âge : 22 ans statut civil : Totalement épris d'un bouclé à la tête de bébé adresse : 121, pétricot job/études : Secrétaire médical
Sujet: Talk to me (Oliac) Lun 30 Mai - 23:04
OLI & SULIAC
Talk to me
Tu es couché là, à mes côtés, et pourtant tu sembles à des kilomètres de moi. Ca fait quelques jours que je te sentais distant, même si tu faisais semblant de rien, mais j’avais appris à te connaître, et je voyais des infimes changements. C’était presque imperceptible, en tout cas invisible pour quelqu’un qui ne te connais pas aussi bien que je te connais. Ce sont des réponses plus évasives, tu ne réagissais même plus forcément quand j’osais un peu trop. Et faut bien le dire, le rose à tes joues, et bien ça me manque. Cette distance, elle est simplement dans ma tête puisque je te tiens dans mes bras.
Mon état s’était considérablement amélioré depuis que tu m’avais accueilli chez toi. Les marques de mon agression disparaissait lentement, mon visage était pratiquement intact, quelques traces de coups subsistaient mais plus pour longtemps. Mes côtes se ressoudaient doucement. Je pouvais de nouveau m’habiller seul, j’allais même travailler de nouveau. Je suis tout à fait capable de retourner à mon appartement, et ça, depuis plusieurs jours déjà, mais je n’arrive pas à m’y résoudre. Déjà, parce que l’on formait un couple, ou du moins ça y ressemblait. Et parce que lorsque j’ai failli le faire, j’ai le mot danger qui s’est mis à clignoter dans mon esprit. Alors j’ai rangé cette idée dans un coin de mon esprit, sans aucun effort et je suis resté. Et puis, entre nous soit dit, on a été bien trop sage, et je n’ai pas vraiment envie de rester loin de toi.
J’étais totalement dans mes pensées que je n’avais même pas remarqué que tu étais réveillé. C’est lorsque tu bouges, que je le remarque et que je tourne la tête vers toi avant de te sourire et de t’embrasser. Je caresse ton dos avant de poser le front contre le tien. « Comment vas-tu, babe ? » Je sais d’avance la réponse, comme le fait que tu vas encore me mentir. Mais je ne peux vraiment rien dire sur ça, parce que je ne suis pas mieux. Même si je peux me couvrir du secret médical, je te mens effrontément. Et puis, au fond, je me doutais de ce qui te renferme ainsi. Il n’y a pas si longtemps que j’ai appris que ta soeur, est loin d’être morte, en tout cas, elle ne l’était pas y a quelques jours. Mais je n’ai pas aborder le sujet, parce que je ne sais pas vraiment ce que tu sais, et que ce n’est pas à moi d’aborder ce sujet. Parce que je ne veux pas te bouleverser et prendre le risque que tu replonges. Alors j’attends que tu en parles, que tu fasses le premier pas.
âge : vingt ans statut civil : rempli d'amour dans un corps vide adresse : pétricot job/études : libraire
Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Ven 3 Juin - 22:39
...and talk me down
Suliac et toi, vous êtes sur votre petit nuage. Vous y allez gentiment, tu sens que Suliac essaie de s'adapter à toi qui es un peu plus timide et vite intimidé par le jeune homme malgré que tu ais le sentiment de le connaître depuis toujours et que tu lui fais une confiance aveugle. Vivre une relation homosexuel, surtout que c'est la première, te donne toujours l'impression que c'est "bizarre" car tes parents t'ont bourré ça dans le crâne dès le moment où tu as commencé à te poser trop de questions sur la vie, le sexe, tout ça. Parfois tu te dis que c'est mal et tu te rappelles ce que tes tarés de géniteurs on fait à ta soeur. Mattie. Mattie qui est vivante, qui a survécu à votre accident et qui t'a menti tout ce temps pour te cacher au final juste le fais que leurs parents sont cons. Ça fait quelques jours que tu sais qu'elle est là, qu'elle est vivante et en bonne santé, ou du moins tu crois. Mais t'arrives pas encore a réalisé, puis tu lui en veux terriblement. Même si tu sais que tu finiras bien par lui pardonner. Sa mort a été un des éléments qui t'a mené à la dépression, l'addiction et qui aurait pu te mener encore plus loin que ça. Et tu te sens honteux de tout ça. Encore plus maintenant que tu sais que c'était un peu basé sur "rien" sur des mensonges...
Tu n'as encore rien osé dire à Suliac. Tu ne sais pas comment il prendrait la nouvelle. Il ne risque pas de le prendre personnellement, mais il est le seul à t'avoir vu si bas alors qu'est-ce que ça donnerait si il savait que ta soeur n'est finalement pas morte ? Que tu as failli mourir pour rien ? Que tu es maintenant un putain d'ex toxico qui vient lui gâcher de temps en temps ses nuits en faisant des crises de manque ? T'as un peur de savoir... Alors, t'as préféré te taire. Le temps de trouver les bons mots et aussi le temps pour toi de te remettre de tes émotions et digéré tout ça.
Les livres ont été remplacé par ton Suli dans ton lit et tu en es plus qu'heureux. Vous en avez pas parlé, mais tu ne comptes pas le laisser repartir chez lui. T'aimerais qu'il vienne habiter ici avec toi ou ailleurs mais avec toi. Vous avez commencé votre relation ainsi, tu vous vois mal être séparé à présent... Cette nuit, malgré qu'il soit là tu n'as pas très bien dormi, pas de crise mais tu réfléchis trop. Tu penses trop à ta soeur, à ce qui s'est passé avec vos parents, à ses mensonges et à ce qu'elle pourrait être en train de te cacher en plus. Ça te fait mal de le dire, mais tu n'as plus confiance en elle comme avant. Ce n'est peut-être qu'une question de temps qui sait. Du coup, tu es déjà réveillé quand tu sens Suliac bouger dans ton dos, tu te retournes pour lui faire face et lui souris doucement d'un air franchement endormi. Il pose son front contre le tien et tu fermes les yeux « Hey... ça va et toi ? Bien dormi ? » c'est un demi-mensonge car au fond, non, tu es tracassé mais ça pourrait être tellement pire. Mais ce matin t'en à marre de lui mentir toujours qu'à moitié parce que tu ne le prends pas pour un con non plus, ça ne t'étonnerais même pas qu'il ait remarqué ton changement de comportement et tes nuits blanches. « Suli il faut que je te parle d'un truc... et je sais pas trop comment tu vas le prendre... » tu rouvres les yeux et le regardes quelque instant avant de venir te blottir contre son torse faisant toujours bien attention à ne pas appuyer sur ses blessures même partiellement guéries.
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Dim 5 Juin - 18:55
OLI & SULIAC
Talk to me
Tout allait magnifiquement bien pour moi maintenant. Mes blessures avaient guéri, enfin presque toutes, en tout cas je ne souffrais plus le martyr à cause d’elle, et surtout grâce à l’homme qui m’a soigné. Maintenant, on avait terminé de se tourner autour pour avouer nos sentiments et que l’on formait un couple, j’avais l’impression que le bonheur était enfin définitivement rentré chez moi. Je n’avais pas demandé mieux que de t’avoir dans mes bras. Que de t’aimer sans me cacher. Je ne pouvais plus te lâcher, et je ne l’imaginais même pas. Pourtant ma guérison arrivait à son terme, et il faudrait bien que je reparte dans mon appartement un jour, même si je reculerais cette échéance au maximum. Ca serait vraiment bizarre au début, puisque l’on a commencé notre relation en habitant ensemble. Et j’avais bien du mal à nous voir séparer. D’ailleurs je réfléchissais à l’éventualité de lâcher mon appartement pour venir ici. Mais n’était-ce pas prématuré? En même temps, on avait vécu chacun de son côté pendant un bon moment, même si on ignorait encore que l’on se mettrait en couple. Et puis j’ai une confiance aveugle en toi pour savoir que l’on réussirait. Et, aussi, j’étais tellement accro à toi que je ne me voyais pas passer une nuit loin de tes bras. Et surtout pas en ce moment. Parce que je suis loin d’être aveugle, même si je ne dis rien.
Je sais qu’il se passe quelque chose pour toi. Quelque chose que tu refuses de me dire pour le moment. Ca m’inquiète, parce que les signes que je perçois sont loin d’être encourageant. Et ça m’inquiète de voir que tu te renfermes avec ça, et que je me sens totalement impuissant. Je ne peux rien faire si tu ne me dis rien. Alors je me contente seulement d’être présent tout en rongeant mon frein en espérant que tu délies ta langue sans que je n’ai à te forcer. Mais ça me ronge littéralement, car je sais comment ça peut finir quand tu te renfermes ainsi et que tu gardes tout pour toi. Et c’est pas pour me rassurer, même si je sais que je ne te laisserais pas aller aussi bas, plus maintenant que j’ai enfin réussi à t’avoir.
J’aime l’idée que maintenant on ne fait plus qu’un tous les deux. Que l’on forme un couple. Avant toi, je ne croyais pas forcément à l’amour, pas depuis que mes parents m’ont foutu dehors parce que j’aimais les hommes. Mais tu as débarqué comme un tsunami dans ma vie, la ravageant de la meilleure des façons. Et maintenant que je partageais le quotidien avec toi, je me rends compte que la solitude faisait partie de ma vie, sans même que je n’en sente le poids. Maintenant je ne me voyais plus rester seul, cela serait trop dur. La solitude n’était plus pour moi. Même si je n’avais jamais aimé rester seul, mais j’avais mes livres et ça allait parfaitement. Mieux quand j’avais la chance d’échanger un regard avec toi. Maintenant je partageais tout avec toi, enfin presque. Je sors de ma ‘léthargie’ quand je te sens bouger, reportant mon attention sur toi, affichant un sourire tout ce qu’il y a de plus amoureux. « Hum… toujours maintenant que tu es là… » Je t’embrasse tendrement, quelque peu frustré que tu ne me dises toujours rien. Je caresse ton dos, profitant du matin, comme tous les jours. Je sais que tu n’as pas encore beaucoup dormir cette nuit. Et pas seulement à la vue de tes cernes, mais parce que tu t’es agité pendant la nuit. Je n’aimais pas vraiment ce sentiment d’impuissance quand ça te concernait. Je fronce les sourcils, ta timidité reprenait toujours le dessus dans ce genre de moment. Je glisse une main dans tes cheveux en te souriant pour te rassurer. « Tu sais que tu peux tout me dire Oli, je serais toujours là… » Enfin sauf si tu m’annonces que tu as couché avec un autre mec, bien sûr. J’embrasse ton front, glissant mes bras dans ton dos pour te serre contre moi. J’attends de savoir ce que tu veux me dire.
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Dim 5 Juin - 23:16
...and talk me down
Mentir n'est vraiment pas dans tes habitudes. De une, tu es très mauvais menteur. De deux, ça finit toujours par te ranger pour que de trois, tu finisses par tout avouer. Là ce n'est pas vraiment un mensonge. Tu n'oses juste pas lui dire. C'est sûrement stupide, tu te fais sûrement des idées et tu devrais vraiment lui dire, car il mérite que tu lui racontes tout de ta vie. Ce que tu fais en général. Mais là c'est particulier comme sujet. Sa réponse te fais sourire, oui en général toi aussi tu dors bien en sa présence. En général. Pas ces derniers jours. Mais tes crises sont quand même moins présentes qu'avant et tes nuits blanches dans des bouquins aussi d'ailleurs. Grâce à lui tu as adapté un meilleur rythme de vie. Tu es moins souvent à la librairie et plus souvent avec lui. Ce qui ne t'empêche en rien de dévorer des livres. Vous profitez toujours de lire quand vous avez un moment de libre, même ensemble. Ça ne rend que la lecture plus agréable que d'avoir à côté de soit une sorte d'oreiller, bouillotte humaine. Il t'embrasse tendrement et tu profites de ce moment de douceur avant de lui parler de tout ça.
Comme d'habitude, il se montre toujours très compréhensif et il t'encourage à te délivrer. Ça ne fait aucune doute pour moi qu'il a compris que quelque chose n'allait pas chez toi, mais qu'il n'a rien dit. Attendant seulement que tu oses le lui dire. Tu respires un grand coup et te lances « Mardi passé... j'ai revu quelqu'un que je n'aurai jamais imaginé revoir. Quelqu'un qui est censé être mort. Suli... Mattie, ma soeur est vivante. » tu le regardes mais avant qu'il n'ait le temps de répondre quoique ce soit tu enchaînes, si il te coupe tu sais que tu auras de la peine à continuer après « J'ai fait une crise d'abord, j'ai cru que je délirai j'te raconte même pas... mais c'était bien elle. En chair et en os. Puis quand je me suis calmé, elle m'a tout raconté. À l'époque elle avait avoué à nos parents qu'elle était amoureuse d'une fille et ils l'ont foutu dehors comme pour moi... mais elle n'a jamais osé me le dire, elle faisait comme si il ne s'était rien passé. Puis ce jour-là, où on a eu cet accident de voiture. Elle est parti dans un tout autre hôpital que moi. Elle a été dans le coma quelque temps pour finalement recevoir un fairepart de décès, le sien. » tu reprends un peu ta respiration et te relèves, t'asseyant dans le lit mais toujours en face de lui « Mes parents m'ont fait croire qu'elle était morte... et elle, elle n'a pas démenti pour ne pas avoir à m'avouer que ce sont des connards. ». Tu le regardes et prends sa main dans la tienne caressant gentiment tes doigts « Je ne voulais pas te le cacher mais je ne savais pas comment te le dire et je ne savais pas non plus comment tu réagirais non plus... Personnellement... je me sens encore plus mal. Plus mal de savoir que j'ai fait une dépression pour du vent... je me sens con, tellement con. » et tu ne peux pas t'empêcher de lui en vouloir malgré tout... même si tu l'aimes de tout ton coeur, elle a cassé quelque chose entre vous et en toi en faisant cette stupide erreur de te cacher tout ça.
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Mar 7 Juin - 22:30
OLI & SULIAC
Talk to me
S’il y a bien quelque chose qui me dérange, c’est de te cacher des choses. Mais je ne pouvais pas vraiment faire autrement, déjà parce qu’il y a le secret médical et que je ne peux pas le briser, même pour toi, et c’est quelque chose de lourd à porter. Mais je ne pouvais pas faire autrement, même si je pouvais te dire tout ce qui n’est pas de l’ordre médical, je ne suis pas sûr que ce soit moi qui doit te dire que ta soeur est encore en vie. Et je ne sais même pas si tu me croirais si je te le disais, il y a tellement d’incertitudes que je m’étais simplement tû. C’était lâche, je le sais, mais je ne voyais pas d’autres solutions. J’espère que ce n’est pas une erreur, mais ça je le saurais que plus tard. En ce moment, de toute manière j’étais bien trop sur mon nuage de bonheur, pour vouloir le gâcher, et de toute manière, je ne pense pas que je dois l’aider, elle n’a pas gagné ce droit, pas encore avec moi. Alors je préférais être égoïste, et te rendre heureux par d’autres moyens. Je prenais le temps de passer de bons moments avec toi, comme lire alors que tu es dans mes bras. Ou de me réveiller dans tes bras, comme ce matin.
Je resserre mon étreinte, à la fois pour te rassurer, mais aussi pour me rassurer, car j’ai un petit pressentiment sur ce que tu vas me dire. J’appréhendais un peu ce moment, mais j’étais heureux que tu décides à en parler, à ne plus porter ce poids tout seul. Et ce que je craignais est arrivé. Pourtant mes épaules se détendent, je peux enfin être au clair avec moi-même et toi. Je caresse ton dos, te laissant aller à cette confession qui ne te semble pas facile. Je glisse mes doigts dans tes cheveux. Je ne dis rien, parce que je sens que tu as besoin d’aller au bout, et de toute manière ma réponse risque de ne pas te plaire, alors je la repousse autant que je peux. Je mordille ma lèvre, je n’aime pas savoir que tu ai fais une crise alors que je n’étais pas là. Ca ne me rassurait pas du tout, je ne voulais qu’une seule chose que tu n’es plus jamais à souffrir, je t’en avais fais la promesse. Je t’écoute, je ne sais pas tout ça mais je savais pour son retour, et même si je comprends son silence, je n’accepte pas vraiment tout le mal qu’elle t’a fait. Je prends ta main dans la mienne, enlaçant nos doigts tandis que je te regardais attentivement. Je te lance un sourire pour te réconforter, je mourrais d’envie de te prendre dans mes bras, que tu y restes de longues heures. Mais, il fallait que tu ailles jusqu’au bout, et surtout que je te dises que je t’ai caché des choses. Je soupire avant de baisser les yeux. C’était maintenant mon tour de confesser ce que je sais. « Je comprends ce que tu peux ressentir, mais tu n’as pas à t’en vouloir. Mais je le sais, Oli. Que ta soeur est revenue. » Je soupire de nouveau, je ne sais pas vraiment comment tu vas réagir. « Elle est venue au cabinet médical. Mais je veux bien croire qu’entre son retour et tout ce qu’elle est en train de vivre, ça doit être difficile pour toi, mais tu es fort Oli, et je sais que tu t’en sortiras » Je plonge mon regard dans le tien, caressant tes doigts.
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Dim 12 Juin - 22:52
...and talk me down
Ça te faisait du bien de te confesser. Tu aurais dû le faire dès le premier jour, dès que tu as su qu'elle était de retour. C'était stupide d'attendre et de te faire des nuits blanches en bonus. Les secrets ne sont pas toujours bons. Ils le sont même rarement en réalité. Tout expliquer à ton amoureux te semble extrêmement compliqué tandis que c'est très clair dans ta tête, alors il te faut quelque temps pour trouver les bons et lui raconter l'histoire correctement. Tu craignais un peu sa réaction, tu ne savais pas comment il allait réagir. En bien ou en mal, au fond c'est quand même une bonne nouvelle. Tu es heureux que ta soeur soit de retour. Mais c'est les conséquences de sa fausse mort qui importe beaucoup. Autant tu te sens mal d'être encore si attaché à la drogue et l'alcool autant tu te sens tellement honteux de tout ce que tu as vécu. Honteux et stupide. Il n'y a plus que des pots casser à ramasser à présent et à tenter tant bien que mal de les recoller. Suliac fait une bonne colle cela dit, tu es chanceux. Mais ce qui te laisse sans voix c'est la réponse de Suliac. Comment ça il sait ? COMMENT il sait ? Tu ne réagis pas tout de suite, tu es tellement bouche bée que ça serait compliqué de toute manière, mais dans ta tête sa bouillonne. Tu le laisses terminer mais tu es encore plus confus. De quoi il parle ? Qu'est-ce qu'elle est en train de vivre ? Qu'est-ce qu'elle fout au cabinet de Suli ?! Il te regarde et te caresse les doigts mais tu n'as absolument plus envie de câlin à cet instant alors tu retires vivement ta main. Dans ta tête ça hurle dans tous les sens. « Tu savais et tu m'as rien dit ?! » tu le regardes ahuri et très vite furieux et déçu, tu n'aurais jamais pensé que Suliac pourrait te cacher quelque chose d'aussi gros « Mais c'est quoi votre délire à tous de me cacher des trucs là putain ?! C'est ma soeur Suliac ! » tu cries un peu mais tu as surtout la voix qui part en couille. Encore trop d'émotions et tes mains qui tremblent pour changer. Encore une crise. Tu fermes les yeux et te concentres sur ta respiration calmant peu à peu tes tremblements dû au manque, tu commences d'avoir l'habitude. Ça fonctionne bien... jusqu'à ce que tu craques, sûrement. « Et c'est quoi "tout ce qu'est elle en train de vivre" hein ? En quoi je dois être fort Suliac ? » tu ouvres les yeux et le regardes froidement, peut-être un peu trop, tu le regretteras sûrement d'avoir été si méchant avec lui mais la fatigue et le fais qu'il t'ait caché tout ça t'affecte énormément... Surtout venant de lui tu lui faisais vraiment confiance... trop visiblement « Et me mens pas... »
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Mar 14 Juin - 11:17
OLI & SULIAC
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Je sens que tout cette histoire ne va pas seulement se retourner contre moi, mais pire encore. Pourtant, au départ, mes intentions étaient les plus bonnes. De une je ne voulais pas te faire souffrir, tu en avais déjà bien assez bavé à mon goût. Et de deux, ce n’était pas à moi de te faire cet aveu, de te raconter tout ça. Oui, je suis lié à toi par mes sentiments, mais jamais je n’interférerais dans ta vie de famille, sauf si tu me le demandes. Comme je ne voudrais pas que tu le fasses avec ma famille, ou du moins ce qu’elle est. Et puis, c’est dans ma nature d’abonder vers ce qui est bon pour les autres. Je veux dire par là que, dès que je sais que ça peut faire souffrir, j’évite le sujet. J’en ai assez vu des vertes et des pas mûres avec une mère pour qui je n’étais assez bien, que je ne faisais jamais rien comme il faut. Alors je suis devenu quelqu’un de malléable, qui fait toujours attention à ne pas faire souffrir les autres, ne pas faire la même erreur que pendant ma jeunesse. Même si je ne parle plus à ma mère et que celle-ci refuse de me voir, la déception de ne lui avoir jamais plu ne me quitte pas. Et c’est un truc qui m’empoisonne la vie. Mais que je tais. Alors oui, j’ai pas vraiment réfléchi à deux fois avant de taire le fait que j’avais aussi rencontré ta soeur. Et puis, ce n’était pas vraiment prévu, à la base. De plus le secret médical m’interdisait de dire tout ce qui se passait dès que le patient passait la porte d’entrée. Mais oui, peut-être que j’aurais dû t’en parler, ou peut-être pas. Je ne pense pas qu’il y ait une bonne solution. Tu te recules, laissant le froid m’envahir. « Je pensais que tu savais ! Et que tu avais choisi de ne pas m’en parler ! » Je tente de rester calme ce qui n’est pas bien difficile, car je n’aime pas m’emporter, on finit toujours par dire des choses blessantes, même si on ne le pense pas, et puis j’ai toujours été d’un calme olympien, extérieurement, parce qu’à l’intérieur c’est une tout autre histoire. Je finis par me lever, attrapant un tee-shirt et mon pantalon, je n’étais pas très à l’aise d’avoir cette dispute à moitié nu dans ton lit. Tu trembles, et je me retiens pour ne pas te prendre dans mes bras, tu me repousserais de toute manière. « Elle me l’a demandé, Oli, et oui j’ai pas eu de scrupules à tenir ma parole. Parce que, franchement, entre nous, si je t’avais annoncé que ta soeur était vivante, tu m‘aurais cru ? Réellement ? De plus, je ne pense pas que c’était à moi de te l’annoncer… » Je secoue la tête tandis que je vais à la fenêtre. Bien sûr que je me sentais coupable de tout ça, mais es-tu capable de l’entendre là ? Es-tu capable de comprendre que c’est le chaos à l’intérieur de moi. Parce que tu réveilles des trucs enfouis profondément en moi, volontairement, pour pas que ça me détruise. Alors oui, je n’ai peut-être pas fais le bon choix, mais qui ne se trompe pas dans la vie ? Ce que tu me demandes est bien au-dessus de mes forces, et je sais que j’allais faire une faute professionnelle. Mais je sais que je ne supporterais pas de te perdre, même si c’est peut-être déjà trop tard. « Elle est… malade… » Je soupire, je ne peux pas rentrer dans les détails non plus. Je croise les bras avant de regarder le paysage à travers la fenêtre, je ne peux pas te laisser voir mes yeux remplis de larmes. J’avais peut-être brisé ta confiance, et je n’en étais pas vraiment fier, parce que tu es le seul qui m’avait approché d’aussi près, aussi intimement. Mais tu ne me connaissais pas vraiment, pas autant que je le croyais, et pas autant que je te connais. Sinon tu ne m’aurais jamais pris pour un menteur. Alors je préférais serrer les mâchoires et ne rien dire. Je ne succomberais pas aux invectives irréfléchies et pourtant si faciles à dire, pour blesser l’autre. S’il le faut, de ton côté, je subirais en silence. Mais tes mots lacèrent mon coeur un peu plus chaque fois. Et je ne te montre rien, car je suis habitué à encaisser. Mais je ne suis même pas certain que tu connaisses cette facette de moi. Combien je peux encaisser sans que les gens ne s’en rendent compte. En même temps je ne peux pas te blâmer sur ça. Et je ne t’en veux même pas. Parce que je ne t’ai pas vraiment laissé me découvrir, et tu avais bien assez de préoccupations pour le faire.
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Mar 14 Juin - 20:55
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C'est plus fort que toi mais tu as les nerfs à vif. La fatigue et de violentes émotions ne font rarement bon ménage, surtout chez toi. Tu es assez impulsif et sensible, ça n'a pas toujours été le cas. Sensible oui mais impulsif non, c'est le manque qui te rend comme ça. Il n'est pas rare que tu rages pour tout et n'importe quoi mais t'essaies de te taire et de te calmer pour ne pas trop affecté tes proches. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, tu as l'impression de tomber de haut. Parce que Suliac savait pour ta soeur et qu'il ne t'a rien dit. Ta soeur c'est toute ta vie. Elle compte énormément pour toi, tellement qu'il s'en rend sûrement même pas compte. D'où son erreur de te cacher qu'elle est vivante. Tu es déjà tellement en colère contre elle... pourquoi est-ce que Suliac s'y met aussi ? Tu es terriblement déçu. Il y a encore quelques minutes en arrière, tu avais le sentiment de voler sur un petit nuage et là tu as l'impression de bouffer de la terre tant ça t'es difficile à accepter le fait que Suli te cache peut-être beaucoup plus que tu ne le pensais. « Je réfléchissais à comment j'allais te le dire ! Mais toi à l'évidence tu le savais déjà depuis plus longtemps ! ». Tu le regardes se lever et s'habiller. Il a raison tu devrais faire pareil mais en réalité c'est vraiment le dernier de tes soucis. À poil ou non ça ne calmera pas le torrent d'émotions que tu ressens en toi. Tu t'emballes dans la couverture et te lèves toi aussi. « Pas eu de scrupules, ah vraiment ? J'ai failli mourir d'un overdose mais ça te ne faisait pas de scrupules de peut-être me prévenir que ma soeur n'est pas morte, non ? Et, oui, je t'aurai cru Suliac, je t'aurai cru parce que t'es l'une des seules personnes à qui j'avais une confiance aveugle... mais je suis trop con, trop con de faire encore confiance même aux gens qui me sont le plus proche. » la preuve. Tes parents, ta soeur et même Sulliac s'amusent de ta confiance. La vie a définitivement un message à te faire passer.
Ça te fait mal. Suliac il ne te regarde même pas quand il parle et tu sens un énorme fossé se creuser entre vous. Tu n'arrives même pas à comprendre comment tout a pu changer ainsi en si peu de temps. Et le fait qu'il soit si loin de toi ne fait que te sentir encore plus mal. Tu es plein de doutes. T'as peur que Suliac... ce que tu t'imaginais avec lui... c'était seulement dans ta tête. Que peut-être il a simplement profité de ta gentillesse pour que tu t'occupes de lui pendant sa guérison que tout ça c'était du vent... T'essaies de te forcer à croire que ce n'est pas le cas mais tu te sens tellement perdu. On vient de t'arracher ta bouée de sauvetage et ça ne va pas. Pas du tout. « Malade ?... Malade comment ?... » tu sais qu'elle est à l'hôpital à l'heure actuelle, elle a fait comme une sorte de crise quand elle était à la librairie. Mais t'ignore la gravité de sa crise... Tu t'approches de lui et te place à côté de lui de manière à pouvoir voir son visage. Et les larmes dans ses yeux, qui ne manquent pas de te briser le coeur, t'en viendrait presque à t'excuser d'être si froid avec lui... mais tu te sens tellement perdu... « Dis-moi s'il te plaît... j'ai besoin de savoir, c'est ma soeur... »
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Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Mar 14 Juin - 22:52
OLI & SULIAC
Talk to me
Tout allait si bien il y a encore quelques minutes. Mais tout avait changé en quelques secondes. Rien que je ne pouvais contrôler, malheureusement. Et puis, je commençais à te connaître. Tu étais du genre à tout extrapoler. À avoir des émotions décuplées, par rapport à tous. Et j’aimais ça, parce que tu étais entier, mais ça allait aussi dans le mauvais sens. Et tout ça parce que j’avais fais une malheureuse erreur. Et que c’était dans ma nature de vouloir protéger mes proches, à cause de mon passé. Oh, il y en a qui ont eu un pire passé que moi, toi par exemple, alors je ne m’en plaignais pas. Mais, ne pas recevoir l’amour maternel a de quoi chambouler. Alors j’avais toujours cette tendance à vouloir plaire aux autres. J’aurais dû faire le contraire, je le sais, maintenant, mais le mal est fait. Et je n’ai plus qu’à subir la tempête, sans rien dire. Pourtant, à l’intérieur de moi, la culpabilité gagne du terrain,et je m’en veux encore plus de ce que je suis. D’être incapable d’être objectif, parce que cette peur me paralyse et j’ai l’impression d’être un lâche ou qu’on me voit comme tel, c’est peut-être vrai après tout. Tout ça à cause d’une mère. Je soupire, je ne peux pas vraiment t’en vouloir. Parce que c’était un peu pareil de mon côté, même si je m’en défends plutôt mal. Je soupire, passant une main tremblante dans mes cheveux, signe de grande nervosité. « Tu crois que je n’y ai jamais pensé ? Que ça ne m’a pas torturé ? » Je me rhabille, je ne me vois pas resté ainsi, et surtout j’avais froid, terriblement froid. Je me raidis à tes mots. « Bordel, Oli, tu crois que ça ne me hante pas ce qui t’es arrivé à cause de tout ça ?! tu crois que je n’y ai pas pensé, j’y pensais justement à chaque instant, et à tout ce que cette annonce aurait pu avoir comme conséquence. » Tes dernières paroles me transpercent le coeur, je ne peux même pas y répondre. Effectivement je n’étais pas quelqu’un digne de confiance, tu avais raison. Mais ça fait encore plus mal parce que ça vient de toi. Et que tu es le seul en qui j’avais vraiment confiance.
Je ne peux pas te regarder, c’est plus fort que moi. Je ne peux pas affronter de face ta colère,, ta déception. Mais je ne peux pas te laisser dire que je l’ai fais par égoisme, parce que je pensais que tu n’est pas digne, c’était vraiment pas ma raison. « Je l’ai juste fait pour te protéger, parce que je t’aime… » Je n’avais pas réfléchi à ma déclaration, je m’en rends copte quelques secondes plus tard. Tout mon corps se fige, mes épaules se raidissent, ce n’était pas vraiment le bon moment pour cette confession, je crois même que c’était le pire moment. Mais c’était trop tard,je ne peux pas ravaler mes mots. Moi qui voulait te faire une belle déclaration c’était gâché. Je frotte mes bras, cherchant mes mots. Je sais que je n’ai pas le droit de t’en dire davantage, tout comme je sais que tu ne lâcheras pas le morceau si facilement, et de toute manière tu m’avais mis contre le mur, et je n’avais plus vraiment le choix. Surtout que tu finis par être à mes côtés. Et malgré le fait que tu ignores certaines choses de moi, tu es celui qui en connaît le plus. Et qui donc est capable de me briser. Mais tu as d’ailleurs déjà commencer. Je serre davantage les bras contre moi, comme pour me protéger, je suis vraiment à ta merci. Fixant obstinément le paysage, je souffle ce que tu veux entendre. « Elle a un cancer… » Je ne tourne pas autour du pot, plus maintenant. JE tente simplement d’endiguer le flot de larmes qui menacent de couler. Mais, pourtant je sais que je ferais toujours la même chose, parce que je ne veux plus te retrouver comme dans cet hôtel. Mais ça, tu n’es pas prêt à le voir, que je ferais vraiment n’importe quoi pour toi, même à encaisser en silence.
âge : vingt ans statut civil : rempli d'amour dans un corps vide adresse : pétricot job/études : libraire
Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Mer 15 Juin - 22:30
...and talk me down
Tu as beau essayer, tu ne comprends pas le point de vue de Suliac... qu'est-ce que ça lui aurait couté de te dire qu'elle était vivante ? Ce n'est pas de sa faute si ta soeur a voulu profiter d'une fausse mort pour cacher quelque secret plus que superficiel. Tu l'aurais mal pris mais ça n'aurait pas été sa faute... Mais là c'est pire. Car il savait et il t'a rien dit. Te laissant dans le brouillard jusqu'à ce que Mattie se fasse découvrir, par erreur d'ailleurs. « Ce qu'elle aurait pu avoir comme conséquence ? Bah figure-toi que je le prends pas trop mal à côté de ça... je comprends pas ton raisonnement. Pas du tout... » tu as conscience que les mots que tu utilises le blessent. Mais c'est à la hauteur de la douleur que tu ressens. Car lui aussi, il t'a blessé. En ce moment, tu as juste l'impression qu'il t'a arraché le coeur pour le piétiner en y mettant un peu de ta confiance comme assaisonnement. C'est horrible comme sentiment. Tu ne t'es pas senti ainsi depuis que tes parents t'ont foutu à la porte. En faite non, c'est même pire.
Suliac et toi vous êtes ensemble depuis peu... mais malgré des sentiments, qui te semblaient encore plus qu'évident il y a quelque minute, vous n'êtes jamais allé plus loin que quelques baisers, câlins et surnoms d'amoureux. Alors, entendre ces trois mots franchir ses lèvres alors que tout semble s'écrouler autour de toi ça te fait l'effet d'un coup de poignard et t'en a les larmes aux yeux. Tu devines à sa posture qu'il n'avait pas imaginé sa déclaration comme ça... toi non plus. Enfaite tu n'avais imaginer rien de tout ça. Ni déclaration, ni mensonge, ni douleur, ni maladie, ni tout ce bordel. Dans ta tête y a une voix qui hurle un "MOI AUSSI JE T'AIME" mais en réalité rien de sort de ta bouche. Tu ne réponds rien... parce qu'il n'y a rien de bien à répondre. Le silence c'est bien aussi parfois. T'étant approché de lui tu le fixes attendant plus d'informations sur ta soeur. T'as un mauvais pressentiment, très mauvais. Car elle a fait une crise quand vous vous êtes vu et que tu te rappelles de ses violents tremblements et du sang... C'est certain, t'es pas médecin mais dès qu'il y a du sang c'est rarement bon signe. Pourtant, c'est la douche froide quand il parle de cancer. Ça te parait tellement évident... et il y a un énorme déclic dans ta tête. Tu comprends pourquoi elle a voulu se faire passer pour morte... parce qu'elle se savait déjà à moitié morte. Tout s'emboîte dans ta tête mais tu bugs, tu es figé, les yeux dans le vide. Ce sont tes jambes flageolantes et l'effet de tête qui tourne qui te forcent à t'asseoir sur le lit, tu te sens au bord de l'évanouissement. D'ailleurs, tu t'es évanouis la première fois. Sauf que là c'est pire. C'est pire parce qu'elle vient à peine de revenir, c'est pire parce que t'avais encore plus ou moins tes parents à l'époque, c'est pire parce que même Suliac tu ne l'as plus. Tu te sens seul et sur le point d'exploser. Ce que tu ne manques pas de faire, t'attrapes un oreiller et colle ton visage dedans avant de hurler de peine, de colère, de déception, de douleur... tant pis que les voisins t'entendent, tant pis que ça rende sourd Suli, même si y a peu de chance que tu cries assez fort pour ça. C'est trop. Les hurlements se transforment rapidement en sanglot étouffés, ils sont si douloureux que tu arrives à peine à respirer. Tu lâches tout dans cet oreiller, tout ce que tes nerfs ne peuvent plus supporter. T'en as même oublié Suliac qui doit être plus qu'effrayer de ta crise. Tu n'oses même pas le regarder, tu ne veux même pas l'entendre parce qu'il ne mérite pas de te voir ainsi. Suliac il mérite vraiment un homme bien, il est tellement mal tombé avec toi... Tu essaies de te lever, périlleusement, car tu sanglotes toujours et tu n'as jamais vu ton corps trembler autant. Mais tu dois t'habiller et partir. Loin de Suliac parce qu'après tout ce qu'il a fait pour toi... du moins jusqu'à maintenant... il ne mérite pas de te voir chuter encore. Et la rechute elle est plus qu'évidente.
âge : 22 ans statut civil : Totalement épris d'un bouclé à la tête de bébé adresse : 121, pétricot job/études : Secrétaire médical
Sujet: Re: Talk to me (Oliac) Lun 20 Juin - 19:05
OLI & SULIAC
Talk to me
Il y a un fossé qui se creuse entre nous. Un fossé que je ne sais pas si l’un de nous sera capable de franchir, parce qu’il s’agrandit un peu plus chaque seconde qui passe. Tout cela pour une simple erreur de ma part, que j’allais payée très chère. Mais je ne pouvais pas revenir en arrière. Tu me le faisais parfaitement comprendre. Maintenant je sais que je ne referais plus cette même erreur, mais il est peut-être trop tard, certainement même. Je soupire doucement, comment aurais-je pu le savoir, je ne suis pas visionnaire, ni même voyant. Et peut-être que c’est ce qui m’a fait défaut, de n’avoir pas pu anticipé ta réaction, ou même la prévoir. Ou, peut-être, je n’avais pas voulu le voir, c’était peut-être la situation la plus probable même. Mais la première intention était celle de te protéger, pas de te faire intentionnellement du mal. Alors je ne bronche pas alors que tu martèles mon cœur de tes remarques cinglantes. Après tout c’est peut-être tout ce que méritais. Tu avais raison, mais ça n’empêche pas que c’est douloureux.
Entre nous, quand on avait enfin décidé de se mettre ensemble, tout était si naturel. Je n’avais pas ressenti un tel sentiment de bonheur. On y allait doucement, à ton rythme. Et c’était très bien. Même si parfois je ressentais de la frustration. Mais je ne l’avais jamais laissé voir, parce que je sais que ça te mettrait dans l’embarras. Mais là, ce qui venait de se passer, je ne l’avais pas prévu. Ca devait se voir à mon visage, complètement ahuri. J’aurais tellement aimé te le dire sans d’autres circonstance, mais ça devait sortir, apparemment. Pourtant ça venait du plus profond de moi, c’était plus que sincère. Malgré tout, je ne peux rien attendre de toi, à part que tu me jettes dehors, que tu me balances les pires horreurs. Que tu me dises mes quatre vérités. Mais ce silence était mortel, terriblement angoissant. Je me mors la lèvre inférieure, mes mains tremblent de manière imperceptible. Mais ce n’est pas le moment de faire voir ma faiblesse, tu avais déjà bien assez à gérer avec tout ce que je te dis. Ce n’était pas le moment de m’apitoyer sur mon sort, pas le moment de parler de moi, encore. De toute manière, resté dans l’ombre c’était pas quelque chose d’inhabituel pour moi, et je ne m’en plaignais pas vraiment. Ca m’allait bien, même si je n’avais pas d’énormes secrets à cacher. Mais parler de ma famille, de ma vie, je n’aimais pas vraiment ça, j’avais toujours eu à m’occuper de moi-même, seul, et maintenant tu étais ma priorité, alors mes propres problèmes passaient à la trappe. Tu ne réagis pas, enfin pas tout de suite, Cette fois je sens que l’on est dans une impasse. Je ne me sens plus vraiment le bienvenu ici, je pense que je dois repartir. Ca me brise le coeur, mais, je ne vois pas une autre issue à cette dispute. Je sais que je ne m’en remettrais pas, même si c’est inexplicable. Je sors, le pas lourd et la tête basse. Mais je me fige, alors que je m’apprêtais à descendre l’escalier. J’entends ton cri, déchirant. Je serre la rampe de l’escalier. Je devais me retenir pour ne pas y retourner et te prendre dans mes bras, mais tu ne l’accepterais pas, parce que c’est quelque chose que j’admirais chez toi, c’est que tu étais déterminé. Alors je finis par descendre des escaliers, et fermer la porte de l’immeuble. Mais je ne peux pas aller plus loin, je m’adosse au mur, fermant les yeux et laissant ainsi libre cours à mes larmes que j’ai retenu difficilement. Le noir s’abat sur moi. Cette fois-ci je ne pourrais pas les repousser. Je n’en ai pas le courage ni même la force. Parce que tu avais été celui qui, indirectement, me retenait à la surface.