(cleo) deep in my bones, I can feel you

La soirée se termine quand le petit frère du grand rugbyman commence à s’endormir sur le canapé. Il était déjà une heure du matin, le temps était passé très rapidement. Quand il est en famille, il profite, il parle, il rit et ne voit pas que le temps fille. Il avait besoin de ça, de les avoir près de lui le soir de son anniversaire. C’est une tradition familiale, il n’a jamais été seul le 20 juin. Ce n’est pas maintenant que ça aller commencer, puis au pire, il y avait Cleo chez lui maintenant. Enfin pour un temps. Antoine raccompagne sa famille jusqu’au bas de son appartement, laissant à Cleo le temps de reprendre un peu ses esprits. Il l’avait prévenu vendredi du fait que sa famille serait à l’appartement, l’avertissent par la même occasion des fous qu’étaient sa famille. Il était déjà le parfait représentant. Sa mère lui fait la bise la première avant de lui murmurer à l’oreille. « Antoine, cette petite Cleo, c’est une fille très bien, je l’aime beaucoup. Tu sais, tu aurais pu me le dire que c’est ta copine ! Ne me mens pas, j’ai bien vu tes regards. Une mère sent ses choses-là » Quels regards ? Il ne comprend pas le moindre mot de ce que lui dit sa mère. Il n’a pas regardé différemment Cleo ce soir, enfin, elle était magnifique dans cette robe. « Elle est belle ta princesse Antoine.   » Maintenant, c’est Thomas qui si met, rejoint pas l’accolade de son père. Il avait l’impression d’entendre son père lui dire « très bon choix fils   » il reste un peu dehors, le temps de reprendre ses esprits. Il remonte une dizaine de minutes plus tard, il ouvre la porte et observe Cleo devant levier. Essayant de diminuer le travail qu’il aurait pour demain matin. Elle est parfaite, pleine de bonnes intentions, attentives et elle est vraiment belle cette jeune femme. Il est heureux que la rencontre se soit bien passée. Il a remarqué qu’elle n’était jamais dans son coin, ce qui avait le plus touché le rugbyman s’était qu’elle n’avait pas pris peur en voyant Thomas. Non au contraire, Thomas avait voulu se mettre à côté de Cleo, sa mère aussi et lui s’était retrouvé loin, trop loin. Il avait l’habitude depuis quelques jours de l’avoir que pour lui, qu’elle soit près. Était-il jaloux de la partager ? Non ce n’est pas possible. Il s’approche alors d’elle cassant les paroles de sa mère de son crâne.  « Cleo non laisse, tu n’as pas à faire la vaisselle maintenant, il est tard. »  Il remarque sa main qui a agrippé la sienne. Elle ne la retire pas, elle le regarde avec ses grands yeux, il fond. Il agit sas fléchir, est-ce qu’il a trop bu ? Peut-être. Est-ce qu’il devrait arrêter ? Surement. Est-ce qu’il veut le faire ? Non. Il pose ses lèvres sur les siennes, elle ne recule pas. Elle ne fuit pas alors, il continue. Il l’approche un peu plus près de lui, l’emprisonnant entre lui et le meuble de la cuisine. Il reprend pied et s’écarte en lui demandant « tu veux que je m’arrête ? » Elle fait non de la tête et là, il chavire. Il la soulève et lui fait croiser ses jambes autour de son corps. il l’amène jusqu’à la chambre, la dépose délicatement sur le lit qu’il partagent.  « Tu es sûre ? » Est-ce qu’il a rêvé ? Est-ce que ça s’est vraiment passé ? Ce sont les premières questions qu’il se pose en se réveillant doucement. Le lit est vide, Cleo doit être sous la douche, à moins que ça soit Le Chat qu'il entend sous l'eau. Il est nu sous la couette, depuis qu’elle partage son lit, il avait pris l’habitude de se couvrir. Un caleçon et un t-shirt fessaient office de pyjama, alors que là, il était nu comme un ver. Il passe une main sur son torse et constate qu’il y a bien eu des ébats cette nuit. Il a des marques sur tout le torse. Il n’avait donc pas rêvé, il avait bel et bien fait l’amour avec Cleo. Il est en train de se dire que c’est le meilleur anniversaire qu’il est passé quand la porte de la chambre s’ouvre. Cleo apparaît dans une serviette. Calme-toi Antoine, ne va pas la faire fuir avec tes envies. Tout sourire, il lui lance « Salut, tu as bien dormi ? »  

Elle se reveille, la tête comme dans un étau. Blottie tout contre le corps encore chaud d’Antoine. Elle est en train de caresser son torse quand elle reprend ses esprits. Elle. Elle est en train de caresser son torse. À même la peau. Elle ouvre les yeux. Elle est pas en robe. Ni en pyjama. Elle se souvient meme pas de s’être mise au lit. Elle a pas de sous-vêtements sur elle. Qu’est ce que??? Non elle a pas fait ça? Pas comme ça? Sa respiration est saccadée, elle a du mal à trouver son air, elle est en train de paniquer, il faut qu’elle sorte de là. Elle se lève. Constate que ses vêtements ainsi que ceux du blond, tous sans exception, sont par terre.  Si seulement sa tête pouvait arrêter de tourner. Elle titube, tombe presque, vérifie qu’elle n’a pas réveillé le rugbyman dans tout ça, c’est la dernière chose dont elle a besoin à cet instant. Elle peut pas l’affronter maintenant, elle a pas les idées claires, elle arrive à peine à marcher, elle a mal partout. Elle va dans la salle de bain, adjacente à la chambre. Elle essaye de se souvenir mais rien. Le néant comme si la soirée d’hier n’était jamais arrivée. Elle se tient au rebord de la douche pour tenir debout, allume l’eau et s’assoit sous le jet incapable de tenir debout plus longtemps. Comme si une douche allait réveillé sa mémoire. Comme si cette douche allait effacé le fait qu’elle a perdu sa virginité et qu’elle a pas le moindre souvenir que ça se soit passé. Elle a envie de pleurer. Elle ferme les yeux pour essayer de se calmer. Mauvaise idée. Des bribes de leurs ébats lui reviennent en image. Elle se demande si elle ne préférait pas ne rien se rappeler, c’est trop d’information d’un coup en plus de son mal de crâne et de son corps endolori. Elle passe la douche en mode froid. Et finit par en sortir, s’entourant d’une serviette. Elle devrait aller s’habiller et sortir, prendre l’air, ça lui fera du bien avant de parler à Antoine, elle est pas prête. Pas prête à lui dire qu’elle ne se souvient pas, ce qui risque de pas faire du bien à l’égo du bouclé. Pas prête à lui dire qu’elle était vierge, c’est humiliant. Juste pas prête. Elle enroule une serviette autour de sa poitrine pour aller se chercher des vêtements. Elle irait chercher des croissants histoire de se donner une excuse d’être sortie. Elle ouvre la porte de la chambre et… merde. Il est réveillé. Il lui sourit, ce qui déclenche instantanément un sourire sur le visage de Cleo sans qu’elle le contrôle ou ne s’en rende compte. Evidemment, lui il doit se souvenir de tout, il tient l’alcool lui, et puis, elle ne doit être qu’une fille de plus qui passe entre ses bras. Rien de bien spécial pour lui. Il lui a posé une question. Ouvre la bouche et répond lui, bon sang. Arrête de rester figé là à le fixer. « salut euh… » elle passe la pain dans ses cheveux, toujours ce fichu mal de tête. Toujours ses fichus flashbacks qui lui revienne, flashback au creux de son oreille pendant qu’elle se perdait dans ses bras. Elle fronce les sourcils, quelques micro-secondes. « … assez peu je crois… et toi? » Elle essaye de faire comme si de rien n’était meme si ses yeux doivent la trahir, elle est complètement perdu, ça tangue dans sa tête, au propre comme au figuré.

il l’observe un instant. Il ne sait pas trop comment réagir. Qu’est-ce que ça veut dire pour elle ? Il est quand même perdu le pauvre petit. Est-ce que c’était juste l’affaire d’une nuit ou de plus ? Après tout, elle est censée aimer les femmes ! Est-ce qu’il doit considère cette nuit comme une erreur de parcours de sa sexualité ? Est-ce qu’elle a fait ça pour être gentille. Il est perdu, il sait plus ce qu’il doit penser maintenant. Il aurait peut-être mieux fait de dormir encore un peu, de penser que c’était juste un rêve. Alors pour rien montrer de son malaise, il sourit comme un con. Il ne sait pas si elle va faire comme si de rien été. Alors il montre un visage du bout en train.  « pareil, ma nuit a été agiter » il se passe alors un main sur le torse, pour lui prouver ses  dires. Dans un sens, c’est pour savoir si pour elle s’était aussi réel. Puis il remarque que quelques choses de tourne pas ronde. Il a toujours vu la blondinette avec le sourire, pas du genre à faire la gueule pour un rien et là, elle a l’air de faire la tronche. A moins que ça soit le fait qu’elle tangue légèrement. Il met un temps à réaliser le lent mouvement qu’elle fait d’avant en arrière. Inquiet il reprend alors la parole.« hé Cleo tu es sûr que ça va ? » il s’inquiète, il voit qu’elle tangue de plus en plus. Bouge-toi Antoine, ce n’est pas normal tout ça. Tu es pas encore médium ou tu ne lis pas dans les pensées pour voir ce qu’elle a. il attrape alors un short qui traine là et l’enfile en se relevant. Il ne voudrait pas la gêné en lui montrant son matériel. Encore ses fesses ce n’est pas grave, elle a dû en voir de cul dans sa vie. Son sexe ce n’est pas pareil. Si elle est vraiment attirée par les femmes, des sexes masculins, elle n’a pas dû en voir des masses. Tu es pudique pour elle, parce que tu l’es pas pour un sous dans les vestiaires de ton club de rugby. Il s’approche alors d’elle. Lui attrape les bras, même s’il ne sait pas comment elle va réagir. Tant pis, il n’aime pas la voir comme ça. Il la jamais vu comme ça, en même temps, il ne la connait que depuis moins d’une semaine. Il préfère la voir sourire, le nez plongeait dans ses bouquins, lui lancer des piques par sms alors qu’ils sont tous deux dans la même pièce. Il préfère la voir comme ça que dans l’état du mont. Il la fait reculer vers le lit. « assise toi sur le lit. Qu’est ce qui t’arrive ? Tu ne vas pas bien ?   » il se met à genoux devant elle, remet une mèche de ses cheveux en place et plante son regard dans le sien « Cleo, tu m’inquiètes là, j’ai fait quelques chose qui fallait pas cette nuit ? »

elle est bien loin de savoir tout ce qu’il se passe sous ses boucles ébouriffées par la veille. elle a déjà du mal à savoir ce qu’il se passe dans sa propre tête, ça lui donne le tournis. sa nuit a été agitée… ouais, ça elle l’avait compris. par contre, quand il passe sa main sur son torse, son regard est attiré par celui-ci elle voit les griffures qu’elle… y a laissé la veille? « c’est moi qui ai fait ça? » qu’elle dit confuse, haussant les sourcils. qui d’autre? c’est pas Le Chat qui est passé par là pendant la nuit pour lui lacérer le torse. « évidemment… c’est moi qui ai fait ça… » elle essaye de remettre ses esprits en place même si elle a du mal à comprendre comment elle a pu faire ça. elle pensait pas être ce genre là. elle ferme les yeux. pour que ça arrête de tanguer, nouvelle vision de la nuit précédente, preuve que c’est bien elle qui a planté ses griffes un peu partout sur lui tel un chaton qui contrôle pas complètement ce qu’il fait quand il joue. il lui demande si ça va. ça c’est la question pour le million. elle sait pas du tout  quoi répondre. elle laisse échapper un léger « je…. » sans fin de phrase tandis que ça continue de tourner autour d’elle. elle a pas le temps de finir sa phrase, d’essayer de lui fournir une réponse convaincante qu’il lui a déjà attrapé les bras et l’assoit sur le lit. assise, instinctivement ses mains se ressert sur les avant bras du rugbyman comme pour lui intimer de ne pas la lâcher. « je… » allez cleo va falloir faire une phrase complète à un moment donné, regarde le pauvre tu le paniques. il a rien fait de mal. t’aurais probablement apprécié cette matinée tout contre lui si seulement tu te souvenais de cette putain de nuit. « je… j’ai le tournis. je.. j’crois j’ai trop bu hier… je me souviens pas d’hier… j’veux dire… je me doute ce qu’il s’est passé vu la tenue et la position dans laquelle j’étais en me réveillant ce matin mais je… j’m’en souviens pas… » elle regarde partout sauf son visage, elle essaye de se rappeler, elle essaye de se rappeler à s’en donner mal au crâne. « non je… non… t’en fais pas. c’est juste que… » ouais, elle qui en parle pas de sa virginité, là il va bien falloir que ça sorte. elle est gênée, elle rougit, baisse le regard sur les bras d’Antoine qu’elle tient toujours. « c’était… euh… je l’avais… jamais fait avant… » il va se foutre de sa gueule, elle le sent, elle a envie de pleurer de lui avouer ça. elle a envie qu’il lui dise qu’il s’en fout que ça a pas d’importance. qu’il la prenne dans ses bras, lui dise que ça va aller. elle retire les mains de ces bras, au cas où c’est trop pour lui. au cas où il veuille s’en aller, flippé. elle comprendrait. « je… euhm… je comprendrais si tu veux plus de moi ici, laisse moi juste le temps de me débarrasser de ce mal de crâne et je m’en irais si c’est ce que tu veux… » elle se dit qu’elle a fortement merdé, elle a juste envie de fourrer la tête dans son oreiller et de s’y cacher jusqu’à ce que mort s’en suive.

il l’écoute attentivement. Elle ne se souvient plus de la soirée, il prend un coup en pleine face, lui qui pensait qu’elle avait apprécié. Enfin sur le moment, elle avait pris du plaisir, elle lui avait murmuré des trucs qui l’avaient rendu fou. Là, il en prenait un grand coup dans son égo de mec. Il s’était donné à fond et elle ne se souvient de rien, s’il avait été seul, il se serait caché sous ses couettes. Seulement, elle est là en face de toi. Totalement perdu, puis il comprend enfin, il a un déclic. « putain papa, tu fais chier. » Elle avait été près de son père durant l’apéritif. Son père avait un sacre descente, c’est d’ailleurs à cause de lui qu’il a eu sa première cuite à treize ans. Son père l’avait amené voir la section paloise jouait et il avait fini par dégeler ses tripes autour du stade de la Croix du Prince. Il avait été malade pendant des jours et depuis, il était devenu comme son père. Avant d’être vraiment ivre, il lui en fallait, puis il évitait de se mettre trop près de lui. Cleo n’avait pas eu de chance, il aurait dû mieux surveiller. Thomas avait pris toute son attention. « oui ça s’est bien passé. Je suis là, si tu as des questions, si tu veux en parler. Prends le temps qu’il te faut pour te remettre. » il caresse doucement la peau de ses cuisses, se rendant compte que peut-être ce n’est pas très approprier. Il ne veut pas la brusqué, puis elle lui balance à demi-mot qu’elle était encore innocente. « tu étais vierge ? C’est ça que tu dis » merde, il se dit qu’il a vraiment merdé. Peut-être qu’elle voulait le faire avec quelqu’un de spécial, pas à son colocataire. Il se sent quand même privilégier, il se sent flatter. « je suis désolé si tu réservais ça à quelqu'un d’autre. » Avoue-t-il enfin. Il est choqué parce qu'il entend ! Pourquoi voudrait-il qu'elle parte. Surtout après cette nuit, si ça tenait qu'à lui, il la garderait près de lui.  « pourquoi je voudrais pas de toi Cleo ? Ce n’est pas ce que je veux. Ecoute moi une bonne fois pour toute, si je t’ai proposé de rester, d’avoir ta chambre ici, c’est parce que je le pensais. » il ne réfléchit pas trop, il se redresse, s’installe à côté d’elle et la prend dans ses bras. « ça changera rien à ce que je penses de toi.   » Il dépose un baiser sur son front. Il fait comme sa mère fessait quand il était malade. Elle le prenait dans ses bras, le berçait tendrement et déposer des baisers sur son front. « tu m’as fait un très beau cadeau là » il essaie de faire un peu humour, peut-être que c’est pas très approprier. Il n’aime pas la voir comme ça, il veut la voir sourire. « puis honnêtement, je pensais que tu aimais les femmes moi, enfin c’est ce que Clément m’avait dit » autant être franc.

elle sent bien que ça lui fait pas plaisir ce qu’il est en train d’entendre mais elle veut être honnête avec lui, il compte pour elle plus qu’elle aurait pu l’imaginer. elle est presque sûre que même sobre s’ils s’étaient rapprochés, elle n’aurait pas dit non loin de là. Pendant les quelques jours qu’elle avait passé chez lui, ils avaient tactiles à se taquiner, se câliner, elle avait passé sa journée à lui faire des bisous sur les joues pour qu’il arrête de bouder. s’il n’avait pas fait le premier pas elle aurait probablement fini par le faire elle-même, bien qu’elle aurait complètement ignoré comment s’y prendre. il caresse ses cuisses, elle frisonne, différence de température entre ses cuisses nues qui sortent de la douche fraîche et ses mains encore bouillante, toujours bouillante. elle rougit quand il prononce le mot qu’elle-même se refusait à prononcer, elle se contente de hocher la tête honteuse. «  pas spécialement non, c’est juste…. jamais arrivé, j’attendais pas le mariage ou quoi, je voulais juste pas… couché avec un inconnu en soirée et c’est les seules « occasions » que j’ai eu si j’puis dire. » elle lui avouera pas qu’au fond, peut-être qu’elle se réservait pour lui depuis qu’elle l’avait rencontré, il avait envie son petit cerveau de blonde et elle arrivait pas à l’en dénicher. Elle arrivait pas à s’intéresser à qui que ce soit d’autre. « je sais mais quand tu me l’as proposé on avait pas coucher ensemble et… tout ça. » quand il se place à coté d’elle et qu’il la prend dans ses bras, elle se laisse faire, se cale tout contre son torse, ferme les yeux, apaisée presque instantanément par cette étreinte. «  j’espère qu’il t’a plu parce que c’est pas remboursable ! » qu’elle dit pour répondre à sa plaisanterie, essayant de tourner cette situation à la légère. elle se redresse. « les… quoi???? putain il dit vraiment que de la merde celui-là. j’ai jamais été lesbienne. je crois qu’il a pas compris que c’est pas parce qu’une fille ne s’intéresse pas à lui qu’elle est lesbienne… » oula ça recommence à tourner calme toi et repose ta tête sur son torse tranquillement. «  dis tu…. ça te dérange si on se rallonge et que je reste calée là un peu. je sais que tu dois aller t’entrainer mais… juste un peu…. » il se rallonge dans le lit elle reste calée contre son torse, caressant doucement les griffures qu’elle a laissé la veille, essayant de se rappeler, toujours sans grand succès. « j’étais comment? je veux dire… j’étais pas trop nulle... si? » il te dit qu’il répondra à tes questions si tu en as est c’est tout ce que tu trouves à demander? ma pauvre fille….

il se sent bien quand elle se love près de lui, à croire qu’il n’attendait cette situation depuis la semaine dernière. Oui peut-être, Cleo lui a toujours plus, même s’il n’avait pas eu l’occasion de la voir avant. En une soirée, elle avait fait chavirer le cœur du grand blond. Elle était simple, ne cherchais pas à avoir l’attention sur elle, une fille naturelle. Tout ce qui plaisait à Antoine enfaite. Il aurait voulu une fille comme elle dans sa vie, seulement avec le bourrage de crâne que lui avait fait Clément, il avait mis cette idée de parler à la jeune étudiante de côté. Clément avait même était jusqu’à payer une nuit avec une fille de joie à Antoine. Espérant lui faire oublier Cleo et le fait qu’elle soit lesbienne. Antoine été resté comme un con sur le lit, la tête entre ses mains, ne sachant pas quoi faire. Enfin, il savait ce qu’il devait faire, mais il ne comprenait pas pourquoi son ami avait fait ça. Puis il n’avait rien voulu faire, il ne voulait pas payer une fille pour avoir du plaisir. S’il avait voulu, il aurait pris la première fille qui lui fessait les yeux doux et il l’aurait prise dans un coin. Seulement, il n’est pas comme ça Antoine. Il lui sourit tendrement quand elle lui dit que son cadeau n’est pas remboursable. Il passe les bouts de ses doigts sur son visage et lui dit alors, pour la rassurer. « Ton cadeau me convient parfaitement, c’est d’ailleurs le meilleur cadeau que j’ai eu depuis que je suis né. » il caresse alors ses cheveux avant de dire « Puis t’en fais pas, je ne comptais pas être rembourser » il la sent s’enervé contre lui. Clément, encore et toujours Clément. A l’avenir, il n’en parlera plus. De toute façon, maintenant, il sait qu’elle n’est pas lesbienne et il en a même eu la preuve cette nuit. il était loin de s’imaginer qu’elle était vierge. Il avait juste pensé qu’elle n’avait pas dû aller aussi loin avec une autre fille. Bref, n’y pensons plus ! Il sait qu’il a ses chances, qu’il n’est plus sur la touche, sur le banc de remplaçants, il peut devenir le titulaire dans la vie de Cleo. « Hé… Hé Cleo, calme toi, ça va pas arranger ton mal de crane tout ça. On en parle plus, maintenant, on sait qu’il n’y a pas de copine jalouse et que tu n’es pas lesbienne. Maintenant, on peut vivre notre vie calmement et maintenant, si j’ai une question, je te la poserais directement. Tu pourras faire la même chose, ça te convient ? » la petite blonde qui est entre ses bras demande s’ils peuvent s’allonger tous les deux sur le lit, qu’elle reste contre lui encore un peu. Il sourit bêtement, bien sûr qu’il veut, pourquoi il refuserait une occasion pareil ? « oui t’en fais pas, puis je sais pas si c’est une coïncidence, mais l’entrainement est un peu plus tard que d’habitude. Enfin vu que c’est les vacances maintenant, on a plus de matchs très importants. Mais bon, je ne t’apprends rien de nouveau. » Il oubliait parfois qu’une femme pouvait être intéressé par le rugby. Ne le penser pas macho ou quoi que ce soit, il n’avait encore jamais vu une nana aussi investie devant un match de rugby. Il avait même eu une pointe au cœur quand elle s’était intéressé d’un peu trop bruyamment à ce grand blond frisée qui portait le numéro 9 côté français. Oui, certes, il est bon, très bon même, mais bon, il ne voit pas ce qu’elle lui trouve. T’es jaloux Antoine ? Oui, il l’avoue. Lui, aussi est blond, frisé, il aurait même pu dire que c’était sa copie conforme. Autant qu’elle s’intéresse à Antoine, il est plus accessible, il est à côté d’elle, à attendre qu’elle ne soit plus attirée par les femmes et qu’elle le remarque enfin. « Tu as été parfaite Cleo, je dis pas ça pour que tu te sentes mieux. Je le penses vraiment. » il passe une main sur l’avant-bras de la demoiselle et le caresse doucement. « par contre moi, j’ai dû être très nul, la preuve, tu ne t’en souviens même pas. » il rit doucement, il essaie tant bien que mal de prendre la situation à la rigolade. Vaut mieux en rire, quand pleurer non ? « puis honnêtement, je suis pas un expert du sexe. J’ai pas eu tant de copine que ça, on peut dire que les rugbymans se font tout ce qui bouge, mais je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas trop coup d’un soir. » Merde pourquoi il dit ça ? Elle risque de croire qu’il veut plus qu’une nuit avec elle. enfin, c’est pas faux, seulement, il sait pas ce qu’elle veut maintenant elle. « je sais même pas pourquoi je te dis ça »