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| Sujet: raindrops. (bendo) Sam 12 Mar - 23:06 | |
| y'a opaline qui a le cœur lourd, le palpitant qui se serre. ses doigts tapotent sur le clavier virtuel du téléphone portable le numéro. tuuuuuut. tuuuut. tuuuuut. chlac. la voix masculine qui répond, chaude, chaleureuse, suave. le myocarde d'opaline qui ne répond plus, succombe. moment de battement, gamine perdue devant la flopée de sentiments qui l'étreint. - bendo ? panique. peur. effroi. y'a les lèvres lourdes, les lèvres qui n'osent pas bouger. la décision est prise, les sentiments seront bientôt confessés. la brune qui se décide à s'amouracher du prince charmant plutôt que de la rose qui lui est interdite. - j'ai besoin de te parler. il ne peut qu'entendre le désarroi dans le timbre mélodieux d'une opaline désespérée sous un temps pluvieux. le mâle qui propose à la poupée de chiffon de passer chez lui. le myocarde qui fait un bond, les prunelles qui fouillent le ciel gris, au chaud dans son appartement en béton. que répondre ? l'esprit qui se fait de films, imagine la chaleur des bras du garçon. imagine les baisers échangés, l'étreinte prolongée. pas le droit. dieu te refusera. il faut attendre le mariage, ne jamais céder. ni à romy, ni à bendo. pas le droit. et puis rien ne dit que ça se passera comme ça. les mains de la gamine loiseau tremblent contre le téléphone. sa voix tressaute, chevrote. - j'arrive. elle répond simplement, bégaiements à l'appui. son palpitant menace d'exploser. sa tête bouillonne, maelstrom autant dans le nénuphar que dans le cœur de la tempête. comment faire passer le message ? comment réussir à s'exprimer ? surtout quand les sentiments ne sont pas clairs mais déterminés seulement par l'amour qui la fait vibrer autant que par l'envie de s'éloigner de l'homosexualité préjudiciable. elle attrape un sac, enfourne son téléphone portable à l'intérieur et quitte l'appartement délabré en prenant bien soin de fermer à clé. elle ira à pieds pour se changer les idées... en oubliant le parapluie. y'a les gouttelettes qui dégoulinent sur son visage. son haut blanc qui devient presque transparent, la peau qui se couvre de chair de poule. il fait froid et bendo n'habite pas la porte à côté mais elle parvient à faire le tri dans ses pensées. arrivée devant l'immeuble, y'a ses jambes qui manquent de lâcher. y'a la tachycardie qui n'est pas loin, le stress qui lui compresse l'estomac. elle appuie sur l'interphone, la porte s'ouvre. pas question de prendre l'ascenseur, elle n'est pas prête pour la confrontation. elle monte les marches doucement, trop sans doute. bendo... ça fait un an qu'on se connaît. un an. et je t'aime. elle tourne la tête de droite à gauche. ça ne va pas. c'est trop brutal. c'est trop... maladroit. elle continue son ascension, le palpitant au bord de l'explosion. bendo... j'ai toujours senti un lien entre nous. est-ce que tu le ressens aussi ? elle s'arrête, les mâchoires crispées. elle a les pépites brillantes à cause des larmes qui les envahissent. elle est dans un piteux état, le mascara dégoulinant sur ses joues et avec des phrases stéréotypées dans la tête. et la voilà devant la porte, sans aucune idée de ce qu'elle va annoncer. elle toque, manque de s'évanouir en le voyant. il est tellement beau... les yeux bleus, l'allure de mannequin mixée au prince charmant dans la belle au bois dormant (son conte préféré) et au prince éric de la petite sirène (deuxième conte favori). - bendo... sa voix qui se brise. ariel rendue aphone par ursula qui a revêtis l'apparence majestueuse de son prince charmant. - je... je peux entrer ? opaline, elle est trempée comme une soupe, elle grelotte et elle est loin d'être sous son meilleur jour. elle a le cœur qui bat si vite qu'elle craint qu'il ne s'arrête et ce flot d'émotions manque de la faire tomber dans les vapes. meilleure déclaration de tous les temps en approche. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Sam 12 Mar - 23:20 | |
| il y a ce téléphone qui sonne. une fois. tu ne bouges pas. ton regard cloîtré dessus. deux fois. tu te décides enfin à étendre ton bras jusqu'à lui, tu t'en empares quand la troisième sonnerie apparaît. c'est bientôt la fin de l'appel quand tu t'aperçois du prénom. tu décroches sans même réfléchir. tu ne dis rien, tu l'entends simplement tout en te demandant la même chose. pourquoi tu as décroché au juste ? elle parle, elle prononce simplement ton prénom pour commencer, tu énonces le sien, comme pour t'assurer que c'est bien elle. puis elle te demande de te parler. tu acceptes, trop vite peut-être. tu lui proposes chez toi, sur la même vitesse et ça coupe peu de temps après. tu ne bouges pas, le téléphone toujours à l'oreille quand tu fermes les yeux. qu'est-ce qu'il se passe au juste ? pourquoi est-ce que tu t'inquiète pour elle ? pour opaline. c'est mal, tu n'as pas le droit, pas le droit de t'en approcher, pire, tu n'as pas le droit de t'attacher à elle. ce n'est pas dans tes habitudes et pourtant, tu t'inquiètes, tu sens ton coeur qui s'affole en repensant à son timbre de voix. les minutes sont trop longues, l'attente est interminable, et pourtant, tu n'as toujours pas bougé de ta place. tes yeux bloqué sur l'arme à feu que tu as posé plus tôt sur la table basse. à côté de ton téléphone. est-ce qu'ils présagent le même destin. tu te questionnes, beaucoup trop, puis l'interphone intervient. te sort de tes pensées. tu te laisses enfin guider jusqu'à lui et tu débloques la porte. elle arrive. tu ranges l'armes, dans un tiroir non loin. elle n'a pas besoin de ça. pas besoin de connaître ta vie. tu attends, devant la porte, tel un chien de garde affamé. c'est mal, tu te le répètes et pourtant quand elle ouvre, tu n'hésites pas et t'ouvres. elle est là. elle prononce ton prénom, une nouvelle fois, à demi-mot. elle est trempée. tes yeux s'éparpillent, se perdent. elle tremble, à cause du froid, certainement, peut-être un peu à cause de toi. tu voudrais, pourquoi tu le voudrais au juste ? c'est mal. très mal. pourtant, tu t'écartes. entres ... tu es trempée opaline ... tu ne perds pas de temps. tu voudrais lui prendre la main et l'emmener à ta suite, mais tu n'as pas l'droit. alors tu la regardes passer le seuil et tu l'observes dans ton appartement. tu la regardes, de trop, et tu finis par disparaître dans la salle de bain et revenir avec une immense serviette que tu passes par dessus ses épaules. qu'est-ce qu'il se passe ? pourquoi t'es dans cet état ? tu veux te changer peut-être, tu trembles. tu n'as pas besoin de la toucher pour t'en rendre compte, ça se voit à l'oeil nu. mais la question reste d'actualité, pourquoi est-ce que tu t'inquiètes ? pour elle ? |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Dim 13 Mar - 10:39 | |
| y'a bendo. juste bendo. et opaline qui le fixe de ses grands yeux aux reflets verts de tourmaline. y'a pas de contact entre les épines et la rose. rien. y'a les doigts d'opaline qui la démangent de l'effleurer, d'embrasser ses joues recouvertes d'une barbe de trois jours. y'a son petit cœur, noyé dans l'eau de rose, qui meurt d'amour. et ses pépites qui continuent de la fixer. et les joues rosies par une certaine gêne, un certain embarras. regarde-moi. regarde-moi. toujours plus. encore. ne t'arrête jamais. que moi. supplient les prunelles claires en fixant le mâle. quand il s'en va jusqu'à la salle de bain, y'a son palpitant qui hurle au désespoir. m'abandonne pas. pas toi. pas toi aussi. et puis il revient, et le myocarde de la gamine manque un battement. pourquoi t'es aussi beau bendo ? pourquoi ? et sa tête qui répond : parce que t'es mon prince charmant. c'est ça, pas autrement. la question qui fait tilte. pourquoi opaline ? pourquoi cet état ? pourquoi ce cœur qui bat, course folle contre la montre, course folle contre les sentiments qui montent ? - tu as des vêtements... de femmes ? question qui déchiquète les lèvres. elle sait opaline. elle ferme les yeux mais elle sait. avec romy, il fait ce qu'opaline n'a pas encore fait. ce qu'opaline ne connaît pas encore et qu'elle brûlerait de donner autant à l'un qu'à l'autre. à la rose et à l'épine. elle sait, mais y'a le palpitant qui se serre. si jamais les sentiments venaient à être partagés, ce serait un couple libre qui hisserait l'étendard, et la déception dans les pépites d'une opaline qui rêverait de pouvoir se lier. - je veux bien... j'ai froid. elle baisse les yeux, a l'impression de déranger qui lui glace les os. elle attrape les pans de la serviette, les resserre autour de son corps frêle. y'a juste le bout de son nez qui dépasse, ses yeux aussi. et bendo qui s'inquiète. et opaline qui le voit, espère que la déclaration sera acceptée. mais opaline qui ne sait pas comment s'exprimer. elle s'approche de lui, peut-être trop, craint qu'il se recule. elle est trempée mais elle l'oublie (sans doute pas lui), laisse tomber son minois contre le torse du garçon. elle l'enlace à sa manière, même si les corps ne se touchent pas (assez). y'a des perles qui roulent le long de ses joues. - je sais pas... je sais pas comment te dire... elle relève les yeux vers lui. elle est petite opaline, et bendo la domine. - j'ai peur. elle se rapproche encore, se colle contre bendo, vampire à la recherche de chaleur. et le mâle qui doit se faire des films, penser que sa protégée est menacée. et le mâle qui se trompe, qu'y'a juste que la princesse n'est qu'une grenouille et qu'elle ne se sent pas de taille face au prince charmant. là, contre lui, elle se calme. elle écoute les battements du palpitant et souhaiterait arrêter le temps. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Dim 13 Mar - 15:38 | |
| tu lui proposes d'autres vêtements. elle est trempée, elle goutte l'eau sur ton parquet, elle s'efface et en même temps s'illumine. tu ne comprends pas. elle se questionne, et te questionne en même temps. tu as des vêtements de femmes ... oui et non, tu as des vêtements féminins, des trucs qu'elles oublient de temps en temps chez toi, que tu laves et que tu ranges dans un coin sans grande envie, sans grande conséquence. peut-être justement pour des occasions comme ça, peut-être justement pour des moments comme ça. t'en sais trop rien. tu hoches doucement la tête pour répondre par l'affirmative, ne préférant pas parler pour le moment. elle finit par accepter seulement, tu ne bouges pas tout de suite, peut-être parce que deux pupilles vertes te foudroient, te transpercent et tu en comprends pas ce qu'elle veut te dire, ce qu'elle attend. est-elle en danger ? c'est la première chose qui se passe dans ta tête, tu ne vois pas d'autres explications. elle s'approche de toi, peut-être un peu trop ou est-ce plutôt pas assez ? tu n'en sais trop rien, tu l'acceptes par contre. aucun mouvement de recul, aucun mouvement du tout. tu la laisses faire, elle pose sa petite tête brune contre ton torse et ton coeur s'emballe. tu le dénigres, tu n'y fais pas attention alors qu'elle tremble maintenant contre toi. elle relève les yeux vers toi, elle cherche ton attention, mais ne se rend-t-elle pas compte qu'elle l'a depuis qu'elle t'a appelé ? apparemment pas. elle s'exprime, elle t'inquiète, de trop, sa peur est prenante mais tu l'évites d'un revers de main. tu ne lui laisses pas le temps de s'imprégner dans ton corps, ni dans ton coeur. ta seule envie est de savoir qui. qui lui fait peur, qui lui veut du mal, parce que tu as les armes, tu as ce qu'il faut pour l'aider et la protéger. elle le mérite cette petite opaline, parce qu'elle est simple, innocente et si frêle là, contre toi. petite poupée de porcelaine qui risque de se casser au moindre mouvement. veux-tu la casser toi ? peut-être bien. mais ce qui est sûr, c'est que tu es le seul à en avoir le droit. n'aies pas peur, tout va bien. que tu murmures simplement avant de l'emmener avec toi. tu ne sais pas trop pourquoi, tu la portes, la prends dans tes bras et l'emmène jusqu'à ta chambre où tu la déposes simplement devant ton lit, avant de relâcher le contact. tu réapprends doucement à respirer. c'est pas toi ça, tu n'es pas comme ça, mais tu n'arrives tout simplement pas à ne pas la considérer. tu apprends. doucement. tu l'évites, sagement. tu t’éclipses dans ton armoire, et tu lui sors un jogging, féminin, et un top, du même genre. tu viens lui déposer dans les mains tout en captant ses deux iris vertes. change toi, je me retourne. que tu dis. tu sais, tu la connais, tu sais sa religion, tu sais qu'elle y croit plus que tout et tu sais que tu es tout l'opposé. l'interdit. tu sais qu'elle n'accepterait pas forcément de se changer devant toi. tu sais qu'elle est inquiète, qu'elle a peur et que c'est la meilleure des choses à faire. alors tu te retournes. de qui as-tu peur opaline ? tu peux me le dire. pourquoi tu as tes mains qui se crispent, tes phalanges qui cognent comme si tu avais besoin de te défouler sur cette personne dont tu ne connais pas encore l'identité. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Lun 14 Mar - 23:46 | |
| bendo qui reste pendant l'étreinte étrange. bendo qui ne bouge pas, n'entoure pas les frêles épaules de ses grands bras. opaline un peu déçue, opaline heureuse quand même d'être aux côtés du prince. elle entend le palpitant qui entame sa chevauchée, le palpitant qui se plaît à accélérer. y'a les sourcils qui se froncent, l'esprit qui comprend pas. pourquoi le myocarde s'accélère-t-il ? opaline elle aimerait que ses sentiments soient acceptés mais elle ne voit aucune possibilité d'amour partagé. elle est... opaline. recouverte de tatouages pour cacher la gamine qui se cache dessous, pour cacher les défauts et le corps mince, dépourvu de formes. elle est pas comme romy, opaline. elle est pas femme, pas encore. pas totalement. paraît qu'il faut avoir connu l'amour charnel. paraît que ça change les gens. opaline, elle a plus d'une fois failli passer le pas, renier dieu et son fils, juste pour être comme tout le mlonde. juste pour que les prunelles ne s'écarquillent plus devant un « je ne me donnerai pas avant d'avoir trouvé le bon. », pour aimer totalement romy même si elles ne sont qu'amies ou pour être digne de bendo, si jamais ils venaient à s'aimer le temps d'une nuit. y'a le corps tout entier de la brune qui se réchauffe. y'a son bas-ventre qui pulse, vibre, crée un incendie. elle a envie de lui, tout son corps l'appelle mais son esprit continue de mettre les barrières. dieu ne m'acceptera plus si je cède. paradis refusé. paradis oublié. paradis désiré. je ne peux pas céder. et puis, qui dit qu'il le souhaiterait ? elle apprécie lorsqu'il se recule ; ça lui permet de retrouver ses esprits. et voilà que ces derniers recommencent à s'embrouiller quand il la soulève dans ses bras, que ses mains sont dangereusement proches de son coxis, que son visage n'est qu'à quelques centimètres. elle a presque envie de l'embrasser. ce serait plus rapide, après tout, non ? mais les voilà déjà arrivés dans la chambre. et le contact qui est rompu. et la douleur qui malmène le palpitant d'une opaline à l'agonie tant les sentiments amoureux l'étouffent. lacération des chairs séparées qui s'attirent. elle accepte les vêtements, fronce à nouveau les sourcils. elle les rapproche de son museau, tourne le bout de son nez de droite à gauche. romy. douleur. opaline, elle connaît romy depuis le berceau ou pas loin. elle reconnaitrait son odeur entre mille. ces vêtements... leur style, leur odeur... c'est à romy. y'a la gorge qui déglutit, les prunelles qui s'assombrissent. elle sait. elle sait. mais ça fait mal. que du sexe, elle se répète. ce que tu ne pourras jamais lui donner murmure la petite voix. parce que bendo n'attendra pas. jamais. le mariage, c'est pas pour lui et tu le sais. elle enfouie son visage dans les vêtements, oublie ses tourments. romy, douce rose, sauvage romy. reniflement, firmaments. t'as envie d'elle, opaline. t'as envie de lui. t'as envie d'eux. pourquoi tu cèdes pas ? pourquoi tu te préserves pour un dieu qui n'existe pas ? c'est ce que lou arguerait sans doute à une opaline hantée par les doutes. elle aurait pas tort, d'ailleurs. opaline, y'a rien qu'elle désirerait plus que de pouvoir les aimer de toutes les manières possibles, tous les deux en même temps. y'a plus de souffrance. plus de peine. juste l'envie qui la ronge, le désir qui la dévore toute entière. y'a le haut blanc et trempé qui tombe sur le sol. le soutien-gorge noir qui ressort sur la peau immaculée, les tatouages qui grignotent la porcelaine. - de toi. elle s'approche, main glacée qui embrasse l'épaule ensoleillée. les cheveux, coupés en un carré sage, qui continuent de ruisseler dans le dos. le froid qui lui fige le sang, la peur qui la paralyse. elle le force à se retourner, le force à la regarder. elle a honte. honte de ce qu'elle est, de sa poitrine trop fine. mais elle accuse le regard, ose se montrer un peu dévêtue à une autre personne que romy. - je sais pas comment te le dire... elle commence. papa et maman s'impriment sur les rétines, sermonnent la gamine. tu devrais avoir honte. tu as déjà, mais tu devrais avoir plus. annihiler tes serments. montrer tes chairs avant le mariage. ne plus appartenir qu'à jésus. et opaline qui souffle un j'ai perdu 22 ans de ma vie. - ... alors je vais te montrer. les doigts qui se rapprochent du minois buriné, du minois où ils iront se faire griffer. main qui ne lui appartient plus, recouverte d'arabesques, recouverte de romy. elle caresse les contours du visage, bouffée par la peur d'être rejetée. puis elle l'attrape par le col, le force à se baisser. il y a mille et une façons pour qu'il comprenne mais elle choisit la moins risquée. elle ne saurait que se dérober face à son regard écume. alors elle pose ses lèvres sur les siennes, timidement d'abord, puis plus profondément. un an qu'elle attend ce moment, un an que le coup de foudre l'a secouée. et enfin, elle l'a fait. parce qu'elle a déjà embrassé des garçons (et romy), mais qu'elle a décidé d'abandonner sa vertue s'il le lui demandait. s'il le méritait. jésus l'aimera quand même, et elle continuera de prier. elle fera tout pour se racheter... mais il est impossible qu'elle continue à se brider. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Mar 15 Mar - 19:57 | |
| le silence. un ange passe, et tu ne l'attrapes pas, simplement parce que ça n'existe pas. tu n'y crois pas. alors tu n'y fais pas attention, tu te concentres sur ta respiration, pire ... tu sa respiration. tu entends un tissu tomber sur le sol, tu entends chaque mouvement, tu entends tout ce qu'il se passe dernière toi jusqu'à ce que la réponse à ta question fuse, jusqu'à ce que ça se passe. tu l'entends, t'as du mal à l'assimiler, t'as du mal à la comprendre. qu'est-ce que ... qu'est-ce qu'il se passe au juste ? pire, qu'est-ce que tu as fait ? tu ne t'en ai peut-être pas rendu compte et pourtant tu n'as jamais approché opaline, t'a toujours tout fait pour rester loin d'elle, pour ne pas lui faire de mal, pour ne pas qu'elle ne tombe dans le mal qui t'habite. alors tu ne bouges plus, tu ne respires même plus jusqu'à ce qu'une mai glacée n'encercle ton épaule. tu ne bouges pourtant pas plus, mais tu entends ta respiration s'emballer. qu'as-tu fais au juste bendo ? tu ne comprends plus rien. t'es plus là d'ailleurs. comme si la nuit était arrivée bien vite et que tu te retrouvais dans le noir. comme un aveugle retrouvant la vue. tu sens une pression, elle te cherche, elle cherche quelque chose, et tu ne fais aucune objection. tu te laisses faire, majoritairement. tes pieds se déplacent et tu te retrouves maintenant face à elle. elle te fait face, elle te regard, à moitié nue et pourtant tes yeux ne peuvent pas se détacher de ses deux iris. qu'est-ce qu'elle veut, qu'est-ce qu'elle cherche ? ta conscience n'est plus là, elle n'a jamais été là en même temps. ta tête à disparu, ton cerveau est en stand-by. elle est à moitié nue et tu n'arrives même pas à la regarder. ça ne te ressemble pas. elle continue de parler, et toi, tu ne dis toujours pas un mot, comme par peur de briser quelque chose, comme par peur de la briser alors que tu n'es finalement bon qu'à ça. et ses mains s'emparent de toi, ses lèvres s'emparent des tiennes. elle pose ses lèvres si délicatement que tu n'oses pas répondre tout de suite. jusqu'à ce que l'électrochoc s'accumule. tu dérapes, certainement. tes mains s'emparent de ses hanches, frottant son dos, pressent son corps contre le tien comme si elle n'avait pas le droit de s'échapper. tu l'embrasses, mais tu ne l'embrasses pas comme tu embrasserais les autres. peut-être parce que tu lui fais peur et que tu as peur qu'elle s'écarte. qu'est-ce qu'il se passe au juste ? est-ce que tu dois continuer. mieux, est-ce que tu peux t'arrêter avant de déraper ? t'en sais rien. tes mains découvrent son corps, ce nouveau corps dont tu n'avais jamais eu l'espérance d'entrevoir. tu la pousses légèrement, ses jambes se coincent contre le lit et tu l'allonges immédiatement dessus avant de te placer au dessus d'elle. à ce moment, votre baiser cesse et tu captes tout l'intensité de son regard. pourquoi est-ce que je te fais peur opa ? tu te permets un surnom, tu te permets même de descendre tes lèvres vers son oreille et lui murmurer ces quelques mots. est-ce que tu serais capable de t'arrêter si elle te le demandait ? est-ce que tu serais capable de faire les choses bien pour une fois ? tu en doutes réellement. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Mer 16 Mar - 23:15 | |
| palpitant qui s'emballe, risques pris. plus rien à donner, plus rien à regretter. sentiments à moitié avoué, sentiments montrés, palpitant qui manque d'exploser. je t'aime bendo, semblent murmurer ses yeux. je t'aime et j'aime romy. elle aimerait souffler. elle sait qu'il se passe quelque chose entre eux deux, du plaisir charnel... rien de plus. si ? et si bendo aimait romy ? y'aurait rien qui ferait plus plaisir à opaline, parce qu'elle pourrait aimer librement les deux amours de sa vie. oui mais. et s'il n'aimait que romy ? qu'il ne voyait pas opaline de la même manière, puisqu'opaline est pure ? elle déglutit, ses mâchoires qui se serrent. trop tard pour reculer malgré les doutes qui éclatent. ses prunelles qui la fixent, restent accrochées à ses yeux comme les étoiles pendues dans le ciel. y'a sa poitrine fermement enfermée dans un soutien-gorge en dentelles blanc et il fixe ses yeux. opaline, elle comprend pas. elle a toujours fermé les yeux sur ça, mais bendo... il est pas comme ça. bendo, il aime les femmes. il aime les femmes à en crever. il aime leurs courbes, il aime les toucher, s'en emparer. et opaline qui s'imagine les vagues de plaisir qui s'échouent contre son palpitant. et opaline qui donnerait tout pour être à lui. opaline qui donnerait tout pour que leurs lèvres se cognent, que leurs cœurs s'entrechoquent. amour des comètes, entrelacement des astéroïdes. pourtant, opaline, c'est une étoile. elle a pas la force des comètes. bendo, il pourrait la détruire... mais est-ce qu'il le fera ? et les perles d'eau qui ne bougent pas. fixées dans les prunelles noires d'une opaline embarrassée, d'une opaline emprunte d'adrénaline. alors elle l'a embrassé. ça a semblé être la meilleure décision. et tout se passe trop vite maintenant. opaline n'arrive pas à suivre quand la peau de bendo frôle la sienne. quand ses mains, un peu rugueuses, touchent son épiderme. y'a le monde qui se brise. carrés de verre qui s'échappent, juste un homme et une femme dans le néant, dans l'infini. elle a peur, opaline. premier contact, trop violent. y'a son corps qui tremble mais y'a aussi la chaleur dans son ventre qui monte. les veines en ébullition, l'esprit qui n'offre plus de réponses. y'a toujours dieu quelque part qui crée des remords dans la tête et le cœur mais opaline l'ignore. elle ne fait rien de mal, pas vrai ? ses mains, douces, légères, encore froides, viennent timidement relever le bas du t-shirt. elle découvre les abdominaux, se plaît à imaginer la peau nue de bendo. ça, c'est la partie qu'opaline connaît encore ; la partie qui n'est pas interdite. ce qui effraie, ce qui crée l'effroi, c'est ce qu'il y a sous le pantalon. est-ce qu'elle saura juste passer au dessus, commettre l'affront ? et la peur qui revient, lui glace le sang. chaud-froid instantané. le corps qui s'affaisse sur le lit, bendo au dessus. opaline, elle a jamais regardé de porno (non, c'est pas propre) mais elle a déjà vu des films comme titanic. elle sait que ce genre de situation est propice aux dérapages. et puis elle a peur aussi de pas être à la hauteur. bendo, il connaît romy. (la chance.) bendo, il connaît plein de filles ou il en a connu. elle... opaline... elle ne connaît rien. heureusement, les baisers cessent. y'a une dualité à l'intérieur parce qu'elle ne demande qu'à ce qu'il continue mais qu'elle se pose plein de questions. et la question. il a rien compris, bendo. il a répondu au baiser, mais est-ce que ce n'est pas juste par instinct ? et la chaleur de son souffle contre l'oreille. et le frisson qui grignote la colonne vertébrale. les mains d'opaline demeurent accrochées au dos de bendo, se plaisent à le caresser distraitement. maelstrom de sentiments, elle ne sait plus quoi dire, quoi penser. elle a le souffle court, les prunelles enflammées. le chocolat de ses yeux a complètement fondu. - est-ce que... elle n'ose pas demander, ne veut pas briser le moment. elle cache son minois dans l'épaule de bendo qu'elle embrasse malgré le tissu. c'est tellement bien d'être dans ses bras... - j'ai peur que... oui, opaline est embêtante à ne pas finir ses phrases. mais toutes ses pensées s'emmêlent et elle ne sait plus quoi dire, par quoi commencer. - est-ce que je suis une fille comme une autre pour toi ? question qui tue. pas de réponse qui convienne vraiment... s'il lui dit qu'elle n'a rien de spécial, elle aura le cœur en miettes. s'il lui dit qu'elle n'est pas comme les autres, alors qu'est-ce qu'elle est ? elle a envie de lui, préférerait tout oublier. elle se consume de l'intérieur, aimerait envoyer valser ses principes et sa virginité. elle réagit pas instinct, tente de fuir en l'embrassant à nouveau. elle veut savoir mais n'est pas prête à avoir la réponse. il l'a embrassé et, même si elle demeure assez naïve, elle ne cesse de douter. alors, même si ses doigts sont maladroits, elle essaie de retirer le t-shirt du garçon. elle veut le voir, qu'ils soient au même niveau. pas sûr cependant qu'il la laisse faire après les tergiversions de la gamine. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Sam 19 Mar - 12:10 | |
| ses mains traversant ton dos, tu ne sais plus ce que tu fais, ce que tu eux, ce que tu attends ou même ce que tu espères. tu continues, ton corps frôlant de plus en plus le sien alors que tu lui demandes finalement qu'est-ce qui lui fait peur. qu'es-tu en train de faire bendo ? tu dérapes complètement, le mur n'est pas loin, et tu vas t'écraser contre lui. tu vas te le prendre en pleine face et tu ne pourras rien faire contre. tu le sais, tu le sens, pourtant tu ne dépéris pas, tu continues chaque mouvement, chaque caresse comme si tu ne pouvais décemment pas t'arrêter maintenant. impossible. t'évites soigneusement le regard de la brune, comme si tu avais peur d'y voir du doute, d'y voir ... des sentiments, d'y voir quelque chose qui t'arrêterais immédiatement alors tu évites ces deux pupilles chocolats que tu sens pourtant ancrées sur tes traits. des mots sortent, se créaient un peu chemin et viennent jusqu'à toi. tu ne comprends pas tout de suite, elle n'arrive pas à parler, à mettre en mot ses pensées alors tu essaies d'arrêter tout mouvement pour ne pas la perturber, mais c'est chose improbable. quand tu commence,s il est compliqué de t'arrêter. puis la question fuse, elle s'échappe et tu as juste envie de partir, de fuir avant qu'il ne soit trop tard. qu'est-ce qu'elle attend de toi ? est-ce qu'elle est ... est-ce qu'elle ressent quelque chose pour toi ?tu ne veux pas savoir, tu ne veux pas qu'elle ressente quelque chose parce que tu ne le mérites pas, tu ne mérites absolument rien. elle ne peut pas, c'est contre nature, tu n'es certainement pas celui qui lui faut. pire tu n'es pas le prince charmant, tu es son opposé, tout le contraire et opaline ... c'est opaline, elle mérite d'autres mecs, des mecs qui la comprendront, qui lui diront des mots doux, et pas un impérialiste manipulateur et impulsif comme toi. alors tes mouvements cessent, tu arrêtes tout pendant que les mains de la brune se créent un chemin jusqu'à son t-shirt qu'elle enlève. tu te laisses faire, tu as bien trop de questions en tête, bien trop de sentiments dont tu ne veux pas. tu veux les rejeter, les oublier, les enfermer dans un coin. tu ne veux pas ressentir tout ce que tu ressens. tu n'en as pas l'habitude, c'est peut-être pour ça que tu ne sais absolument pas quoi faire. t'es perdu, tu ne bouges plus. j-je ... toi, qui perds tes mots, ce n'est pas normal, ce n'est pas habituel. attends, non, arrêtes ... que tu lui dis alors que tu attrapes ses mains pour les plaquer contre le lit, pour qu'elle cesse de te toucher, il faut que tu réfléchisses. il faut que tu comprennes quelque chose mais tu as du mal. ton regard se bloque dans le sien. est-ce qu'elle est comme les autres ? non, absolument pas, elle n'est pas comme les autres déjà parce que tu n'as jamais cherché à arriver à cette situation. tu ... tu n'es pas comme les autres. c'est une réponse simple mais tu ne peux pas lui en dire plus, t'as peur de trop parler. mais ... tu ... qu'est-ce que tu attends de moi ? tu ne me connais pas. et il vaudrait mieux qu'elle ne te connaisse pas n'est-ce pas ? a moins qu'elle sache déjà part romy, par exemple ? |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Sam 2 Avr - 16:12 | |
| opaline, elle perd la tête. opaline, elle perd le nord. opaline, elle perd ses repères. y'a tout qui devient flou, y'a son palpitant qui se tape une course folle sans vouloir s'arrêter. les lèvres de bendo contre les siennes, sa barbe de trois jours qui lui griffe le menton et les joues... elle n'arrive pas à le regarder, trop préoccupée par toutes les sensations qui lui picorent le bas-ventre, le coeur, l'esprit. elle voit des arcs-en-ciel, se laisserait presque tentée par la pomme tendue par le serpent. y'a tout son corps qui se tend vers bendo, vers les caresses, vers la luxure. mais y'a bendo qui arrête. elle ne voit pas le désarroi dans ses prunelles face à ses questions, opaline. elle voit juste son envie de lui, elle voit juste le brouillard qui empêche les pensées rationnelles de passer. elle enlève son t-shirt, aimerait continuer de l'embrasser, continuer de l'aimer. mais malgré tout, elle parvient à se reprendre. elle est toujours trop peu couverte, et ce serait une bêtise de passer le pas. y'a les doutes qui s'insinuent, s'insufflent en son sein. elle ne sait plus quoi faire, quoi dire. peut-être que si ses sentiments sont réciproques, elle passera le cap. elle acceptera d'être sienne, qu'il soit le premier à goûter à sa peau de pêche. qu'il la déflore dans l'amour... mais pour ça, il faut qu'il y ait des sentiments. et quand bendo commence à chercher ses mots, quand il commence à parler, opaline sent que quelque chose ne va pas. et les gestes du garçon ne font que le confirmer : il attrape ses mains, les bloque. opaline fronce les sourcils, commence à avoir un peu peur. pourquoi est-ce qu'il fait ça... ? est-ce qu'il va... ? non, il n'oserait pas. ils sont amis. elle est déjà presque prête à lui donner son corps, son coeur, son... son tout. il ne va pas... - bendo... ne fais pas ça, s'il te plaît...elle supplie, les prunelles envahies par des perles au goût salé. il la regarde, mais elle ne voit plus que le loup affamé qui contemple l'agneau, son futur repas. - lâche-moi ! tu me fais peur.elle hurle presque, la voix un tantinet chevrotante. pourquoi est-ce qu'elle a peur de bendo ? elle ne devrait pas avoir peur. elle l'aime, c'est ce qu'elle se répète depuis des semaines, des mois même. mais quand vient le moment de mettre sa virginité à prix, elle hésite. elle veut que ce soit fait à la manière des comédies romantiques débiles, qu'il y ait des sentiments. et finalement, elle arrête de se débattre quand il continue de parler. je ne suis pas comme les autres, elle se répète mentalement. pas comme les autres... mais en bien ? en mal ? elle est confuse. et voilà qu'il vient l'achever. elle parvient à libérer ses poignets, se retourne. sa mâchoire tremble tandis qu'elle fixe ses genoux. tu ne me connais pas. coup de poignard en plein coeur, palpitant qui saigne. elle est naïve opaline, mais là difficile de ne pas comprendre ce qu'il sous-entend. elle pensait qu'ils étaient amis... apparemment, ce sont encore des inconnus. des inconnus qui se sont embrassés. des inconnus qui se sont caressés. elle jette un regard à la dérobée à bendo, ris jaune. comment a-t-elle pu croire qu'elle était autre chose qu'une fille de plus à mettre sur son tableau de chasse ? bendo combes, le tombeur de ces dames. elle a beau ne pas le connaître (apparemment), ça ne l'a pas empêché de tenter. combien même il savait que sa chasteté était importante pour elle. combien même... - je pense que... que je vais y aller.elle se lève, reprend son t-shirt encore dégoulinant de pluie. elle est trempée, elle a froid, mais elle l'enfile en évitant soigneusement de regarder le prince charmant qui n'en est pas un. - puisque je ne te connais pas... je n'ai rien à faire ici, n'est-ce pas ?elle ajoute. mais la fin de sa phrase se brise en même temps que sa voix. les larmes roulent rapidement le long de ses joues, s'échouent dans la cascade improvisée que sont ses joues. elle a la tête qui tourne, ne sait plus rien. ce moment commençait si bien et s'achève de manière tellement douloureuse... peut-être qu'elle serait mieux avec romy. romy... - oh, mais je comprends maintenant.la colère qui monte la pousse à le regarder. - passer tes nuits avec romy, ça ne te dérange pas... mais moi... moi... je suis pas à la hauteur, c'est ça ? je ne mérite pas le grand bendo ? je pensais que...elle ne termine pas sa phrase, les larmes se vaporisant face à la chaleur de ses joues. elle est tellement triste et énervée en même temps... comment est-ce que c'est possible ? dans un dernier regard hargneux, elle lui balance la vérité : - je vais sans doute avoir l'air complètement conne (et j'aurais dû écouter romy quand elle m'a dit de me méfier de toi), mais même si je ne te connais pas (apparemment)... je t'aime !elle s'époumonne. et au moment où elle quitte la pièce... elle s'évanouit, le front brûlant. - Spoiler:
désolée pour le temps de réponse et pour le mélo.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: raindrops. (bendo) Dim 3 Avr - 15:13 | |
| Elle parle, encore et encore. elle ne s'arrête pas, elle ne te laisse pas le temps d'en placer une. tu lui fais peur, c'est ce que tu retiens, en premier lieux, alors tu la lâches instinctivement parce que ce n'est absolument pas ce que tu veux, ce n'est pas ce que tu veux, tu ne veux pas l'effrayer, tu ne veux pas effrayer la petite chose qui se trouve là, juste entre toi et ce monde. alors tu lâches, frénétiquement, elle s'écarte, trop rapidement. elle s'échappe, t'échappe, ramasse ses vêtements, pas ceux que tu lui as donné, non, les siens, qui sont trempés. elle enfile, toujours sans te laisser parler, toujours sans te regarder. seulement,t u ne t'y attends pas de la suite. elle parle de romy, elle parle fort, opaline qui parle fort, sa voix raisonne dans ta tête, dans ton esprit. ses mots te touchent, te blessent, t'atteint parce que tu as laissé une petite porte ouverte. tu regrettes amèrement, tu regrettes jusqu'à ce que trois petits mots signent ton arrêt de mort. tu la regard, choqué, ébahi, tu ne sais que dire, que faire. elle s'en va, tu la vois s'éloigner pendant que ton coeur ne bat plus. tu ne respires plus, tu suffoques, limite et elle s'effondre. c'est ce qui te sort de ta torpeur, certainement. tu accoures, jusqu'à elle. tu t'accroupis, tu encercles son visage, délicatement et tu caresses ses cheveux. opaline ... que tu murmures. tu sens son souffle chaud, tu vois son torse se bomber au rythme de sa respiration. ça te rassure. énormément. alors tu la soulève, délicatement, tu viens la poser sur ton lit. tu lui retires ses vêtements. tu lui retires ses vêtements trempés avant de la rhabiller avec d'autres. les tiens. des trucs trop grands pour elle, mais tu n'en as que faire. tu l'habilles avant de la placer sous la couverture. tu l'installes doucement dans le lit et toi. toi tu t'assis à ses côtés. tu ne la quittes pas du regard pendant que ses paroles te reviennent en tête. non, c'est certain, elle ne te connaît pas, elle ne te connaît pas parce qu'elle ne peut pas t'aimer. ce n'est pas possible, tu n'es pas fait pour elle. tu n'es qu'une petite merde comparée à elle. elle est si différente de toi, si prude, si .. si elle. tu ne veux pas l'abîmer, tu ne peux pas l'abîmer, tu n'en as pas le droit. tu aurais du écouter romy ... tu aurais du écouter romy et pas ce coeur qui t'habite putain ... je ne suis pas fait pour toi opaline ... je ne sais pas ... je ne sais pas aimer. tu serais malheureuse. tu parles, tout seul, sans quitter ses yeux clos. |
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| Sujet: Re: raindrops. (bendo) | |
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