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 (tullio) shopping party

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(tullio) shopping party - Page 3 _
MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyJeu 7 Avr - 23:11

« Pff.. Cette femme, je vous jure. Un’attrice. Elle a le sens du théâtrale.. » tu ris doucement derrière ton rideau. oui, c'est vrai que tu abuses beaucoup, que tu exagères, énormément, mais ça n'a rien à voir avec du sang ou quelque chose de ce genre. tu es juste toi-même. entière. comme tu es, tu ne peux faire autrement, tu ne peux pas le cacher. c'est dans ton habitude, de lancer ce genre de phrases, se genre de mots, parce que tu cherches toujours à ce qu'on en rajoute plus, à ce qu'on te dire que oui. tu es sublime. tu es belle. tu es presque parfaite. j'vais penser à me reconvertir alors.   tu termines d'enfiler ta nouvelle tenue avant de lui laisser le choix pour la suite des événements. « « Quel honneur. Je vais finir par me sentir preferito à force.. Je m’en rends compte, je m’en rends compte. Sachant ce qui m’attend, je choisis la tenue d’abord. Tu m’aideras à me reconcentrer, même si je saurais être très professionnel. » » tu ris, doucement, un gloussement parmi tant d'autres alors que tes yeux sont rivés sur le rideau qui se balance au rythme qu'il avance, l'italien. il est littéralement collé contre le tissu, tu peux voir sa forme se dessiner à travers le fin tissu. « [color=teal] Tu cherches à me faire perdre les pédales ? (/color] » qu'il dit, en passant sa tête derrière le rideau. t'es là, habillée plus que sensuellement. t'es là, et lui aussi il est là. alors qu'il ne devrait pas, il ne devrait pas avoir le droit de te voir ainsi, vêtue de la sorte. mais tu t'en fiches éperdument. il s'arrête de parler, se stoppe et tu vois bien ses yeux se perdent sur toi. tu lui souris, doucement. c'est ta question ça ?   tu cherches à le faire revenir doucement à la réalité. quoique, tu es bien là, une douce réalité qu'il semble apprécier. tu t'approches doucement de lui, ta main se pose sous son menton pour le forcer à te regarder droit dans les yeux. je crois bien que tu as gagné une seconde question Tullio   que tu souffles doucement, près de ses lèvres. tu cherches peut-être bien à lui faire perdre les pédales, peut-être même un peu trop. tu ne fais pas exprès, pas totalement, t'as une âme de joueuse, t'as une âme de séductrice, quoique tu puisses y faire, elle revient sans cesse à la charge, elle revient et t'empêche d'être réellement fidèle. le pire, dans tout ça, c'est que tu ne regretterais presque pas, non, puis que tu te doutes bien de ce qu'il fait, lui de son côté. je pense que monsieur le professionnel a pris la fuite, alors je pense qu'il vaut mieux que je m'arrête là non ? d'autant que tu as gagné deux questions, petit chanceux, je vois que tu m'as bien observé en douce. ou pas d'ailleurs.  tu ne bouges toujours pas de ta position. tu te fiches de la femme qui passe derrière Tullio et qui ne semble pas apprécier qu'un type soit là, qu'il soit là à deux doigts de rentrer dans la cabine. c'est son problème à elle, pas le tien.

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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyJeu 7 Avr - 23:32

Il sait pas trop. Il hésite, parce que concrètement, c’est vrai qu’il est en droit de se le demander, peut être même de vouloir qu’elle lui rende des comptes, si tant est que c’est le mot à employer ici. Quelque part, Tullio se dit qu’il est juste pour l’occuper, lui faire passer le temps, tant parce que comme ça l’autre abruti peut faire ses affaires que pour avoir Sohanne un peu pour lui.. Sans trop savoir qui des deux mecs de l’histoire se fait le plus avoir au final. Parfois c’est un peu étrange, ce petit instant de lucidité ou le sicilien se dit qu’il est autant usé d’un côté qu’abusé de l’autre, sans définir qui va où, qui fait quoi, à se laisser faire sans broncher, parce qu’il peut au moins profiter de ce qu’on lui donne. Profiter du fait que le Faure lui passe sa copine comme s’il pouvait en jouer comme il le veut, se satisfaire de ces moments qui restent là, gravés et qui lui laissent parfois un goût dégueulasse, amer, d’inachevé. Pour recommencer, encore, toujours et repartir chez lui avec le cerveau qui boue, le coeur qui brûlent et les hormones, au milieu de tout ça, qui se font littéralement une fête d’enfer à l’intérieur. Ça le retourne, constamment et pourtant il y revient, comme une innocente vierge se jetant dans la gueule du loup. « Ouais, c’est ma question.. » Qu’il rétorque, avec un air enfantin sur les traits, celui du gamin qui provoque l’adulte pour obtenir il ne sait trop quoi. La main sur son menton, lui relevant la tête, l’oblige à fixer son regard dans le sien, océan tumultueux perdu dans l’éclat d’un émeraude. « Ça me laissera toujours une question à utiliser.. J’peux m’en servir quand je veux, j’suis pas obligé de la poser tout de suite, non parce qu’on a pas clairement établi les règles.. » De ce jeu stupide, de tout en général. Sa main libre se glisse dans la cabine, l’autre qui maintient toujours le rideau pour ne pas l’exposer aux regards des autres, pour attraper celle qui tient son menton. « Je suis pas comme ça, j’ai jamais observé sans que tu le saches.. Et il porte la main de Sohanne à ses lèvres, pour déposer un baiser sur sa paume, avant de sourire. L’air de rien tu m’as donné faim.. » Il plisse les yeux, réalisant l’absurdité de sa réflexion, avant de hausser les épaules, amusé par le sous-entendu involontaire, peut être pas si involontaire que ça. « Puis on sera probablement plus tranquille chez moi, pour un petit défilé, tu vois. » Il devine la cliente, mécontente, qui se dandine dans la cabine à côté et ça le fait marrer. « Puis je crois qu’avec toi dans le coin, qui a le corps qu’il faut pour ce genre de tenue, ça rebute les autres clientes.. La pauvre nana en caisse en aurait le chiffre d’affaire qui baisse, ça serait bête. Elle était sympa. » Ses lèvres caressent le dos de sa main, avant qu’il se recule, tenant le rideau dans ses mains pour jeter un dernier regard, embrassant ses propres doigts pour les agiter ensuite, comme un vieil italien d’un film à la Coppola.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyJeu 7 Avr - 23:53

«  Ouais, c’est ma question.. » alors tu hausses les épaules, simplement, en le fixant, l'italien. est-ce que tu veux qu'il perde les pédales ? non. est-ce que tu veux arrêter ce jeu ? non. est-ce que tu as besoin de ce jeu ? oui. est-ce que tu as besoin de lui ? sans contestation, oui. je ne cherche pas à te faire perdre les pédales, quoique peut-être un tout petit peu.   tu es sincère, tu n'as aucune raison de mentir en même temps, alors tu lui avoues, simplement, ce qui te passe par la tête en ce moment même. « Ça me laissera toujours une question à utiliser.. J’peux m’en servir quand je veux, j’suis pas obligé de la poser tout de suite, non parce qu’on a pas clairement établi les règles..  » tu ris, doucement, un peu plus fort que la normal peut-être alors qu'il cherche à savoir ce qu'il peut faire de sa deuxième question. je pense que oui, tu peux la poser quand tu veux, la seconde, je te l'accorde  tu captes toujours son visage, son regard, dans le tien. sa main glisse jusqu'à toi, finalement alors que l'autre tient fermement le rideau. « Je suis pas comme ça, j’ai jamais observé sans que tu le saches.. L’air de rien tu m’as donné faim..   » il embrasse délicatement ta main, et tu aurais presque envie que tes lèvres se retrouvent à la place de cette main. mais tu n'en fais rien, tu ris, une nouvelle fois, devant son affirmation. j'ai donc au moins réussi à ouvrir l'appétit de monsieur.  que tu commentes doucement. « Puis on sera probablement plus tranquille chez moi, pour un petit défilé, tu vois. Puis je crois qu’avec toi dans le coin, qui a le corps qu’il faut pour ce genre de tenue, ça rebute les autres clientes.. La pauvre nana en caisse en aurait le chiffre d’affaire qui baisse, ça serait bête. Elle était sympa. » tu abdiques, vous tombez d'accord, tu ne pouvais pas vouloir plus, vouloir mieux alors il te fait un dernier signe de main avant de disparaître, refermant soigneusement le rideau sur toi, et ta petite tenue très légère. tu te changes vite fait, tu enfiles tes vêtements plus présentable avant de sortir de la cabine, le regard chercher l'italien. c'est bon, on prend tout alors, et on verra ça à la maison.  ça fait vraiment couple. ça fait vraiment petit couple, en même temps chez Tullio, c'est un peu ton chez toi aussi, parce que tu y vas trop souvent, tu y squattes trop souvent. tu connais l'appartement par coeur. c'est pas si mal que ça d'ailleurs, tu ne t'en plains pas, lui non plus, pour le moment. alors tu passes à la caisse, rapidement, tu composes le code de la carte bancaire avant de prendre l'unique sac dans ta main. maintenant, allons nous rassasier, j'ai hâte de me jeter dans ton canapé.  que tu commentes avant de le prendre par la main pour l'emmener vers la sortie. l'air frai te fait un bien fou, mais ne te permet pas de faire redescendre la température de ton corps. tu prends le premier taxi que tu vois, et tu donnes l'adresse de chez Tullio avant de te coller contre son corps, sur la plage arrière. t'es peut-être trop tactile.

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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 0:25

A défaut des pédales, c’est peut être les plumes qu’il laisse, mais sa sincérité à au moins pour effet de lui arracher un sourire un peu étrange, partagé entre le contentement et le plaisir. Quoique l’un se marie assez bien avec l’autre. Il s’y agrippe, à son rideau, avec le tremblement désespéré du type qui pourrait probablement craquer, s’il n’avait rien pour se retenir. Quelque part, il sait bien ce qui le retient, ce qui l’empêche de se laisser aller à ce qui semble être un désir toujours plus grandissant; le fait d’avoir probablement trop d’égo et une fierté trop bien placée pour servir de défouler, de vengeance mal placée. D’ordinaire ça le dérangerait pas, mais Tullio a un certain amour-propre, qui refait souvent surface quand il en a pas tant besoin que ça mais qui, au final, l’empêche probablement de tomber trop vite dans le rôle de la marionnette qu’on use jusqu’à épuisement. Il sourit, glisse sa main dans ses cheveux, reprend son souffle. « Y a pas que l’appétit que tu m’ouvre, signorina. » Fin de l’acte, tombé de rideau, repos du guerrier qui lutte. Tullio s’éloigne de l’objet de la tentation, s’aventure au niveau des caisses pour regarder la vendeuse encaisser le petit couple qu’il a croisé en arrivant, l’air toujours si peu amusé, si peu heureux. A croire que le passage dans cette boutique c’est pour essayer de réveiller la flamme; c’est dommage, elle est mignonne, elle. Lui a l’air du type planplan qui sait pas trop quoi faire de sa vie sur le moment. Le sicilien a beau ne pas être le genre de type capable de maintenir son propre couple, toujours à partir quand ça se corse, il a au moins le mérite de garder éveiller la flamme, même si généralement ça lui revient dans la gueule. A la maison. Il s’arrête dans sa contemplation pour la dévisager, visiblement un peu halluciné, à se demander si c’est vraiment « un petit peu » qu’elle essaie de le rendre barge. Il se contente de lui pincer un peu la hanche, un regard moqueur et le sourire de la vendeuse qui se retient, visiblement, de leur dire qu’ils sont adorables. Elle n’a pas vraiment le temps, de toute manière, parce que le sicilien se fait extraire de là par la main assurée de Sohanne qui attrape la sienne. Il se prend l’air dans la tronche comme une baffe pour le sortir de sa torpeur, avant de s’engouffrer dans le taxi supposé le ramener chez lui.. Et elle se colle à lui. Son bras glisse autour de ses épaules, par une habitude un peu déplacée contre laquelle il peut pas lutter, de toute manière, un regard vers les sacs qui s’entassent sur le siège de libre, son pousse qui caresse l’épaule de la jeune femme avec naturel. « Pour la bouffe, je crois que Bastien a ramené un dépliant d’un ristorante asiatique qui a ouvert pas loin, on pourra se faire livrer.. » Un regard dans le rétroviseur intérieur de la voiture, pour voir que le chauffeur leur jette un regard de temps à autre. Finalement le sicilien s’agite un peu sur le siège pour récupérer sa clef, dans sa poche arrière et la ressortir après une courte lutte acharnée. « Puis si tu veux te mettre à l’aise une fois arrivé, te gêne pas surtout. » Taquin, il retire son bras quand le taxi s’arrête, se penche légèrement au-dessus de Shane pour récupérer les sacs, effleurant ses genoux au passage avant de s’extirper du véhicule, amusé. « Tiens, prends mes clefs, passes devant. » il a le regard clairement brillant et probablement l’air un peu ridicule avec tous les sacs dans ses mains, façon Pretty Woman.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 0:37

il passe sagement sa main par dessus tes épaules, te rapprochant un peu plus de lui. tu te sers, contre lui, sans aucune gêne finalement, parce que tu ne ressens aucunement le besoin d'en éprouver. « Pour la bouffe, je crois que Bastien a ramené un dépliant d’un ristorante asiatique qui a ouvert pas loin, on pourra se faire livrer.. » tu hoches la tête alors que ta main vient se loger dans la sienne, sans l'avertir. parce que t'aime bien ça, aussi le contact, un peu comme lui. un peu trop comme lui. bonne idée, c'est moi qui régale en plus.  tu tapes sur la poche de ton jean, celle où est sagement rangé une carte bancaire qui ne n'appartient absolument pas. il n'avait qu'à être là, l'autre Faure. « Puis si tu veux te mettre à l’aise une fois arrivé, te gêne pas surtout. Tiens, prends mes clefs, passe devant. . » il te tend la clé, récupère tous les sac, te frôle, sagement avant de disparaître hors du taxi, tu fais de même. du coup, tu passes devant, tu joues de ton fessiers, comme pour lui faire perdre ses fameuses pédales. je suis toujours à l'aise, à moins que par cette phrase tu entendes que j'enfile une nuisette sexy et que je m'allonge sur ton canapé ? J'espère qu'il n'y a personne chez toi dans ce cas, que les garçons sont de sortis. puis tu montes les marches, quatre à quatre, sachant pertinemment où se trouve la bonne porte; tu insères les clés, tu ouvres et tu laisses ouvert derrière toi, tu sais qu'il ne sera pas loin. tu files vers la cuisine et tu cherches ce bout de papier qui doit traîner vers le frigo, les connaissant. tu le trouves, tu enlèves ta veste, la lance quelque part, dans le salon, tu retires aussi tes chaussures, que tu laisses à l'entrée et tu l'entends arriver. j'ai bien failli t'attendre dis-moi. tu as perdu ta forme olympique chaton ?   phrase pleine de sous-entendu, tu cherches les embrouilles, ou justement, tu essaies peut-être de les éviter. tu finis par te jeter sur le canapé, tu t'allonges sur le ventre, tu replies tes genoux, les pieds maintenant en l'air et le téléphone à l'oreille. oui bonjour, ça serait pour commander une livraison.  et tu regardes le dépliant, tu commences à choisir, tu donnes l'adresses, ton nom, et tu ne te décides toujours pas. indécise que tu es. tu finis par prendre un peu de tout, comme ça, tu n'as aucun choix à faire. parce que c'est ce qui t'effraies souvent, de devoir choisir. tu tournes la tête, entrevois le regard de Tullio sur ton fessier. ou non loin, en tout cas. on a vingt minutes, vingt minutes avant qu'ils n'arrivent. tu as des idées, pour qu'on s'occupe.   tu bouges pas du canapé, tu bouges doucement tes jambes. apparemment, l'appartement est vide, sinon, Bastien ou Ramsay aurait déjà accouru pour voir ce qu'il se passait par là. tu n'étais pas la plus discrète au monde, il fallait l'avouer.

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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 0:59

« C’est pas moi qui l’ai dis, c’est toi.. Mais si je peux choisir, mon lit c’est mieux.. Plus confortable.. Il la regarde se déhancher, son soupir qui se perd quelque part entre ses lèvres fermées. Quoique.. Je ne suis pas bien difficile.. » Et elle file, déjà, sans qu’il ait le temps de dire quelque chose, de faire quoique ce soit à part rester planté là, avec le résultat plutôt gentil d’une session shopping offerte par les Faure. Elle disparaît dans la cage d’escaliers, sans qu’il puisse la retenir un peu, juste pour le plaisir de la regarder, alors il se mord l’intérieur de la joue et traîne la patte, souffle un peu, jette un regard à l’intérieur du dernier sac obtenu, une moue bizarre sur les traits. Oui, on peut le dire, quelque part ça l’emmerde un peu de l’avoir aidé à choisir ce genre de tenue, alors que c’est clairement pas lui qui va en profiter. L’éternel problème du type qu’on utilise, la bonne poire en quelque sorte, même s’il n’est dans cette situation, finalement, que parce qu’il le veut bien. Du moins c’est ce qu’il essaie de se dire pour pas trop s’enfoncer dans sa position de victime, avec un sérieux syndrome de Stockholm à la clé, sans doute. Il finit par rejoindre l’appartement, après ce qu’il lui semble être une éternité à grimper les marches, à revivre ce vieux cauchemar de l’enfance; cette fameuse porte qui s’éloigne à mesure qu’il s’approche. « Je t’en prie, fallait commencer sans moi, peu importe ce que tu comptais faire. » Du pied, il fait claquer la porte derrière lui, disparaît pour déposer les sacs dans sa chambre et revient, s’appuie contre le mur et croise les bras, pour l’observer. C’est presque normal de la voir là, comme ça, sur le fauteuil, à l’aise et il plisse un peu les yeux, l’air étonnamment sérieux, sans trop savoir quoi penser, ni même si c’est très malin de réfléchir à cet instant. Il faut quelques minutes, à Tullio, pour réaliser que Sohanne lui parle et il croise les doigts sur le sommet de son crâne en la dévisageant, souriant. « On peut faire un scrabble, regarder un reportage animalier, déplacer les meubles, il se marre un peu en se rapprochant, l’obligeant à bouger un peu pour s’asseoir au bout du canapé, ses mains sur ses jambes, danser une salsa, faire un twister, apprendre la couture, faire de la poterie, se boire une bière.. » Et il lève les yeux au plafond en faisant mine de réfléchir encore un peu avant de retirer sa veste et de la jeter derrière lui, sans trop voir où elle atterrit, énième problème avec les colocataires, son côté légèrement bordélique. « Par contre tu feras attention, paraîtrait qu’on a un canapé avaleur de culotte.. » Et il étouffe un court rire, parce que ça paraît absurde, mais que c’est clairement le mystère du siècle avec les garçons, de savoir qui sème ses sous-vêtements dans le coin sans qu’aucun d’eux ne soit au courant. Son regard passe sur elle, avant de se pencher pour attraper la télécommande, juste histoire de casser le silence et, peut être, le rythme de sa propre respiration, qui le perturbe autant que celle de Sohanne, avant de retirer ses pompes, qu'il laisse se perdre sous la table basse. « Sinon... »
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 19:32

tu ne relèves pas son commentaire, parce que vous savez tous les deux que si tu fais ça. si tu te changes, que tu mets une de ces nuisettes qu'il t'a proposé comme cadeau vous n'allez pas pouvoir vous retenir. tu sais que cette fois, il n'y aura rien pour vous arrêter, rien n'y personne qui viendra vous rappeler que c'est mal, que c'est pas bien parce que t'es en couple. de un. et de deux, parce qu'il est pote avec ton copain. ainsi, c'et une mauvaise idée et tu ne voudrais blesser aucun des deux.; alors tu ne renchéris pas, même si tu en as affreusement envie. c'est comme ça que tu disparais vers son appartement. enfin, leur appartement. «  Je t’en prie, fallait commencer sans moi, peu importe ce que tu comptais faire. » il entre, ferme la porte, disparaît vers sa chambre, tu sais exactement laquelle c'est. combien de fois t'as été bourrée à une de leur soirée des collocs et que t'as fini par t'endormir sur le lit de Tullio ? combien de fois t'es venue ici, et t'as attendu sur son lit, le temps qu'il revienne. maintenant que t'y penses ... trop de fois, c'est peut-être aussi parce que le Faure ne te laisse pas de double des clés et surtout qu'il n'est jamais chez lui. alors que là, entre les trois, tu sais qu'il y aura toujours quelqu'un pour t'ouvrir.  « On peut faire un scrabble, regarder un reportage animalier, déplacer les meubles, danser une salsa, faire un twister, apprendre la couture, faire de la poterie, se boire une bière.. » il arrive jusqu'à toi, te pousse comme s'il était chez lui , ce qui et le cas, pour environ un tiers, et s'assoit au bout. j'ai vraiment une tête à jouer au scrabble Tullio ?  le coup des meubles te fait rire, irrémédiablement. puis boire une bière semble la meilleure proposition dans toutes celles qu'il a tenté de dévoiler. « Par contre tu feras attention, paraîtrait qu’on a un canapé avaleur de culotte.. » tu glousses alors qu'il allume la télé. avaleur de culotte ? vraiment ? il a du s'en passer des choses sur ce canapé.  « Sinon... » qu'il finit par dire. t'es intéressée, peut-être même un peu trop intéressée. tu ne devrais pas mais c'est plus fort que toi, alors tu te tournes. tu changes de position, te mettant ainsi sur le dos. tu forces légèrement sur tes abdos de manière à pouvoir le regard. la télé tourne, à semble être une chaîne de musique, quelque chose de ce genre. . Sinon ?   que tu répètes, sous la forme interrogative, pour lui montrer qu'il a capté ton attention.   tu voudrais peut-être résoudre ce mystère du canapé avaleur de culotte ...   que tu dis, sur une voix plutôt basse, suave, un ton que tu ne devrais pas emprunter avec lui, un ton qui peut vouloir tout dire et rien dire en même temps. . tu penses que c'est embêtant si je ne porte que des strings ?   tu provoques, irrémédiablement, tu cherches, tu taquines, tu excites. c'est ton plus gros problème, c'est ça, d'être toi. tu ne peux pas t'en empêcher. surtout avec l'italien. tes jambes posées sur lui, tu les presses un peu, sans t'en rendre compte, tu contractes tes muscles, comme si tu attendais quelque chose.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 19:56

L’idée de la faire venir ici, en sachant pertinemment qu’il n’y aura personne avant un long moment parce que Ramsay est à sa boutique et que c’est le fameux soir de la semaine qu’il passe généralement avec sa pote, l’autre timbrée. Puis Bastien est en cours, probablement, celui le plus capable d’interrompre peu importe ce qu’il se passe. Néanmoins, Tullio ne peut cacher que c’est clairement calculé, de l’avoir fait monter ici, pour l’avoir un peu pour lui, dans un élan purement égoïste, fatigué des regards des autres types dans les boutiques où elle l’a trainé. C’est pas tant qu’il est possessif, c’est plutôt qu’il a un naturel jaloux, ce qui concrètement aurait tendance à revenir au même, mais il a encore assez de conscience pour se dire que c’est peut être déplacé, comme sentiment. Mais elle ne l’aide pas, vraiment pas, parce que c’est tellement normal de la voir ici, comme si elle faisait presque parti des meubles, quoique ça sous-entendrait qu’elle fasse tapisserie alors que quand elle est ici, dans l’appartement, ça se remarque assez facilement.. Comme il sait quand elle traine dans sa chambre, quand il est pas là et qu’elle l’attend, parfois sans résultat. Il le sait, parce que son parfum flotte dans la pièce et que ses draps s’en imbibent. C’est dérangeant, parfois.. Parce que ça le met dans de drôles d’états. Un peu le même qu’à cet instant, quand il tourne la tête vers elle, souriant et amusé. « Etonnamment, je dirais que oui. Je suis même pratiquement certain que tu dois gagner assez régulièrement au scrabble.. » Ça le fait légèrement marrer alors qu’il repose la télécommande sur la table et se focalise quelques secondes sur l’écran jusqu’à ce que sa voix l’interpelle et qu’il baisse les yeux, retenant un sourire. Et sinon quoi ? Franchement. Elle remue, le canapé qui couine légèrement sous le mouvement de son corps et il finit par tourner la tête vers Sohanne, à se mâchouiller la lèvre inférieure comme pour essayer de se faire mal, de se rappeler à l’ordre, mais ça gronde, dedans. Ça se secoue et il sent la boule de chaleur qui revient, dans le ventre. Celle qu’il a réussi à faire presque fuir en reprenant son souffle, mais là. « C’est pas ce mystère-là que je voudrais résoudre. » Et puis il se bouge à son tour, se met genoux sur le canapé et l’attrape par les chevilles pour l’attirer vers lui, un bras appuyé contre le dossier pour se pencher au-dessus d’elle, une mèche de cheveux noirs qui lui tombe devant l’oeil droit, son regard bloqué sur le sien. « Je pense que c’est peut être un avantage, vu que les coussins préfèrent les culottes.. » Sa main libre se glisse sur sa cuisse, ses jambes de part et d’autre de ses hanches, alors qu’il continue de la dévisager; sa bonne conscience semble avoir pris la fuite, profitant probablement qu’il claque la porte, laissant ses remords et sa loyauté sur le paillasson. « On a vingt minutes tu dis.. » Et il penche la tête vers son bras appuyé sur le dossier, pour se mordre légèrement l’ongle du pouce.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 20:12

« Etonnamment, je dirais que oui. Je suis même pratiquement certain que tu dois gagner assez régulièrement au scrabble.. » tu éclates de rire, en même temps que lui. déjà, pour ce genre de jeu, faudrait un minimum de vocabulaire, et tu n'es pas vraiment la mieux placée pour tout ça. tu n'es pas conne, mais tu n'es pas non plus une lumière. t'es à la fac parce que tu ne savais pas quoi faire d'autre. pour le peu que tu y vas, on ne peut pas te considérer en tant qu'étudiante. même si t'es une squatteuse des soirées étudiantes. j'ai de nombreux talents cachés mais ... malheureusement, pas celui-là.   non, tu ne joues pas avec les mots, tu joues avec d'autres petites choses. « C’est pas ce mystère-là que je voudrais résoudre » il bouge à son tour, le canapé couine sous l'effet. toi, tu ne bouges pas, enfin, tu ne veux pas bouger, jusqu'à ce qu'il s'empare de tes chevilles et te fasse simplement glisser sous lui. il se penche au dessus de toi, tes mains restes allongées le long de ton corps pendant que son regard capte le tien. tu ne le baisses pas, tu restes face à lui, un demi sourire sur les lèvres. ah oui ?   que tu souffles, d'une voix que tu ne pensais pas si basse, d'une voix que tu ne pensais pas si suave. peut-être que tu ne veux tout simplement pas cassé ce moment. lui, là, juste au dessus de toi. tu as du mal à respirer, tu as du mal à penser puisque tu ne sais plus ce que tu veux. ce que tu fais. « Je pense que c’est peut être un avantage, vu que les coussins préfèrent les culottes. » tu souris, tu ne peux faire autrement. un léger "hum" s'échappe de tes cordes vocales. sa main trouve ta cuisse, lentement. tu pourrais presque sentir le contact de sa main contre ta peau à travers ton jean. « On a vingt minutes tu dis.. » tu hoches la tête, ta main se lève, lentement, frôle son visage. elle se perd dans ses cheveux, vers cette mèche rebelle, s'attarde, quelques secondes, la remet en place alors qu'elle ne cesse de retomber malgré ton mouvement. tes doigts caressent sa joue, sa mâchoire, descendent dans son cou pendant que ton regard reste ancré dans le sien.  quelque chose comme ça, peut-être un peu plus, peut-être un peu moins ... pourquoi tu as faim Tullio ? tu penses que ça peut être trop court ?    évidemment, tu ne parles absolument pas de nourriture, tu parles d'autres choses. tu parles de cette tension qui a débarqué depuis que tu l'as retrouvé. Cette tension qui est toujours présente mais qui vous laisse toujours sur le cul, parce qu'aucun de vous deux ne sait comment y faire face. peut-être que finalement le meilleur moyen de résister serait de céder. une de ces phrases à la con semble pourtant parfaitement s'accorder. tes yeux font des allers retours entre ses lèvres et son regard. ta propre lèvre inférieure est coincée entre tes dents.

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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 20:31

Y a une once de lutte en lui, il sait pas trop d’où elle sort, parce qu’il se connait, il sait que si ça avait été une autre fille y a longtemps que Tullio se serait laissé aller à son envie, en se foutant bien de savoir si y a un mec, quelque part, qui attend sa copine. Il s’en foutrait. N’importe quelle autre fille serait déjà nue sous ses baisers, mais voilà, il est là le problème; Sohanne c’est pas n’importe qui. Sans trop savoir comment la décrire autrement qu’en la plaçant légèrement au-dessus des autres, pour pas dire complètement, parce qu’elle arrive à le tenir focalisé sur elle, quand il sait qu’il a passé la journée à frôler d’autres filles, des jolies probablement. Il en sait rien. A ce stade, ça serait peut être pas plus mal de se débrancher le cerveau, quoique pour le peu qu’il l’utilise. Et cette dernière lutte, ce dernier effort, qu’elle fait éclater avec son regard, deux éclats verts qui pourraient sincèrement tuer, qui le tuent peut être un peu, doucement, pour souffrir suffisamment pour ressentir quelque chose. Ce même s’il sait pas ce que c’est, qu’il veut pas savoir. Y a juste quelque chose qui s’est cassé, à un moment, qui le pousse à oublier sa position, au sens figuré, parce qu’au sens littéral ça lui fait quelque chose et sa main qui caresse sa cuisse, remonte sur sa hanche. Ses paupières qui se ferment, unique moment où il arrive à couper le contact, à plus la regarder, parce que ses doigts qui caressent son visage ça l’électrise, ça lui déclenche un frisson qui remonte jusqu’à sa nuque et qu’il a un peu de mal à retenir. Alors son bras quitte le dossier pour poser sa main sur le coussin, près du visage de Sohanne et se passer le bout de la langue sur ses lèvres en la dévisageant, le regard qui brille, explicite, pupille réactive. Sa chair de poule, aussi, qui lui permet pas de cacher ce qu’il ressent à cet instant. La distance est trop courte, c’est tout son corps qui réponds au stimuli du sien. « Je suis affamé, pour être honnête. Pourquoi.. » Ses doigts s’agrippent aux anneaux du jean, où passer une ceinture, alors qu’il rapproche son corps du sien, son visage aussi, son souffle sur sa mâchoire alors que ses lèvres caressent son cou. « Dis moi que toi non.. » Son parfum qui lui fait tourner la tête, son nez qui caresse sa mâchoire alors qu’il relève légèrement la tête pour la regarder, respirations entremêlées. « Dis moi que t’en as pas envie.. » Et déjà, son corps se colle au sien, ses muscles contractés et son désir qui s’exprime déjà, son coude qui s’enfonce dans le canapé alors qu’il glisse les doigts de sa main libre dans ses cheveux, le regard qui suit le mouvement de son pouce sur son front. L'autre main qui glisse doucement sur sa cuisse, coinçant sa jambe contre lui, le coeur qui s'excite dans sa poitrine douloureuse.


Dernière édition par Tullio Parietti le Ven 8 Avr - 20:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 20:48

son corps se rapproche un peu plus, sa main s'écrase à côté de ton visage, laissant ta tête s'enfoncer un petit peu plus dans les coussins moelleux du canapé. tu ne bouges pas, pas d'un millimètre. tu sens ton corps qui répond à la proximité du sien, qui chercher à réduire un peu plus la distance, comme si c'était un besoin, une nécessité. cette fois, il n'y a plus rien qui t'en empêche, c'est comme si cette barrière invisible venait d'être franchie. « Je suis affamé, pour être honnête. Pourquoi.. » oh oui, oui, toi aussi, toi aussi tu meurs de faim, toi aussi t'as envie de goûter. goûter ses lèvres. il resserre ton jean de sa main libre ayant quittée ta cuisse, ses lèvres se perdent dans ton cou. tu relèves la tête, légèrement, lui laissant tout l'espace nécessaire pour faire ce qui lui plaît. absolument tout ce qui lui plaît. tu fermes les yeux au contact. tu penses à respirer, pouvant presque passer à côté.« Dis moi que toi non.. » qu'il souffle dans ton cou. tu ne réponds, tu ne réponds pas parce que tu n'as pas la bonne réponse, tu n'as pas celle qu'il faut, celle qui est préférable, celle qui doit être répondue. non, tu ne l'as pas en tête, tu as le contraire, tu as l'inverse. « Dis moi que t’en as pas envie.. » ses lèvres n'ont jamais été aussi proches des tiennes, son souffle ne t'a jamais autant inspiré, tes yeux n'ont jamais été autant capté que par les siens. non, je n'en ai pas envie Tullio  que tu souffles, le regard brillant. peut-être que c'est ce qu'il attend, ou peut-être pas. j'en ai trop envie.  et pour conformer tes dires, tu réduis l'infime distance qu'il y a entre vos lèvres. tu t'en fiches de tout en ce moment. tu te fiches d'avoir un mec, tu te fiches qu'il soit un de ces meilleurs potes, tu te fiches de tout ça parce que tu le veux. là maintenant. alors tes lèvres se plaquent, se pressent, contre les siennes, ta main se pose sur ses côtes pendant que ton corps se relève, lentement et trouve le contact contre le sien. peut-être qu'il n'osait pas aller plus loin, par respect, par quelque chose de ce genre. tant pis, tu n'en as pas, tu n'en as pas pour le moment, parce que tu te doutes bien que s'il est là, c'est qu'il sait où est le Faure, c'est qu'il sait que tu ne mérites pas d'être bafouée. alors tu profites, simplement et tu l'embrasses parce que tu le peux, parce que tu le veux, et putain, qu'est-ce que ça te fait du bien de céder à la tentation que t'inflige l'italien depuis des mois maintenant. tu ne pouvais tout simplement pas tenir plus longtemps, tu n'aurais pas pu, à force de le chercher, à force de courir après lui, tu allais finir par soit le rattraper, soit trébucher. il semble que c'est la première option qui s'établie doucement.

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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptyVen 8 Avr - 21:11

Il comprend pas, ça lui échappe totalement le fait que son copain puisse se faire plaisir ailleurs, alors que Sohanne devrait, quoi, rester sagement assise là à regarder le temps passer ? C’est dégueulasse et s’il était un peu plus porté sur le féministe, il gueulerait que c’est pas égale tout ça, mais la vérité c’est qu’il tire allègrement profit de la situation, il s’en cache même pas. A dire vrai, il s’en est jamais caché, ça c’est toujours senti qu’il flirtait avec elle, même si devant le Faure il est vrai que Tullio aurait tendance à faire ça un peu plus discrètement, juste pour pas passer pour l’ami indigne. Mais il est pas là, aujourd’hui. Il est jamais là, même si c’est probablement exagéré et de toute façon, à cet instant, il est certainement la dernière personne à qui le sicilien veut penser, bien incapable, de toute façon, de penser à autre chose que la fille qu’il surplombe. Position de force alors qu’il se fait largement dominé. Ses gestes un peu plus pressés, qu’il parvient pourtant à ralentir, sa respiration restant la seule chose saccadée, alors qu’il embrasse sa peau avant de s’arrêter, un peu brusquement. Non. Il fronce les sourcils, avant d’être pris par surprise, ses lèvres qui écrasent les siennes, dans ce baiser qu’il doit attendre depuis plusieurs mois, qu’il attendait presque comme les culs bénis attendent le Messie. C’est à peine s’il respire, parce qu’il est même plus très sûr d’en avoir encore besoin, ses lèvres qui se mêlent aux siennes, le goût de sa peau sucrée qui n’est en rien comparable à ce qu’il a pu imaginer. Il idéalise, l’âme d’artiste, mais c’est bien la première fois que l’imagination rejoint étroitement la réalité. Ses deux mains attrapent son visage, glissent dans ses cheveux pour s’y accrocher quelques secondes avant de se relever légèrement, en équilibre, ses doigts qui glissent jusque sur ses hanches pour passer sous son haut qu’il soulève, fébrile. Tout son corps frissonne, ses muscles qui se tétanisent alors qu’il les contracte par réflexe, des sursauts de son palpitant qui témoignent d’une sensation de manque, déjà.. Il recule légèrement le visage pour lui retirer le tissu protecteur, l’infâme rempart qui l’empêche de poser ses mains sur sa peau, sa main qui lui prend le menton pour embrasser ses lèvres, gourmé qui en redemande, ses doigts qui glissent le long de son coup, sur sa poitrine jusqu’à son nombril pour agripper le jean et la coller contre lui. Sans vraiment attendre, pris de court par la boule à l’estomac qui gonfle, Tullio se libère de son propre t-shirt, qu’il jette dans le vide. Et il s’arrête, la regarde, comme s’il essayait de graver ça quelque part, comme s’il arrivait pas à y croire complètement. « T’es vraiment.. » Il sait même pas quoi dire, préfère se taire et sa main gauche attrape son cou, doucement, l’autre se balade sur son épaule pour faire glisser la bretelle, alors qu’il pince ses lèvres pour savourer le picotement que lui laisse celles de Sohanne. Il perd pied, totalement et pour être honnête, ça n’a jamais été aussi agréable de chuter.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptySam 9 Avr - 0:14

ses mains sur ta peau te dont l'effet d'une bombe. ses lèvres sur les tiennes t'emmènent dans un autre monde. tu ne sais plus ce que tu fais, ce que tu veux, tu ne sais plus qui tu es. tu es juste là, entre ses mains expertes, entre ses frémissements qui t'embrouilles, son souffle qui te transporte, ses gestes qui t'encerclent. tu en veux plus, encore plus. ses mains sous ton t-shirt tu souffles, fort, tu te cambres, doucement. ton t-shirt ne reste pas longtemps, le bout de tissu s'envole, délicatement, pour se perdre quelque part dans la pièce. le sien suit le mouvement, comme s'il était pressé, comme si c'était maintenant ou jamais. comme si vous deviez vous dépêcher avant que tout ne redescende, avant qu'il ne se passe quelque chose. ses lèvres trouvent les tiennes, ses lèvres s'échappent tes tiennes et il te fixe un instant. «  T’es vraiment.. » tu souris, simplement, pour guise de réponse alors que la bretelle te ton soutien-gorge tombe, soutien-gorge qu'il connait par coeur après cette journée passée dans les cabines. en réalité, c'est toute cette pression, toute cette tension que vous avez tenté de retenir qui tombe, qui redescend, pourtant, ce n'était pas la première fois que vous faisiez ça, mais peut-être la première que vous vous retrouviez chez lui après. parfaite ?  que tu complètes sa phrase, tu te relèves doucement, le force à s'asseoir. tu passes te jambes de chaque côté de ses hanches, sur lui, ses jambes sous toi et tes lèvres qui s'engouffrent vers son oreille. magnifique ?   que tu continues alors que tes lèvres descendent le long de son cou. belle ?  tes lèvres trouvent ses épaules, que tu parsèmes de multiples baisers. sensuelle ?  elles continuent leur ascension, vers son torse. incroyable ?  tes lèvres descendent encore avant de remonter d'un seul coup et de plonger ton regard dans le sien. immédiatement, tes deux émeraudes s'éveillent. je sais.  que tu finis par dire, tes lèvres se plaquent une nouvelle fois sur les siennes pendant que tes mains déboutonnent son jean. habilement. touche moi encore ...  que tu souffles une nouvelle fois à son oreille, que tu murmures simplement, parce que tu veux sentir ses mains contre ton corps, tu veux les sentir qui parcourent ton corps. tu veux qu'il parcoure ton corps, avec ses mains et non pas seulement avec ses yeux comme il en a l'habitude. tu lui donnes le droit, complètement.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptySam 9 Avr - 0:50

C’est le brouillard total, perdu entre deux états incohérents, qui s’associent mal, qui se cognent l’un à l’autre. Y a l’excitation, le désir du jeu, ce besoin de lui rendre la monnaie de sa pièce en la faisant tourner en bourrique, comme elle le fait si bien avec lui, en prenant son temps, en s’amusant de la réaction de son corps quand il effleure sa peau. Puis y a l’impatient, l’ogre affamé et l’horloge qui tourne, les aiguilles qui se promènent et les minutes qui s’égrènent, qu’il oublie un peu, parce que ses lèvres rencontrent les siennes. Dans un baiser presque explosif pour lui, parce qu’il l’a cherché, qu’il l’a voulu et que maintenant que ça se produit, Tullio ressent le besoin de pas faire comme avec les autres, sans trop savoir pourquoi; peut être parce qu’elle est cette sculpture qu’il a du admirer avec les yeux, les mains dans les poches en se mordant la langue. Souffle court, respiration haletante alors qu’il se retrouve assit, Sohanne sur lui, qui sent probablement l’effet qu’elle lui fait alors que le jean lui devient étroit, subjugué par le son de sa voix et la caresse de ses lèvres, un frisson qui lui file la chair de poule, les abdos qui se contractent. Il sait vraiment pas si elle se rend compte, si elle sait tout ce que même lui ignore, qu’il veut peut être pas savoir et il lève le visage au plafond, en soufflant avant de baisser les yeux vers son visage qui réapparait devant lui, ses mains qui glissent dans son dos, sous l’attache du soutien-gorge qu’il fait sauter d’un pincement de l’index et du pouce, un sourire taquin aux lèvres alors qu’il s’en débarrasse, lambeau de tissu qui rejoint le cimetière sur le parquet. Touche moi encore. Électrochoc. Ses mains glissent sur son ventre, déboutonne son jean alors qu’il l’oblige à se relever pour le lui retirer, ses lèvres qui caresse sa hanche, sa cuisse, ses doigts qui chatouillent ses mollets pour leur faire quitter le jean. Le bout de sa langue se perd sur sa poitrine, sa main droite qui parcourt son corps, apprend ce qu’il devine déjà, joue de l’élastique de son string, l’autre dans son dos qui continue son cheminement vers sa chute de reins. Ses lèvres se perdent sur le grain de sa peau mordoré, caramel, s’arrête à son nombril, le sang qui pulse, qui affole ses sens, ses doigts qui se perdent vers son bas-ventre, un regard bleu orageux qu’il relève vers elle, jouant de son majeur. De sa main gauche, il agrippe ses fesses, finit par l’attirer contre lui, qu’elle revienne, ses baisers chauds qui s’enfouissent dans sa nuque, qui descendent sur sa clavicule dont il mordille légèrement la peau. Elle est a lui pour cette fois, rien qu’à lui et c’est tout un corps rêvé à explorer. Et son plaisir qui grandit, accompagné de sa fascination.
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MessageSujet: Re: (tullio) shopping party   (tullio) shopping party - Page 3 EmptySam 9 Avr - 1:16

Il ne se fait pas prier, prend le temps de réagir, sourire en coin, il  te libère de ton dernier tissu recouvrant ton haut. il te libère d'un geste fortement bien habile qui t'extirpe un sourire des plus malicieux. Il sait y faire  Tullio, il sait y faire l'italien et tu n'en doutais pas un seul instant mais ... mais ça t'embête au fond de toi, il y a cette petite boule qui grossit, qui s'agrandit. elle est là, t'informe que ce n'est pas la première fois qu'il fait ça, qu'il a l'habitude, tout comme toi, tu en as l'habitude. sauf que ça te dérange de penser ça de l'italien, ça te dérange parce que pour toi, il est tout à toi. tu as juste l'impression qu'il est à toi. tu n'as pas l'droit de penser de la sorte, tu n'as pas l'droit, parce qu'il n'est pas à toi. mais tu ne peux t'en empêcher, tu ne peux pas empêcher cette soudaine jalousie. cette jalousie qui pleur à la simple idée qu'il ait déjà posé ses mains de cette manière sur une autre femme. c'est égoïste, complètement, mais tu n'as jamais dit que tu ne l'étais pas. bien au contraire. ton jean s'en va à son tour, et tu te retrouve en tenue très légère devant lui, tu appréhendes. énormément, beaucoup trop, de ce qu'il pourrait penser. sous tes airs d'assurance, il n'en ait rien, tu as toujours peur de te mettre à nue, surtout la première fois, tu as toujours peur de ne pas plaire. tu n'es pas parfaite, tu le sais, quelque part. il te touche, te caresse, tu ne sais même plus où donner de la tête, tu es totalement perdue, perdue dans ses gestes, perdue dans ses caresses, ses baisers. totalement et entièrement soumise sous ses moindres faits et gestes. alors tu gémis, de simples gémissements que tu étouffes dans son cou pendant que tes mains défont la braguette de ce jean. jean que tu remettais presque en place la dernière fois, dans les cabines. tu soupires, de plaisir, alors que tes mains s'affèrent à retirer son jean, avec son aide précieuse. le bout de tissu finit au sol. simplement. alors que tes mains s'attardent de trop sur le dernier bout de tissu qui le recouvre. tu touches, tu analyses, cette grosseur qui t'ai uniquement destinée. cette partie qui t'excite, immédiatement, qui te donne envie, d'en découvrir plus, d'en sortir plus. et au moment où tu passes tes mains dans son boxer, tu entends la porte d'entrée. la sonnette, la sonnerie retentit, suivit de deux trois coups sur la porte ainsi qu'un doux accent asiatique. c'est pas vrai   que tu soupires, que tu souffles, le sourire aux lèvres. ça ne te gêne pas, tu aimes le piment, tu aimes patienter, tu aimes faire patienter.  il semble qu'on ait de la visite. le repas est servi  que tu souffles doucement, vers son oreille. tes poses se posent sur son dos, le presse contre toi, sans jamais le perdre du regard.   tu penses que si je lui ouvre dans cette tenue, on a le droit au repas gratuit ? tu entre-ouvres tes lèvres, sensuellement, mordilles ta lèvre inférieure. t'aurais presque envie de tenter. lui ouvrir, comme ça, seulement vêtue d'un simple string en dentelle rouge, criant sur ta peau métisse.
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