est-ce qu'elle aimerait l'éteindre. Un message vocal. La blondinette compose le numéro de sa messagerie pour , finalement, entendre la voix de son entraineur. Mise en garde, comme toujours. Elle appuie sur la touche, le numéro de sa mère s'affiche. Elle change d'avis, opte pour celui de son père qui se montrera plus indulgent. « Laëtitia, tu es en route ? » - certainement pas. « Non, je vais passer la nuit chez Elise. Je vous ai parlé d'Elise, non ? Quoiqu'il en soit, on projette un marathon Tarantinonien et se gaver de conneries jusqu'à ce qu'on gagne deux tours de taille » - menteuse. (…) « Ils ont quelques problèmes de confiance, ils me pètent les... » - elle ravale la grossièreté. « Je suis toute à toi, j'ai réussi à leur faire gober que je passais la nuit chez une amie ».




Dernière édition par Laëtitia Peretti le Mar 17 Mai - 20:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: it made me think of you (Laëtitia)   it made me think of you (Laëtitia) - Page 2 EmptyVen 29 Avr - 17:12

« Tu m’as l’air de pourtant savoir ce que tu veux. » Il lui rétorque, la tête toujours posée sur l’épaule de la jeune femme. Il a bien l’impression qu’elle et son petit caractère bien trempé font des choix plutôt aisément. La jeune Peretti a choisi de mentir lors de leur première rencontre, comme elle a ensuite choisi de le retrouver, de ne pas le laisser filer. Elle a aussi pris une décision en se moquant de son entraineur et de ses recommandations. Laëtitia, elle est peut-être plus confiante que e qu’elle croit. Elle n’est pas de ces filles timides, elle sait bel et bien ou elle va. Et il semblerait qu’elle ait envie de faire un bout de chemin avec l’Irlandais qui lui offre une confiance aveugle, qui lui donne les clés de chez lui comme celles de son cœur sans se brider. Peut-être qu’il n’a plus envie de refaire le monde avec des si. Se jeter dans la gueule du loup sans prendre de précautions ça a la saveur de l’excitant. Et puis, malgré les mensonges, malgré la souffrance qu’il a endurée il y a peu, Shane est convaincu qu’il peut offrir sa confiance à la joueuse de tennis sans en subir les conséquences. Et pourtant, ils ne se connaissent pas plus que de raison. Comme elle lui a justement dit une fois, il ne connait que sa page Wikipédia, mais l’Irlandais, il est capable de voir au-delà de cette carapace. La jeune Peretti, elle vaut des millions parce qu’elle est vraie, entière, un diamant brut qu’il espère ne se laissera jamais façonner entièrement pour ressembler aux autres. Il a envie de découvrir mille et une choses la concernant. Et quand elle lui avoue vouloir faire de même, il lui offre son plus beau sourire l’homme de Dublin, et posant son regard dans le sien, il affirme : « Je crois qu’on a chacun beaucoup de choses à se raconter. » S’il est prêt à se découvrir tout entier pour elle, il veut qu’elle accepte d’en faire de même, parce qu’il est curieux de savoir si elle jouait à la poupée quand elle était enfant, si elle a supporté la période de la puberté, si elle s’apprécie en tant que femme, si son problème de confiance vient d’un traumatisme, si sa mère a eu un rôle prépondérant toute sa vie. Mais il ne lui posera pas des questions à outrance, ils ont le temps pour ça. Elle ne compte pas s’envoler, se faire la malle comme une voleuse, parce qu’elle fait son nid ici, elle semble vouloir s’établir, et ça rassure le rugbyman de voir qu’elle n’a pas peur comme Alizée et qu’elle n’est pas réticente à l’idée de faire des sacrifices comme Deirdre. Le fait qu’elle refuse de sortir ce soir le confirme. Tout, dans son attitude, l’attendrit. Si elle est prête à goûter aux plats simples du jeune professeur d’anglais c’est qu’elle a compris que ce ne sera rien d’exceptionnel. Aucune pression. L’Irlandais se relève, alors qu’elle se plait à lui laisser le choix comme pour lui montrer qu’elle et lui sont sur la même longueur d’onde. J’espère ne pas te décevoir alors… Se dit-il pour lui-même, prêt à trouver une idée un peu spéciale pour son invitée, sa nouvelle colocataire, la lueur au bout du tunnel. « Je ne sais pas ce qu’est une omelette à la provençale, mais je sais faire du risotto au poulet ! » Lui lance-t-il alors qu’elle s’extirpe de la chambre pour se rendre dans l’entrée, une fois de plus préoccupée par son téléphone. Il ne veut pas laisser trainer son oreille, parce que ça ne se fait pas, mais le jeune homme capte les dires de la belle et s’il comprend la démarche, il ne peut s’empêcher de grimacer, nécessairement. Elle lui donne une autre identité à lui aussi. Carla et Elise. Mais ses parents ne feraient confiance à un Irlandais de sept ans l’ainé de leur fille, il veut bien le saisir, l’imprimer. Soucieux pour autant que les choses se compliquent par sa faute alors qu’il rentre dans sa cuisine pour trouver un semblant d’inspiration pour le repas, il pose le regard sur la jeune Peretti, et s’exprime : « Qui est Elise ? J’espère que ton entraineur ne mettra pas ta couverture à mal. » Parce qu’il espère que cette soirée ne sera pas unique et qu’elle n’est que le premier épisode de la saison. Son téléphone fixe sonne à son tour, le cadran indiquant l’étranger. Ca peut être tellement de monde. « Hello ? » Dit-il en décrochant, faisant quelques pas dans la pièce. « Oh Mum, hi ! Sorry I meant to call you back, but I’ve been busy. » Mais sa mère n’a pas envie de le déranger plus longtemps, tout ce qu’elle veut savoir, c’est s’il confirme sa venue pour l’Ascension. « Yeah, I plan to come for the bank holiday. » Et puis, alors qu’il se rapproche de Laëtitia et la contemple, une idée émerge dans son esprit. « Yeah, well, I call you tomorrow, hope dad is ok. Love you mum. See ya. » Si bien qu’il finit par la lui confier, alors qu’il raccroche. « Tu serais dispo pour le pont? Ca te dirait d’aller visiter l’Irlande ? » C’est peut-être un peu tôt…
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