demande de partenariat

Allongé sur mon lit d’hôpital, la nausée me reprenait. Violente et tenace, elle soulevait mon corps violemment, me faisant recracher un liquide acide et rougeâtre. La fièvre me tenait le crâne, ne me laissant pas une minute de répit.

Le mal qui me rongeait avait déjà emporté trois des nôtres. Morts, dans d’atroces souffrances. Je savais ce qui m’attendait. J’allais mourir, en hurlant, comme dévoré de l’intérieur. Avant de revenir.

J’avais vu Liam marcher dans le couloir, comme dans un autre monde. Il y a deux jours, il était décédé. Des cris avaient retenti, puis un bruit de succion avait commencé, comme une balade lancinante et hypnotisante… Qui me donnait faim. Une faim omniprésente que rien n’altérait. Mes cris se joignirent à ceux provenant du couloir, avant de se finir, dans un râle glauque aux consonances définitives. J’étais mort.

Du moins, avant de me relever, enfin prêt à assouvir cette envie tentante, cette faim malsaine. Le sang commença à couler.

je comprendrais que tu me prennes pour un dingue, je t’en voudrais pas, c’est juste que quand je te vois, ça fait des flashs dans ma tête, il y a des images qui se répètent en boucle, et j’ai besoin d’en avoir le cœur net. Je nous vois danser au ralenti et toi tu me déposes des mots précieux au creux de l’oreille. On se regarde droit dans les yeux, on veille jusqu’au lever du soleil, je nous vois sortir marcher boire et partir sans payer tirer des plans sur la comète, et faire l’amour les fenêtres ouvertes.