de passage (mads)

Lisa et toi vous êtes un peu du même genre. Deux personnes fières, deux personnes au fort caractère. Vous vous êtes bien trouvé tous les deux. Votre relation est bien trop souvent explosive. Vous n’avez pas besoin de fioritures pour pimenter votre vie de couple. Non vous êtes assez explosifs pour faire de chaque jour une nouveauté. Les engueulades. Les mots le un plus haut que les autres. Ça c’est vous. Seulement vous retrouvez votre calme une fois dans le lit. T’aimes bien ça. t’aimes quand vous vous engueules – enfin pour des broutilles – et que le seul moyen pour vous réconciliez c’est de passer sous la couette. Tu sais que ce soir ne va pas déroger à la régle. Tu sais que tu vas finir ta nuit avec Lisa dans ton lit. Ou même sur le canapé. Ta maison à était baptiser de partout. Enfin pas dans les toilettes, c’est un peu trop hard.  « j'attendrai. je t'attendrai, le temps qu'il faut mon ange. je n'ai pas peur de ta noirceur. » elle ne peut pas dire ça. si elle savait ce que t’es au fond, il est possible qu’elle ne voudra plus de toi. Qui voudrait d’un gosse violé par son beau-père, humilié et battu par ses deux demi-frères ? qui voudrait de toi Mads ? qui voudrait de toi, en sachant la vérité. Tu ne sais même pas pourquoi elle reste. Tu ne comprends pas qu’elle s’accroche à toi alors que t’es brisé. Tu sais que tu ne seras plus le même gamin que sur la photo. Déjà à l’époque, tu avais perdu une partie de ton âme. Frans, t’avais mis en miette. Meth et Noor, tes sœurs avaient été la glue qui l’avait remis en piece.   « Lisa ne dit pas que tu n’a pas peur de ma noirceur. Ne dis pas ça, tu ne sais pas tout. Tu fuiras peut-être en sachant quel homme je suis à l’intérieur » puis tu te tais sous ses baisers. Elle sait comment te faire taire. «  tu vas me rendre fou, tu le sais ça. » vous n’avez jamais eu de discutions sérieuses, là vous en avez un début, seulement vous passez pas le cap. puis tu ne veux pas en dire plus, tu veux pas aller plus loin. Tu ne sais pas où ça mènerait. Autant passé à ta partie préférée. D’un geste, tu l’allonges sur le canapé. Tu te mets à quatre pattes au-dessus d’elle. Tu l’observes. « J’arrive presque à comprends Meth. Enfin pas pour la prise de drogue, mais pour le côté addictif. » oui tu peux comprendre, t’es pareille avec ta drogue à toi. Lisa. Tu arrives plus à t’en passer. Une semaine que tu rumines parce qu’elle n’est pas à tes côtes. Tu caresses son visage avec douceur. Tu déposes tes lèvres ou tes mains passent. Tu vas jusqu’à son ventre, t’es géné par ce fichu bout de tissus. tu remontes son tee-shirt et tu poses enfin tes lèvres sur son corps. Tu embrasses sa peau. Son odeur t’as manqué. « T’es ma came Lisa » putain, c’est presque un je t’aime que tu es en train de lui dire là. Tu lui fais comprendre que tu tiens énormément à elle. Enfin, tu te le fais comprendre à toi-même aussi.

« Lisa ne dit pas que tu n’a pas peur de ma noirceur. Ne dis pas ça, tu ne sais pas tout. Tu fuiras peut-être en sachant quel homme je suis à l’intérieur » tu n'es pas du genre à fuir, mais à t'enfuir quand tu ne supportes plus. sauf que .. c'est pas pareil avec Mads, tu y es attachée peut-être parce que vous êtes les mêmes quelque part. deux âmes explosives qui n'avaient pas pour habitude se mettre en couple, sauf que lorsque vous êtes ensemble c'est différent. oui, quand tu es dans ses bras, tu te sens indestructibles, comme si rien ne pouvait t'arriver. tu es parfois de glace, mais avec lui, tu es souvent de feu. sauf que tu coupes court à la conversation, tu sais qu'il voudra avoir raison, et que toi aussi. alors tu préfères trouver ses lèvres, son cou, sans te prendre sa tête. tu ne veux pas qu'il te prenne la tête, tu ne veux pas d'une nouvelle dispute non. « tu vas me rendre fou, tu le sais ça. » qu'il finit par te dire alors que tu l'embrasses. tu souris alors qu'il te soulève comme si tu n'étais qu'une plume et t'allonge sur son canapé. tu souris toi, parce que tu te sens bien là, maintenant. « ah oui .. » que tu souffles en lui offrant un de ces sourires coquins. il t'embrasse le visage, descend doucement. « J’arrive presque à comprends Meth. Enfin pas pour la prise de drogue, mais pour le côté addictif. » tu ne comprends pas tout de suite, tu fermes seulement les yeux quand tu sens ses lèvres sur ton corps. sur ton ventre maintenant dénudé parce qu'il vient de relever ton t-shirt. « T’es ma came Lisa » qu'il avoue finalement. et tu souris une nouvelle fois. encore. c'est beau, ce qu'il te dit. ça te touche énormément. tu te relèves doucement, tu attrapes les deux pans de ton t-shirt que tu enlèves complètement te retrouvant en soutien-gorge devant lui, sans aucune gêne. il n'y a plus de gêne entre vous. « t'es la mienne aussi. » tu lui souffles ces mots avant d'attraper son visage pour le remonter vers le tien. tu trouves ses lèvres que tu embrasses, bravant la barrière de ses lèvres pour y emmêler ta langue et trouver la sienne. tu souris contre ses lèvres. « j'ai comme l'impression qu'on va finir sous la couette plus tôt .. » tu n'as pas le temps de continuer ta phrase que l'orage gronde et te fait sursauter, tu as vraiment horreur de ça, de l'orage. « je déteste l'orage .. » que tu lui souffles finalement. « fais moi oublier qu'il y a de l'orage. » tu lui lances un semblant de défis. oui, qu'il te fasse oublier l'orage. votre dispute. tes peurs. tes doutes. les siens aussi, qu'il les oublie. votre meilleure manière reste une partie de jambe en l'air comme on dit, parce que c'est toujours intense, sulfureux. tu retrouves ses lèvres, tu tires doucement ses cheveux avant d'attraper son haut à lui et lui retirer un peu trop brutalement. « si tu as froid, je te réchaufferai. »