T'as rendez-vous avec le destin. ( Mino )

Elle n'avait pas vu Mino depuis la dernière nuit, enfin si, ils s'étaient croisés, parlés un peu. Mais il n'y avait pas eu de nouvelles nuits torrides entre eux. Ni une après-midi ensemble,et pourtant, elle a terriblement besoin de lui. Elle ne passait plus une nuit sans penser à lui, à désirer bien plus. Elle avait d'ailleurs, précieusement, gardé le petit mot qu'il lui avait laissé avant de partir. Ce petit mot où il avait écrit " je t'aime". On ne sait pas si c'est simplement par amitié ou alors par amour, plutôt le commencement de quelque chose. Depuis deux semaines, elle ne donnait plus de nouvelles. Elle faisait la morte, elle ne voulait en aucun cas lui parler. Elle se sentait coupable, lui aussi, de ce qui arrivait. Ce n'est pas qu'elle le haïssait,mais elle ne supportait pas le changement qui se mettait en route dans son corps. Ils ne s'étaient pas protégés, elle ne prenait plus la pilule à cause de ce qu'elle avait décidé avec Edouard. Elle ne pensait pas qu'il arriverait ce qui était arrivé. En gros, elle était recouverte d'ennuis et ne savait pas comment y faire face ni comment l'annoncer à Mino. Elle le connaît,elle savait comment il réagirait... Elle avait peur de sa réaction et de la suite des évènements. Il ne lui restait d'ailleurs peu de temps pour prendre une décision. Elle pousse les portes de la salle de boxe, l'odeur de sueur lui monte au nez. Elle ne supporte pas cet environnement, elle ne supporte pas simplement la bagarre ni le fait que Mino adore cela. Ce n'était simplement pas son tripe. Elle s'approche doucement de Mino, tapant dans un sac de frappe. Elle se positionne à sa hauteur, il était tout de même séduisant en sueur. Elle était fatiguée, chamboulée par tout cela. Elle était pâlotte, bien plus que d'habitude. Les cernes étaient sous ses yeux, elles trônaient fièrement depuis deux semaines. Elle trouvait difficilement le sommeil,à présent, même depuis la nuit avec Mino. « Bonjour! » Elle avait un maillot bien plus ample que d'habitude, elle avait peur que cela se voit. Comme-ci cela pouvait se voir sur son visage, elle avait l'impression d'être tellement enceinte que son ventre avait grossi. Elle se sentait seule à ce moment précis... Elle s'assoit sur le banc derrière Mino, elle ne tolérait plus de rester trop longtemps debout. « Je pense qu'on doit discuter... » Elle pose son sac au sol, ses mains sur les genoux. Elle le toise du regard, elle ne savait pas comment se conduire avec. Elle ne savait pas si elle devait l'embrasser ou lui faire la bise.

 Deux putain de mois et demi. Deux mois que ta pauvre vie avait changé du tout au tout. Depuis que tu avais passé la nuit avec Gaby le lendemain de son mariage foiré, tu ne  pensais plus correctement. Tu étais souvent à nerf. Tes nuits étaient souvent écourtés après des rêves torrides avec la jolie blonde. Tu avais essayé de penser à autre choses, tu avais essayé de te la sortir de la tête avec une autre. Seulement les deux femmes blondes que tu avais ramenés chez toi n’avait rien réussit à faire. Le visage de Gaby s’était installé sur le leur. Tu étais devenu complètement fou. Tu en avais parlé à ta sœur. Elle t’avait dit que c’était ce qu’on appeler un coup de foudre. Toi avoir le coup de foudre pour quelqu’un ? Tu ne savais pas ce que c’était. Tu n’avais jamais eu ce genre de sentiment pour quelqu’un. Tu n’avais même pas ressentis ça pour Eve. Eve tu voulais juste la faire tienne, tu l’as trouvée jolie à l’époque. Gaby c’était un autre sentiment. Quand tu l’imaginais au salon de tatouage en train d’effleurer un autre mec, tu pétes un câble. Quand tu imaginais un autre type posé ses lèvres sur sa peau, tu devenais dingue. Depuis deux mois et demi, tu passais le plus clair de ton temps entre les murs de la salle de boxe. Ton combat approche à grand pas, sans Gaby dans tes pensées, tu n’étais plus aussi présent à la salle. Voilà qu’il faut que la blonde tatouée rentre dans tes pensées pour que tu sois à cran et que tu passes toutes tes journées ici. Tu frappes sur ce pauvre sac qui n’a rien demandé à personne. Tu le frappes pour que ta colère sorte. Ta frustration la suite de très près. Ton portable vibre sur le banc derrière toi. Un message. Tu reviens vers lui, tu enlèves tes gants. Gaby. Elle refait enfin surface. Vous ne vous parlez plus qu’à travers ce petit objet. Tu n’as même pas été faire finir ton tatouage sur l’avant-bras. Elle veut parler. Qu’elle vienne. Tu sais que si tu l’as voit à l’extérieur, tu auras envie de casser quelques choses. Autant qu’elle vienne une bonne fois pour toute ici, qu’elle t’affronte dans ton univers. Univers qu’elle déteste. Tu frappes comme une brute sur le sac de sable. Tu sens son parfum avant qu’elle ne parle. Tu ne l’observes pas dans un premier temps. Elle te dit qu’il faut que vous discutiez. De quoi ? De votre nuit ? Qu’elle s’est remis avec Edouard et que ce qui s’est passé entre vous ne voulez rien dire. Tu l’entends s’installer sur le banc. Tu donnes un dernier coup dans le sac et tu te retournes. Tu l’observes. Elle n’a pas l’air bien. Elle est très pale, des cernes. Merde ça à l’air grave. Tu défaits une nouvelles fois tes gants avant de t’installer a quelques centimètre d’elle. Pas trop près car tu empestes la sueur. Tu t’essuies avec une serviette propre avant de lui lancer. « De quoi veut tu qu’on parle ? Ça n’a pas l’air d’aller. »

« Écoutes, Mino... Je vais être claire et net avec toi! Je me suis un peu éloignée de toi, parce que je ne savais plus quoi pensée... J'étais perdue et je t'ai vu l'autre jour avec cette Barbie, là, la blonde. Ça m'a saoulé! Je ne supporte plus te voir avec une autre fille. » Elle marque une pause en se tournant un peu vers lui, elle passe son doigt sur le tatouage qui n'était pas terminé. Elle soupire. « C'est simple, je ne te considère plus comme mon meilleur ami.» Elle faisait le premier pas alors que ce n'est pas dans ses habitudes. Elle aimerait le prendre dans ses bras, mais quelque chose l'en empêche. « J'ai quelque chose d'assez important à te dire,je ne sais pas par où commencer.» Elle fouille dans son sac, elle en extirpe une petite pochette rose. Il n'y avait rien d'inscrit dessus. Elle laisse sa main au contact de celles de Mino. Son regard se faisait triste, ses émotions étaient toutes chamboulées ces temps-ci. Un coup, elle était heureuse et cinq minutes après, elle pleurait.« Je suis fatiguée, je suis fatiguée de ressentir tout ce que je ressens. J'ai mon coeur qui fout le bordel, il bat au rythme de ton prénom. Il me fait mal quand je te vois avec une autre, je ne sais pas ce qu'il se passe.» Elle avait les yeux brillants, elle ne se sentait plus elle-même depuis cette nuit-là. Elle voulait être sienne et rien d'autre, elle ne voulait pas être une partie de sexe et on oublie tout. Elle voulait être celle qui le fera changer et qui le fera évoluer dans le bon chemin. « Je suis enceinte, Mino! » Les mots étaient lâchés, elle se sentait soulagée, mais inquiète d'un côté. Elle montre la petite pochette du doigt. Elle ferme les yeux en ayant peur de la colère de ce dernier. « J'avais arrêté la pilule, on essayait d'avoir un enfant. Sauf que cela ne marchait pas et Edouard a arrêté de me toucher. J'ai oublié de te le dire, j'étais perdue ce soir-là.» Une larme coule le long de son visage. Dans la petite pochette, ce n'était rien d'autre que l'échographie qu'elle avait fait deux semaines plutôt. « Il reste peu de temps pour se décider...» Le garder ou avorter ? Assumer ensemble cette connerie ou l'effacer comme on effacerait un message. « Je suis désolée,Mino... Je ne voulais pas!» Elle était sincère, elle essuie cette larme et décide de s'enfuir. Elle attrape ce sac pour sortir, elle avait tout de même besoin d'une cigarette. Elle avait besoin d'oxygène et ne pas voir Mino en colère. Elle n'apprécierait pas de le voir dans cet état.

Tu ne dis pas un mot, tu l’écoute. De te dire qu’elle ne supporte pas de te voir avec une autre, te fais plaisir. Ça flatte ton égo, mais tu es dans le même cas qu’elle. De l’imaginer avec un autre. De la voir avec un autre ça te foutrait hors de toi, tu irais flaquer une racler à ce pauvre type qui n’aurait rien demandé. Tu ressens la même chose, heureusement qu’elle te fait part de ses sentiments, car tu n’aurais jamais eu le courage d’en parler. Puis ta bonne humeur repart quand elle te dit qu’elle ne te considère plus du tout comme son meilleur ami. Ça fait qu’un tour dans ta petite tête. Tu vois le mauvais côté de la chose, tu n’es plus rien pour elle. Sept années d’amitié se sont brisées quand vous avez passé la nuit à faire des choses pas très catholique. Toi, tu ne penses pas directement à l’autre solution, que pour elle, tu es peut-être plus qu’un ami que tu pourrais être son compagnon. Puis tu te calmes quand tu entends que son cœur bat au rythme de m. ton prénom. Donc c’est la deuxième solution. Tu sens ton cœur prendre un rythme inhabituel. Tu ne sais pas ce que c’est si tu es content de ce qu’elle dit où soulager que tu ne sois pas le seul à éprouver ça. Matilda avait peut-être raison, il aura fallu que vous couchiez ensemble pour vous voir différemment. Puis elle t’annonce une nouvelle qui te retourne complètement. « Je suis enceinte, Mino! » le coup de massue. Gaby enceinte. Si elle vient vers toi, pour te l’annoncer, c’est qu’il est de toi. Gaby n’est pas comme toi, elle ne va pas à gauche ni à droite. Elle est fidèle. Alors que toi, tu vas partout. Elle avait arrêté la pilule pour Edouard, pour qu’ils aient un enfant, pour surement refaire fonctionner leur couple ? Le choc, tu ne t’attendais pas à ça, à apprendre qu’ils voulaient un bébé et qu’au final, il va être de toi. Il y a deux mois et demi, quand vous avez couchés ensemble, tu ne t’étais pas protéger. Tu ne lui avais pas demandé si elle prenait toujours la pilule. Dans le feu de l’action, tu n’avais pas mis de capotes. Tu étais loin de te douter que tu allais faire l’amour à ta meilleure amie. Tu pensais qu’elle prenait la pilule et tu ne t’étais pas protéger. C’est pas ça faute à elle, elle n’était pas bien et tu n’avais plus les idées en place quand elle t’as embrassé la première. Elle te tends la petite poche rose, tu la prend entre tes mains  « Il reste peu de temps pour se décider...» elle te demandes si tu veux le garder ou pas. Tu n’en sais rien toi, tu es pris de court. Ce n’est pas comme si on te demander si tu veux une tarde au fraise ou une glace en désert. Non là, on parle d’une vie. « Je suis désolée,Mino... Je ne voulais pas!» puis elle quittes la salle. Tu ne l’as suit pas. Tu observes l’échographie qui se trouve à l’intérieur. Tu observes les formes pas encore définie. Tu passes tes doigts sur cet être, sur ta progéniture. Merde, tu vas être papa ! Ce mot sonne étrangement à ton oreille. Toi père, c’est une chose que tu redoutes depuis que tu es en âge d’être entre les cuisses d’une femme. Tu t’es toujours protéger pour éviter cette situation. Seulement là, il s’agit de Gaby, la seule femme qui a de l’importance à tes yeux. Gaby que tu as mis en cloque. Il te faut cinq bonnes minutes pour revenir à toi. Tu te lèves et tu sais qu’elle est partie fumer. Si elle garde ce bébé, elle devra arrêter cette merde. Tu sors de la salle obscure et la clarté de saute aux yeux. Tu vois Gaby dans ce halo de lumière. Tu t’approches d’elle et tu lui arraches cette clope du bec. Tu lui attrapes les épaules et tu commences à parler. « Maintenant, c’est moi qui parle et tu ne m’interrompes pas. Toi aussi Gaby, tu es dans ma tête. La Barbie dont tu me parles, c’était un moyen de te sortir de ma tête. Malgré tous, tu étais encore présente dans mon lit quand j’étais sur elle. Je n’ai pu rien faire, j’ai eu un blocage. Depuis cette nuit-là, je n’arrive pas à te sortir de ma tête, de mon corps et de mon corps. J’en ai parlé à Matilda, elle m’a souri en me disant que j’avais eu mon coup de foudre. Depuis ça tourne en boucle dans ma tête. Je suis souvent énerver quand je t’imagine touché un autre, même si c’est pour une stupide séance de tatouage. Je n’arrive plus à me contrôler alors je passe mon temps ici, à frapper sur ce foutu sac. » Tu observes alors son ventre, on ne voit pas encore la vie qui se forme en elle. « C’est une décision qu’on doit prendre tous les deux. Je ne veux pas que tu regrettes de le garder ou que tu me haïsses un jour parce que tu aurais aimé le garder. » Puis tu souffles doucement « C’est étrange de ce dire que je t’ai mise enceinte. Quelqu’un m’aurait dit il y a quatre mois que je coucherais avec ma meilleure amie, que je me la sortirais pas de la tête et quand prime, elle attend un mioche de moi, je crois que je lui aurais ri au nez. » tu la prends dans tes bras, tu aurais dû être énervé, tu aurais dû être fou de rage  avec le coup qu’elle te fait, mais tu n’y arrives pas. Gaby a-t-elle déjà réussi à te faire changer ?    

 «  Ma... Ma cigarette!» Elle essaye de la récupérer, mais l'emprise de Mino est bien plus puissante que sa pauvre petite force. Elle soupire en le regardant, un regard noir, il n'est pas bon de priver la petite Gaby de sa dose de nicotine. Elle ne s’attend pas à une déclaration d'amour, mais plutôt à de l'énervement. Mino n'est pas ce genre de mec, qui examine calmement la situation et pourtant...« Tu me fais mal, idiot!  » Elle grogne comme un petit chiot qui vient d'emprisonner. Elle n'était pas prête d'être mère, elle ne voulait pas faire face à cela. Elle se trouve encore bien trop jeune, pourtant elle en voulait un avec Edouard. Sauf qu'avec Edouard, ils avaient une stabilité, ils étaient un couple. Alors qu'avec lui, ils avaient été seulement des amants d'un soir. Le coeur lourd, elle le regarde, soupire, mais l'écoute attentivement. Quoi ? Mino lui fait une déclaration ou elle rêve. Elle ne sait plus où se mettre, elle l'écoute sans rien dire comme il demande. Elle ne dit rien, reste le cul au sol. Elle est abasourdie par ce qu'elle vient d'entendre. Elle ose enfin dire quelque chose, malgré l'interdiction de parler.« Ça veut dire que tu ressens quelque chose ? Ou je suis folle ?» Elle est loin d'être imaginative sur leur couple, ils ne seraient pas le couple parfait. Et pourtant, son coeur le désire ! « Comment peux tu te dire que tu serais apte à te mettre avec moi? On a toujours été que des amis et du jour au lendemain,on peut se mettre ensemble. Comment vois-tu ce qui peut se passer entre nous ? » Elle marque une pause, recherche les bons mots. « Tu n'es pas stable, tu adores toutes les filles différentes que tu mets dans ton lit. Comment pourrais-tu te contenter d'une seule fille? Moi? » Plaquer dans ses bras, elle pose délicatement ses mains sur son propre ventre. Un léger ventre apparaît, pas grand chose, on a plutôt l'impression qu'elle a grossi de deux ou trois kilos. Une petite boule se forme sur le bas de son ventre. C'est la vie, la vie qui se crée en elle. « Crois moi, je n'ai pas voulu que ce genre de situation arrive. On est loin d'être prêt pour une telle chose.Il faut y réfléchir, mais il reste très très peu de temps... J'ai douze jours pour me décider, après il sera trop tard.» Elle s'énerve un peu, ne sait plus quoi penser de cela. Elle reste dans ses bras, mais ne désire pas en dire plus. Elle est pensive, elle pense à tout. Le futur, un futur avec Mino et un enfant. Un futur sans enfant et avec Mino, ça peut être pas mal sans que ce soit non plus l'extase.« Est-ce qu'on pourrait, à ton avis, former un couple ? Ne serais-tu pas tenter pour aller voir ailleurs ? » La trahison lui fait peur, perdre Mino lui fait peur. Tout lui fait, à présent, peur.

« Non, tu n’es pas folle et oui, je ressens quelque chose pour toi. Ce n’est plus de l’amitié, je ne sais pas ce que c’est. » Non ce n’est définitivement plus de l’amitié que tu as. Non, maintenant, tu vois Gaby différemment, tu penses à elle comme une femme. Comme celle qui pourrait être à tes côtés, si elle a déjà passée sept ans auprès de toi, elle réussir à te supporter un peu plus longtemps. « Hum, comment dire, je te veux près de moi tout le temps, je pense très souvent à toi, trop souvent. Je te désire, je te veux. » tu fermes les yeux, tu es perdu dans tes propres sentiments. Tu ne sais plus où tu en es, tu avais peut-être besoin de cette discussion pour t’ouvrir les yeux. « Je n’étais pas stable, j’aimais les femmes, mais ça c’était jusqu’à ce que tu foutes le bordel dans ma tête et mon cœur. Quand j’ai voulu passer à l’action avec cette fille, je n’ai pas pu. J’ai honte de le dire. » Tu t’écartes un peu d’elle. Oui, tu as hontes de dire ça, c’est vraiment une première, alors que tu étais prêt et bien quand tu as pensés à Gaby, ben c’est devenu tout mou. Tu avais fait partir la meuf. Tu avais fait croire à tout le monde qui tu avais couché avec elle, mais enfaite, tu avais rien fait. Tu avais fait ça pour pas qu’on se foute de ta gueule. Le Mino grand dragueur, le coureur de jupon qui a eu tout simplement un coup de mou, une panne. « Gaby, depuis cette nuit-là, j’crois que d’une certaine façon, je te suis devenu fidèle. C’est bizarre à dire et surtout à croire, quand on me connait. » Tu l’observes poser ses mains sur son ventre, t’es tenté de les poser à ton tour dessus. Seulement, tu ne sais pas comment elle va réagir. Puis tu as peur de t’attacher à un truc qui disparaitra peut-être dans une douzaine de jour. C’est pour ça que tu n’as jamais voulu passer le cap de te mettre en couple avec une fille. Tu as peur d’être malheur. C’est un sentiment que tu ne connais pas, mais tu sais que ton frère là vécu. Tu ne veux pas devenir une loque. Tu as vu Numa souffrir. Tu ne sais pas quoi faire pour lui changer les idées, tu ne voulais pas devenir comme ça. C’est pour ça que tu t’étais construit un mur autour de ton petit cœur « Gaby t’es la seule fille avec laquelle j’ai eu une aussi longue ‘relation’. Sept années et je ne suis pas du tout allé voir ailleurs, enfin en tant que meilleure amie. T’es ma plus longue relation. » Tu dis sa avec un faible sourire, tu espères la faire changer d’avis sur toi. à croire qu’elle ne croit pas en toi. T’es déçu. « Je sais même pas quoi faire ou dire pour te prouver que ça pourrait coller entre nous deux. » Tu t’éloignes d’elle, tu vas contre ce mur qui demande rien à personne et là, tu frappes de toute ses forces. Tu sens ta main s’exploser contre le mur, tu ne réfléchis même plus. Cette main qui te servira dans douze jours. Main qui te fera peut-être accéder à une vie meilleure. Une vie au tu n’aurais plus besoin de trimer comme un fou derrière ce foutu bar pour avoir une paie décante. Tu sens le liquide rouge couler de tes phalanges, mais tu n’en a rien à foutre. T’es blessé par ses mots. Que celle qui compte pour toi, ne crois pas en toi. tu ne sais plus quoi dire, tu lui balances alors « Je sais que je ne suis pas Edouard, que je ne suis pas un mec bien, un mec tout blanc. J’ai mes défauts, mais honnêtement, je me sens près de passer à autre chose. »

«Je...» Elle marque une pause, elle ne savait pas si elle devait dire le restant de cette phrase qui avait un impact énorme sur les deux. Elle le toise du regard, elle sent la colère qui monte en lui. Elle ne voulait pas le dire pour qu'il se calme, elle voulait simplement le dire pour qu'il comprenne ce qu'elle a au fond de son coeur. « Je ne cherche pas à te vexer, Mino! Je te dis simplement ce que j'ai vu pendant sept ans. » Après tout, ils étaient simplement amis à cette période. «Tu as toujours été là pour moi, tu as été le plus fidèle en amitié que j'ai pu connaître. C'est simplement... » Elle marque une nouvelle fois une pause, ne savant puis quoi lui dire pour qu'il ne s'énerve pas plus. « Mino 0, Gaby 1 » Elle essaye de détendre l'atmosphère en rigolant sur sa panne sexuelle. Elle aurait voulu qu'il pose ses mains sur ce ventre, rien que pour savoir ce que cela fait. Elle ne voulait pas s'y attacher, à ce petit être, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Il est en elle, c'est un bout de ces deux jeunes gens qui ne demandent que de s'aimer. Elle le regarde impuissante, se détruisant la main contre ce mur. Elle ferme les yeux, elle ressent de la peur quand il est dans cet état.Elle ne sait quoi faire pour le calmer, ni quoi dire. Elle est une petite bête fragile quand elle le voit faire ça. « Arrêtes, je t'en supplie. »  Elle le supplie, elle lui hurle après. Elle s'approche à toute vitesse de lui et lui attrape la main. Elle la porte délicatement et soupire. « Tu n'es qu'un pauvre idiot, Mino Favre! Un idiot! » Elle est méchante, mais réaliste. Elle l’emmène de force à l'intérieur, jusqu'à ce qui ressemble à un vestiaire. Une petite pharmacie de secours était sur le mur. Elle lui ordonne d'un ton autoritaire de s’assoir et il ne devrait pas discuter. Elle prend de quoi désinfecter cette main qui saigne. « Maintenant, tu te la fermes! Tu écoutes et tu souffres en silence.  » Son regard était noir, elle était énervée ! « Tu es loin d'être Edouard, tu es peut être un idiot avec les femmes. Mais je veux croire en toi, en nous!» Elle applique du désinfectant avec une compresse. « Même si je n'aime pas la boxe, tu as besoin de tes mains pour faire ce que tu aimes. Alors arrêtes tes conneries! Si tu me montres que tu ne fais pas de conneries, je te ferais confiance. Je tiens à toi alors je ne veux pas te perdre... Fais d'être celui qui m'aime réellement et je serais confiante.» Elle efface peu à peu le sang qui était sur ses mains. Elle se retrouve elle aussi avec du sang sur le maillot. « J'ai simplement peur de me retrouver à nouveau seule, de me faire larguer parce que je serais grosse. Enceinte jusqu'au yeux, je ne serais plus désirable comme avant! Quand j'aurais quatre-vingts ans, je ne serais plus aussi belle que maintenant et ça me fait peur, parce que tu ne me trouveras plus belle. Un jour, si tu me demandes en mariage, j'ai peur que tu te barres, car tu ne sauras pas assumer le rôle de mari. J'ai simplement peur de me retrouver à nouveau toute seule. » Elle réussit à canaliser l'écoulement du sang. « Je suis amoureuse de toi. » On aurait dit une enfant de cinq ans qui déclare sa flemme dans une cour de récréation. « Ne te fais pas de mal pour moi!» Elle lui caresse tendrement le visage. « Jamais... » Elle murmure avant de l'embrasser.

« C’est simplement que pendant sept ans, je n’avais aucune raison de rester fidèle à quelqu’un Gaby. J’avais pas encore trouver la fille qui me fera avoir ce déclic, celui d’être fidèle et monogame » A quoi ça sert de parler, de toute façon personne n’a jamais cru en toi. Tu as toujours été le vilain petit canard, tu sais parfaitement que t’es pas le mec qu’il faut à n’importe laquelle gonzesses. Non toi, tu vas finir ta vie avec ton chien. Simone et toi, seul dans ton appartement miteux. Tu es définitivement un cas désespéré. Tu as la main en sang, tu regardes le sang pissait si facilement. Tu observes les gouttes tombaient une à une sur le bitume. Tu ne prêtes plus attention à Gaby. Tu n’écoutes plus ce qu’elle te dit. Tu sais très bien que tu es un idiot. Tu n’as pas besoin de son avis pour le savoir. Tu le sais depuis que tu es venu au monde. La blonde qui fait maintenant battre ton cœur précipitamment t’attrapes par l’avant-bras et te ramènes vers l’intérieur. Déjà qu’il n’y avait pas grand monde, là, c’est dessert. Depuis deux mois, la salle est ton deuxième chez toi. Raoul, le patron de lieu, t’as laissé un double des clefs. Il mise énormément sur toi, il croit que tu peux vaincre cet irlandais. Il est bien le seul d’ailleurs. Ton entourage n’est pas enthousiaste à te voir combattre, te voir casser la gueule. Quand ils te dissent ça, tu sens ton cœur qui se sert, tu sais qu’ils ne croyant pas en ton potentiel. Gaby est dans le même lot, elle déteste ce que tu fais. Elle n’est jamais venue te voir à aucuns combats, à aucuns entraînements. Elle n’est jamais venue quand tu lui demandais. Ton corps s’éveille quand tu sens le désinfectant entrain en contact avec ta plaie. Tu as envie de lui hurler dessus, mais à quoi bon, ça ne mèneras à rien. Puis elle est enceinte maintenant, tu ne peux pas l’engueuler alors qu’elle porte la vie. « Putain » C’est la seule chose que tu puisses faire, dire des grossièretés, c’est tellement toi. Tu ne la regardes pas, tu l’écoutes. Elle te dit que tu n’es pas Edouard, encore heureux, tu ne l’as pas abandonné toi. Tu es encore là, tu n’as pas vu quand elle t’a dit qu’elle était enceinte. Tu aurais pu lui rire au nez, dire qu’il n’était pas de toi, dire qu’il était d’un parfait inconnu. Tu aurais pu la jouer au con, le con que tu étais, il y a encore quatre mois. Non, maintenant, tu restes, tu écoutes et tu assumes tes conneries. Tu l’écoutes de dire qu’elle a peur de pas mal de chose. Du fait de devenir grosses à choses du petit qu’elle porte, du fait qu’elle sera veille un jour, tu fais d’être seule. Gaby et sa putain de phobie d’être seul. Tu as toujours était dans son ombre. Tu as toujours était la quand elle n’était pas bien. Tu répondais toujours présent, même quand tu étais occupé, tu arrêtais tous ce que tu fessais et tu étais là dans les dix minutes qui suivait. Elle n’avait pas le droit de te dire à toi qu’elle avait peur d’être seul. Tu as toujours été là près d’elle. C’est juste un prétexte de plus pour éviter l’évidence, que vous pourriez être ensemble. Puis ton cœur loupe un battement quand elle te dit qu’elle est amoureuse de toi. Ses lèvres s’écrasent sur les tiennes. Tu l’attrapes alors pour qu’elle s’installe à califourchon sur tes cuisses. Tu prolonge ce baiser. Ses lèvres t’avaient manqués, c’est comme si tu prends ta dose après deux semaines de sevrage. Ton cœur bat plus rapidement, puis tu poses ta main ensanglanté sur son ventre. Tu en profites pour essayer de sentir la vie qui pousse en elle. Tu sais qu’à ce stade-là, on ne sent rien, mais bêtement tu espères un signe. Tu t’éloignes de ses lèvres de quelques centimètres. « Je… je t’aime. Putain qu’est-ce que je t’aime. Tu me rends dingue. Déjà que quand tu étais mon amie, tu me fessais tourner en rond, mais maintenant c’est pire ...» T’as pas honte de lui dire que tu l’aimes. Tu lui as déjà écrit, mais là ça doit sortit. Tu l’aimes cette fille. Pendant sept ans, tu l’as aimé

 «Pendant sept ans...» Elle le regarde avec un petit sourire, elle dépose sa main sur celle de Mino qui se trouve sur son ventre. « On s'est aimé différemment, maintenant il faut apprendre une nouvelle façon!» Elle lui caresse à nouveau tendrement le visage, elle lui montrait une nouvelle facette d'elle. Celle qu'il ne connaissait pas , la douceur qu'elle pouvait faire preuve. « Je te rendais folle, comment? » Elle était curieuse de savoir comment et dans quel genre de situation cela devenait fou pour lui. Il était son ombre, il a toujours été présent pour lui. Bien plus présent qu'Edouard, il lui a été bien plus fidèle en amitié. Il ne l'a jamais abandonné alors qu'elle lui en a fait voir de toutes les couleurs. Elle le traitait comme un chien et il était toujours présent. Il avait toujours les mots pour la réconforter, le geste pour lui prouver qu'elle n'est pas seule. Il a toujours été comme un frère,mais cela a évolué maintenant. Il n'est pas question d'inceste généralement entre frère et soeur, mais ils n'avaient pas le même sang. Il pouvait bien se permettre cela. « Je sais que ton combat aura lieu d'ici une douzaine de jours... Le même jour où j'ai rendez-vous à l'hôpital!» Elle aimerait terriblement qu'il soit avec lui lors de ce rendez-vous, mais la boxe a une grande place dans son coeur. Elle ne pouvait pas se permettre de demander à Mino de faire un choix entre elle et la boxe, elle le laisserait faire son combat. Elle aura simplement une boule au ventre, elle l'imagine déjà sur le ring, se battant pour la gloire. Son coeur se déchire à la vue de cette image, elle ne supporte pas la violence, elle ne le supporte pas revenir avec le nez en vrac ou des bleus un peu partout. Il lui a déjà fait le coup, elle était morte de trouille ce jour-là. Elle avait été presque à vomir de le voir comme ça. « Fais attention à toi, penses à moi, à nous! » Elle pose son front contre le sien, plongeant son regard dans le sien. Elle ne serait pas présente, elle serait un fardeaux si elle serait présente. Il ne serait pas se concentrer sur son combat, elle serait capable de se jeter sur le ring pour empêcher le combat donc il était préférable qu'elle ne soit pas là. Il est déçu de cette décision, mais elle était incapable. Quand elle dit nous, elle parle de Mino et elle, mais ainsi que du bébé. Elle n'était pas encore sûre de son choix.

« oui, il faut réapprendre, mais je pense que ça en vaut vraiment la peine. Tu sais comment je suis, mais quand je suis avec toi, je ne suis pas pareil. Enfin, tu sais plus de choses que n’importe qui de ma famille. » tu passes une de tes mains sur son visage. C’est vraiment la première fois que vous évoquez un avenir ensemble. Il aura peut-être fallu que son mariage sombre, que vous voulez laisser aller et qu’un petit être se forme en elle, pour pouvoir imaginer quelques chose ensemble. Gaby en petite amie ? Cette femme a vraiment un caractère de cochon, mais c’est ce qui fait qu’elle soit elle. « Tu me rends fou, quand tu me traites comme un chien. Tu me rends fou de rage, quand je t’imagine dans les bras de rage. Tu me rends fou de désir, quand je te vois comme ça sur moi. Tu me rends fou dans tous les sens des termes Gabriela Flores. Qui l’aurait cru ? » Tu attrapes sa nuque pour rapprocher son visage du tien. Tu l’embrasses alors. Oui, maintenant, tu ne te gènes plus avec Gaby. Quand tu as ce terrible désir de voler ses lèvres, tu le fais. Tu t’en fous de sa réaction. Tu te fais plaisir. « Ah merde, je ne pourrais pas être présent Gaby. Si je déclare forfait, je devrais une grosse somme d’argent. Je ne peux pas annuler. Quel que soit la décision que tu prends je serais d’accord avec ton choix » avec un sourire timide, oui, un sourire timide se peint sur ton visage. « Si tu ne veux pas du bébé, maintenant, je comprendrais puis je serais là, le jour où tu voudras en faire un autre. Enfin si tu veux que ce soit moi le père. » Tu te rends compte de la connerie que tu viens de dire. Tu changes de sujet en espérant qu’elle ne se soit pas attardée sur ta proposition. « Je ferais attention pour toi et pour lui , je te le promet ma belle »

 « Il faut laisser faire les choses.» Elle lui sourit, elle se montre affective et douce. Elle ne cherche pas à être cette jeune femme colérique qu'elle était avant. Non, elle était simplement une autre personne, une personne que Mino ne connaissait pas encore. Il apprendrait, il faut juste laisser le temps faire. « Tu vas peut-être me trouver différente, mais je ne suis pas qu'un monstre non plus! » Par différente, elle parlait de la facette de la Gaby amoureuse. La Gaby attentive aux besoins de sa moitié, la Gaby soucieuse du bien-être de l'autre. A présent, elle devait aussi penser à ce petit être qui pousse en elle. Une part d'elle voulait de lui, mais elle ne voulait pas imposer cela à Mino. « Je ne veux pas t'imposer une vie que tu ne voudrais pas.Je ne veux pas le garder, si tu n'en veux pas. Je ne veux pas te forcer à être papa, si tu ne t'en sens pas capable pour le moment. Je ne sais déjà pas moi ce que je veux et il nous reste si peu de temps. Ça me fait peur! » Elle avait peur de prendre la mauvaise décision, de décevoir Mino, car elle n'aura pas pris la bonne. Elle ne voulait pas porter le poids de cette décision toute seule, non, elle ne voulait pas se sentir coupable toute seule si elle décidait de ne pas le garder. « il est de nous, nous deux! Je ne suis pas la seule à devoir choisir. Je veux savoir ce que tu veux, toi aussi! » Elle n'était pas choquée par les gestes d'affection de Mino, non loin de là. Elle appréciait cela, elle en prenait goût. Elle ne voulait pas que cela se termine, encore un peu, un peu plus chaque instant. Elle était sous son charme, elle en était amoureuse. C'était évident, à présent. Elle se blottit dans ses bras, pose sa tête sur l'épaule et ferme les yeux.

Tu ris doucement quand elle te dis qu’elle n’est pas un monstre. Tu l’as supporté très bien quand elle te parle comme un chien ou quand elle est comme une hystérique, elle ne peut pas être pire que ça. Enfin, il y a pire que ça, la Gaby qui fait la gueule. Celle-là c’est la pire de toute. Tu n’aimes pas te fâcher avec elle, car quand elle est trop silencieuse ou qu’elle ne te parle plus de quelques jours, tu redoutes le jour où elle le fera. Tu n’as pas peur de grand-chose, mais tu peux dire que la Gaby rancunière est la pire de tes peurs.   « Je ne pense pas que tu sois un monstre, j’arrive déjà à te supporter quand tu es chiante, alors un peu plus douce, ça ne me fera pas du mal. Il faudra juste que je m’habitude à cette facette-là de toi » Tu ramènes une de ses folles mèches derrière son oreille. Tu l’observes attentivement, comme si c’était la première fois que vous vous voyez. « Faudra aussi que je m’habitude à tes sautes d’humeurs, enfin aux hormones, si tu gardes le bébé. Certaines femmes sont très hystériques. Je me rappel parfaitement de ma mère quand elle attendait mon frère et mes sœurs.  » Tu te souviens des caprices que fessait ta mère pour assouvir les besoins du bébé qui grandissait en elle. Parfois tu étais choqué des demandes culinaires qu’elle fessait. Elle avait été même jusqu’à te demander des cacahouètes salées au chocolat. Bêtement, tu lui avais refilé un paquet de M&N, mais elle avait balancée le paquet au sol, en te hurlant dessus que ce n’était pas ça qu’elle voulait. Tu comprenais maintenant un peu mieux le caractère d’Alessia. Elle était déjà contre toi quand elle était dans le ventre de votre mère. Tu l’écoutes te parler du bébé, du fait qu’elle ne veut pas t’imposer le petit si elle le garde. Il est de vous deux après tout. « Ecoute pour faire simple, si tu gardes le bébé, je vous prends tous les deux. L’un et l’autre ! Pas par obligation, mais parce que je le veux Gaby ! Par contre si tu décides d’avorter et bien, je voudrais de toi dans ma vie. Pas en tant qu’amie, mais comme la femme que je veux à mes côtes. Quel que soit ton choix, je te garderais près de moi. » Puis tu reposes ta main sur son ventre « Tu ne me forcera pas à être le papa de ton enfant, enfin de notre enfant. Evidemment, je me sentirais jamais capable, parce que j’aurais toujours peur qu’il ou qu’elle devienne comme moi. Seulement, je ne vais pas attendre la fin de ma vie pour m’imaginer ce que j’aurais pu être comme papa. Je m’excuse d’avance, si je suis maladroit. Tout ça, c’est tout nouveau pour moi. » Gaby est bien placer pour savoir ça, elle a était à tes côtés pendant sept ans, elle ne t’a jamais vu comme ça avec une autre fille. « J’aimerais que tu le gardes, Gaby. » Que tu lui chochotte à l’oreille quand elle se blottit contre toi. Tu veux qu’elle garde se petit être en elle, qui est la preuve de votre union

Il veut qu'elle le garde ? Il est tombé sur la tête ou quoi, elle ne le connaissait réellement pas dans ce genre de situation. Elle était sur le cul, elle ne s'attendait pas à cette réponse. Lui qui n'était en rien sérieux en amour, lui qui n'était pas assez mature pour élever un enfant. Changerait-il grâce à Gaby ? Elle n'en savait rien, mais elle était bel et bien surprise de sa réponse. Elle se force à sourire, contente de cette réponse, mais au fond, non ! Elle a fortement envie de lui demander si il était fou, si il était tombé sur la tête et qu'un cailloux de sang le rend fou de cette façon. « Il faut y réfléchir! » Répond-t-elle simplement, elle ne voulait en rien le blesser. Elle n'était pas sûre de le vouloir, d'avoir les épaules pour être mère. Mais l'horloge féminin tourne et il serait peut-être temps qu'elle ait un enfant. Ce n'est pas à trente-cinq ans qu'il faudra se décider alors qu'elle n'aura plus qu'une chance sur deux d'en faire un. « En plus, ce n'est pas en vivant chacun de notre côté qu'on pourrait élever un enfant... Toi dans ton appartement et moi, dans le mien!Non, je ne vois pas nous trimballer d'un appartement à l'autre avec toutes les affaires du bébé! » Elle secoue négativement la tête, ce n'est pas concevable dans sa tête et ce n'est pas l'idée de famille qu'elle puisse se faire. Elle veut une maison avec jardin, des enfants qui courent avec un chien. Enfin l'image typique d'une famille. Elle en rêve et ne veut pas d'une famille comme la sienne... « Je suis amoureuse de toi, mais je ne veux pas d'une vie l'un sans l'autre. Je veux qu'on ait notre chez nous, enfin j'aimerais sans aller trop vite. » Elle commence à fatiguer, elle a envie de dormir. Elle se relève tranquillement en embrassant Mino. « Je vais y aller, je commence à fatiguer énormément! »