What are you doing here?! -Maddy

T'as directement sauté sur l'annonce quand tu l'as vu. Tu te retrouves sans boulot, il te faut une occupation et comme tu t'y connais dans le milieu des shoots et tout ça, t'as directement passé rendez-vous. C'est toujours bien. T'as pris quelques-un de tes vêtements mais t'as décidé de partir en jogging, tu te changeras là-bas, c'est ta logique et c'est ce que tu comptes faire. Quand il est temps, tu sors de chez-toi et tu te rends au lieu de rendez-vous, une rue, sûrement chez la personne, directement. Personnellement, tu t'en casses de l'endroit où on va prendre ta jolie tête en photo, ça n'a pas forcément d'importance, en fait. Sac sur l"épaule, t'es prêt. Tu prends ta voiture et rapidement, tu te retrouves dans la rue indiquée. Tu sors de ta voiture, tu la fermes à clé et tu cherches le numéro de porte, t'as le bout de papier entre tes mains. Une fois trouvé, tu sonnes en souriant. Seulement, quand tu vois la porte s'ouvrir et que tu découvres sa tête, suivi d'un "Oh, non." Tu te rends compte de là où tu te retrouves, super. T'es assez content, en fait. T'as toujours pas compris pourquoi tu ne l'as pas revu, en fait. Elle est partie après votre petite nuit ensemble et plus jamais t'as vu son visage. Triste réalité. En plus, tu l'appréciais un peu trop, cette fille. Même le jour où tu t'es fait renvoyé elle n'était pas là.  « Marion. T'es toujours en vie ? » Tu blagues avec elle, tu savais qu'elle était toujours en vie. C'est juste le fait qu'elle ne t'aies plus parlé ensuite qui te cales. Tu obéis à la blonde vénitienne quand elle te dit de rentrer, tu ne vas pas rester dehors, ce n'est pas le but. Grand sourire sur les lèvres, tu franchis le pas de la porte et entres dans la maison. Instinctivement, tu regardes autour de toi, observant chaque petits détails de son habitat. T'es juste curieux, tu ne comptes pas venir durant la nuit pour la tuer, t'es pas fou, ni cinglé.  « T'inquiètes, c'pas dans mes habitudes de toucher à des choses qui ne m'appartient pas. » Tu hausses les épaules avant de continuer ton chemin.  « T'as pas de chez-toi ? Genre ta propre maison ? C'est con. Enfin ça craint quoi. » Tu ne dis pas cela pour être méchant, c'est juste une observation débile.

We meet again.
Maddy.

« Et pourquoi ? » Tu poses beaucoup de questions, Teddy. Tu n'y peux rien, t'es comma ça, trop curieux et surtout bavard. En plus, elle t'intéresse Marion. Pas que son corps et tout le reste, mais elle dans son entièreté. Tu caches pas le fait que de ne plus avoir contact avec elle après t'aies foutu une claque mais tu la retrouves, alors c'est sûrement le destin. Connerie, ouais. Tu la retrouves parce que tu vas lui afficher tes beaux abdos à la figure pour lui montrer ce qu'elle rate ! Ouais enfin non, t'es pas dans ce genre de choses, tu ne lui en veux pas de ne pas avoir gardé contact puisqu'elle est tout près maintenant et que tu vas peut-être pouvoir choper son numéro. Puis, si tu l'as pas, t'as celui avec lequel tu as pris rendez-vous. Forceur ? Sur les bords. Sauf que Marion, c'est une fille que t'apprécies, en fait. Sa façon d'être, l'inaccessible, un peu. « Oh, il me semble que moi aussi, tiens. » Tu roules des yeux en souriant, ça en vallait la peine, surtout. Le patron a sûrement du être jaloux de ne pas l'avoir eu, contrairement à toi. Alors, il t'a dégagé. Et il avait certainement la rage contre elle et boum, il l'a dégagé aussi. Il a perdu deux belles gueules, on devait sûrement attirés la clientèle avec nos têtes et nos corps là. On était parfaits pour ce job mais ce débile en a décidé autrement. Conclusion, chômage ou presque. « Aïe. Ouais, j'avoue. » Tu grimaces, t'étais pas au courant, en fin de compte. « Vends encore plus de drogue alors, non ?  » Au départ, t'es sérieux et ensuite, t'as compris ce que tu disais et tu te rends compte que c'est totalement con. Pire que toi, il n'y a pas. « Enfin non, faut pas faire ça.» Tu secoues ta tête en continuant d'avancer, la suivant de près. Tu rigoles quand elle te demande si tu comptes faire ce shoot en jogging, ouais, c'est une idée comme une autre mais non. « J'ai ramène de quoi m'habiller. J'compte pas me prendre en photo comme ça. » Tu te mis à gravir des escaliers, tu ne savais pas où t'allais mais la logique des choses étaient là où t'allais te faire photographier, dumbass. Tu souris quand elle te dit que ce n'est pas son choix et que tu peux faire comme tu veux, tu vas pas te gêner. T'es comme ça, trop libre et sans gêne, des fois, c'est presque embarrassant. « T'en fais pas, t'auras le temps d'baver sur mon buste... » Tu ris, alors qu'elle ne doit pas forcément trouver cela drôle. « Même si tu en as déjà l'occasion.» Tu souris en coin, t'espères qu'elle va le digérer et qu'elle ne va pas finir par te tuer. Tuer une aussi belle créature que toi, ce serait dommage.

© ACIDBRAIN

Tu souris fièrement en l'entendant dire. T'es fier qu'elle s'en rappelle parce que si tu as bien compris, elle couche avec beaucoup de monde, Marion. Alors qu'elle s'en rappelle, ça te fait quelque chose. Ce sourire ne te quitte pas, en même temps.. T'as de quoi sourire ainsi. Tu joues même avec tes mains ensuite en continuant ce sourire et tes manières de garçon fier. Tu l'es. Tu l'es plus que tout. Et t'es content aussi. Trop content. Tu relèves ta tête quand elle se tourne vers toi, tu fronces les sourcils en entendant ces mots et directement, ton sourire disparaît. Et bam, tu l'as en pleine gueule sa phrase. T'es plus fier du tout, même voir pas content. Elle peut blaguer comme elle ne peut ne pas le faire. T'es dans le doute. Après, tu n'as pas ton mot à dire, qu'elle aime ce genre de personne et surtout aime se les taper, c'est son choix. Tu ne t'y attendais juste pas et tu doutes que le chef du bar soit aussi bien foutu que toi. Ton corps, il est parfait et même le chef du bar, il n'est rien face à ce corps de dieu. T'es bien foutu, c'est le cas de le dire. Tu pues un peu trop la perfection pour être vrai, sans vouloir paraître trop prétentieux. Tu regardes la regarde, comme si tu étais choqué, fustré et déçu. T'es déçu, choqué, un peu moins. «  Tu peux dire ce que tu veux...» Tu hoches la tête en improvisant une bonne suite, pourquoi tu commences des phrases sans connaître la suite, gars ? Ce n'est pas utile, on dirait que tu n'es pas sûr de toi mais au contraire, tu l'es. «  Le chef, c'pas un aussi bon coup que moi, j'parie.» Tu joues avec tes sourcils avant de sourire, pour la chercher en retour. Tu sais que c'est lancer des piques pour t'énerver et tu ne comptes pas la laisser te descendre comme ça. Tu entres entièrement dans son jeu car tu crois pouvoir l'aimer, ce jeu. Tu finis par la provoquer du regard, tout en continuant. « Après, j'compte pas aller voir de moi-même. C'pas mon truc, on va dire. »  Largement pas. Déjà, tu n'es pas callé gars et puis, les gars comme lui, le monde s'en passerait, sans  vouloir être blessant. Impossible qu'elle se soit fait ce gars, même dans un autre monde, une réalité parrallèle. Par reflex, tes bras se lèvent vers le plafond et tu relèves ta tête comme un champion. Tu le savais. Tu en étais sûr. « Je le savais ! » Tu souris comme un gros con avant de reposer tes yeux sur elle. Tu te racles la gorge en te rendant compte que tu n'as l'air que d'un gamin et rien d'autre, surtout trop intéressé par elle pour faire ton champion heureux comme ça. « Enfin,  j'suis content. Ta cause n'est pas si désesperée quoi. » Tu te mords la lèvre en continuant ton chemin, tu n'y connais rien aux photos, toi. Tout ce que tu fais, c'est poser pour faire plaisir aux gens sur les magasines, les arrêts de bus ou même autre part. Afficher ta tête et ton corps, c'est ce que tu fais. Rien de plus. Alors, photos simples ou pas, tu t'en fous légèrement, en fait.  Tu hausses les épaules, en gardant ton magnifique sourire sur la tête. T'as l'air d'un petit garçon content de savoir qu'il a gagné un prix, sauf que t'es juste Teddy qui vient de voir que Marion ne s'était pas fait le patron. C'est un peu la même chose, pour toi. C'est quand même une victoire, même si tu ne te l'avoues pas. «  Moi j'me dis que dans toutes les situations, tu te dis que j'ai une belle gueule et que j'suis jugé bien foutu.. »  Tu penches ta tête en haussant une nouvelle fois tes épaules comme pour lui dire que ça allait et que tu le vivais très bien. Normal que tu le vis bien. Quand une fille comme elle l'admet, c'est l'instinct du mâle fier qui se réveille et qui se montre prétentieux à cent pour cent. «  Je mettrais ta chemise à carreaux. J'pourrais même l'enlever, si tu veux.» Et un clin d'oeil, ni vu, ni connu.

« Bah tu vois, c'est que j'ai pas eu l'temps d'en savoir plus sur toi. » Tu hausses les épaules en grimaçant, suivi d'un rire moqueur. C'est ça quand on se casse sans prévenir en te laissant seul, tu l'as mal prit, c'est une certitude, désormais. « Peut-être que t'en es un, peut-être pas, j'peux rien dire à propos de ça. » Tu pourrais répondre en te basant sur ce que tu sais : s'est faite virée pour avoir couché avec son collègue. Sauf que si tu la juges sur ça, tu te juges aussi à propos de cela et tu en as déjà assez entendu. Tes parents ne t'ont rien dit, parce qu'en même temps, t'as vingt-six ballets et qu'ils n'ont rien à dire sur ton parcours. Tu sais que t'aurais pu faire mieux, mais tu ne veux pas les entendre te dire que c'était irréfléchi. Tu les aimes, tes parents. Et c'est justement pour ça que tu ne veux pas d'un avis négatif à propos de ce sujet. Tes soeurs s'en chargent, espérant au moins que la fille en valait le coup et bien-sûr qu'elle en valait le coup. Ce corps, ce mental, ce tout. Ce tout, il te fait baver secrètement. Tu souris en l'entendant dire que tu n'es pas un mauvais coup, chose que tu savais déjà mais de l'entendre de sa bouche, ça fait toujours plaisir. T'as l'air trop fier de toi, c'est révoltant. Tu souris, tu fais le macho, mais en réalité, t'as un énorme coeur, tu l'affiches à personne, prétendant être fier, sûr de toi, etc. C'est triste, assez triste. « Ravi de l'entendre. » Tu lui dirais bien que c'est partagé mais tu t'arrêtes à cette petite phrase, ayant crainte d'une réaction de sa part que tu n'attendrais pas. Tu le penses, tu ne le dis juste pas. Tu te tais. Pour une fois, tu fermes ta bouche. « On est bien là pour prendre des photos.» Tu l'observes en hochant de la tête, poursuivant. « Tu imagines quoi, là ? Que je te fais des avances ? Que j'veux t'attirer dans le lit de ta copine pour un deuxième round ? » Tu la regardes toujours en souriant pour la provoquer. Tu ne sais pas pourquoi tu le fais mais tu es bien entrain de le faire, trouvant cela amusant, d'un côté. Tu sais bien qu'un round deux ne te dérangerait pas pour le moins du monde, mais aujourd'hui, tu n'es pas là pour ça. T'es là pour te relancer. « Tu décides. J'compte pas tout enlever, de toute manière. Tes yeux d'innocente vont ne peut-être pas résister... à l'envie, j'imagine? Baver aussi, c'mal. » Tu ris d'un air mauvais en posant ton sac sur le sol. Tu sais que ces yeux ne sont pas innocents, plus qu'elle, mais ils ne le sont pas. Parce que oui, tu te doutes qu'elle n'est pas innocente vu la raison de votre renvoi. Tu poses une main sur ta poitrine en l'entendant dire, pour ensuite rigoler une nouvelle fois. « Je prie pour que cette idée ne te vienne plus à l'esprit.» Tu attrapes ton t-shirt de tes deux mains, prêt à l'enlever. L'enlever pour les photos, cette fois. « On commence ? »

"Ouais, tu peux pas dire grand-chose." Tu l'observes en hochant la tête, c'est la reine des glaces avec toi, c'est pas possible. Tu ne comprends pas, elle était bien gentille avant, même cette nuit-là. Elle était d'une humeur qui te plaisait tout particulièrement - sans sous-entendus pervers ou quoi que ce soit -, elle était détendue, plaisante (aussi physiquement que moralement) et elle te souriait. Chose, qu'aujourd'hui, elle ne se casse pas la tête à faire puisque madame préfère te la jouer inaccessible, professionnelle et tout cela. L'ambiance, elle est légèrement tendue, électrique, et ça t'amuses. T'es un peu le seul à sourire dans ce vide. Mais elle est là, est c'est un peu elle qui te fait sourire, tu le penses. On a de quoi sourire devant elle, tu ne te caches pas. Tu souris, tu la contemples, tu l'admires. " Ouais. Donc je me la ferme. " C'est ce qu'elle voulait certainement, que tu te la fermes, que tu poses et que tu t'en ailles loin, très loin, trop loin. Tu n'avais rien fait de mal, mais tu sentais que c'était ce qu'elle voulait. Pourquoi, t'en savais rien. T'étais aussi bête que tes pieds, bien que niveau esthétique, c'est pas trop cela. Tu restais séduisant, peu importe la situation. Tu pouffes de rire en l'entendant dire. Et toi, tu connais pas les filles comme elle, peut-être? Et elle se trompe à ton propos, t'es pas comme ça. Des conneries, ouais. Elle fait la fille difficile à avoir, la fille qui se faire désirer mais qui va tout raconter à ses copines de comment elle a fait galérer un gars, la fille qui se fait inaccessible, mais qui ne se prive pas de coucher avec pleins de gars : Marion, elle est un peu dans ce genre-là, on ne se le cache pas. Tu provoques la rousse pour t'amuser, au fond, tu sais qu'un deuxième round te plairait bien, mais aujourd'hui, ce n'est pas la première chose à laquelle tu penses. C'est une revanche personnelle, mine de rien. C'est pour le fait de t'avoir laisser seul comme un mal propre, t'avoir évité et tout ça. Tu n'es pas un grand rancunier, tu ne digères juste pas ce qu'elle t'a fait. T'es pas un con parmi les autres proies de Marion, tu es Teddy et tu ne comptes pas suivre ses règles, tu ne comptes pas te plier à ses désirs. Jamais. " Le fait est que je ne suis pas comme les autres. On me dit unique, alors dis-toi que je le suis. Oh et si tu veux ce deuxième round... Ce sera pour une prochaine fois, hm?" Tu finis par rire une nouvelle fois, te foutant clairement d'elle. Tu lui lances des piques et elle y répond, c'est assez distrayant, en fin de compte. Tu y prends goûts, c'est quelque chose qui t'amuses et tu le montres sans prendre la peine de te cacher. Tu hausses tes épaules en hochant tout doucement ta tête quand elle te demande si elle a une tête à baver sur des gens, tout le monde a une tête à cela. Et puis, tout le monde le fait, apparemment. Elle n'échappe pas à la règle. " On t'a déjà dit que mentir, c'est mal, Marion ? " Tu ris encore une fois avant de hocher ta tête quand elle te dit que vous commenciez. Tu te ramasses une chemise à la gueule, mais tout va bien. Tu l'enfiles donc, en enlevant tout d'abord ton haut. C'est quand elle se levait et qu'elle venait dans ta direction que tu fronçais les sourcils, ne comprenant pas ce qu'elle venait faire, en fait. Ses doigts se posaient sur le col de la chemise et, comme le fait une mère poule ou encore une bonne amie, elle rajusta comme il faut la chemise. Tu te laissais faire en faisant apparaître un énorme sourire sur tes lèvres. Et c'est juste après que ses lèvres à elle viennent se poser sur les tiennes. Tes sourcils se haussèrent directement, surpris par son geste avant de se calmer. Tu restes immobile, profitant quand même du baiser. Tu es déçu quand ses lèvres quittent les tiennes, quand ce contact est rompu par sa propre personne. Tu te mords la lèvre intérieur avant de poser tes yeux sur elle, les sourcils froncés. Elle te sort qu'elle ne sait pas ce qui lui a prit, tu as un rire nerveux et soudain. " Aucun souci. J'oublie, si tu veux. " Sauf que tu voulais pas oublier, toi.