(luca) promises from a drunken girl don't count, do they?

une clope au bec. une bouffée. j’étais partie tôt du boulot. aujourd’hui c’était spécial. il aurait eu sept mois. il aurait … il serait bientôt venu nous rejoindre. j’avais pas voulu savoir si c’était une fille ou un garçon et pourtant … maintenant cette incertitude me pesait lourdement, je ne savais pas comment l’appeler. lui, elle … non il n’y avait aucun mot pour le décrire. ce n’était plus une graine, mais il n’était pas non plus entièrement un bébé. j’avais choisi de ne pas le voir quand ils l’avaient explosé. il y a déjà trois semaines et pourtant … j’aurais peut être du. c’était peut être une autre de mes erreurs que je regretterais toute ma vie. comme celle de n’avoir pas appelé tout de suite Raphaël. c’était un funeste anniversaire. je ne voulais pas le fêter. Est ce que Raphaël savait? aucune idée. je ne le contactais pas. je ne le contactais plus. j’essayais au possible d’éviter les gens qui savaient même si au boulot c’était pas évident. mais l’avantage du boulot c’était que je pouvais me plonger dedans, la tête dans l’ordi et ne plus penser à rien d’autre. une seconde bouffée la plage était sombre et il n’y avait que les lumières des lampadaires qui l’illuminaient. elle était belle. elle semblait calme. je me dirigeais sur la chaussée vers un bar. le premier sur ma route. ce soir j’avais quelque chose à fêter. une troisième bouffée j’observais le bar qui semblait bondé. c’était bien, c’était utile. c’était … étrange étant donné que j’avais mes moments d’agoraphobie en ce moment. là je recherchais la compagnie. la compagnie d’inconnus. qui ne me connaissaient pas. qui ne me jugeaient pas. un sourire aux lèvres je m’installais au bar, souriant au jeune homme en face de moi qui semblait être intéressé … s’il savait je finissais la clope, l’écrasant dans le cendrier en face de moi. « de la part du jeune homme en face » dit le barman en me tendant un verre de vin. j’arquais un sourcil et pris le verre avant de le lever ver le jeune homme. j’en goutais une gorgée, gardant le liquide en bouche comme il se doit, mais mon visage se mua rapidement en un rictus de dégout et je recrachais la gorgée « c’est quoi cette merde!? » dis-je en me retournant vers le barman. « renvoyez le verre au jeune homme et dites lui d’acquérir des talents en matière d’oenologie avant d’offrir un verre de vin à une jeune femme. » je posais le verre sur le zinc avant d’ajouter. « servez moi un DeMarchelier blanc, cuvée de l’an dernier.  » dis-je d’un ton un peu autoritaire. « en offrez lui en, qu’il sache ce qu’est le bon vin.  » dis-je un sourire arrogant aux lèvres. c’était ça la famille DeMarchelier. on n’aime pas être insultés avec de la piquette. Si nous n’étions pas chauvins car nous reconnaissions les vignobles autre que les nôtres de bonne qualité, la médiocrité ne faisait pas partie de notre quotidien et nous irritait le palais.

« Alors comme ça vous vous y connaissez en vin? » il était à moitié bourré. il était blond, les yeux marrons. rare. il semblait charmant, j’en savais rien. mon ventre se resserrait bizarrement. il/elle me manquait. la sensation de son absence me faisait mal. creusait en moi un fossé avec le monde réel. il était loin le blond. « oui » essayais-je de répondre le plus naturellement possible. j’étais pas à l’aise dans cet exercice, mais il fallait bien. deux semaines dans une petite chambre que j’avais trouvé plutôt rapidement. cohabiter avec Raphaël était devenu trop dur. il se rapprochait et se présentait. « Julien » dit-il tout sourire. « Dr- » allais-je dire quand je me ravisais. « Andréa » dis-je en prenant le nouveau verre que le barman venait de me servir. j’y trempais les lèvres doucement. ça c’était du bon vin. et je ne dis -presque- pas ça parce que je suis une DeMarchelier.

trois clopes. quatre bières. Julien, David et un autre Julien. deux vodka coca. ça a défilé vite. je me sens mieux. j’ai même chaud. je souris à tout le monde. je suis à une table entourée de gens que je ne connais pas. qui ne me connaissent pas. c’est pas moi mais ça me fait aussi du bien. j’ai menti sur moi. je suis Andréa et pas Dréa. je ne suis pas la fille d’un magnat du vin. je ne suis pas la secrétaire médicale qu’on croise forcément en allant à l’hosto. je ne suis pas cette hackeuse pro qui sévit sur le net. je suis quelqu’un d’autre. je suis libre. « j’vais chercher la petite soeur! » dis-je en prenant le pichet vide qui contenait de la vodka auparavant. je titubais vers le bar et posais le pichet sur le comptoir. « un pichet d’vodka s’il vous plait!  » dis-je d’une voix légèrement voilée. c’est alors que je réalisais que ce n’était plus le même barman qu’auparavant. son visage me disait quelque chose. « on … on se connait nan? » dis-je en passant ma main dans me cheveux pour essayer d’avoir l’air un peu présentable. j’étais sûre de le connaitre, et peut être que plus sobre je l’aurais remis plus vite Luca Moreno.

La sensation que je ressentais ça faisait un moment que je ne l’avais pas ressentie. J’étais pas forcément le genre de personne à se mettre une mine, bien que bien sûr j’ai eu mes soirées étudiantes, avec Raphaël et les potes, avec Lisa, avec Roxanne. Rien de nouveau là dedans, mais étant donné que j’avais été enceinte, j’avais forcément plus du tout touché à un verre d’alcool. Nan mêm pas un verre de la production familiale. C’était normal. On ne boit pas quand on est enceinte. Non? "Humm t'est sûr que c'est une bonne idée de prendre un nouveau pot ?" je le regardais en fronçant les sourcils. Pourquoi il disait ça? Ah oui le pichet vide que j’ai dans la main. Je soupire et hausse les épaules. Peut être. « Je sais pas. Peut être pas ouais. » je posais mes fesses sur le tabouret haut. j’avais déjà perdu l’intérêt de retourner à la table où ils m’attendaient. Il me disait quelque chose. C’était sûr, mais quoi? D’habitude j’avais une bonne mémoire pourtant. "Humm si attends, tu me dis quelque chose... T'es en ville depuis combien de temps???" « Depuis toujours. Dréa. Enfin, Andréa DeMarchelier! » dis-je doucement. Puis je m’arrêtais doucement pour l’observer d plus près. En silence. C’était probablement très bizarre étant donné qu’une personne bourrée n’est pas aussi subtile qu’elle le penserait! « LUCA MORENO! » dis-je alors que ma mâchoire en tombait de surprise mais c’était tout d’un coup clair!

c’était tellement agréable une soirée de repos. ne pas rentrer dans mon petit deux pièces ou je suis coincée entre l’évier et le canapé. je l’ai voulu aussi il faut dire, j’aurais pu rester à la maison. enfin c’était plus à la maison, mais bon. c’était chez lui. avant que j’emménage à cause du bébé c’était chez lui aussi. ça l’était toujours maintenant que j’avais déménagé. et il avait gardé Iggy. c’était mieux pour la pauvre bête. ma pauvre chambre ne serait pas assez pour lui. il fallait bien se reconstruire maintenant. c’était invivable les disputes sans arrêt. ses regards et mes soupirs. c’était un beau ramassis de gâchis. c’était pas la joie en ce moment et je ne voulais pas refaire une crise de panique et devoir appeler Julian à l’aide. le pauvre avait mieux à faire. je voulais pas non plus embêter Lisa ou Roxanne. alors je m’occupais de moi comme je pouvais, comme j’y arrivais. ce soir c’était dans ce bar avec des inconnus, avec des clopes à la place des poumons, avec de l’alcool à la place du sang.

c’était à présent plus intéressant de rester au comptoir pour discuter avec le barman, ou serveur parce qu’il allait aussi en salle. je supposais qu’ils devaient tous être polyvalents par ici, c’était plutôt logique. son visage me disait quelque chose, et en même temps j’avais l’impression de l’avoir pu plus jeune. je cherchais profondément dans mon cerveau légèrement noyé par l’alcool et finissais par lui dire mon nom, supposant que ça l’aiderait aussi à trouver puisqu’apparemment je ne me faisais pas d’idées. et puis tout d’un coup ça me revient. mais bien sûr Luca! on se connaissait depuis un moment en plus, mais par la force des choses il avait été simple de se perdre de vue! "Oui c'est ça, vas y raconte qu'es ce que t'es devenue ça fait un baille" je souriais doucement « ça alors ! » m’exclamais-je. « faut fêter ça! » dis-je en éludant sciemment la question fatidique du « qu’est ce que t’es devenue? » qu’il avait formulée. « je t’offre un verre, pas forcément alcoolisé hein! » dis-je puisqu’il était en service. « moi je prendrais un Oasis Tropical » histoire de se calmer un peu! « je suis contente de te revoir! » dis-je pleine d’enthousiasme et sincère malgré l’alcool que j’avais ingurgité.

j’étais dans un état un peu second, j’étais plus vraiment au contrôle de mes paroles, de mes pensées et de mes gestes. mais c’était pas plus mal, ça faisait du bien aussi de pouvoir se reposer. de se mettre en mode auto-pilote sans stresser de ce qui se passe ou se demander quoi dire ou faire. enfin … c’est aussi souvent là qu’on dit des choses que l’on peut être amenés à regretter après, mais ça c’est autre chose. honnêtement pour le moment ce qui compte c’et de pouvoir se changer les idées. laisser loin la vie merdique. ou du moins la merde que la vie a foutu sur mon chemin ces dernier temps. et retrouver Luca ça faisait du bien. c’était un peu comme un retour en arrière comme donc une espèce de … possibilité de renouveau. oui. alors j’n avais plus rien à foutre de cette table qui m’attendait maintenant, se demandant ce que je pouvais bien foutre avec leur pichet de vodka. ils n’en verraient pas la couleur, moi j’peux vous le dire! je lui offrais un verre, en souvenir du bon vieux temps. sans alcool pour moi! c’était mieux quand même pour le moment. "Avec plaisir, mais tous les deux sans alcool !" je souriais et hochais positivement de la tête le voyant nous servir les boissons. je levais mon verre pour trinquer avec lui. « aux retrouvailles inattendues! » dis-je avant de prendre une gorgée d’oasis. c’était agréable et frais. tout ce qu’il me fallait.

"Alors tu bosses dans quoi maintenant ? ça fait vraiment longtemps ! Je suis sûr que ta réussi et tout !" il récidivait. il reposait la question et j’avais pas le choix, il fallait donc lui répondre. le soucis c’était l’auto-pilote. je m’entendis donc dire « oh si on peut appeler faire une fausse couche à six mois de grossesse réussir, alors oui, j’ai réussi » mon ton était désinvolte et je ne savais pas ce qui m’avait pris de dire ça comme ça. « sinon je suis secrétaire médicale à l’hôpital » je haussais les épaules et pris une gorgé du jus frais. « rien de bien glorifiant » heureusement pour moi, malgré mes barrières qui ont sauté littéralement, je lui ai pas dit que j’étais hackeuse. heureusement d’ailleurs.

"Désolé d'avoir demandé ça..." son visage se décompose immédiatement et je réalise que non, l’alcool c’était vraiment pas fait pour moi. c’état con hein, mais c’était pas le genre de chose que j’aurais fait étant sobre. je ne me confiais pas souvent. j’avais réussi avec un psy. avec Raph bien sûr. et il y avait Julian bien que ça soit différent. mais là j’en parlais librement exactement de la même manière que je commanderais un café. c’était pas juste. c’était pas juste pour lui parce qu’il a pas eu le temps de pouvoir digérer la « révélation ». je hausse les épaules et l’alcool répond simplement en le regardant droit dans les yeux « sois pas désolé, t’y peux rien Luca! » je pris une nouvelle gorgée de ma boisson. ma vie était … ma vie était sans saveur en ce moment, oui j’aimais cette vie, mais depuis la mort de ce petit être c’était comme si on avait mis en pause mon ressenti. "Et ça te plaît secrétaire médical ?" je hochais positivement de la tête. « c’est un boulot comme un autre. mais je l’aime bien. pouvoir aider les gens, suivre leur dossier depuis la prise en charge jusqu’à leur sortie de l’hôpital. » c’était un métier humain. bien sûr c’était pas comme si j’étais médecin ou même infirmière. mais j’aimais à penser que j’aidais quand même les gens. "Tu sais qu'avoir un boulot, c'est glorifiant ! Tu sais, j'ai jamais rêvé de travaillé en tant que serveur, je me démène pour arrivée de faire ce que j'aime, surtout, j'accumule trois job saisonnier pour arrivé a payé ma villa vue sur la mer parce que c'est un rêve de goss. C'est quoi que tu rêves de faire ?" je souris largement. il parlais avec une passion que je lui enviais. je finissais mon verre et, des étoiles dans les yeux, lui répondait un large sourire aux lèvres « oui je sais. c’était pas vraiment ce que je voulais dire. j’aime mon boulot. mais je trouve ça vraiment louable de ta part d e te battre comme ça pour avoir ce que tu veux. » je savais pas tout à fait ce que c’était. il le savait bien je venais d’une famille riche. « et surtout d’avoir réussi. tu ne dois ta réussite qu’à toi même. et te réveiller dans ta villa tous les matins ça doit te le rappeler! » dis-je. oui je l’enviais, pas dans un sens vicieux ou quoi. mais j’étais contente pour lui. « je sais pas. ou plutôt je sais plus … » je souriais un peu puis levais mon verre pour lui en demander un second de manière implicite. « je suis un peu perdue en ce moment » est ce que c’était vrai cette légende qui disait qu’on pouvait se confier à un barman? ou peut être juste que c’était parce que c’était Luca. c’était pas un parfait inconnu. ou peut être encore que c’était juste … l’alcool …

l’alcool aidant, c’était assez agréable de pouvoir recommencer à vivre. enfin vivre. de ne plus être sans cesse écrasée par ce manque, cette culpabilité de mon incapacité à pouvoir mener à terme une vie humaine. c’était de ma faute et je le savais pertinemment. enfin là n’était pas la question. je crois. j’étais bien. je parlais, et j’étais sincèrement contente d’avoir retrouvé luca. c’était une surprise, mais une agréable surprise! des fois il peut y en avoir. c’était encore possible oui. on parlait de tout de rien. et je lui balançait le truc comme ça, sans qu’il s’y attende. sans qu’il puisse s’y préparer mais c’était ainsi, et puis au moins … c’était dit, non? on déviait sur les métiers. et oui j’aimais mon boulot, même s’il pouvait paraitre simple. c’était pas ma vocation première bien sûr, mais je l’aimais mon boulot. au moins je pouvais aider des gens. "C'est super si t'aimes ça" je hochais de la tête et bus une longue gorgée de ma boisson. on doit parfois renoncer à ses rêves pour vivre. est ce que c’était mon cas ? pas vraiment, j’avais pas eu de « métier de rêve ». pas vraiment non. "Dit t'as coupé le cordon ombilicale avec tes parents ? Tu ne veux pas être Œnologue ? Je pensais que tu suivrais les traces de ta famille non ? En tout cas si tu as trouvé ta voie, c'est super. Tu vis ou maintenant ?" je souriais doucement. non aussi bizarre que ça soit j’avais jamais voulu être oenologue. c’était pas mon délire. oh bien sûr j’aiderais s’il y avait besoin de moi la question ne se posait pas. mais non c’était pas mon envie pour le futur. « oui. mais il n’a jamais été question que je prenne leur succession, ça c’est plutôt Lisa ou Roxanne. » je riais un peu. « je vis dans un petit appart ou la chambre est aussi le salon et donne sur la cuisine. » je souriais encore, les joues rougies par l’alcool même si je n’en buvais plus là, il restait encore des marques. « c’était mieux avant, mais il fallait bien déménager, j’allais pas rester chez Raph. » dis-je en haussant les épaules.

si on m’avait dit que ce soir je reverrais Luca Moreno, j’y aurais pas cru! après est ce que je m’en souviendrais demain!? ça c’était une toute autre question bien sûr. mais quoi qu’il en soit, pour le moment, malgré le taux d’alcool encore plutôt haut, les conneries que je débitais en prouvaient largement hein, j’étais quand même tout à fait à l’aise là assise en face de lui. je me demandais pourquoi on s’était perdus de vue. mais la réponse était plutôt évidente, c’était le temps. cet imbécile de temps qui joue des tours à tout le monde. forcément, nous avions évolués chacun dans un sens. mais au final on se retrouvait, c’était peut être une coïncidence, ou bien peut être pas! un large sourire aux lèvres nous prenions des nouvelles doucement, se retrouvant tranquillement mais sûrement. c’était agréable. ça me faisait ne pas sentir que ma tête tournait. et être assise aidait beaucoup. cependant il faisait chaud. très chaud. alcool ou réalité ça j’en savais rien. je soupirais un peu sentant des gouttes de sueur perler sur mon front. "Non mais c'est cool si tu peux faire ce que tu veux sans qu'ils te prennent la tête !" je haussais la tête peu convaincue. « bah disons que je ne leur ai pas vraiment laissé le choix. je pense qu’ils ont été déçus, forcément, c’est une entreprise familiale depuis des années. forcément qu’ils s’attendaient à ce que je reprenne le flambeau. mais ils sont contents que je fasse quelque chose qui me plait quand même. et puis Lisa, elle est très intéressée par ça. et elle prend ça vraiment au sérieux, c’est elle qui étudie l’oenologie!  » je savais bien que quelque part ils auraient aimé que les trois filles reprenne le business. mais c’était pas possible. ce qui ne voulait pas dire que je n’aiderai pas s’ils avaient besoin de moi. j’étais très attachée aux vignobles aux vins et tout simplement, à ma famille.

nous parlions ensuite de logement et j’avouais que j’étais pour le moment dans une petite chambre. c’était temporaire, du moins je n’avais jamais vu les choses autrement. oui j’aurais préféré rester avec Raph’, mais c’était pas possible, c’était trop difficile de le regarder, cet appartement ou j’avais perdu notre enfant. il fallait que je parte. et je ne voulais pas être de ces couple qui se séparent mais qui sont obligés de cohabiter ensuite. je l’aimais encore ça j’en étais sûre, mais c’était pas aussi simple que ça. parfois l’amour ne suffit plus. "Mais attend ! J'ai une villa avec 3 chambres, j'en utilise qu'une t'a qu'a devenir ma coloc ! Ça sera bien plus grand que ton appartement ! Aller dit oui, par contre faux pas que t'ai peur des chiens, j'ai une grosse terre neuve, mais je te promets, c'est un amour !" je mis quelques secondes à réussir à imprimer l’information. c’était tellement inattendu que j’étais coite. « Oh! Heu …  » et puis en un quart de secondes. « Bah écoute pourquoi pas!  » dis-je. oui c’était une bonne idée. pourquoi pas, ça me permettrait de ne pas me morfondre dans mon coin. penser à Raphaël, à ce qu’on aurait pu avoir, ce qu’on aurait pu faire. ce qu’on aurait pu être … j’étais ravie. « t’es sûr que ça te dérange pas hein! Moi au contraire nan, j’adore les chiens!  » dis-je, des étoiles dans les yeux.