âge : 22 ans statut civil : Totalement épris d'un bouclé à la tête de bébé adresse : 121, pétricot job/études : Secrétaire médical
Sujet: Give me a sign (Oliac) Sam 9 Avr - 22:46
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Allongé dans une chambre blanche, aseptisé, aux odeurs irrespirable de désinfectant, tel un infirme. Je ressemblais à un légume, pourtant je pouvais encore bouger. Mais c’était vachement douloureux. J’avais un bandage qui entouré tout mon torse, trois côtes de fracturées, mes agresseurs ne s’étaient pas retenus dans leurs coups. Mon visage lui, ne ressemblait plus à grand chose, tuméfié comme il était. Et ne parlons pas des nombreux bleus qui vont pas tarder apparaître sur toute la partir supérieure de mon corps et de mes jambes. Me déplacer était un véritable calvaire, mes côtes me tiraillaient dans tous les sens.
Pourtant je ne supportais pas de rester dans cet endroit et encore moins seul. Après avoir réussi à prendre mon portable en douce pour envoyer des messages à Oli, le seul que je voulais voir. Je ne pouvais pas vraiment compter sur mon père à cette heure-là, ma mère devait être rentrée et ne le laisserait probablement pas venir. Me savoir à l’hôpital suite à une agression homophobe lui ferait bien trop plaisir. Oh, j’aurais pu prévenir l’oncle à Oli, mais il avait déjà bien assez d’inquiétude comme ça. Et puis, j’avais besoin d’Oli, même si je ne l’avouerais pas.
Je savais que tu n’allais pas tarder, j’avais déjà tenter de rassembler mes maigres affaires avec beaucoup de difficultés, et maintenant je t’attendais patiemment, de toute manière je n’avais rien d’autre à faire. Je craignais un peu ta réaction, parce que j’avais bien compris que tu étais inquiet, et je ne pouvais pas te contredire. Pourtant je me détester parce que tu étais inquiet à cause de moi. Je ne voulais pas rester seul, et surtout sans toi. Parce que depuis quelque temps tu étais vraiment devenu indispensable dans ma vie. Et jamais je ne verrais ma vie autrement maintenant que tu es entrée dedans. J’avoue que je n’ai pas regretté de t’avoir invité dans ce bar, j’avais attendu avec impatience que l’occasion se représente.
J’entendais frappé contre la porte de ma chambre, je grogne pour toute réponse avant de voir ta silhouette apparaître sur le seuil. Mon coeur s’accélère, et je tente maladroitement de sourire, mais ça ressemble plus à une grimace qu’à un sourire. Je tente de me redresser dans mon lit. De toute manière je ne pouvais pas partir de suite, je devais attendre le résultats de mes dernières radios. « Hey » je tapote la place qui était à mon côté. « Je suis désolé… » Je geint de douleur, avant de grimacer. « … de t’avoir fait venir. » Parler normalement demandait un sacré effort, et je sens que je vais me prendre une sacrée soufflante, et je l’aurais bien mérité. Même si en aucun cas c’est de ma faute.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mer 13 Avr - 21:58
oliac
Tu ne sais pas pourquoi tu cours comme ça. Ce n'est que Suliac... Mais c'est bien parce que c'est Sulli, qui est à l'hôpital, que tu cours non ? Tu ne sais pas bien pourquoi tu es si inquiet pour lui d'ailleurs. Enfin si tu sais. Mais tu n'arrives pas à te l'avouer. Tu n'arrives pas à avouer que tu ressens peut-être bien plus que de l'amitié pour le jeune homme. Que tu n'as juste aucune idée de pourquoi il est à l'hôpital, mais que le peu qu'il a bien voulu te dire n'est déjà pas rassurant du tout. Tu es super inquiet pour lui et là à l'heure actuelle tu es en train de courir comme dératé dans les rues, comme si t'allais pouvoir rattraper les heures ainsi.
La journée avait plutôt bien commencé. Enfin, elle n'avait rien de particulier mais tu as appris à apprécier chaque journée même banal depuis que tu es revenu des enfers. Tu bossais dans la librairie, plutôt calme en ce moment, de ton oncle qui profitait de ta présence pour changer quelque rayon de son magasin. Gros travail en perspective et tu as donc été bien occupé toute la journée. Pourtant, tu entendis très bien ton téléphone, se trouvant à l'arrière de la boutique, sonner à la réception d'un nouveau message. Tu profitas de ce prétexte pour prendre une pause café et lire le message qui était de Suliac. Et qui n'était absolument pas rassurant. Tu essayas de ne pas trop t'inquiéter d'abord, mais Suli n'était pas vraiment décidé à te dire ce qu'il avait. Ce qui t'énerva un peu d'abord mais tu étais finalement bien trop inquiet quand il parla de radio pour lui en vouloir plus que ça. Tu expliquas rapidement la situation à ton oncle qui décidément ne devait pas bien comprendre pourquoi tu te trouvais soudainement à sortir boire un verre avec l'un de ses plus fidèles clients et aller le retrouver à l'hôpital ensuite. Le pauvre. Tandis que tu te ruais dehors, tu te promis de lui raconter un peu plus sur Suliac plus tard.
Tu arrivas rapidement à l'hôpital, celui-ci n'est pas extrêmement loin de la librairie, mais suffisamment pour te faire courir un moment, te rendant alors essoufflé. Tu eus un petit moment pour reprendre ton souffle le temps de demander le numéro de sa chambre et de la trouver. Tu étais de plus en plus inquiet pour lui. Puis tu te sentais de plus en plus mal dans ce lieu. Les hôpitaux et toi vous n'avez jamais vraiment été pote tous les deux mais c'est encore moins le cas depuis l'accident de voiture que tu as eu avec ta soeur. C'est ici que tout a commencé à déraper réellement. Mais tu essaies de pas trop y penser tandis que tu frappes à la porte de la chambre de Sulli. Tu entends vaguement un grognement à l'intérieur puis tu entres. Tu ne savais pas à quoi t'attendre mais certainement pas à voir ton ami totalement défigurer. Il te faut un moment avant de t'approcher de lui, étant un peu sous le choc de la mauvaise surprise. C'est machinalement que tu t'assois à côté de lui, là où il te l'indique, tu es bien trop hébété par son visage pour gérer ce genre de détails. « Putain... » c'est tout ce que t'arrive à dire d'à peu près intelligent d'abord « Rien de grave ?! Non mais t'as vu ta tête ?! Il s'est passé quoi Suliac ? Arrête de tourner autour du pot là où j'te jure que mon physique de crevettes et moi on pourrait te faire grave mal ! » pourquoi l'inquiétude se transforme si soudainement en colère ? Ca te ressemble pas mais t'es plus en colère contre ceux qui lui ont fait ça que contre Suli. Car au fond tu la sais déjà la réponse. Il n'y a pas besoin de faire une université pour savoir ce genre de choses. Suliac, s'est fait fracasser la gueule. Par qui, pourquoi, t'en sais rien mais ce genre de personne sans couille ont rarement besoin de prétexte pour taper. Tu respires un peu et te calmes peu à peu « Comment tu te sens ? Les résultats donnent quoi ? »
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Ven 15 Avr - 18:23
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J’aurais très bien pu appeler quelqu’un d’autre, comme mon père, le fait que ma mère soit au courant était une excuse pour ne pas inquiéter mon père, au final. Il ne serait peut-être pas venu, effectivement, vu qu’il ose à peine tenir tête à ma mère, d’ailleurs je doute que celle-ci soit au courant que l’on continue de se voir toutes les semaines. J’aurais aussi bien pu appeler un de mes collègues ou même mon patron qui est médecin, ça aurait calmé les infirmiers, je pense, mais il est avec sa famille et je ne veux pas le déranger pour moi, être insignifiant que je suis. J’aurais pu aussi appeler d’autres amis, mais je n’avais pas envie, c’était toi que je voulais, toi dont j’avais besoin de la présence.
J’avais d’ailleurs songé à passer demain à la librairie une bonne partie de ma journée avec l’espoir que ça se termine comme la dernière fois, Mais ce ne serait définitivement pas possible. Tu ne comprenais pas les gens qui s’en prenait aux autres pour de telles questions, que ce soit à cause de ton orientation sexuelle, de ta couleur de peau, en quoi ça les dérange, je n’ai jamais compris. Chacun fait sa vie et il y a bien assez de place pour tout le monde.Moi, je n’ai jamais emmerdé les autres, alors tu aurais espéré la même, mais c’était trop beau pour être vrai. De plus, je ne sais pas comment ils ont fait pour le savoir, puisque je ne crie pas haut et fort que je suis homosexuel.Mais, une fois à l’hôpital, je dois bien m’avouer la vérité, tu ne peux pas rester dans cet hôpital seul, ou sinon je risque de faire une connerie, j’en suis bien conscient, de plus les infirmiers ne sont pas très rassurants. Je n’ai jamais aimé les hôpitaux, comme beaucoup de monde, je pense. Alors tu avais mis, un peu, ta fierté de côté pour te contacter, le seul avec qui je peux tolérer de laisser voir mes faiblesses. Bien sûr ma fierté m’empêche d’en parler par appareils interposés, et de toute manière, je préfère que tu vois directement, pour ne pas que tu te fasses de fausses idées, ce qui peux très vite arrivé par SMS, et je culpabilise déjà de t’inquiéter, je ne veux pas en rajouter une couche.
J’avais fini par te laisser, quelque peu rassuré sur le fait que tu arrives désormais, je n’allais plus être seul dans cet endroit austère et impersonnel. Je pose mon portable, me contentant de lever les yeux au ciel quand l’infirmier me fait une remontrance parce qu’on a pas le droit de l’utiliser, à cause des ondes, et tout.Mais je m’en fous sérieusement, tout ce que je voulais c’est que tu viennes, après lui avoir promis de ne plus l’utiliser et de l’éteindre, je le laisse m’emmener en radio, pour mes côtes. Ultime examen, enfin. Entre les prises de sang, les médecins qui défilent et me palpent de partout, me faisant grimacer de douleur. Je me laisse faire patiemment, je n’ai pas le choix de toute manière, puis je retourne dans ma chambre en attendant les résultats. Le même infirmier qui m’a amené et ramené de consultation s’occupe de mon bandage, entourant tout mon ventre, laissant simplement la partie supérieure de mon torse découverte. Cette opération n’est pas vraiment une partie de plaisir, mais après un mauvais quart d’heure il finit par me laisser tranquille. Maintenant je n’ai plus qu’à attendre que tu arrives, et les minutes me paraissent une éternité avant que tu ne frappes à la porte. Grognant une réponse inaudible, tu finis par entrer, et ta réaction me fait quelque peu regretter de ne pas en avoir dis plus. Je baisse les yeux et grimace, de douleur, alors que tu n’oses pas t’approcher. Je ne sais pas à quel point c’est moche puisque personne ne m’a laissé voir. Mais si c’est impressionnant physiquement, la douleur, elle, commence enfin à être plus supportable, enfin il ne faut pas me demander de courir, même dix mètres. Mais tu finis par approcher, et ton parfum emplit mon espace personnel, c’est bien plus agréable que les odeurs de désinfectants qui empestent ma chambre. Je tente un malheureux sourire. J’aurais vraiment préféré que ça soit toi qui me fasse du mal. « Hu.. J’aurais préféré ça, je t’assure. » Je ne doutais pas un seul instant que ton physique de crevette comme tu dis, pourrais être terrible. Alors que tu me demandes ce qui s’est passé, je commence à jouer avec le drap qui cache mes jambes, pas dans un meilleur était, mais heureusement pour le moment tu ne peux pas le voir. Après l’adrénaline de l’agression, celle-ci était retombée, et je sais que j’aurais bien du mal à m’en remettre, même si je ne le ferais pas voir. En parler semble au-dessus de mes forces, pourtant je sais que je te dois une explication. Je soupire doucement, avant de relever un regard embués, je tente avec beaucoup de difficultés de refouler mes larmes. « J’attends encore les résultats de la radio, mais côtes cassées apparemment, j’ai plus qu’à garder ces putains de bandages et de ne pas bouger trop jusqu’à ce que ça se répare. Et comment j’me sens ? Eh bien..J’en sais rien… » Je ne te regarde pas, j’ai déjà bien du mal à avouer ma faiblesse. J’avais toujours été fort, même quand ma mère m’avait mis dehors manu militari. J’avais encaissé beaucoup déjà, mais là, on s’en prenait délibérément à moi pour rien, sans aucune raison. Je glisse ma main dans la tienne. J’avais besoin de ce contact, même si j’aurai aimé que tu m’entoures de tes bras, de pouvoir me sentir en sécurité, parce que plus jamais je ne me sentirais en sécurité, seul.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mar 19 Avr - 23:18
oliac
Tu étais terriblement inquiet pour Suliac, d'autant plus que celui-ci ne voulait rien te dire par message. Ce qui t'as considérablement énervé... Mais au final tu es quand même venu, car il semblait plutôt inquiétant dans ses messages dans le sens où il parlait de radio et autres détails ne confirmant pas une très bonne santé. Puis simplement le fait d'être à l'hôpital n'est pas rassurant en soit. Tu es plutôt "content" qu'il t'aie prévenu toi. Ça veut dire que tu comptes pour lui... non ? Ou alors qu'il a tellement de gros problèmes avec sa famille qu'il n'ose même plus l'appeler en cas de besoin... Tu ne sais pas trop, mais dans tous les cas, il a pensé à toi et ça te touche... un peu.
Ça te choqua un peu de voir ton ami à ce point mal en point. Tu te poses tout un état de question, pourquoi, par qui, comment, quand, pourquoi lui ? Mais tu ne sais pas réellement si toutes ses questions ont réellement une réponse... On vit dans un monde plus que déglingué où frapper quelqu'un dans la rue est devenu une habitude. Que tu sois noir, blanc, jaune, homo, trans ou même hétéro il y aura toujours quelque chose qui ne conviendra pas. Il n'y a pas de bon moule, de bon mode d'emploi pour être la personne "qu'on ne touchera pas". Mais dans le cas de Suliac tu ne sais pas très bien... Vous en avez jamais réellement discuté mais tu penses qu'il est gay lui aussi. Enfin tu le penses et tu l'espères. Il y a des trucs et des manies qu'ils le trahissent mais tu n'affirmeras rien tant qu'il ne l'aura pas dit de lui-même. Il évite ta question ce qui t'agaces un peu car tu n'en sais toujours pas plus mais tu n'oses pas t'énerver contre lui car il a l'air déjà très chamboulé et touché. D'ailleurs tu ne manques pas de noter ses yeux qui s'embrument de larmes te brisant le coeur pour ton ami. Et te donnant envie de fracasser les pauvres crétins qui lui on fait ça. Dans une autre vie, une vie où tu aurais fait deux mètres de haut pour cent kilos de muscles peut-être que tu l'aurais fait... « Tu.. tu vas porter plainte hein ? » tu espères que oui... car c'est tout ce qu'il y a de "biens" à faire à l'actuel. Même si t'en crèves d'envie, ça n'avancerai à rien d'aller venger Suliac. Tu t'en prendrais clairement tout autant plein la tête... Tu vois bien qu'il essaie de cacher qu'il ne va pas bien, d'autant plus quand il te prend la main. Contact qui te fait plutôt bizarre car tu te ne souviens pas vraiment avoir déjà eu un contact "physique" avec Suli. Mais c'est grâce à celui-ci que tu décides finalement de prendre ton ami dans tes bras. Le serrant doucement contre toi pour ne pas lui faire mal. Tu aurais aimé que plus de personnes fassent ça pour toi quand tu allais mal toi aussi, alors autant le faire toi pour les autres. « Suliac... je sais que ce n'est pas facile mais tu n'as pas besoin de me cacher que ça ne va pas... je ne te jugerai pas, tu sais tout aussi bien que moi que je suis très mal placé pour juger qui ce soit quand ça va mal... j'veux t'aider comme tu m'as aidé... alors raconte-moi... j'veux pas voir des larmes dans tes yeux, pas à cause de connards pareil... je ne sais pas vraiment si ça peut te rassurer.. mais je ne laisserai plus personne te faire du mal, vraiment.. j'ferai tout ce que j'peux pour que ça ne t'arrive plus » ça te fait tout bizarre d'avoir son corps contre le tien et t'as clairement aucune envie de le lâcher, pas tant qu'il ira pas mieux, pas tant qu'il ne se sera pas confié, qu'il ne se sentira pas plus soutenu et en sécurité. Puis on ne va pas se mentir... ça t'aide aussi un peu à oublier tes démons qui ont refait surface dès que tu as mis les pieds ici à l'hôpital. En réalité, ça fait longtemps que n'as pas eu l'occasion de t'inquiéter pour quelqu'un d'autre que toi-même. Ça fait assez égoïste dit ainsi, mais ton addiction est un combat permanent qui occupe une grande partie de tes pensées... malheureusement. Le reste et voué à Suliac qui, sans s'en rendre compte, a littéralement changer ta vie.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Ven 22 Avr - 13:23
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Je trouvais cela non seulement absurde de te parler par message, et surtout tu t’inquiéterais encore plus. Je commence à te connaître assez bien pour le savoir. Je n’aimais pas te savoir en colère, mais il était hors de question que je te dise cela autrement. Et si tu ne venais pas, et bien je serais à quoi m’en tenir, même si je sais que la déception sera là, parce que j’ai toujours senti une connexion entre nous. De toute manière si tu ne viens pas, je vais trouver une manière de rentrer chez moi, je ne supporte pas être seul dans un tel endroit. C’est bien trop déprimant. Et de toute manière, il n’y a que toi que je veux voir en ce moment, toi et personne d’autres. C’est parfaitement clair.
Je voyais bien comment tu étais effrayé de me voir dans un tel état, et je ne peux que le comprendre, je ne me suis pas vu dans un miroir, mais je ne doute pas un seul instant que je fais peur à voir. J’ai bien du mal à te regarder en face, bien trop honte de ce l’on m’a fait et du pourquoi on me l’a fait : une raison totalement dérisoire à mon goût. Ces derniers temps tout était prétexte à la peur de ce qui est différend. Je le sens, je dérange beaucoup plus qu’avant où je passais presque inaperçu. Je n’ai jamais clamé haut et fort que j’aimais les hommes mais je n’en avais pas honte pour autant, pourtant c’est ce que mes agresseurs ont voulu me faire croire, que je devais avoir honte d’être ainsi. Je ne comprenais vraiment pas que l’on puisse penser de cette manière. Mais certains sont vraiment étroits d’esprit et on ne peut pas tous les changer. Mais je pourrais, par contre, le crier au-dessus des toits pour que toi tu le saches. Par contre je n’étais pas du tout prêt à parler de ce que j’ai vécu, sauf si je veux y laisser mes derniers onces de fierté, ce que je vais avoir du mal à faire. L’adrénaline était retombée, et je ne faisais plus du tout le fier. Je n’en menais pas large devant toi, osant à peine relever la tête pour te regarder. Pourtant, en temps normal, j’étais hypnotisé par ton visage de poupon. Je secoue négativement la tête, toute force pour parler m’avait quitté, et j’étais tout simplement épuisé. Je ne voyais pas l’intérêt de porter plainte en sachant que je ne pourrais pas les décrire exactement comme ils étaient et je n’étaient même plus sûrs du nombre certains. Certes, je pourrais demander à Dorian le gars qui m’a sauvé de cette embûche, mais il m’avait déjà bien assez aidé comme ça. Sans réfléchir j’attrape ta main, j’avais besoin d’un contact physique apaisant. Mais je ne pensais pas que tu irais jusque me prendre dans tes bras. C’est beaucoup mieux que ce que j’espérais, je dois bien le dire. Je ferme les yeux pour savourer cette étreinte. Mais tu ramènes le sujet sur le tapis, je ne peux pas t’en vouloir, je sens autant dans ton ton que dans la raideur de ton corps ton inquiétude. Pourtant je n’ai pas envie d’en parler, car ça rendrait la chose que plus réelle. Je secoue toujours négativement la tête, mais tout contre ton torse, ce qui fait que les effluves de ton parfum sont encore plus fortes et plus enivrantes. J’en perdrais presque la tête si la situation n’était pas aussi dramatique. Je soupire avant de prendre la parole pour expliquer mon refus. « Je … J’ai peur que si j’en parle, cela devient vraiment réel, et je ne suis pas certain de pouvoir le supporter pour le moment. Pas encore maintenant. Mais c’est pas parce que je refuse de t’en parler, juste pas maintenant, s’il te plaît… » J’essaie de me rapprocher de toi, malgré mes douleurs, la chaleur que notre étreinte dégageait était le meilleur remède que je pouvais espérer et que j’espérais. Je sais aussi qu’en cherchant encore plus de contact, je me dévoilerais, mais au fond j’avais besoin de me sentir rassuré, et surtout pas repoussé. Je pose une main sur ton bras, le serrant avec le peu de force qui me restait avant d’entendre la porte s’ouvrir et de voir le médecin apparaître dans ma chambre. Je te retiens, je ne veux pas que tu t’éloignes. J’ai besoin de toi pour entendre le verdict. « Monsieur Montsart, je ne vais pas cacher que vos blessures auraient pu être plus graves, mais vous devez néanmoins être au repos total, deux de vos côtes sont cassées et ne peuvent se réparer que si vous restez tranquille… » Je soupire avec une irrépressible envie de lever les yeux au ciel au vu de son tact. « Je peux rentrer quand ? » J’avais que ça en tête. « Dans une heure ou deux, seulement si vous n’êtes pas seul chez vous… » Et merde…
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mer 27 Avr - 23:33
oliac
Malgré ce qu'il essaie de te faire croire, tu vois bien qu'il souffre. Qu'il a été blessé autant physiquement que de manière psychique. Il est sûrement d'ailleurs bien plus atteint mentalement que de manière physique. Pour quel que soit la cause, on n'en sort jamais vraiment indemne de ce genre d'événement. Car on est touché droit au coeur, droit dans nos valeurs, bien que ça ne soit que des suppositions, tu te doutes que Suliac a été tabassé à cause de son homosexualité. Ou supposé homosexualité. En tout cas il te donne, à toi, fortement l'impression de l'être alors c'est sûrement le cas pour les autres. Mais si c'est bien pour ça, c'est évident qu'il soit touché. Principalement car il ne le vit pas très bien à cause de sa famille. Du moins c'est ce que tu as plus ou moins compris entre les lignes. Enfin ce que tu penses comprendre... C'est dur de réfléchir sur des suppositions, surtout que Suli n'est pas vraiment très décidé à te dire plus sur ce qu'il s'est passé et c'est certainement pas le bon moment pour t'avouer sa sexualité. Il ne semble pas très motivé à porter plainte contre ces personnes. Ce que tu ne comprends pas du tout... et au contraire ça t'énerve encore plus, t'aimeraient quelles paient pour ce qu'elles lui ont fait. Mais tu n'oses pas lui tenir tête tant il a l'air fatigué, il semble avoir à peine la force de te répondre. Au final, tu demandes si c'est vraiment une bonne chose que tu sois venu.
Tu finis par le prendre dans tes bras tandis que tout à démarrer avec un simple contact avec la main. Les bras c'est plus réconfortant qu'une main et il donne tout sauf l'impression d'être contre, au contraire il se rapproche encore un peu plus, alors tu es plutôt content. Tu ne peux pas le contredire tandis qu'il t'avoue ne pas vouloir en parler de peur que ça ne devienne trop réel. Ooh tu connais trop bien ce sentiment. Mais malheureusement, et il va le comprendre bien trop vite, on ne peut jamais y échapper. Un jour ou l'autre il devra tout de même finir par en parler. À toi ou à n'importe qui, il ne pourra pas garder ça pour lui... ça rend fout de tout garder. Il n'y a qu'à te voir toi, jusqu'où la mort de ta soeur et la non-acceptation de ton homosexualité chez tes parents t'ont mené. Très loin, très bas. Mais tu ne crois pas que Suliac soit à ce point-là. Quoique il arrive tu ne le laisserais pas faire. « C'est comme tu veux... c'est mauvais de garder tout ça pour soit-même mais je comprends. ». Il semble vouloir se rapprocher un peu de toi et tu le laisses faire car c'est bien trop agréable et que ça semble lui faire du bien. Tu glisses légèrement ta main dans son dos pour le réconforter, tu n'aimes pas le voir ainsi et tu as vraiment hâte de retrouver un Suliac en forme. Votre "séance réconfort" est trop rapidement coupé par l'arrivée d'un médecin. Tu t'apprêtes à te reculer un peu de ton ami mais celui-ci te retient, te gardant tout contre lui. Alors, tu ne bouges pas, gardant ta position initiale tout en écoutant attentivement leur discussion.
À défaut de Suliac, le médecin te rassure un peu. À le voir ainsi, il semble bien plus abimé qu'il ne l'est réellement, d'autant plus qu'il ne veut absolument rien te dire... C'est sûr ça aurait pu être plus grave, il s'en sort bien mais tu te doutes qu'il souffre tout de même de tous ces coups. Le fait qu'il puisse rentrer si rapidement t'étonne un peu. Mais tu ne comprendras certainement jamais les médecins et encore moins ceux dans les hôpitaux. La condition du médecin te fait tiquer un peu. Tu sais que Suliac vit seul et donc que les médecins ne le laisseront jamais sortir si il n'y a personne pour veiller sur lui. Il ne te faut même pas un quart de seconde pour réfléchir avant de proposer tout naturellement ton aide. « Il peut venir chez moi le temps de se soigner... enfin si il le souhaite. Il y a grandement la place, c'est normalement une collocation mais je suis seul actuellement. Puis ce n'est pas loin d'où je travaille alors je pourrai l'aider pratiquement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. » tu le regardes tout en faisant ta proposition. Tu demandes si il va accepter. Ça te ferait vraiment plaisir qu'il accepte, pas seulement pour être un peu plus avec lui mais aussi parce que tu lui dois beaucoup... c'est un peu une sorte de héro à tes yeux. Alors, tu lui dois au moins bien ça.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Ven 6 Mai - 14:33
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Je n’aime pas m’apitoyer sur mon sort. Donc je n’allais pas me plaindre de ma douleur. Surtout pas à toi, je ne voulais pas t’effrayer. Je sais qu’en ce moment ce n’est pas facile pour toi, alors je ne voulais pas te rajouter un poids encore. J’avais juste besoin de ta présence, juste ne pas être seul avec ma douleur et mon angoisse. Dorian était parti seulement quelques minutes avant que tu arrives, et heureusement tu n’as pas tarder parce que sinon je pense que je serais devenu fou. Si je reste seul, je sais que je vais être capable de broyer du noir. Et puis, tu avais toujours eu un effet positif sur moi, et je sais que le contraire est vrai. Alors tu étais le seul qui pouvait m’aider à aller mieux. À aller au-dessus de tout ça. De plus, comme je l’ai déjà dit avant, ce ne serait certainement pas mes parents qui seraient à ta place. Eux, enfin surtout ma mère, me laisserait croupir à l’hôpital. Je ne pouvais pas compter sur grand monde. Mais, même si c’est toi, je n’étais pas très bavard sur ce que je venais de vivre, parce que j’avais encore du mal à croire que c’était réel. Et puis, je n’ai pas envie de m’engager à porter plainte contre eux, parce que je ne me rappelle même pas leurs visages, je sais juste qu’ils étaient trois. Mais de là à les décrire, il y a un sacré fossé. Pourtant, je n’ai pas envie qu’ils restent impunis, mais que faire ? Je ne sais pas trop. Mais le fait que tu sois là m’apaise déjà fortement.
J’avais l’impression d’avoir atteint le graal juste quand je suis dans tes bras. C’est un fait,j’attends cela depuis un long moment, de sentir mon corps tout contre le tien. Même si j’aurais aimé que ce genre d’étreinte arrive dans un autre moment. Mais je n’allais pas me plaindre, de toute manière je n’avais pas la force de le faire. Mais je ne voulais pas parler, je ne voulais pas rompre le moment magique que l’on était en train de passer en ce moment. C’était trop beau pour être vrai. Et de toute manière la réalité me rattrapera au moment voulu. Et peut-être que là j’aurais assez de force pour en parler. Je sais que c’est à toi que je me confierais quand l’envie me prendra. Mais pour le moment, je préférais éluder le sujet, je n’avais déjà qu’une envie, c’est de sortir de cet endroit morbide. Je n’aimais pas les hôpitaux, comme beaucoup de monde, je pense. « Je sais, je ne suis simplement pas prêt d’en parler, pas maintenant. » Alors que c’était moins, qui t’avait fait la leçon de moral, comme quoi il ne faut rien garder pour soi, qu’il faut en parler aux autres. Voilà que je fais tout le contraire de ce que je dis. Mais pour le moment, je profitais simplement de la proximité de nos deux corps, je voulais même me fondre davantage dans le tien, et ressentir ce sentiment de sécurité que ça inspirait. Mais ce moment est bien trop rapidement interrompu par l’arrivée de ce médecin que j’avais vu lors de mon arrivée. Mais, je me sentais si bien dans tes bras, je ne voulais pas que tu t’éloignes. Je glisse un bras autour de ta taille pour t’empêcher de t’éloigner.
J’écoute le médecin assez attentivement. discours tout à fait pompeux et impersonnel. Mais au moins j’avais un espoir de sortir. Oh, ça ne m’étonnait pas trop d’eux, de toute manière dès qu’ils pouvaient libérer un lit rapidement, ils ne se gênaient pas pour le faire. Et de toute manière, je ne voulais pas rester ici. Mais leur condition t’étonne un peu, comme s’ils allaient me garder longtemps si je n’ai personnes, foutaises. Mais bon, je lui laisse croire que son discours fait de l’effet. Mais alors que je vais pour lui répondre, tu prends les devants et propose au médecin que j’aille chez toi. Proposition étonnante venant de ta part, et bon sang, les pensées qui me submergent ne sont pas très catholiques, je dois bien l’avouer. Parce que l’idée d’habiter sous le même toit que toi, même temporairement, donnerait libre cours à tout mes fantasmes. Et ça me réjouissait, mais je le cachais, sinon ça allait paraître soupçonneux au médecin que je sois si heureux d’aller chez toi. Je finis par simplement hocher positivement la tête. Le médecin ne tarde pas et me dit qu’il va préparer les papiers pour la sortie. Je me laisse aller de nouveau contre toi, avec un soupir de soulagement. « Merci » Je lui souffle au creux du cou. Je me redresse dans l’intention d’aller me rhabiller. « Allez, je m’habille et partons de cet endroit lugubre… » Je dépose un baiser sur ta joue avant de quitter difficilement le lit en titubant et grimaçant.Attrapant mes affaires, je tente tant bien que mal de m’habiller, mais il faut dire que ce n’est pas fameux. Je finis, dépité, par me tourner vers toi, le tee-shirt à la main alors que je venais d’enlever la chemise que les infirmiers m’avaient demandé de mettre quelques temps plus tôt.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Dim 8 Mai - 18:33
oliac
Tu te sentais toi aussi très bien dans les bras de Suliac. Cette étreinte était autant bénéfique pour lui que pour toi et il en avait peut-être même pas conscience. Dans un sens tu ne voulais pas qu'il sache que rien que le fait d'avoir mis les pieds dans cet hôpital était un gros retour en force de tes démons. Tu n'étais pas là pour exposer tes problèmes mais plutôt pour t'occuper de ceux de ton ami. Qui refusait d'en parler. Soit. Même si ça t'agace un peu, tu sais que ça viendra bien plus rapidement qu'il ne le pense. Un médecin vient trop vite vous couper dans votre étreinte mais vous ne bougez pas, l'écoutant simplement déverser son blabla sur la santé de Suli. Tu es rassuré de savoir que ton ami à physiquement que quelque contusion et côté cassé. Ça aurait pu être bien pire... il aurait pu avoir une hémorragie, un traumatisme et autres blessures graves... il aurait pu y rester. Et ça te fait légèrement trembler rien que d'y penser. La vie est elle une salope au point de t'arracher toutes les personnes que tu aimes ? T'espères pas... Suliac est encore là, avec toi, alors il n'y a pas de raisons de penser ça.
Il semble un peu surpris quand tu proposes de l'héberger chez toi. C'est si étonnant venant de ta part ? Il s'imaginait quoi, que tu étais là juste pour le soutenir avec des câlins et de belles paroles ? Même si certes c'est beaucoup, ce n'est pas assez pour toi. Lui proposer de vivre avec toi le temps qu'il se rétablisse te semble plus que normal. Pourtant, au vu de sa réaction tu as peur qu'il ne pense pas pareil. Le médecin finit par s'en aller préparer les papiers de sortie et tu te retrouves alors de nouveau seul avec ton ami. Tu t'apprêtes à lui sortir tout un speech comme quoi il n'est pas obligé de venir si il préfère aller chez lui, que c'était juste pour le sauver devant le médecin mais il t'en laisse pas le temps en te remerciant au creux de ton cou. Tu sens son souffle et tu frissonnes très légèrement. Il se redresse et t'embrasse sur la joue avant de se lever difficilement pour aller s'habiller. Ce n'est qu'un baiser sur la joue mais ce n'était aussi qu'une éteinte et pourtant il te fait déjà rêver loin Suli en ce moment. Tu as un sourire idiot sur les lèvres et tu rougis un peu plus quand il retire sa chemise d'hôpital pour essayer de s'habiller... Ce qui veut dire qu'il est SEULEMENT en sous-vêtement là comme ça devant toi. Le pauvre galère mais toi tu es en plein rebootage de cerveau car tu as littéralement planté sur lui. Et il te faut quelques secondes avant de réaliser qu'il te demande de l'aide pour enfiler son t-shirt. Tu dois être rouge pivoine à l'heure actuelle mais tu finis quand même par te lever pour attraper son t-shirt et l'aider à l'enfiler. On ne va pas se mentir, t'auras essayé, mais c'est juste IMPOSSIBLE de passer à côté de son torse dénudé dans cette situation et tu n'as pas pu t'empêcher de le mater un peu. Discrètement t'espères... Et ça ne fait que confirmer ce que tu sais déjà. Suliac et grave, grave, grave mignon et bien foutu et ce même si il a beaucoup de bleus et blessures un peu partout sur lui. Une fois le t-shirt enfilé t'attrapes son pantalon et cette fois tu fais vraiment un gros effort pour regarder ailleurs, malgré la tentation, tandis que tu le lui le tiens de manière à ce qu'il puisse s'y glisser dedans. Une fois Suliac habillé tu te détournes rapidement car tu sais que rien qu'à la chaleur de ton visage que tu es tous rouges et que tu as besoin de tous sauf d'être encore plus intimidé. « Hum... voilà on va pouvoir y aller maintenant. ». Tu n'habitais pas très loin mais tu te demandais si Suliac arriverait à marcher jusqu'à chez toi dans son état alors tu finis par te tourner vers lui non sans avoir un vérifié rapidement que tu n'étais pas tout rouge « Tu crois que tu peux marcher jusqu'à chez moi ? C'est juste à côté de la librairie... sinon je peux appeler un taxi aussi. » tu connais déjà plus ou moins la réponse. Puis ça te fait du mal de voir Suli souffrir comme ça alors tu as déjà ton portable dans la main prêt à composer le numéro d'un taxi du coin.
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Dernière édition par Oli Roy le Mer 11 Mai - 23:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mer 11 Mai - 22:52
Give me a sign
Je ne voulais pas être ailleurs que dans tes bras. Je n’étais pas vraiment décidé à bouger de là avant un long moment. J’étais bien là, ma tête sur tes épaules, tes boucles chatouillant mon front, et ton odeur emplissant mes narines. C’était d’un tel réconfort que je ne suis pas sûr que tu imagines à quel point. De toute manière je ne pense pas que grand monde soit content à l’idée d’entrer dans un hôpital. Mais c’était déjà plus vivable parce que tu étais là. Et, maintenant j’ai l’intime certitude que je ne pourrais plus te lâcher, et surtout que je ne pourrais plus cacher mes sentiments pour toi. Au moins quelque chose qu’ils n’ont pas réussi à briser, même si je suis loin d’être conscient des conséquences de mon agression, et du fait de ne pas en parler pour le moment. Mais c’était trop douloureux pour le moment. Heureusement les dégâts physiques n’étaient pas trop grave, et ne demandait rien d’autre que du repos. Ce qui ne serait pas facile pour moi. Mais je ferais des efforts, de toute manière je n’ai pas vraiment le choix si je veux sortir de là le plus rapidement possible. Et avec toi, si possible. J’accepterais n’importe quoi pour ne pas te quitter.
Je ne m’attendais pas à ce que tu me proposes de venir habiter chez toi, ou plutôt que cette proposition soit si sérieuse. Et, franchement, ça me touchait plus que je ne le pensais. Un sourire naissait sur mes lèvres. Mais je tentais de rester discret. Même si je ne pense pas bien cacher mes sentiments, et de toute manière c’est la dernière chose que je veux, ce n’est pas vraiment le moment pour les démonstrations de tendresse, surtout dans un tel endroit. Et surtout pas avec un inconnu dans la même pièce. Celui-là n’entendrait certainement les remerciements que je te dois pour m’avoir sauvé de là. Je vois ton hésitation dans tes yeux, et je ne peux pas laisser planer le doute, de toute manière, le médecin a raison, je ne pourrais pas me débrouiller tout seul. Et je devais l’accepter, mais ça serait plus simple si tu étais à mes côtés. Je te remerciais à ma façon, en t’embrassant la joue. depuis le temps que je rêvais de ce contact. J’avais saisi cette occasion, elle était parfaite. Mais je n’avais qu’une hâte :quitter cet endroit, alors je me dépêche de m’habiller, ou plutôt tenter de me rhabiller. C’était un échec cuisant. Et ça faisait surtout un mal de chien ! Bref, je devais ravaler ma fierté, la mettre de côté, et accepter de demander ton aide. Finalement je me retourne vers toi, et ayant bien trop honte de te le demander de vive vois, je te tend mon tee-shirt. Je ne manque pas de voir que tu es rouge comme une tomate, et surtout que tu me reluques sans aucune discrétion. Je laisse échapper un rire. Si j’avais voulu une confirmation de ce que tu ressentais, je n’aurais pas fait mieux, je pense. Mais tu finis par venir m’aider. J’évite d’évoquer quoique ce soit, je ne voulais pas que tu te sentes gêné, plus que tu ne dois l’être quand je remarque que tu évites mon regard alors que tu m’aides à enfiler mon pantalon. JE souris, je sais que ce n’est pas sérieux mais je n’ai qu’une envie : de t’embrasser. Mais certainement pas maintenant. Une fois habillé de manière plus décente, je glisse ma main sous ton menton pour que tu me regardes. « Merci » Je dépose mes lèvres sur ta joue, les laissant traîner un peu plus longtemps que nécessaire. Je finis par hocher la tête positivement. « Oui, je n’aime pas vraiment ces endroits. » Je commence à boiter vers la sortie de ma chambre, direction le secrétariat pour récupérer les papiers de la sortie. Rien que ce trajet-là, de quelques mètres, est éprouvant, alors aller chez lui à pied, même si ce n’est pas très loin, je ne pense pas que ce soit faisable. Je secoue la tête négativement avant de prendre les feuilles que me tend la femme de l’accueil. J’attrape ton bras avant de sortir de l’hôpital. Enfin à l’air libre. Je ferme les yeux pour profiter de l’air, en attendant le taxi. Je me pose contre toi, posant ma tête sur ton épaule. « Merci encore d’être venu, je n’aurais voulu personne d’autre. Puis, ej me doute que ça ne doit pas être facile de venir ici. » Je soupire doucement, je connaissais ton histoire, et je n’avais pas beaucoup réfléchi avant de demander que l’on t’appelle et d’échanger les messages avec toi. Je n’ ai pas été très fûté sur ce coup.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Dim 15 Mai - 23:52
oliac
Malgré tout, et même si réellement tu ne sais toujours pas ce qui lui est arrivé, c'est plutôt rassurant de savoir qu'il arrive à se lever, à tenter de s'habiller et qu'il peut déjà rentrer chez lui. Ça aurait pu être beaucoup plus grave et si toi tu en as totalement conscience, tu ne doutes pas une seconde que Suliac aussi. Puis, on ne va pas se mentir, tu es plutôt content que ton ami vienne vivre chez toi quelques temps. Non seulement parce que tu peux lui rendre la pareil après tout ce que tu as vécu et tout ce qu'il a fait pour toi. Mais aussi parce que... c'est un bon plan drague toute cette histoire non ? Vous vous verrez tous les jours, tu vas sûrement devoir l'aider à s'habiller et à se déshabiller quelques jours supplémentaires et rien que d'y penser ça te fait rougir encore plus. Cependant, le but ce n'est pas non plus de lui sauter dessus surtout qu'il n'est pas en très grande forme. L'idée c'est quand même qu'il se rétablisse tranquillement, sous ta surveillance et ton aide. Toutes autres idées sont carrément déplacées d'autant plus que tu n'es toujours pas fixé sur l'orientation de Suli... et que tu ne sais pas vraiment si tu le sauras un jour. L'aider à s'habiller a dû être autant gênant pour toi que pour lui. Pour toi car ce n'est clairement pas tous les jours qu'on a la chance de voir le mec pour qui on a le béguin juste habillé en boxeur devant soit. Et pour lui car ça doit être tout de même assez humiliant d'être obligé de demander de l'aide pour enfiler un simple t-shirt et son pantalon... Mais au fond, avec un peu de recule, la situation est plutôt normale, si il vient chez toi c'est justement pour que tu puisses l'aider sur ce genre de tâche du quotidien.
Une fois habillé et tandis que tu rougis déjà un peu moins il glisse une main sous ton menton te forçant à la regarder et il t'embrasse sur la joue pendant ce qu'il te semble être une petite éternité pour te remercier. Ce qu'il ne manque pas de te faire rougir à nouveau et un sourire niait nait sur tes lèvres. « Pas de soucis... ». Il n'a clairement pas l'air en assez grande forme pour marcher jusqu'à ton appartement alors tu décides à appeler un taxi tandis que vous vous dirigez vers l'accueil de l'hôpital pour qu'il puisse récupérer ses papiers de sortie. Il termine tandis que tu es en train de raccrocher au téléphone. « Il sera là dans environ 5 minutes. » vous sortez de l'hôpital en marchant tranquillement. Tu lui tends ton bras pour qu'il puisse s'appuyer sur toi et pour l'aider à marcher. Ça te fait mal au coeur de le voir si abimé, tellement que tu ressens presque une vague de colère contre ses agresseurs revenir. Mais elle est bien vite remplacée par le soulagement de te trouver en dehors de l'hôpital à l'air libre. Tu as nettement le sentiment de te sentir mieux, de respirer mieux et d'avoir laiss. quelques démons derrière toi dans la chambre d'hôpital. Suliac s'appuie contre toi, posant sa tête sur ton épaule et tu le soutiens volontiers, l'enlaçant d'un bras... surtout pour le soutenir pas vraiment dans un geste de rapprochement. Quoique... Un peu des deux, disons que t'en profites au passage quoi. Tu souris légèrement et secoue la tête tandis qu'il te remercie d'être venu. « Pas besoin de me remercier, c'était normal. Et si j'peux t'aider c'est avec plaisir. » tu acquises gentiment « Ouais, non ce n'était pas facile... mais ça va et puis c'est pas moi le problème c'est toi le problème. Je suis pas là pour exposer mes problèmes, juste pour m'occuper des tiens... que tu ne peux pas me révéler. Mais enfin, je t'aide comme je peux en tout cas. » tu souris tandis que le taxi arrive.
Le trajet est vraiment très court jusqu'à chez toi et tu te sens presque désolé pour le taximan alors, une fois arrivé devant ton immeuble, tu décides de lui donner un peu plus que le prix de la course. Puis tu aides ensuite Suli à sortir de la voiture, le soutenant comme tu peux et le conduisant d'un pas tranquille jusqu'à chez toi. « Je te préviens, c'est un peu le bordel... mes anciennes coloc ont laissé un désordre pas possible et j'ai jamais vraiment pris le temps de ranger, je suis toujours planqué à la librairie. » tu ris doucement tandis que tu ouvres l'appartement et le fait entrer. Tu es un peu nerveux à l'idée d'habiter avec Suliac et que lui en découvre un peu plus sur toi mais en même temps ça te réjouis. « Fais comme chez toi d'accord ? Mis à part ma chambre c'est pas vraiment chez moi ici alors tu peux tout ce que tu veux, tes mon nouveau coloc en quelque sorte. » tu ris un peu et le lâche pour le regarder.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mar 17 Mai - 23:22
Give me a sign
Heureusement que je peux encore me déplacer, et m’habiller avec de l’aide. Je n’aurais pas supporté une nuit dans ce bâtiment. C’est simple, j’aurais certainement fait une déprime., bon d’accord, j’exagère un tout petit peu ! Mais quand même ce n’est pas joyeux, joyeux cet endroit ! Comme tout le monde je n’apprécie guère ce genre d’endroit, mais en plus, j’ai un médecin compétent qui n’est autre que mon patron, en quelque sorte. Et je sais que je serais bien mieux soigné par lui, et beaucoup moins réticent. De plus, ils t’avaient autorisé à sortir d’ici si tu étais accompagné nuit et jour.Et tu m’avais offert cette opportunité, alors je n’allais pas craché dessus, et puis je dois bien me l’avouer, je ne pourrais pas faire grand chose tout seul. Déjà que je n’arrive même pas à m’habiller tout seul. Et puis, je ne vais pas le cacher, rien que l’idée d’habiter avec toi est drôlement tentante. Je ne pouvais pas refuser une telle offre. Ou j’aurais été vraiment idiot, je le conçois. Je n’attendais pas une telle proposition venant de ta part, alors j’avais encore un peu du mal à y croire. Mais je profiter, pour le moment de ta proximité, je n’avais pas vraiment le droit d’en demander plus. Déjà que je me sentais quelque peu reconnaissant que tu ne t’es pas mis plus en colère que ça. Pourtant je l’avais mérité, cette soufflante. MAis tu étais là, tu me soutenais sans même savoir ce qui m’était arrivé, je savais que de ce côté-là je pouvais compter sur toi. Et de toute manière, mon esprit est loin d’être cohérent alors que je sens tes doigts glisser le long de mon corps. J’évite de regarder, pour ne pas craquer. Pas dans cet endroit, ce n’est vraiment pas le moment. Et puis j’allais devoir m’y habitué, parce que j’aurais encore besoin d’aide dans les prochains jours.
Je profitais de chaque occasion que je peux avoir pour te toucher, ou te remercier à ma façon. Plus on se voyait, et plus je devenais avide de contact avec toi. Je ne saurais l’expliquer que par le fait que mes sentiments grandissent de jour en jour pour toi. Que ce n’est pas simplement un béguin qui passera dans quelques jours ou quelques semaines. Mais, je n’étais pas vraiment prêt à me déclarer, ou en tout cas je ne voulais pas le faire dans ce lieu, mais je ne pouvais pas non plus rester distant. On était maintenant arrivé, après une épopée dans les couloirs, vu que je marchais comme un escargot. Je ne me voyais vraiment faire des kilomètres ainsi. Je hoche la tête avant de patienter le temps de signer tous les papiers pour ma sortie, j’écoutais à peine le bla bla de secrétaire, je connaissais que trop bien le refrain, que je servais également aux patients du cabinet. Je comprenais enfin pourquoi peu de gens écoutaient, c’était tellement long et lourd. Je me saisis de ton bras pour sortir, j’avais quand même un peu honte d’être tellement dépendant de quelqu’un, même si ce quelqu’un était toi, et que tu es le seul que je laisserais ainsi entrer dans ma sphère privée. Je laisse un soupir de soulagement quand je m’appuie contre toi, et que tu passes un bras autour de moi. Ca me conforte dans le fait que je ne ferais peut-être pas face à un mur si je décide de me déclarer. Je te remercie d’être venu, parce que je trouve que c’est normal de remercier quelqu’un qui n’était pas obligé. « Oui, mais tu n’aurais très bien pu ne pas venir. Tu aurais pu rester tranquillement chez toi, et ne venir que demain. Je t’ai quand même dérangé au milieu de la nuit… » Je grimace un peu, me rendant compte que tu étais vraiment venu le plus rapidement possible. Et surtout que tu n’aimais pas cela. « Crois-moi ça sert à rien d’en parler, pas encore. Je ne suis pas certain de tenir le coup, sinon. »
Je patiente, regardant le paysage défiler pendant que le taxi me ramène chez toi. J’avais plongé dans mes pensées, m’égarant loin de ce taxi. Mais je n’ai pas trop le temps, puisque la course n’est pas longue. Je sors de ce taxi avec ton aide, je n’ai même pas le temps de râler sur le fait que tu paies la course. Je te suis jusqu’à ton appartement. Avec l’idée derrière la tête qu’il faudrait que je te verse un bout du loyer. Même si je sais que ça demandera une grande discussion entre nous deux, je préfère le taire pour le moment, je n’ai pas l’énergie nécessaire pour en débattre ce soir. « Ce n’est pas grave…T’en fais pas » Je finis par entrer dans ton antre, regardant tout autour de moi. Je souris, j’avais l’impression de découvrir une nouvelle facette de ta personne. Je me déplace comme je peux dans le salon, jetant un regard circulaire, je sentais que j’allais me plaire ici. Tout te ressemblait, et surtout j’avais l’impression que la pièce était rempli de ton odeur, ce qui était normal après tout puisque tu vivais ici. Je te cherche du regard avant de m’approcher de toi. La tension entre nous était vraiment à son comble. Ce n’était peut-être pas le moment parfait, mais c’était l’endroit parfait. On ne peut pas toujours tout avoir, non ? Encore un pas et je rentre dans ta sphère privée. Je te jette un regard, sans un mot, prêt à accepter que tu recul avant que je n’avance et que je fasse quelque chose qui va définitivement modifier notre amitié, à tout jamais. Je laisse passer quelques secondes avant de poser une main sur ta joue, mon pouce passant sur tes lèvres, comme si c’était un trésor inestimable. Je penche mon visage vers toi, avec une lenteur exécrable, mais je voulais te laisser le temps de te dérober, avant de poser, finalement, mes lèvres sur les tiennes. Je ferme les yeux sous cet explosion, ce feu d’artifice qui éclos dans mon coeur. C’était trop.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mar 24 Mai - 22:22
oliac
C'est vrai qu'il est plus tôt tard dans la nuit et tu n'aurais très bien pu ne pas venir. C'était parti sur cette idée-là d'ailleurs, tu ne voulais pas venir car il ne voulait pas te dire ce qu'il s'était passé. Mais le fais qui te parle de contrôle et de scanner t'as immédiatement inquiété. Mais tu ne regrettes absolument pas d'être venu près de lui finalement. Car ça aurait pu être grave même si il minimise les choses. « J'aurai pu ouais... mais t'as déjà fait tellement pour moi que je ne peux pas ne peux pas t'aider à mon tour... Ça serait dégueulasse de ma part. Pis encore une fois, si je peux t'aider c'est avec plaisir. » avec beaaaaucoup de plaisir même. Tu n'insistes toujours pas tandis qu'il s'obstine à ne rien te dire. Il le fera bien un jour et tu comprends que ça soit trop en ce moment.
Le trajet en taxi est à tes yeux court mais long aussi tu es nerveux de l'emmener chez toi. Parce que même si à la base c'est une collocation, cet appartement est devenu un peu ta maison y a des affaires à toi un peu partout ou en tout cas beaucoup de bordel éparpiller. Tu ne te doutais pas vraiment que tu rentrerais avec Suliac en partant ce matin au travail. Sinon tu aurais rangé c'est clair. Mais il n'a pas l'air de s'en soucier réellement tandis qu'il avance dans le salon. Tu es extrêmement nerveux à présent et ce n'est pas à cause du bordel qu'il y a chez toi, non. C'est parce qu'il est là, avec toi, chez toi, dans une partie de ta vie privée et que tu réalises de plus en plus qu'il va vivre avec toi. Il te regarde quelque instant avant de s'approcher gentiment de toi et t'en perd de plus en plus le souffle au fur et mesure qu'il avance. Tu ne respires pratiquement plus tandis qu'il est à quelques centimètres de toi. Tu n'as pas réellement conscience de ce qui est en train de se passer c'est trop le chaos dans ta tête pour pouvoir réfléchir correctement pour l'instant ton cerveau est juste en mode répétion sur "oh putain, oh putain, oh putain, oh...", c'est vraiment en train de se passer ? Il est vraiment si proche de toi ? Il a vraiment ses yeux dans les tiens ? Sa main sur ta joue ? Puis... ses lèvres sur les tiennes ? T'es déjà loin, les yeux à mi-fermer, mais tu en es sûr. Tu ne respires plus du tout tant l'émotion est forte mais tu n'as pas besoin d'air maintenant que tu as les lèvres de Suliac. Ton coeur bat la chamade, il te fait presque mal tant il est surexcité. Il attend ça depuis bien trop longtemps sûrement et ton cerveau on en parle même pas. Il est totalement déconnecté est concentré sur une seule chose : Suliac t'embrassant à cet instant. Il faut quelque instant à celui-ci pour ordonner à tes membres de bouger. Tu commences par t'agripper à son t-shirt le tirant un peu plus contre toi pour l'embrasser plus passionnément. Il a les lèvres tellement douces et c'est tellement parfait que tu voudrais que ce moment ne s'arrête jamais mais tu finis par y être obligé car ça fait bien trop longtemps que tu retiens ta respiration. Et tu lui souris en le regardant amoureusement, n'ayant plus peur de cacher tes sentiments à présent. « Merci... ça répond à pas mal de mes questions. » chuchotes-tu en riant doucement.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Mer 25 Mai - 19:03
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En fait, maintenant je ne peux qu’être heureux que tu es débarqué, même en colère. Tout compte fait, n’avoir rien dit par SMS, et donc par ce fait t’avoir inquiété, parce que tu es finalement venu. Et même si je ne t’ai pas encore totalement rassuré, pourtant j’ai fais de mon mieux. Mais tu ne sais pas vraiment ce qui m’est arrivé, et je ne le voulais pas encore pour le moment. Mais je sais que c’est à toi que j’en parlerais le premier, je suis sûr de ça, parce qu’il n’y a que toi qui pourrait le comprendre et la seule personne qui m’est le plus proche. « Tu ne m’es redevable de rien, tu sais.Je serais toujours là pour toi. » Oh, j’aurais bien ajouté un ‘bébé’ à la fin, mais c’est peut-être encore un peu trop prématuré. Mais je ne veux pas gâcher ce moment avec mes faiblesses.
J’avais hâte d’être dans un cocon réconfortant et sécurisant, et je ne doutais pas un seul instant que ça l’était chez toi. Et j’avais hâte d’entrer dans ton antre, comme si d’une manière j’entrais dans ta vie privée. Je ne m’arrête pas sur le désordre, c’était même la dernière chose qui m’intéressait, et je sentais ta gêne, alors que ça ne me dérange pas. Et puis bon, tout ce qui m’importait maintenant c’était d’être avec toi, et de me reposer. Mais pour le moment j’étais avide de découvrir ton chez toi, te découvrir un peu plus. Et tout ce que je découvrais me conforter dans tout ce que je ressentais pour toi. Je pose mon regard sur toi, je te dévisage littéralement. Je commence à me dire que vivre ensemble avec ce que l’on ressent l’un pour l’autre risque d’être difficile si on n’avance pas dans notre relation. Mais aujourd’hui allait être un tournant, je ne peux plus tourner autour du pot. Alors je m’approche de toi, doucement, et je ne te lâche pas du regard. Je ne suis pas certain que tu ressens la même chose que moi, même si j’ai l’impression d’avoir vu des indices. J’entre dans ta sphère privé, je commence à sentir ton attraction, à être aimanté par toi. Si jamais tu ne voulais pas cela, c’était maintenant. Après je ne pourrais plus faire marche arrière. Mais tu ne fais rien, à part me regarder avec ces yeux complètement envoûtant. J’attrape ton visage entre mes mains, posant ma seconde main sur ta joue. Je les caresse avec le pouce. J’ai attendu ce moment depuis la première fois où j’ai posé mes yeux sur toi. Maintenant j’ai du mal à réaliser que ce moment arrive. Je glisse mes mains dans tes cheveux. J’adorais cette sensation. Même si j’avais du mal à trouver les mots car tout est bien trop fort. Ca m’a surpris parce que je n’avais jamais imaginé que ça puisse être aussi fort. Je n’avais jamais ressenti cela avec quiconque. Tu m’attires contre toi, et tout mon corps se détend, je n’avais même pas senti la tension, la peur de me faire rejeter prendre possession de mon corps. Je gémis de douleur, mais je n’arrête pas le baiser, pas avant que je manque de souffle et encore, je m’éloigne juste assez pour que l’air passe entre nous. Je souris avant de passer mon pouce droit sur tes lèvres que je venais de maltraitées avec passion. Je rigole doucement avant de poser mon front contre le tien. « Et aux miennes… » Je reprends possession de tes lèvres pour un nouveau baiser. Je glisse mes bras autour de tes épaules pour te serrer contre moi. Je relâche tes lèvres avant de t’embrasser le front. « Je crois qu’il va falloir que je m’assied, ou m’allonge, mes côtes ne sont pas très coopératives. » Je souris, gêné de t’imposer cela.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Jeu 26 Mai - 23:34
oliac
De ton côté, tu attends ce baiser depuis si longtemps... Mais tu n'osais pas. Ça fait très longtemps que tu avais remarqué Suliac. Dès qu'il a mis les pieds dans la libraire de ton oncle en tout cas... ou dès que tu as mis les pieds dans cette librairie. Tu ne sais plus qui y était avant l'autre mais dans tous les cas, tu as flashé dessus instantanément. À l'époque tu n'étais pas franchement sûr d'être gay mais lui il t'attirait. Vraiment. Comme un aimant. Mais tu n'as jamais osé l'approcher ou lui parler, tu ne faisais que le regarder de loin et de faire quelque recherche pour savoir ce qu'il lisait ou venait d'acheter. Ça aurait pu durer encore loooongtemps comme ça si il n'y avait pas eu toutes ses histoires. Au final, y a peut-être pas que du mal dans ton malheur. Ça t'a permis de faire du tri dans ta vie... et d'y trouver l'amour. Ou plutôt "découvrir", car "trouver" ça fait des années que tu l'as trouvé. Il était là devant tes yeux pendant tout ce temps, vous aviez les mêmes sentiments sans que vous vous en rendiez compte. Tu es content qu'il y ait fait le premier pas car tu ne sais pas si tu aurais été capable de le faire toi un jour. Ça fait un moment que tu n'as plus vraiment confiance en toi et tu te posais bien trop de questions sur Suli pour pouvoir oser l'embrasser comme il l'a fait. Mais tu te sens comme soulager maintenant. En un baiser, bon ok deux, il a répondu a toutes tes questions : est-ce qu'il a quelqu'un, est-ce qu'il est gay, est-ce qu'il ressent quelque chose pour toi ? Bon évidemment, la réponse à toutes ses questions pourraient très bien être : non, mais tu as le sentiment que c'est vrai, que tu le savais mais que tu ne voulais pas te l'avouer par manque de confiance en toi. Bref. Dans tous les cas, l'instant est parfait, tu es tellement heureux que tu as l'impression de flotter sur un petit nuage. Tu as déjà eu un ou deux relations plus ou moins sérieuses mais ça fait tellement longtemps que tu te sens tout nerveux et intimidé. Comme c'est souvent le cas avec Suliac d'ailleurs.
Tu acquises doucement de la tête et hésites. Il faudrait qu'il aie se reposer mais tu n'oses pas lui demander de venir dans ton lit, direct, comme ça à froid... ça fait beaucoup en si peu de temps non ? « Ah oui bien sûr... tu devrais aller te reposer un peu... la chambre au fond du couloir à droite est la plus grande je te la conseille... » tu te mords fort la lèvre tandis que tu hésites puis tu chuchotes très bas, tellement bas que tu n'es même pas vraiment sûr qu'il ait entendu « ... ou sinon y a la mienne. » sentant que tu es de nouveau en train de devenir rouge, tu te détournes rapidement pour aller dans la cuisine « Heeeum, tu veux boire quelque chose sinon ? J'ai tout... sauf de l'alcool évidemment... » tu ne sais pas si c'est vraiment un bon changement de sujet mais tu ne peux pas t'en empêcher tant tu es nerveux. Tu as tellement peur de tout faire foirer.
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Sujet: Re: Give me a sign (Oliac) Ven 27 Mai - 23:50
Give me a sign
Bref, je ne regrettais pas un seul instant d’avoir fait le premier pas. La seule chose que je peux regretter c’est de ne pas l’avoir fait avant. Parce que je n’ose même pas penser au temps que l’on a laissé se perdre en se regardant dans le blanc des yeux. Mais c’était fait et on ne peut plus revenir en arrière. Et puis au moins on a osé, tous les deux. C’est tout ce qui compte au final. Que l’on est laissé nos craintes derrière nous. Maintenant tout ce que j’avais espéré avec toi, était en train de se réaliser. C’était comme si un rêve devenait réalité. J’avais encore du mal à le croire, pourtant je ne rêvais pas la force des sentiments qui déboulait dans mon corps. C’était envoûtant, assommant tellement c’était fort. Je ne pourrais pas bénir tout ce qui s’est passé pour que l’on en arrive là, mais j’y pense. Parce que sinon jamais on ne se serait adressé la parole sans un déclencheur. Mais maintenant on entame une nouvelle page de notre histoire, et celle-là on allait l’écrire ensemble. Maintenant une chose est sûre, c’est que je n’allais pas te lâcher de sitôt. Ce qui tombait plutôt bien vu qu’on allait habiter sous le même toit pendant un certain moment. Ce qui rendrait mon retour dans mon appartement bien plus difficile. Mais ce n’est pas vraiment pour demain, vu que mon rétablissement allait prendre plusieurs semaines, ce qui nous laissait vraiment le temps d’en profiter. J’avais du ml à lâcher tes lèvres et ton corps qui était emprisonné dans mes bras. Je ne te quittais pas des yeux. Maintenant que tu étais là, tu allais devoir supporter mes envies de possessivité. Parce que je ne supporterais pas de voir d’autres personnes te regarder avec envie. Je pose mon front contre le tien, en soupirant de plaisir. Les médicaments commençaient à faire effet, et je me sentais soudainement épuisé. Mais je ne oulais pas gâcher ce moment magique. Je glisse ma tête dans ton cou, inspirant profondément ton parfum, et déposant de doux baisers sur ta peau tendre, un vrai appel à la luxure.
Je me redresse, je sens que, malheureusement, je n’ai pas d’autres choix que d’aller dormir, ou du moins m’allonger pour me reposer et reposer mon corps. Je glisse, de nouveau, une main dans tes cheveux, jouant avec tes boucles. Ca allait devenir un tic, je le sens, mais je ne tente même pas de l’arrêter. Je relève la tête, je tente de cacher ma déception, j’attendais, sincèrement une autre proposition, mais c’était peu-être un peu prématuré. Mais tu continues dans un murmure. Je dois tendre l’oreille pour en comprendre le sens. Et puis le rouge sur tes joues veut tout dire. Et tu te détournes trop rapidement pour que j’ai le temps de te répondre. Je lève les yeux au ciel avant de me traîner dans la cuisine pour répondre à tes deux questions. « De l’eau, ce sera très bien. » Je me glisse derrière toi, posant mon torse contre ton dos. « Ne t’échappes pas, Oli. » Je pose ma tête contre ton épaule. « Je te promets que maintenant, je ne te lâcherais plus, fais-moi confiance. Je serais ta nouvelle drogue, je t’en fais la promesse. Et tu es déjà ma drogue. » Je dépose un baiser dans ton cou avant de me reculer pour aller en direction de ta chambre. « Je t’attends dans ton lit, ne tarde pas trop. » Je recule légèrement avant de glisser une main en bas de ton dos, puis sur tes fesses, avec un sourire pas très innocent accroché à mes lèvres. Je finis par me traîner dans le salon avant de me rendre compte que je ne sais absolument pas où est ta chambre. « C’est où ? » Je suis donc obligé de t’attendre, tout penaud dans le salon.