(aralys) est-ce trop tard pour essayer ?

tu déposes ton gros sac de randonnée sur ton lit, dans un bruit sourd. un mois, et ta chambre était dans le même état. ou presque. t'étais pratiquement sûr qu'il manquerait deux choses. une, importante. l'autre, bien moins, maintenant. tu farfouilles dans tes tiroirs et tu te rend compte que tu avais raison : la pochette que jude t'avais confiée manquait de l'endroit où tu l'avais cachée. mais de toutes façon, il aurait trouvé un autre moyens pour se faire du mal. peut-être moins sain. plus grave. alors c'était peut-être mieux comme ça. la seconde, elle était cachée avec. la seconde, c'était tes joints. ton herbe dans un petit sachet, tes bouts de cartons te servant de filtre et tes feuilles. jude les avait-il prit aussi ? t'en savais rien. mais heureusement qu'ils n'était plus là. tu déballes pas ton sac. tu ranges rien. parce que t'es peut-être pas sûr de rester. parce que tout dépendra de ce qu'il se passera. t'avais appris le départ d'ariane par l'homme qui tient l'auberge. elle avait été recrutée, dans un bon club. tant mieux pour elle. et puis, celui de mattie aussi. apparemment, partie aussi. pas plus d'informations concernant la brune, et ça pouvait que t'inquiéter. orane ? tu sais pas si elle était revenue de paris où si elle y était encore. il restait loup, il restait ilinca, il restait orane, puis il restait lys, aussi. lys que tu devais aller voir, lys à qui tu devais parler. c'était lys qui dépendrait de si tu restais, ou si tu restais pas. alors tu sors de ta chambre, t'as gardé ta veste, trop grande pour toi, et tu sors dans le couloir. la chambre de lys, elle est pas loin. la chambre de lys, elle est a quelques pas. la chambre de lys, elle est là. et t'y a jamais mis les pieds. t'hésites. tu t'arrêtes juste devant, la main en suspens. t'as le souffle coupé. ton coeur bat vite. et tu finis, après quelques secondes, par toquer. quand il ouvre, tu entames la conversation, dans un murmure. « je suis revenu. »

L'auberge est devenue bien vide en un mois. Entre le départ d'Ariane, la mort inattendue de Mattie, le voyage d'Orane, puis le départ d'Aramis on ne sait où, il ne restait franchement plus beaucoup de monde dans les environs. Ça te déprime, t'aimes pas être ici, tu as l'impression d'être seul, d'être en quelque sorte avec les survivants parce que vous n'êtes plus que trois chats à trainé dans le coin. La soirée pizza n'est plus aussi drôle vous n'avez même pas la motivation de vous battre pour choisir le programme. Vous avez vite arrêté de la faire d'ailleurs. Toi tu passes la plus grande partie au studio, tu es quitte de déprimé dans cette grande maison vide. Il faut dire que ça te coupe la faim aussi la déprime. Tu t'es pas pesé mais tes pantalons ont de nouveau trop le sens de la gravité sur tes hanches. Mais rien d'alarmant, tu es juste encore plus maigre que maigre ça ne te change pas tellement de d'habitude. Tu passes bientôt des examens pour tes cours et là tu es penché sur un truc moyennement intéressant qui s'appelle l'histoire de la musique. Une branche qui te semble tellement stupide. Pour toi la musique ça s'écoute ça se vie... ça ne se raconte pas. Mais ta théorie n'a pas su convaincre ton professeur alors voilà pourquoi tu es affalé à ton bureau à lire un manuel scolaire avec une feuille de notes à côté tentant vaguement de retenir quelque chose. C'est un frappement à la porte qui te tire de tes pensées. Tu hésites presque à répondre car tu sais que tu auras du mal à remettre le nez dans ton bouquin ensuite... mais tu n'as pas vraiment envie d'étudier non plus alors tu finis par te lever.

Tu ouvres la porte sans rien dire t'attendant à voir un de tes coloc' sur le pas de porte mais non... enfin oui, mais pas de ceux que tu t'attendais vraiment. Aramis. Tu le regardes de la tête au pied pas franchement sûr que ça soit lui mais si. Il est bien revenu. La surprise passe bien rapidement, tu te souviens de la dernière fois où vous vous êtes parlé, la dernière fois que vous vous êtes vu et aussi de la manière qu'il a disparu et tu peux pas t'empêcher de sourire. C'est stupide, t'es énervé contre lui par son départ mais ça te fait sourire. Tu le regardes « Je vois ça, cool pour toi, ta chambre c'est la porte là-bas si jamais t'as oublié. Allez... salut ! » dis-tu d'une traite tout en lui claquant la porte au nez. Il ne mérite pas mieux. Mais en tout cas il pourra ramper encore un moment pour t'avoir laissé tomber ainsi. Ça t'arrive d'être étrangement rancunier quand parfois... Tu te rassois à ton bureau mais il est évident que tu penses à Aramis, tu viens peut-être de lui claquer la porte au nez... mais t'as terriblement envie de savoir comment il va et ce qu'il devient. Tu regrettes presque ton geste du coup.

t'aurais dû t'en douter. en fait, c'est sûr que tu t'en doutais. mais seulement au fond. à la surface, tu te disais qu'il t'accueillerait. pas les bras grands ouverts et un sourire de quatre kilomètres, non... mais tu pensais. ouais, mais aramis, arrêtes de penser, ça te va pas. parce que quand tu penses, tu penses de la merde. de la grosse merde. alors oui, arrêtes, et laisse cette putain de porte se fermer devant ton nez. t'as mérité que ça, de toutes façon. et maintenant que y'a la porte de la chambre de lys, fermée, devant tes yeux, tu t'en rend compte. que t'aurais peut-être dû laisser un mot, non ? au lieu de partir, comme ça, sur un coup de tête... mais au final, au début, tu voulais vraiment partir sur un coup de tête. mais pas revenir. tu prévoyais pas de revenir. tu prévoyais même pas d'aller à paris. tu voulais juste te barrer, le plus loin possible, de paris, de biarritz, de ces deux villes où il a tes vies. ou ta vie. c'est jude, qui t'a fait rester, finalement. qui t'a fait ne pas abandonner tout ce que tu avais trouver ici, tout ce que tu avais aimer, tout ce que tu aimais. tu restes quelques instants là, au pas de la porte, à pas trop comprendre, ou à assimiler le sourire qui trônait sur les lèvres de lys. sourire ironique ? sans doutes. sinon, pourquoi il t'aurait fermé la porte, hein ? tu penses à ce sourire et ça te fait un truc. tu te demande s'il aurait sourit pareil, si t'avais laissé un mot. tu te demande s'il aurait sourit pareil, si t'étais jamais revenu. tu te demande si toi, t'aurais sourit pareil, si lys partait, si lys revenait, quand bon lui semble, si lys partait avec qui bon lui semble, si lys t'ignorait, disait oui, disait non, sans s'imaginer comment tu le ressentirais. si lys se comportait simplement comme toi. tu penses pas, nan, t'aurais pas souris. parce que t'aurais abandonné. et lys il abandonne pas, lys il reste là, lys il bouge pas. tu le lui a reproché, longtemps. maintenant, t'es content, qu'il soit encore là. mais tu sais pas si ce sourire signifiait qu'il abandonnait, ou si c'était de voir que t'étais pas parti pour de bon, finalement. t'inspires un grand coup, tu t'approches un peu plus de la porte, presque à coller ton nez dessus. ton front, quant à lui, il le frôle presque. « on pourrait... parler ? au moins que... que j't'explique pourquoi. si tu veux pas, bah... j'pars. ouais, j't'embèterais plus. » t'attends, un peu, beaucoup, tu penses à rien, tu te concentre juste sur ses pas, sur ses gestes, derrière la porte, s'il est là, s'il attend, s'il t'ignore volontairement, s'il te nargue à bouger, à marcher dans sa chambre, à écouter de la musique, t'écoutes. c'est tout. « on peut parler par la porte, aussi... ça me gêne pas. j'veux juste t'expliquer. » t'insistes. tu sais pas si ça marchera. et s'il répond toujours pas... bah tu sais que c'est que t'auras réagi trop tad.

Tu sens des émotions très contradictoires en toi. Autant tu as envie d'aller lui rouvrir la porte et de discuter avec lui autant tu as juste pas envie de le revoir et de lui parler. Mais la vérité vraie c'est que même si il est parti, tu n'as jamais cessé d'espérer qu'il reviendrait un jour. Ce n'est pas que ça t'a surpris qu'il parte. Tu savais que c'était dans ses projets, mais c'est la manière dont il a fait ça. Sans rien dire à personne et surtout pas à toi. Un peu à la manière d'un voleur, le plus discrètement possible, comme si il avait des choses à se reprocher. Mais dans un sens, si il t'avait prévenu, tu ne sais pas si ça aurait vraiment changer les choses. Tu savais qu'il partirait un jour ou l'autre, tu savais qu'il pourrait très bien ne pas revenir. Au fond Aramis, il est malade, il pourrait lui arriver subitement un problème et il pourrait ne pas revenir à tout moment. Mais tu n'as jamais cessé d'espérer qu'il revienne... même si c'est pour lui claquer la porte au nez pour lui prouver ton mécontentement. De toute manière, tu ne pourras pas lui en vouloir très longtemps... tes un peu rancuniers mais totalement incapable de le rester.

C'est pour ça que tu es déjà en train de soupirer et de relever pour aller lui ouvrir. De toute manière, tu n'aurais pas pu te replonger dans ton bouquin en sachant qu'Aramis est de retour. Tu lui ouvres simplement la porte, ne faisant pas plus de cérémonie que ça et retourne t'asseoir à ta chaise de bureau mais tu te tournes face à lui cette fois-ci et non pas face au bureau. Tu croises les bras et le regardes. Non en faite tu le fusilles du regard. « Vas-y explique alors. C'était comment tes vacances ? T'as bronzé un peu non ? » tu es totalement dans l'ironie mais ça prouve bien ton mécontentement. Tu peux être totalement imbuvable quand tu es énervé ou vexé. Malheureusement, y a des chances que ça ne soit que le début si il n'a pas de vraies bonnes raisons.

t'étais pas sûr. pas sûr du tout, de ce que ferait lys. parce que toute personne prévisible peut devenir le contraire, quand la goutte d'eau à fait déborder le vase, et t'es quasiment sûr que ton départ, que quand tu t'es barré, comme un voleur, comme quelqu'un qui se reproche quelque chose, ça a tout fait déborder. le verre, le bol, le vase, le bain, la piscine, la mer. putain ça a fait déborder la mer. alors t'as la chair de poule, ton coeur il bat fort dans la poitrine, t'insistes sans trop y croire, tu l'entends plus, tu continues de parler, mais t'es convaincu que c'est en vain. et tu te prépares psychologiquement à te barrer. à aller dire au revoir à jude, pour de vrai, à retourner sur paris, pour finir dans un hopital à attendre de crever, avec tes parents et leur fric à volonté pour payer tes soins, même s'ils t'en ont donnés, beaucoup. jusqu'à ce que tu l'entendes marcher, derrière la morte. jusqu'à ce que cette dernière s'ouvre, et que tu le regard, ébahi. parce que c'est un peu ça, que t'es, à ce moment. surpris. t'allais faire demi-tour. quand il fait demi-tour, mais qu'il laisse la porte ouverte, t'acquiesce. oui bon, fallais pas t'attendre à ce qu'il te saute au cou, non plus, tu l'a mérité faut dire espèce d'enfoiré. alors tu entres, puis tu fermes la porte aussi, tu doutes que votre discussion intéresserait les autres de l'auberge. il s'asseoit, il te tourne le dos, puis il se tourne, et il te fait face. toi tu restes debout, droit comme un piquet, t'as la boule au ventre, tu sais pas trop quoi faire, quoi dire, ça a jamais été ton fort de parler, t'as toujours préféré écouter, sourire parfois, ou faire la gueule généralement, pourtant là, il attends, il te le dis, que tu lui expliques ce que t'as à expliquer. parce qu'il t'a pas fait entrer pour rien. « Vas-y explique alors. C'était comment tes vacances ? T'as bronzé un peu non ? » tu sens l'ironie dans sa voix. après tout, comment ne pas la sentir ? alors t'humidifie tes lèvres trop sèches, t'avales ta salive et tu réfléchis à ce que tu vas dire. tu te remémore pourquoi t'es parti, pourquoi t'as rien dis, pourquoi tu t'es barré avec des fringues pour seulement deux jours et que finalement t'as passé plus d'un mois loin de biarritz. « j'étais censé vraiment partir. genre, pas revenir. mais on m'a fait changer d'avis. et j'suis allé voir mes parents, j'suis rentré sur paris. j'ai dû leur expliquer, tout ce qu'il s'était passé, depuis deux ans que j'm'étais barré. » phrases courtes, saccadées, t'expliques quasiment rien, t'abrèges, tu devrais pas, mais parler longtemps, faire de longues et de grandes phrases, t'as jamais su, limite qu'on te prenait pour un muet quand t'étais gosse, plus encore depuis que ta sœur s'est fracassées contre ce putain d'escalier. « ils m'ont donnés du fric. j'vais me soigner, lys. j'vais essayer, j'vais aller à l'hosto. j'vais acheter les médicaments. j'vais faire des efforts... » tu baisses les yeux. oui, t'es décidé, de toutes manières. t'as perdu trop de temps. et tu sais qu'au moindre moment, tu peux décliner.

Il finit par entrer dans ta chambre. Il semble plutôt perdu, ne sachant pas toi quoi faire, quoi dire, tu sais qu'il est très mal à l'aise. Et il a de quoi putain, car tu en as une sacrée rogne contre lui quand même. Mais tu t'es suffisamment énervé, tu te laisses plutôt à être ironique, cynique et froid. C'est une autre manière d'exprimer ta colère en quelque sorte et ça fait tout autant d'effet que pousser un bon coup. Si ça se trouve il préférerait que tu l'engueules. Peut-être. Mais en temps normal t'es pas du genre un péter un câble. En temps normal. Jambes croisées, bras croisées, tu l'écoutes sans rien dire. « J'étais censé vraiment partir. Genre, pas revenir. Mais on m'a fait changer d'avis. Et j'suis allé voir mes parents, j'suis rentré sur Paris. J'ai dû leur expliquer, tout ce qu'il s'était passé, depuis deux ans que j'm'étais barré. » c'est plus fort que toi tu ricanes légèrement. « Il en a de la chance celui qui a réussi à te faire revenir dis-donc ses paroles doivent compter sérieusement plus que les miennes, dis. » ouais ça te vexe que quelqu'un d'autre ait réussi alors que toi tu as bien foiré. Tu n'as d'ailleurs sûrement fait que lui faire encore plus chier que normal. Vous êtes même pas ensemble le pire. Dans tous les cas tu le prends quand même mal. T'as à moitié envie de l'écouter mais tu le laisses continuer et t'es un peu surpris quand il te dit qu'il veut se soigner. Aramis, à l'hôpital ? Ça te donne un sale goût d'impossible mais il à l'air sérieux alors tu trouves rien d'intelligent à dire. T'es content qu'il le fasse enfin, pour lui, pas pour toi mais pour lui. Tu ne veux que son bonheur au final, qu'il le fasse pour un autre ou pour toi, c'est tout ce que tu veux. Tu n'arrives pas à être "méchant" dans ta réponse alors tu murmures un simple « Enfin... » tu soupires à moitié soulagé. À moitié car il n'y a encore rien de fait et tu sais que c'est bien plus simple à dire qu'à faire mais quand même. « Et donc, rendre visite à tes parents c'était suffisant pour ne pas m'en tenir au courant ? Ne prévenir personne ? Au puis merde, tu sais quoi, tu me dois rien au fond. Faudrait que je me le grave dans la tête une fois pour toute depuis le temps que tu me le répètes. » ouais depuis le temps qu'il te répète que moi+toi=nous ce n'est juste pas une équation possible.

« Il en a de la chance celui qui a réussi à te faire revenir dis-donc ses paroles doivent compter sérieusement plus que les miennes, dis. » il t'en veut, il est touché, sa voix est pleine de reproches, et toi t'as rien à dire à ça. t'allais pas dire que c'était jude, parce que t'en voit pas l’intérêt. te lamenter, c'est toi, sans être toi. et jude, c'est ton frère. c'est ta nouvelle famille. il a été là avant, il est resté, il restera, tu le sais. toi t'es pas digne, parce que toi t'as aucune pitié. t'allais partir comme un voleur. lys aussi, tu veux pas le perdre, lys aussi, t'es pas digne de ses sentiments, lys aussi tu le mérite pas. parce que tu le repousse mais tu le veux, et lui ça lui fait du mal, faut que t'en ai conscience de ça. « il m'a surprit à faire mes valises, sinon, il aurait pas su... » c'est tout ce que tu veux dire, en dire plus, ça servirait à rien. puis tu parles de l’hôpital, et tu vois le soulagement sur le visage de lys. t'arrives même à attendre ce qu'il murmure. ce enfin qui vient du fond du cœur. tu te tais, tu baisses les yeux. ouais, enfin. enfin t'y pense, enfin tu te fous un coup au cul, enfin tu te fait violence. parce qu'il était temps. parce que tu te rend compte que tu peux pas crever comme une bête la gueule ouverte. tu peux pas laisser la connerie de décimer. tu peux pas te suicider. parce que c'est un suicide, pour toi, cette merde. savoir qu'on est malade, et pas se soigner. t'aurais pu essayer, au moins. mais t'avais pas encore te raisonnement. ou si, tu l'avais, mais tu voulais crever, merde. tu t'en voulais encore. tu t'en voulait de tout ce que t'as pu faire. des dernières merdes comme des premières. pour adélie, pour le soir au bar avec la salope qui t'a contaminé. t'avais envie de mourir. et tu vas mourir. d'ici quelques mois, quelques années si t'as de la chance. mais tu vas clamser, ils l'ont dit. t'es pas le genre de mec à être un miraculé. « Et donc, rendre visite à tes parents c'était suffisant pour ne pas m'en tenir au courant ? Ne prévenir personne ? Au puis merde, tu sais quoi, tu me dois rien au fond. Faudrait que je me le grave dans la tête une fois pour toute depuis le temps que tu me le répètes. » t'ouvres la bouche, mais tu la referme. parce que tu trouves pas quoi dire, à part la connerie basique du "non j'te dois beaucoup." et puis, ce genre de phrase, t'es pas capable de la sortir. t'es pas prêt à la sortir. tu le seras jamais, pour personne. tu dois à énormément de monde, mais jamais tu pourras l'avouer, jamais tu pourras les remercier, ouvertement. parce que t'es mort de trouille. « j'ai pas prit mon téléphone. j'devais faire le vide.» tu dis la vérité. t'as rien pris, t'as tout laissé. tu sais même pas si tu saurais retrouver ton téléphone, maintenant. bien sûr, t'aurais pu trouver un moyen. emprunter le téléphone de tes parents. mais t'avais pas envie, tu voulais pas renouer avec la ville que tu voulais quitter seulement quelques jours avant. alors t'as laissé passé. t'as laissé passer jusqu'à ce qu'elle te manque. jusqu'à ce qu'ils te manquent. l'auberge. jude. lys. ils devaient te manquer, ou t'aurais jamais été prêt à rentrer.

» (samuel) | trop borné pour lâcher l'affaire
» tell me what you want cause i want to love (aralys)
» J'suis trop tentée
» (esteban) parfois je suis trop bavarde
» libre (DEFI) | trop de parfum tue l'odeur.