Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 (leeo) confusion in my mind.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Airlie Adamo
Airlie Adamo
member ◊ cute little coral

messages : 1237 pseudo : spf avatar + © : romee strijd + mags + endlesslove
(leeo) confusion in my mind. Atelophobia

âge : dix-neuf ans.
statut civil : célibataire.
(leeo) confusion in my mind. _
MessageSujet: (leeo) confusion in my mind.   (leeo) confusion in my mind. EmptySam 30 Juil - 2:30

samedi sept heures. le décalage horaire et la différence de température tombent comme un cheveu sur la soupe. tu as fait un crochet par la salle de sport de gregory pour lui déposer son cadeau. tu as deux heures devant toi. une heure en fait. tu veux arriver avant pour voir leeo. il arrive toujours deux bonnes heures avant tout le monde. parfois même trois heures. il t’a manqué leeo. il t’a vraiment manqué. il t’a certainement plus manqué à toi que tu ne lui as manqué. il a dû être occupé. c’est toi qui lui as envoyé le premier message. bon d’accord. tu lui as envoyé après avoir vu la fameuse photo. mais c’est quand même toi qui as envoyé le premier message. ça compte quand même non ? tu avais hésité à lui envoyer ce message. tu n’en n’avais pas le droit. même après los angeles. tu as essayé de t’occuper pour ne pas céder à la tentation. tu es restée de longues minutes sous la douche, essayant de te détendre. mais rien à faire. tu ne pouvais t’empêcher de revoir leurs sourires. de la voir bien trop proche de lui. de la voir bien trop tactile alors qu’elle commence à peine à travailler pour lui. tu es sortie, tu as enfilé une culotte, un short et un débardeur avant de se glisser dans le lit. un lit simple dans la seule et unique chambre d’ami. tu as rompu avec sam. tu lui as avoué que tu l’as trompé. il a été compréhensif, il voulait même te laisser son lit double plutôt que le lit simple dans la chambre d’ami, mais tu ne pouvais pas accepter. il t’autorisait déjà à rester chez lui. tu ne voulais pas abuser. le lit est vide. le lit est froid. tu n’arrives pas à dormir. tu revois sans cesse cette photo qu’elle a posté. il fait ressortir en toi des sentiments que tu n’as jamais expérimenté. sentiments que logiquement, tu n’arrives pas à contrôler et ça t’énervait au plus haut point. tu es jalouse. tu lui envoies un message. tu n’as pas envie d’aborder le sujet directement. il te questionne alors tu craques tout en jouant l'indifférente. lui disant que c’est son problème. pas ton problème. tu ne lui en veux pas à lui pour cette photo, mais bien à elle. il a diné avec elle et ça tu ne le supporte pas, même si c'est pour un diner d'affaire. il te retourne la pareille. il n’a pas apprécié la photo que tu avais posté, même s’il ne te l’a pas dit clairement. il l’a sous-entendu et tu as compris. sam et toi vous plaisantiez ça se voyait aisément tandis que lui et elle aurait pu faire la couverture de vogue. tu espères que le malentendu est passé de son côté parce que tu es tellement pressée de le revoir que tu as réussi à passer outre. tu arrives enfin chez toi. tu détaches tes cheveux. tu te rues dans ta chambre pour poser tes valises et retirer tes habits. tu détaches tes cheveux. tu te brosses les dents. tu te douches. tu te sèches. tu enfiles tes sous-vêtements. tu as soigneusement préparé tes habits et tes affaires avant ton départ donc c’est assez rapide. tu enfiles une petite robe légère blanche estivale et des spartiates camel. tu prépares une machine que tu feras tourner à ton retour. tu relèves tes cheveux. tu vérifies que tu as tout dans ton sac. tout y est. tu rajoutes deux petits cadeaux pour leeo qui en toute somme banals. tu ne pouvais pas lui ramener quelque chose d'imposant de toute façon à cause de sa femme et c'est compliqué de lui offrir quelque chose à lui qui a tout. ils sont banals et pourtant vraiment significatifs et personnels. tu espère que ça lui plaira. tu ouvres ton frigo. tu as demandé à ta maman si elle pouvait faire deux-trois courses puisque tu n’auras pas le temps de les faire avant lundi, à moins d’aller dans une supérette où le moindre aliment sains ou pas d'ailleurs est hors de prix. tu as bien fait de lui demander puisque tu n’as presque rien mangé pendant le vol. tu sors de quoi te faire une salade. tu rinces et tu coupes de la laitue et du concombre. tu mets le tout dans une jar. tu rajoutes deux ou trois tomates cerises. tu verses une sauce légère dans le bnto. bnto que tu glisses dans la jar avant de la fermer. tu regardes l’heure. c’est tentant de partir maintenant, mais tu sais pertinemment qu’il doit avoir des tonnes de choses à faire. tu sors une autre jar. tu coupes le reste du concombre, un demi-melon et un bout de pastèque pour te faire un smoothie. tu verses et tu fermes. tu as juste le trajet à faire, après tu mettras tout ça au frigo. mais tu ne veux pas prendre de risque vu les températures extérieures, tu sors un petit sac isotherme où tu tu mets une bouteille d’eau et les deux jars. sans oublier les couverts et l'adaptateur pour boire ton smoothie. tu te gares à proximité de l’entreprise. sur le chemin, tu prends un café pour leeo. ça lui changera de celui de la machine à café de l’entreprise. tu entres. tu te diriges à t'étage. tu ouvres la porte de son bureau sans toquer. « c'était trop long… » tu commences avant de réaliser qu’il n’est pas seul. tu n'as rien dit d’irréparable. puisque tu n’as pas encore dit sans toi. il n'est pas seule puisqu'elle est là. ta remplaçante est là. elle est là et elle glousse. tu ne comprends pas qu’est-ce qu’elle fait ici. tu l’as formé avant ton départ pour qu’elle puisse te remplacer jusqu’à ton retour après c’était au revoir. leeo savait que tu revenais aujourd’hui. pourquoi est-ce qu’elle est encore là ? elle est jolie. elle est compétente. bientôt ou déjà diplômée tu n'en sais rien. elle ne t'a parlé que de leeo durant sa semaine de formation. leeo par-ci leeo par-là. de quel droit elle l'appelle par son prénom ? alors qu'elle le connait à peine. tu as eu raison de craindre le pire puisqu'elle est encore là alors que tu es de retour. tu restes bouche bée quelques secondes le gobelet chaud dans ta main avant de te ressaisir. « je… désolée... » tu dis. tu pensais le trouver seul. tu recules de quelques pas. tu fermes la porte. tu t’en veux. tu n’as pas à te mettre dans cet état. tu ne dois rien attendre de lui. tu ne pouvais rien attendre de lui. tu le savais, mais c’était plus fort que toi. tu as besoin de marcher. tu vas dans la salle de pause. salle qui te rappelle beaucoup trop leeo. tu déposes le sac isotherme dans le frigo. tu rentres dans ton bureau. il n’est absolument pas comment tu l’as laissé à ton départ. tu n’as pas vraiment le cœur à rester dedans. tu déposes le gobelet de café. tu descends. tu vas au service de comptabilité. tu as du temps devant toi. tu penses pas que leeo viendra te chercher ici. tu penses être seule, mais aujourd’hui vous n’étiez pas les seuls à être matinaux. ce n'est pas cameron, mais quelqu'un d'autre. tu avais eu l’occasion de travailler dans ce service pendant une semaine. tu as travaillé les trois quarts du temps avec lui. il a cinq ans de plus que toi. tu lui adresses un sourire. tu t’apprêtes à repartir. tu as besoin d'être seule. vraiment besoin d'être seule, mais il te propose une boisson. tu te vois mal refuser sans éveiller les soupçons. « de l’eau de coco c’est bien ça ? » tu hoches la tête. « c’est bien ça. » il sort de son bureau. il va au distributeur. il tend la bouteille tu la prends. vous restez quelques instants sur le pas de sa porte. tu lui demandes pourquoi il est ici aussi tôt. beaucoup de boulot qu'il te dit. tu as besoin de penser à autre chose qu'à leeo. tu lui proposes ton aide. lui précisant que tu as une heure à tuer puisque ta remplaçante est là. tu n’es pas très calée en comptabilité. ce n’est pas vraiment ton domaine en même temps, mais tu te débrouilles et ça il le sait. travailler à deux lui permettra d’avancer un peu plus vite de gagner ne vingtaine de minutes. il accepte. tu prends une chaise. chaise que tu positionnes à coté de la sienne. tu fermes la porte de son bureau. tu sors ton étui de lunette. tu poses ton sac sous la chaise. tu mets tes lunettes. vous bouclez assez vite l’ébauche du budget. alors il te questionne. il te parle de sa copine qui a bientôt anniversaire. il regarde ton bracelet. le seul qui reste toujours à ton poignet. le bracelet menottes dinh van en or blanc. tu as opté pour quelque chose de discret et raffiné une chaine toute fine tandis que ton frère a opté pour quelque chose d’un peu plus imposant. bracelets offerts à vos dix-huit par tes grands-parents. bracelet symbolisant le lien si fort qui vous unit. tu lui demandes s’il veut le voir de plus près. tu lui tend le poignet pour qu’il puisse le détacher. « ça a un coût, mais la symbolique est très forte. » il le détache. il l’observe attentivement avant de le rattacher précautionneusement. « il te va à la perfection airlie. c’est un bon choix ton copain a beaucoup de goûts. tu penses que ça pourrait lui plaire ? tu pourras venir avec moi pour me conseiller ? » tu rougis légèrement puis tu souris. « merci, mais c’est un cadeau de ma famille ... mon frère jumeau a l’autre il fonctionne par deux si tu veux. je pense que ça pourrait plaire à ta copine et oui je peux te conseiller avec plaisir. » tu sors ton téléphone que tu déverrouilles. tu lui tends. « tu peux noter ton numéro pour qu'on organise ça. » il te tends le sien. « je pense que c'est plus simple si j'ai le tien également. » il pose ton portable sur son bureau pendant que tu inscris ton numéro et ton prénom avant de lui rendre avec le sourire. tu jettes un coup d'œil à ta montre. tu as assez de temps. « je peux encore t'être utile ? »

@leeo strand
Revenir en haut Aller en bas
Leeo Strand
Leeo Strand
member ◊ cute little nemo

messages : 219 pseudo : manon avatar + © : tobias sorensen (tag)
âge : vingt-sept ans
statut civil : marié depuis quatre ans.
job/études : strand enterprises holding inc.
(leeo) confusion in my mind. _
MessageSujet: Re: (leeo) confusion in my mind.   (leeo) confusion in my mind. EmptySam 30 Juil - 18:32

Lundi, nouvelle journée, nouvelle semaine qui commence. Le week-end à été épuisant, tu t’es remis au sport et c’était une chose que tu n’avais pas fait depuis un moment, mais malgré la difficulté ça t’as clairement fait un bien fou. Tu as couru pendant deux heures dans le grand parc en face de chez toi et tu n’as réalisé qu’en y étant que tu avais couru jusqu’à la plage. Puis tu avais dîne avec tes parents, ceux de ta femme et bien évidemment ta femme. Aucune dispute ce soir là, vous auriez presque pu passer pour un couple normal, presque, parce que même si les cris ne vous avez pas tenu compagnie, vous n’étiez pas tactile l’un envers l’autre, pas de gestes tendres, pas de baisers, pas d’éffusions d’amour. Il arrivait qu’elle te manque, plus que ce que tu laissais entrevoir mais pendant une seconde, pas plus. Evidemment, vos mères respectives ignorait ce qui se passait dans votre couple, pour le bonheur de tous vous aviez décidé de ne rien dire, de faire comme si tout allait bien, alors le sujet des bébés était revenu naturellement. Ta mère a toujours été parfaite avec toi, elle est un exemple, elle t’aime de façon inconditionnel, sans conditions, et à la seconde ou tu as dit oui à ta femme, elle a imaginer qu’elle serait bientôt grand mère, évidemment les choses n’arrivent pas aussi facilement et l’idée de faire un enfant ne t’attires pas, surement parce que tout n’est pas rose avec ta femme et qu’un enfant doit avant tout se sentir désiré. Comme toujours, vous avez évité la question sans attiré la question, votre meilleur excuse le boulot qui vous prend à tous les deux beaucoup de temps, mais pour ne blesser personne, tu lui promets de ne pas renoncer à cette idée. Le reste de ton week-end est calme mais ce dine ta épuisé alors autant dire que quand tu te gares devant ta compagnie à sept heures ce matin, tu souris, tu te sens enfin chez toi, enfin utile. Avant de rentrer dans le bâtiment, tu fait un arrêt au Stabucks qui se trouve juste en face, tu déteste le café de la machine, tu dois trouver une solution à ce sujet d’ailleurs, dans la grande enseigne tu optes pour un café noir sans sucre avec une touche de caramel, une fantaisie que tu t’autorises " Merci, je suis Leeo Strand, je dirige l’entreprise en face, pouvez-vous donner ma carte a votre patron, j’aimerais lui parler d’un projet “ ton plus beau sourire accompagne tes paroles, elle sait qui tu es, elle te le confirme, et elle transmettra dans ta demande dès qu’il arrive. Tu la remercies pour sa gentillesse et quitte le café pour entrer dans ton bâtiment. Sans surprise, tu es le premier ici, tu ouvres, tu allumes ce qui doit être allumé et tu savoures ton café dans l’ascenseur jusqu’à ton étage. C’est sans aucun doute le moment de la journée que tu préféré, il n’y a personne, tu es seul, libre, tu ne ressens aucun pression, il n’y a personne pour venir t’ennuyer avec tes questions stupides. Tu ouvres ton bureau, ta fenêtre dans le haut et tu te laisses tomber sur ton siège. Tu allumes ton ordinateur et porte ton café à tes lèvres, il est délicieux, tu le termines rapidement. Dans le silence, tu entends aisément une porte claquée et tu te demandes de qui il s’agit, du moins jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre et laisse apparaître, la jeune brunette qui remplace Airlie pendant ses congés, Eva est une jeune femme pleine d’esprit, elle est douce, gentille, serviable, elle a envie d’apprendre malgré quelques maladresses, elle est intelligente même si elle joue parfois les idiotes sans doute pour se donner un charme. C’est une jolie jeune femme, elle a tout juste dix huit ans, elle en fait clairement plus mais à tes yeux elle n’est pas aussi jolie que Airlie, pas aussi douce, pas aussi attirante, pas aussi fascinante ” Bonjour Eva, tu es déjà la ? “ tu es surpris, elle est toujours ponctuelle depuis son arrivée, tu n'as jamais eu à lui reprocher ce genre de chose, en réalité tu n'as rien eu à lui reprocher, elle est une stagiaire exemplaire " Je voulais terminer quelques choses et j'étais impatiente de te voir " tu souris, poliment, elle est parfois trop démonstrative ton gout, mais tu ne la blâme pas, après tout c'est encore une petite fille " C'est gentil, tu as passé un bon week-end ? " elle t'explique alors qu'elle est sortie avec des copines à qui tu plairais beaucoup et elle te propose même de venir prendre un verre avec elle la semaine prochaine " Je verrais si je suis libre " tu reste assez vague mais clairement tu n'iras pas, tu ne te vois pas passer la soirée dans un bar avec une bande d'adolescente qui vont finir sans doute trop alcoolisé à ton gout. Tu discute ensuite avec elle des choses à faire aujourd'hui, tu lui expliques que celle qui l'a formé il y a trois semaines revient aujourd'hui, tu ne lui dis évidemment pas que tu as hâte de la voir, ça ne serait pas professionnel et elle parle beaucoup trop. Tu n'as pas le temps de finir ta phrase, Airlie passe la porte, elle croise le regard d'Eva, tu devines aisément que la voir ne lui fait pas plaisir, encore moins à coté de toi dans une petite robe noire. Elle s'en va directement, tu termines malgré tout d'expliquer à Eva ce que tu attends d'elle aujourd'hui, puis elle regagne son bureau à coté de celui d'Airlie, tu l'accompagnes à ce dernier puis reprend ta route " Vous avez vu mademoiselle Adamo ? " tu demandes à un de tes employés et te diriges vers le service comptabilité, tu passes la porte avec un air froid, tu tombes sur elle en grand discussion " Mademoiselle Adamo, dans mon bureau, maintenant " tu ressors immédiatement pour rejoindre ton bureau. Tu arrives avant elle sans surprise, tu l'attends de pied ferme, quelques minutes plus tard elle passe la porte de ton bureau " Bonjour Airlie " tu fermes la porte de ton bureau, dans les couloirs tu devines déjà qu'il se dit que tu vas lui passer un savon. Tu fermes les stores pour être sur que personne ne t'entende et tout le monde comprendra que tu ne souhaite pas être dérangé, même ta stagiaire, puis tu la regardes " Tu m'as manqué... " tu avoues sincèrement en la regardant dans les yeux, elle est belle, elle a bronzé, elle est encore plus belle qu'avant.
Revenir en haut Aller en bas
Airlie Adamo
Airlie Adamo
member ◊ cute little coral

messages : 1237 pseudo : spf avatar + © : romee strijd + mags + endlesslove
(leeo) confusion in my mind. Atelophobia

âge : dix-neuf ans.
statut civil : célibataire.
(leeo) confusion in my mind. _
MessageSujet: Re: (leeo) confusion in my mind.   (leeo) confusion in my mind. EmptySam 30 Juil - 20:33

« mademoiselle adamo, dans mon bureau, maintenant. » tu n’as même pas le temps de répondre qu’il ressort. tu n'as pas eu le temps de répondre et c’est peut-être mieux comme ça. si tu avais été seule, tu lui aurais certainement demandé s’il était perdu et que le bureau qu’il cherche n’est pas en bas, mais bien en haut ou encore refuser puisque tu n’es pas obligée de lui obéir en dehors des heures de bureau. tu n’as pas envie de te retrouver avec lui, pas encore. il n’a pas choisi le bon moment et la manière de le faire n’est non plus pas la bonne. il te demande ce que leeo a. il est étonné puisque jamais il ne s’était adressé encore à toi de cette façon. tu hausses les épaules. tu n’en sais trop rien. tu as du mal à comprendre s’il te reproche vraiment quelque chose ou si c’était juste un prétexte. prétexte ou réelle raison, tu le prends vraiment mal puisque ça te fait passer pour une imbécile devant des gens que tu croises tous les jours. « je ne sais pas surement un problème avec la nouvelle. ça c’est bien passé avec elle durant les deux semaines ? » en temps normal, tu te serais exécutée dans la seconde pour te lever, mais pas aujourd’hui. tu n’as même pas eu le temps de boire. tu prends ton temps pour rassembler tes affaires en essayant d’être un minimum concernée par la situation. « on n’a pas eu l’occasion de la voir beaucoup dans le service puisqu'il n'y avait aucun absent. » qu’il te dit. encore une information rassurante. tu te presses autrement, il se posera des questions. « merci beaucoup pour l’eau. tu me tiens au courant pour le bracelet ? » tu mets ton sac sur ton épaule. tu ouvres la bouteille. tu quittes le bureau. la bouteille dans une main, dans l’autre, le bouchon. tu en bois une gorgée tu la ranges dans ton sac. tu traines de pieds. tu prends même l’ascenseur, c’est dire à quel point tu as envie de prendre ton temps. à quel point, tu as envie de gagner du temps. tu te retrouves devant la porte de son bureau. ouverte bien évidemment. il n’est pas occupé alors tu n’as pas le choix, tu rentres. il te dit bonjour. tu es trop bien élevée pour ne pas lui rendre la pareille. « bonjour. » il ferme la porte. tu ne t’assois pas. tu restes à proximité de la porte. il ferme les stores. il te dit que tu lui as manqué. il t'a manqué aussi. tu n’étais pas vraiment certaine de lui avoir manqué aussi. il te regarde dans les yeux. tu sais qu’il est sincère. en plus c'est la première fois qu'il te le dit. ça te fait plaisir, vraiment très plaisir, mais tu ne laisses rien paraître. tu ne peux rien laisser paraître. ton cœur et ta raison sont encore une fois en désaccords. ton cœur t’ordonne de lui sauter dans les bras. tu en as envie de retrouver ses bras. de t’accrocher à lui pour ne plus jamais le quitter. tu as besoin de sentir ses mains sur toi et d’accentuer le contact en enroulant tes jambes autour de lui. tu as envie de poser tes lèvres contre celles de leeo. ta raison te le déconseille vivement. cette même raison qui te rappelle par flash que ta remplaçante a tout pour elle. eva a tout pour elle tout comme sa femme. si tu arrives à faire abstraction de sa femme, tu ne peux pas en faire autant pour eva. elle se trouvait dans son bureau à une heure aussi matinale, tu es persuadée que c’était le même train-train durant les deux semaines où tu as été absente. il t'avait dit avant qu'elle ne vienne de ne pas être jalouse parce qu'elle n'était pas aussi jolie que toi parce que tu avais des atouts qu'elle ne possédait pas. tu l'as cru, jusqu'à cette photo. tu ne vois pas l'intérêt de poster une photo alors qu'ils sont là pour un diner d'affaire. alors oui, toi tu avais posté une photo, mais lui et elle et sam et toi c'est complètement différent. toi tu sortais avec sam depuis presque six ans et tu le connais depuis presque toujours, puisque vos parents se connaissaient. avant d'être ensemble vous étiez amis. cette situation ne te plait pas. tu l'imagine elle qui vient lui apporter son café et eux qui discutent alors qu’ils sont seuls dans l’agence. elle est moins timide, plus directe, jolie et intelligente. la combinaison gagnante en somme. sans compter qu'en plus de ça elle le veut. elle le veut tu l'as compris en moins de cinq minutes au vu des questions, du fait qu'elle l'a appelé directement. oui tu aurais dû en parler à leeo pour éviter d'être dans un tel état, mais vu que tu avais piqué une crise avant même qu'elle n'arrive il ne t'aurait certainement pas cru, alors tu ne lui en as pas parlé. la moutarde t'est montée au nez entre ses questions et cette photo qu'elle a posté. la scène à laquelle tu as assisté en entrant dans son bureau te reste en travers de la gorge et n'a pas arrangé la situation bien au contraire. elle est tirée à quatre épingles, sa robe beaucoup trop courte à ton goût pour travailler doit valoir plus que l’entièreté de ta garde-robe. elle vient du même milieu social que leeo, toi non et tu ne le seras jamais. cette scène te reste vraiment en travers de la gorge. ton visage reste neutre tout comme le reste de ton corps face à sa confession. « c’est étonnant ce n'est pas vraiment l’impression que j’ai eu en arrivant. c’est tout ce que vous aviez à me dire ? » tu gâches tout. ça ne t'étonne même pas. tu aurais mieux fait de passer la journée chez toi. tu es descendue pour éviter cette confrontation tu n'étais pas au meilleur de ta forme, alors tu dis des bêtises. tu sais qu'il ne mentirait pas, mais tu es en train d'insinuer le contraire. ça défile dans ta tête. son rire. elle aussi proche de lui. elle qui le tutoie. il la laisse le tutoyer alors que toi, tu n’y as eu le droit qu’après trois ans lorsque vous vous êtes retrouvés ici. tu ne veux plus d’un privilège aussi facile à obtenir puisqu’elle peut le faire en travaillant deux semaines avec lui, alors tu le vouvoies à nouveau. tu n’as pas le choix, c’est le seul moyen de te protéger. tu te protèges parce que depuis los angeles tu t'es vraiment beaucoup trop attachée à lui. ton séjour de deux semaines loin de lui à renforcé tes sentiments. tu es fatiguée et il n’arrivera pas à te faire entendre raison en tout cas pas aujourd'hui. tu t’en veux d’être aussi bête, vraiment. tu remarques le gobelet de café sur son bureau. « j’étais aussi venue avec un café. » plus douée et aux petits soins aussi. tu ne peux t'empêcher de penser à ce putain de café qui doit être froid sur ton bureau maintenant. « mais je comprends que vous préfériez le sien. » tu détaches tes cheveux. elle est encore là alors que toi, tu es de retour et ça leeo le savait. tu n’es pas rentrée à l’improviste par avion. elle est là toi aussi alors tu ne te fais plus d’illusions. il va certainement te renvoyer ou t’envoyer dans un autre service. tu penches pour le licenciement, vu comment tu te comportes. tu as aucun droit à avoir sur lui, ni aucun avis à donner sur les femmes qu'il côtoient. tu le sais et pourtant tu ne peux pas t'en empêcher. tu es trop fière pour accepter que ce soit lui qui te mette à la porte et ça lui évitera des frais si c'est toi qui demande à l'être. tu imagines les deux semaines qu'il a passé avec elle. tu sais qu'il n'a pas été plus intime avec elle qu'avec toi, même si elle n'aurait certainement pas dit non. tu te lances tu as besoin de quitter son bureau immédiatement. tu as envie d'exploser. « je démissionne. » tu lui dis simplement sans sourciller. tu évites son regard. tu serais bien incapable de le regarder dans les yeux en le lui disant. ta fierté aura au moins le mérite de lui faciliter le travail. tu restes calme. calme à l'extérieur. de l'extérieur tu as l'air vraiment paisible, mais à l'intérieur tu bouillonnes. tu ne peux plus revenir en arrière tu le sais et ça t'étonnerait qu'il te laisse revenir en arrière. leeo a un sacré caractère et une sacré fierté aussi même s'il le faisait tu n'es pas certaine d'être en mesure de te raisonner. on pourrait presque croire que tu es en train de lui parler de la pluie et du beau temps, mais tu es bel et bien en train de démissionner. tu ne peux pas le voir avec une autre. c’est au-dessus de tes forces alors tu préfères démissionner de toi-même. c’est bête. c'est même très bête, tu en as conscience, parce que tu as besoin de travailler. c’est de la folie ce que tu es en train de faire, mais tu es incapable d’être raisonnable. tu sais qu’il fait ressortir en toi des sentiments que tu n’as jamais encore eu l’occasion d’expérimenter. sentiments que logiquement, tu n’arrives pas à contrôler et ce matin. tu es très fatiguée. élément qui n'aide pas. tu es tombée dans l’extrême même si tu sais que tu n’auras pas de mal à trouver un autre boulot puisque tu as terminé major de la promotion comme la première année donc ce n’est pas les propositions d’embauches ou de propositions pour l’alternance qui manque. c’est travailler pour et avec leeo qui te motive. tu n’es pas intéressée un seul instant par l’argent. tu as eu deux trois occasions qui se sont présentées et tu avais toujours refusé parce que travaillé avec leeo c'était vraiment enrichissant plus que trois cents ou quatre cents euros supplémentaire par mois. il t'a donné ta chance il y a trois ans tu es absolument certaine qu'ils n'en auraient pas fait de même.
Revenir en haut Aller en bas
Leeo Strand
Leeo Strand
member ◊ cute little nemo

messages : 219 pseudo : manon avatar + © : tobias sorensen (tag)
âge : vingt-sept ans
statut civil : marié depuis quatre ans.
job/études : strand enterprises holding inc.
(leeo) confusion in my mind. _
MessageSujet: Re: (leeo) confusion in my mind.   (leeo) confusion in my mind. EmptyLun 1 Aoû - 12:27

Tu attends quelques secondes avant de la voir passer la porte, tu es partagé, tu l'as très bien vu dans ce bureau jouer les jolies cœurs en papillonnant avec un de tes employés, ça t'énerves mais en parallèle, elle t'as terriblement manqué depuis don départ en Australie il y a trois semaines de cela, les trois semaines les plus interminables de ta vie. Tu penses à elle depuis hier, non stop, tu sais qu'elle sera à tes cotés, de nouveau comme si vous vous étiez quitté hier, tu vas la retrouver et avec un peu de chance tu pourras le serrer de nouveau dans tes bras. Ta longue attente se termine finalement, elle est devant toi, elle a changé, ses cheveux sont plus blonds, sa peau est légèrement bronzée, elle est magnifique, comme toujours sa beauté te coupe le souffle. Tu as tellement de chose à lui dire, des choses qui concernent ton boulot, et d'autres plus personnel, tu m'as manqué, ce sont les premiers mots qui sortent de tes lèvres, de la sincérité à l'état pur, tu réalise à cet instant que personne ne t'as jamais manqué à ce point. Tu la regardes, tu ne la quittes pas des yeux en réalité, tu as envie qu'elle approche, tu veux passer ta main dans ses cheveux, poser tes lèvres sur sa peau, sur les siennes à nouveau. Elle ne bouge pas, pas d'un cil, son visage n'exprime rien, tu es perdu, ignorant totalement si toi aussi tu lui as manqué ou si elle a réalisé que c'était avec Sam qu'elle voulait continuer. Elle te vouvoie à nouveau, ce n'était pas arrivé depuis la nuit que vous aviez passé ensemble à Los Angeles, mais en plus de te vouvoyer, elle est froide comme la glace. Son comportement et ses paroles te déstabilise totalement  « Il y'a un soucis Airlie ? » tu demandes sans lâcher son regard, il est clair que vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes à cet instant. Tu cherches une réponse dans ses yeux, mais pour la première fois depuis longtemps tu n'arrives pas à la déchiffrer, tu es incapable de lire en elle, alors que tu as toujours été capable de lire en elle comme dans un livre ouvert. Elle évoque ton café, tu te tournes et pose ton regard dessus une seconde, il doit être froid maintenant  « En réalité je suis passé chez Starbucks ce matin » tu n'éprouves pas le besoin de te justifier d'habitude mais ce café à vraiment l'air de lui poser un problème, tu ne peux t'empêcher de te demander ce qui la dérange à ce point ce matin. Il est vrai que vos derniers messages échangés avait été un peu froid, tu n'avais pas apprécié la photo d'elle et de Sam, par jalousie simplement, c'était ridicule mais la savoir dans ses bras te faisait du mal. Tu comprends rapidement que la présence d'Eva la dérange, sans doute parce que c'est une jolie fille mais tu trouves ça ridicule, il ne se passe rien entre elle et toi, elle devrait te connaître et savoir que tu n'es pas ce genre d'homme, celui qui collectionne les jeunes femmes, après tout ce n'est pas la première stagiaire à mettre les pieds ici. Tu fais un pas vers elle, tu es sur le point de la prendre contre toi, pour la rassurer, après tout il n'y a qu'elle qui te fait perdre la tête, qu'elle qui te fait réellement douté de ton mariage, qu'elle qui remet en question toutes tes convictions, si seulement elle le savait. Ses lèvres s’entrouvrent et les mots sortent de ses lèvres, de mots que tu n'aurais jamais voulu entendre, elle démissionne, elle te quitte, elle t'abandonne, tu n'aurais jamais cru qu'elle te fasse ça, elle ne regrette rien, tu le voit dans son regard, elle n'est pas ta Airlie, pas celle que tu connais si bien. Tu réalises, ton cœur se serre, pour la première fois depuis longtemps tu te sens fragile, elle a un pouvoir sur toi et ce pouvoir te fait souffrir ; tu ne dis rien pendant plusieurs secondes, tu souffres, ça se lit dans tes yeux, tu n'arrives pas à cacher ce genre de sentiments  « Quoi ? » ce sont les premiers mots que tu arrives à prononcer. C'est une mauvaise blague, tu ne vois pas d'autres solutions, elle t'avait dit qu'elle ne partirait pas, qu'elle ne te laissera pas, elle t'as même demandé de l'embaucher si elle arrêtait ses études, t'as le cœur brisé par cette fille  « Dégage d'ici, je ne veux plus te voir ou entendre parler de toi » t'es froid, t'es même glacial, tu n'as jamais été comme ça avec elle, mais elle ne t'avait jamais fait autant de peine. A ton tour tu n'exprimes plus rien, a ton tour tu te fermes, tu oublies tout ce qui s'est passé entre vous, tout ce que tu lui as confié ; tu ouvres la porte de ton bureau en grand et te place sur le coté  « Dehors, maintenant » tu plantes son regard dans le sien essayant de cacher ta détresse, c'est sans aucun doute la dernière fois que tu la vois.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

(leeo) confusion in my mind. _
MessageSujet: Re: (leeo) confusion in my mind.   (leeo) confusion in my mind. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(leeo) confusion in my mind.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» you're right. (leeo)
» (leeo) addictive habits.
» leeo strand
» (+18) strong. (leeo)
» leeo strand

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Laughing Out Loud :: La vie en rose :: rps-
Sauter vers: