la plage a des yeux (vaeda)

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il fait à peine jour. on aperçoit le soleil se levé à l'horizon colorant le ciel de ses couleurs rosées. tu restes un instant immobile, les pieds enfoncés dans le sable. tu laisses la brise fraîche de l'aube te caresser le visage, venir balayer les quelques mèches rebelles. tu respires à plein poumon, observant la beauté que t'offre le paysage, cette mer gracieusement agitée. ta main se resserre contre ta planche que tu maintiens fermement contre ton flan. ton autre main vient terminer de zipper ta combinaison. t'inspire un grand coup, comme pour te donner le courage, pour te porter chance. tu viens seul, à des heures ou tu ne croiseras personne. t'en as pas même parler à ariane, tu sais pas pourquoi. t'as juste envie de reprendre ta vie doucement. t'as pas envie de précipiter les choses et t'as pas non plus envie qu'on te juge. tu t'en moques généralement, du regard, des avis des autres. t'aimes simplement pas qu'on puisse être déçu face à ta bataille. tu avances avant de finir par avoir les pieds dans l'eau. tu t'immerges encore un peu plus jusqu'à finir par grimper sur ta planche et traverser les vagues pour rejoindre le large. t'es pas aller aussi loin depuis ton accident. tu te donnes chaque fois un défis de plus, aller toujours plus loin, rester toujours plus longtemps. t'as cette appréhension qui te dévore les tripes, mais une fois lancé c'est le pied. tu jetes un coup d'oeil derrière toi, laisses passer une dernière vague. et tu te lances, enfin. tu lâches un petit cri de victoire, de plaisir. tu navigues, tu voles presque au dessus des vagues. tu kiffes. tu réalises à peine le temps que tu passes dans l'eau. le soleil est désormais plus haut dans le ciel et tu sors de l'océan crevé, humide. ta planche sous le coude, t'avances dans le sable. tu l'avais vu cette petite ombre au loin. cette personne tranquillement installée à te regard. t'étais pas sur avant de t'approcher d'elle. tu m'épies maintenant ? faut que tu me le dises si tu veux un piston pour rejoindre mon fan club. que tu sors en rigolant. t'aimes bien taquiner les gens, même eda qui ne semble pas avoir autant de répondant qu'ariane. tu le fais gentiment. parce que tu l'aimes bien eda, elle est douce et gentille.

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tu sors de ton petit lit, discrètement, pour ne pas réveiller klemens qui pionce encore comme un petit chat. oui, parce qu'il ronfle de temps à autre, mais ça ne te dérange pas, ça te rassure même, t'as du mal à dormir quand t'es toute seule, alors tu sors du van, t'es légèrement éblouie par la lumière du soleil. tu passes ta main sur ton visage, rapidement, et tu finis pas prendre une bouteille d'eau pour faire un peu ta toilette. tu sais pas où tu vas aller, enfin si tu sais parfaitement, tu vas aller à la plage en espérant le voir, le surfeur au doux prénom, au prénom chantant et aux cheveux dansant. tu te déplaces rapidement, à pied, tu marches, et tu arrives finalement à enfouir tes pieds dans le sable. tu te places là, tu t'assis et tu regardes s'il est par là. tu le retrouves rapidement, tu restes là, des heures à le regarder, en plein soleil. tu ne sais pas pourquoi tu fais ça, mais tu le fais, simplement, tu restes là à le regarder, chacun de ses gestes, chacun de ses mouvements encore et encore. il gère, enfin, tu as envie de penser qu'il se débrouille, il semble se débrouiller, à tes yeux, c'est le meilleur peut-être parce que t'y connais rien ... ou peut-être parce que tu ne regardes pas les autres, non, ils ne t'intéressent pas vraiment, il n'y a que cet ange là, qui est venu te réveiller avec son sourire à la colgate. il finit par revenir sur le sable, tu évites son regard, ça ne se fait pas, de regarder quelqu'un aussi longtemps. pourtant il s'approche de toi. tu m'épies maintenant ? faut que tu me le dises si tu veux un piston pour rejoindre mon fan club. tu lèves ton regard, tu souris doucement. je ne t'épies pas, désolée. tu réponds, en premier lieu, doucement, d'une petite voix. enfin, je regardai juste, et .. tu as vraiment un fan club ? tu es légèrement trop naive sur les bords, c'est ton plus gros défaut, d'ailleurs, mais bon, tant pis, c'est toi, tu demandes, au cas où.

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je ne t'épies pas, désolée. enfin, je regardai juste, et .. tu as vraiment un fan club ? qu'elle te demande presque timidement. et toi tu t'en veux un peu de l'avoir taquiner de la sorte. parce que tu ne veux pas qu'elle soit désolée, loin de toi l'idée de la mettre mal à l'aise. t'es juste trop habituée à taquiner les gens pour t'adapter à la naïveté des autres. tu souris doucement quand elle te demande si t'as réellement un fan club, t'en rigoles presque. même si cette idée t'enchante, t'es bien loin du compte. mais un jour, peut-être qui sait.. si tu considères qu'une ou deux personnes prête à me sauter dans les bras quand je réussis et à me frapper le derrière avec une pantoufle quand je me foire, comme un fan club alors oui, sinon non je plaisantais. tu viens d'asseoir à côté d'elle, déposant délicatement ton bébé - autrement dit ta planche - sur le sable. t'allonges tes jambes au risque de salir ta combinaison trempée, et t'appuis sur tes mains en arrière. et t'as pas à être désolée. la plage est à tout le monde, même si je pensais pas y trouver quelqu'un à une heure si matinale. tu lui adresses un petit sourire. ce n'était pas la première fois que tu la retrouvais là, assise. la première fois que tu l'as rencontré elle était d'ailleurs endormie, créchant sur la plage comme si elle était sa maison. tu vas bien ? que tu demandes poliment. c'est plus une banalité qu'autre chose, parce que t'as pas envie d'arrêter la discussion là. tu pourrais rester des heures assis, mais t'as pas non plus envie de rester dans le silence. t'aimes entendre sa douce petite voix te parler, voir son petit sourire se dessiner, ses yeux se plisser.

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il sourit, et toi, tu es happée par ce si beau sourire. tu ne peux t'empêcher de le détailler et de le marquer au fer rouge dans ton esprit. il est beau, quand il sourit. si tu considères qu'une ou deux personnes prête à me sauter dans les bras quand je réussis et à me frapper le derrière avec une pantoufle quand je me foire, comme un fan club alors oui, sinon non je plaisantais. tu souris et tu ris doucement, timidement dans ses dires. bon, très bien, tu avais cru, oui, tu avais cru que c'était vrai, et ça ne te choquait pas non. il est doué, à tes yeux c'est même le meilleur, alors pour toi, il était doué et pouvait très bien avoir un fan club, l'un n'empêchant pas l'autre n'est-ce pas ? tu es doué, alors je pensais que c'était vrai. j'aurai été ravie, d'en faire partie tu lui réponds, peut-être trop sincèrement, tu essaies de contenir tes joues, de faire en sorte qu'elles ne deviennent pas rouges devant tout ce que tu viens de lui dire. tu espères qu'il pense à une blague, une légère boutade de ta part; comme si tu tentais de le taquiner à ton tour, simplement. tu n'es pourtant pas très douée pour tout ça. il finit par déposer sa planche et s'asseoir à tes côtés, tu lui rends son sourire tout tn remettant une mèche rebelle derrière tes oreilles. et t'as pas à être désolée. la plage est à tout le monde, même si je pensais pas y trouver quelqu'un à une heure si matinale. tu vas bien ? tu hausses les épaules, sans faire attention à sa question. oui, enfin oui, je vais bien, j'haussais les épaules pour la plage. j'étais réveillée et ... j'aime bien la plage,, c'est reposant, il n'y en avait pas en Allemagne tu sais. tu lui expliques, en quelques mots; et toi, comment tu vas ?

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tu es doué, alors je pensais que c'était vrai. j'aurai été ravie, d'en faire partie. tu relèves les yeux dans sa direction, étonnée par ce qu'elle vient de te répondre. ça te touche que quelqu'un te trouve doué - et te le dise sans double sens - et veuille faire partie de ton fan club. tu repenses à ta conversation avec Ariane quelques jours plus tôt et t'imagines toutes ces personnes dansant pour toi. t'es définitivement pour t'ouvrir ton propre fan club, on t'en a trop vendu du rêve. mmh ... merci. tu prononces un peu trop timidement à ton habitude. et si tu veux, je peux toujours te nommée première membre officielle du fan de club du grand et majestueux Vaea, dompteur des océans. tu fais des grands gestes pour rendre ça magistral, théâtral. on t'y reconnais bien là, sous tes airs de rigolos, de déconneur. t'es pas souvent très sérieux, peut-être parce que tu trouves la vie trop importante pour être morose. t'as pas envie de la prendre sérieusement, t'as plutôt envie de déconner avec elle, parce qu'elle, elle se gênera pas pour déconner avec toi, les autres. oui, enfin oui, je vais bien, j'haussais les épaules pour la plage. j'étais réveillée et ... j'aime bien la plage, c'est reposant, il n'y en avait pas en Allemagne tu sais. c'est vrai que t'en oubliais presque ta géographie. toi qui ne jurais que par les eaux, tu ne parvenais pas à te faire à l'idée que certain pays n'avaient accès ni à la mer, ni à l'océan. c'était juste impensable à tes yeux. si tu trouves cette plage à ton goût, alors attend de voir celles de tahiti ! t'en rêves encore de tes belles blague, de ton eau turquoise, des vagues dépassant de loin ses compères ridicules de france. et toi, comment tu vas ? tu regardes l'horizon et tu réfléchis pour la première fois depuis des jours à comment tu te sens, réellement, tout au fond de toi. t'es plus vide, t'as plus ces crampes d'estomac, tu te réveilles moins la nuit. alors oui on peut dire que tu vas bien. mais t'as toujours cette peur de décevoir, les autres et toi même. tu sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. après avoir surfer on ne peut que se sentir bien. que tu rétorques finalement. et tu le penses. tu te sens vide, mais libéré. minuscule et géant à la fois.

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mmh ... merci. et si tu veux, je peux toujours te nommée première membre officielle du fan de club du grand et majestueux Vaea, dompteur des océans. tu souris doucement en posant tes yeux sur lui. tu le regardes, le beau vaee, tu le regardes quelques secondes avec ce sourire aux lèvres. le grand et majestueux ? ça fait beaucoup non ? comment vont tes chevilles vaea ? tu finis par lui demander en laissant un petit rire timide t'échapper d'entre tes lèvres. si tu trouves cette plage à ton goût, alors attend de voir celles de tahiti ! tu regardes ses yeux et il te fait rêver, immédiatement. tu rêves en regardant ses yeux. t'aimerais y être t'aimerais y aller, rapidement, le suivre, voir cette plage qui semble le faire rêver, et qui te transporte immédiatement d'ailleurs. un jour peut-être. mais quelque part, il faudrait qu'il y soit aussi lui, sur cette plage, il faudrait qu'il soit transporté sur cette plage et que tu puisses le suivre. que tu puisses le regarder, parce que tu viens légèrement pour ça aussi, ici, pour l'observer. après avoir surfer on ne peut que se sentir bien. qu'il te sort et tu peux le comprendre même si tu n'as aucune idée de ce que c'est comme sensation. tu n'es jamais montée sur une planche de surf. un jour peut-être. t'en sais rien, peut-être bien qu'un jour tu en auras l'occasion. j'imagine .. tu n'es pas trop fatigué ? tu as peut-être faim ? je dois avoir un paquet de gâteau dans mon sac .. et tu t'actives déjà pour le retrouver, tu t'actives déjà pour le chercher et le lui sortir, tu sors quelques petites choses de ton sac jusqu'à mettre la main dessus. tu lui tends avec le sourire. vas-y, sers-toi.

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le grand et majestueux ? ça fait beaucoup non ? comment vont tes chevilles vaea ? tu penches la tête, fais mine de ne pas comprendre où elle voulait en venir. tu descends ton regard vers tes pieds, touches tes chevilles à la hâte et la regardes faussement paniqué. oui, bah oui, pourquoi ? quelque chose ne va pas ? tu clignes des yeux puis finis par rire fortement, incapable de garder ton sérieux dans ta comédie. tu mentionnes les plages de tahiti et tes yeux se mettent instantanément à étinceler. tu ne sais pas si tu pourras y retourner cette année, puisque ton opération à légèrement chambouler l'organisation de tes vacances. t'étais censé partir fin juin pour le début de la saison des baleines, mais pour le coup c'est rater. un jour peut-être. t'as envie de la faire rêver, de lui proposer de vous envoler là tout de suite, pour vous retrouver là-bas tous les deux. mais tu t'enflammes, c'est trop précipiter. t'as envie de lui montrer ton ancien quotidien, les plages, les eaux, la faune, tout ce qui fait la fierté de tes origines. la prochaine fois je te ferais savoir quand on y va. enfin ... si ça t'intéresse. tu sors ça un peu timidement parce que tu ne sais pas quelle sera sa réaction face à ta proposition. tu l'as bien compris qu'elle était réservée la douce eda et loin de toi l'idée de la brusquer. j'imagine .. tu n'es pas trop fatigué ? tu as peut-être faim ? je dois avoir un paquet de gâteau dans mon sac .. tu la regardes s'affairer rapidement, sortir son petit bazar de son sac et tu ne le sens pas ce petit sourire adorable qui se fraye un chemin sur tes lèvres. tu la regardes et ça t'amuses autant que tu la trouves tout bonnement adorable et mignonne à cet instant précis. vas-y, sers-toi. t'hésites un peu puis tu t'empares du paquet de gâteaux pour en sortir deux que t'enfournes dans ta bouche. c'est vrai que t'avais un petit creux - ou alors un gros creux. t'attends d'avoir fini ta bouchée pour la remercier, puis tu lui demandes, t'es déjà montée sur une planche du coup ? vu que t'avais jamais vu la mer, tout ça. tu la regardes et tu continues de manger en attendant sa réponse.

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oui, bah oui, pourquoi ? quelque chose ne va pas ? puis il se met à rire après avoir contempler ses chevilles, toi, t'as ce petit sourire sur tes lèvres qui perce doucement alors qu'il s’esclaffe de rire. tu le regardes faire, il est beau. il te parle ensuite de ses plages, à lui, de là où il vient, et ça te donne l'eau à la bouche presque immédiatement, c'est beau, ça te donne envie. la prochaine fois je te ferais savoir quand on y va. enfin ... si ça t'intéresse qu'il ajoute rapidement, qu'il t'informe, avec cette petite voix et tu souris. vraiment ? je .. oui, bien sûr ! oui, je serai ravie que tu me tienne au courant .. est-ce que ça signifie qu'il voudrait bien de toi là-bas ? ou est-ce qu'il veut simplement se montrer poli ? tu n'en sais trop rien, mais tu apprécies. t'es déjà montée sur une planche du coup ? vu que t'avais jamais vu la mer, tout ça. qu'il te demande alors en mangeant les petits gâteaux. tu le regardes faire. je .. non, je ne suis jamais montée sur une planche, j'ai jamais fait de surf, tu sais, je sais à peine nager alors .. non, je ne suis jamais montée sur une planche de surf. tu lui réponds rapidement en haussant les épaules. tu finis par lui piquer un de tes biscuits que tu manges à ton tour. tu n'as pas déjeuné ce matin, si ce n'est deux bouts de brioche qui se courraient après, rien de très traumatisant. tu regardes vaea. t'as l'air d'avoir une idée derrière la tête non ?

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vraiment ? je .. oui, bien sûr ! oui, je serai ravie que tu me tienne au courant .. t'affiches un léger sourire satisfait et tu commences même presque à te demander quand tu serais disposé à retourner là-bas et par la même occasion l'amener avec toi. tu te listes pratiquement tous les endroits qu'il faut impérativement qu'elle visite. mais il faut que tu te calmes parce que vous n'êtes à l'évidence pas encore sur le départ ... je .. non, je ne suis jamais montée sur une planche, j'ai jamais fait de surf, tu sais, je sais à peine nager alors .. non, je ne suis jamais montée sur une planche de surf. tu restes médusé face à sa réponse. elle ne savais presque pas nager ce qui pour toi était inconcevable en réalité. tu sais bien qu'elle n'a pas eu l'occasion d'aller à la mer plus jeune, mais tu t'imaginais tout de même qu'elle ait pu apprendre à nager ne serait qu'à la piscine, toi qui bébé déjà pataugeait presque avec les dauphins. t'as l'air d'avoir une idée derrière la tête non ? ton sourire s'élargit et tu te lèves d'un bond avant de lui tendre la main. je suis si prévisible que ça ? allez viens. tu comptes pas la laisser là sans lui apprendre quelques bases. parce qu'après tout elle te regarde depuis des jours alors autant qu'elle en sache plus et que, peut-être, elle puisse aller dans l'eau avec toi, plus tard. allonges-toi sur ma planche, je vais t'apprendre à te relever. tu lui proposes pas vraiment finalement, même si elle est tout à fait en droit de te dire non.

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je suis si prévisible que ça ? allez viens. qu'il t'annonce alors, et tu ne te fais pas prier non, tu te lèves, en même temps que lui, pendant que tu le regardes faire avec sa planche. il ne va quand même pas t'emmener dans l'eau ? non ? pas maintenant ? t'espères sincèrement que non, tu ne te sens pas du tout prête pour affronter les vagues. tu n'y connais absolument rien, tu n'es même pas une novice, non, tu es une totale ignorante, alors tu le regarde, légèrement ébahie. allonges-toi sur ma planche, je vais t'apprendre à te relever. qu'il t'explique finalement en posant la planche sur le sable. tu t'approches cette fois-ci bien plus rassurée et tu le regardes en souriant. d'accord, j'veux bien tenter. tu réponds, simplement, avant de venir t'approcher de la planche. tu sens qu'en robe, ça risque de ne pas être très pratique, alors tu décides de la retirer, sans ménagement, tu viens la passer par le bas et tu la déposes non loin de tes affaires pour finalement te retrouver en simple maillot de bain, rien de bien affriolant mais tu te sens légèrement trop nue. une impression, rien qu'une impression tu te dis. tu approches, tu t'allonges sur la planche, et tu regardes alors le sable. tu dévisses ta tête dans le but de le regarder. alors, qu'est-ce que je dois faire exactement ? je me lève de quelle manière, apprends moi. tu demandes soudaine bien trop curieuse, t'as toujours été proche de la nature. tu es une baroudeuse qui n'as pas peur de se jeter à l'eau, de se rouler dans la boue, tout ceci ne t'effraie pas le moins du monde, alors tu veux qu'il t'apprenne maintenant.

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tu t'es décidé à apprendre à eda à surfer. d'accord, j'veux bien tenter. tu te souviens alors de tes premières fois, de tes chutes et de la détermination dont tu as du faire preuve. tu sais qu'affronter la mer directement n'est pas ce qu'il y a de mieux à faire alors tu lui proposes simplement de rester sur le sable. il faut tout d'abord qu'elle apprenne à maîtriser la planche. tu la regardes s'approche de ton jouet, ton meilleur pote en somme puis se déshabiller simplement. t'essayes de pas la reluquer, de détourner ton regard parce que c'est mal poli d'observer une femme qui se change, mais t'as du mal à ne pas jeter un coup d'oeil sur son beau bikini qui couvre son beau corps. tu sens comme un coup de chaud qui t'envahi et tu te mettrais bien deux baffes pour le contrôler si tu ne serais pas ridicule en le faisant. elle s'allonge et toi tu restes immobile, presque paralysé par la vue d'eda allongé sur ta planche. alors, qu'est-ce que je dois faire exactement ? je me lève de quelle manière, apprends moi. tu te reprends finalement et t'approche d'elle, un léger sourire aux lèvres. tu lui fais une démonstration à même le sable pour qu'elle comprenne où tu veux en venir. alors tu vois, le but est que tu parviennes à sauter de la position allongé à la position debout. tu dois te réceptionner sur des pieds stables pour ne pas tomber. tu te mets derrière elle et entreprend de lui montrer les mouvements en la guidant par tes mains sur son corps, mais tu te rends compte de l’ambiguïté de la situation. ou alors il n'y a que toi qui la ressent, cette ambiguïté ...

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tu t'installes, il te regarde, un instant, avant de venir s'installer à son tour, à même le sable. tu le fixes, sagement, docilement. alors tu vois, le but est que tu parviennes à sauter de la position allongé à la position debout. tu dois te réceptionner sur des pieds stables pour ne pas tomber. qu'il te dit, en balançant son corps sur le sable, en te faisant une belle démonstration des gestes que tu dois imiter. tu l'observes et tu réfléchis comment tu vas faire pour que ton corps danse aussi bien que lui. il s'approche, tu ne le vois plus vraiment, il est là, derrière toi, il pose ses mains sur ton corps, courant électrique, intense fort, ton corps frissonne, ton coeur s'emballe. tumultueux mélange de sentiments et d'émotions. tu dois te concentrer, il veut juste t'aider, juste te montrer comment faire, rien de plus, il faut que tu restes sage. je vois, mais c'est pas facile .. tu dis, en tentant, une fois. tu rates, évidemment, tu tentes une deuxième fois, tu te rattrapes de justesse sur tes mains avant que tu ne te cognes contre la planche. la troisième semble la bonne, seulement, alors que tu te retrouves pratiquement debout, tu perds ton équilibre et forcément .. tu tombes sur vaea sans prévenir. tu l'entraînes dans ta chute, simplement, tu te retiens contre son torse, évidemment, tu plantes tes ongles sans faire attention, de peur de tomber encore plus. finalement, t'es contre lui, ton regard dans le sien, tu rougis, immédiatement en secouant doucement la tête. tu clignes des yeux, plusieurs fois, tu entends ton coeur qui tambourine, là, dans ta poitrine. je .. han la la, je suis désolée, vraiment désolée ! tu reprends rapidement, pour lui faire comprendre que tu n'as pas fait exprès, que tu n'es simplement pas très douée, vraiment pas. pourtant tu bouges pas, comme si tu étais réellement collée à lui.

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je vois, mais c'est pas facile .. tu lui souris simplement, certain qu'elle est capable d'y arriver. t'es derrière elle, tes mains sur son corps. t'es légèrement hésitant au début, tu trouves ça gênant de la toucher alors que le contact de sa peau provoque chez toi quelque chose d'étrange, quelque chose que tu n'avais pas ressenti depuis longtemps. puis tu les poses franchement parce que tu n'as pas envie qu'elle ressente ce que toi tu ressens, parce que tu ne veux pas qu'elle se doute de tout ça, de peur qu'elle se braque et t'envoie balader, bien que tu saches que c'est loin d'être son genre à eda. elle s'essaye ensuite, fait quelques ratés, mais parviens presque à tenir debout en équilibre sans avoir à se ramasser. t'as, l'espace de quelques secondes, l'impression que cette fois-ci est la bonne, mais sans que tu ne la vois venir elle s'écrase sur toi et t'emporte avec elle dans sa chute. tu, vous, vous retrouvez en moins de deux dans le sable. t'essayes de faire office de rempart, mais tu tombes avec elle sur le dos. tu sens ses ongles s'enfoncer dans ton torse et il ne t'en faudrait pas plus pour te plaindre de ses griffes. tu la tiens toujours parce que t'as eu peur qu'elle se blesse dans sa chute. tu la tiens et tu rouvres les yeux, que tu as fermé en tombant, par réflexe. et tu la vois là, sur toi, à quelques centimètres de ton visage. tu la vois rougir et tu te contrôles pour que tes joues ne tournes pas au rose à ton tour. je .. han la la, je suis désolée, vraiment désolée ! t'es un peu perturbé, elle te perturbe. tu la fixes quelques secondes, gêné. tu t'attends à ce qu'elle se lève immédiatement après ses excuses mais elle n'en fait rien. t'as une irrésistible envie de toucher son visage si près du tiens, mais tu te retiens. tu te retiens si fort que tu t'en mords l'intérieur de la joue. tu finis par rire doucement, préférant prendre la situation à la rigolade, certainement par nervosité également. c'est rien t'en fais pas. je sers à ça aussi, de filet de secours. tu lui adresses un sourire amusé, toi qui as joué le rôle d'amortisseur. mais par contre, les griffes c'est en option la prochaine fois. tu regardes ta peau rougie, ces traces qu'elle a laissé sur ton torse, marques de son passage. t'essayes pas de la faire rougir un peu plus, de la mettre mal à l'aise même si à la réflexion ta phrase risque d'en faire l'effet. tu t'es pas fait mal au moins, j'espère ? que tu lui demandes finalement, alors que tu sens son corps léger peser doucement sur le tiens. pour autant tu n'as pas envie qu'elle se lève, qu'elle s'écarte. tu as juste envie de sentir sa peau juste là, contre toi. encore un peu plus longtemps. alors tu ne t'écartes pas, tu continues à la fixer, sûrement trop intensément, mais tu ne le contrôles pas.

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il sourit, il commence à rire, et ça te soulage, doucement, toi, tu commences doucement à perdre le rouge sur tes joues, tu perds doucement cette sensation. c'est rien t'en fais pas. je sers à ça aussi, de filet de secours. qu'il t'avoue, le ton rieur, tu souris également, tu le regardes, passionnément, un peu trop, tu ne sais comment réagir, tu ne sais quoi faire. mais par contre, les griffes c'est en option la prochaine fois. et là, tu as le feu qui te monte au joue, doucement, tu n'oses même pas regarder les marques, tes mains, sur son torse, tu n'oses tellement pas. puis tu penses .. la prochaine fois ? tu vas te retrouver de nouveau sur son torse, de cette manière ? tu en aurais presque trop envie, t'as même pas envie de bouger, mais c'est pourtant ce qui est le mieux à faire, tu le sais bien. tu t'es pas fait mal au moins, j'espère ? qu'il finit par s'inquiéter, ça te remet en place, ça te rappelle doucement à l'ordre, oui, il faut que tu reviennes dans la réalité, rapidement. non, je .. non, je ne me suis pas fait mal, ça va. tu lui indiques, alors, les yeux dans les yeux. tu ne peux dévier ton regard de ses deux pupilles qui t'encerclent, te guettent, encore et encore. il est beau vaea, il est captivant, vaea. et là, si proche de lui, tu te surprends à te perdre dans son odeur, masculine, salée. je suis désolée, pour .. pour mes ongles, je ne voulais pas .. tu rajoutes, t'es obligée de t'excuser, évidemment, t'es tombée sur lui, tu lui as peut-être même fait mal, alors tu t'excuses, mais tu ne perds pas le contact visuel, non jamais tu ne peux pas perdre le contact visuel. ta main sur son torse se relève doucement, remonte vers son visage, le frôle du bout des doigts. tu rougis en t'en rendant compte et tu roules vers le côté pour t'échapper, pour respirer, pour ne pas tomber, finalement. désolée, encore désolée .. tu murmures, tu finis là, sur le dos, allongée dans le sable, à côté de lui, le coeur battant.

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tu la regardes profondément, de tes yeux bleus grand ouverts. tu l’observes, l’admires un peu. tu la trouves magnifique, tu te l’es jamais vraiment cacher, simplement de retrouver dans cette position avec elle te procure une sensation plus étrange qu’elle ne le devrait. non, je… non, je ne me suis pas fait mal, ça va. et tu hoches la tête doucement, un petit sourire sur le visage, rassuré. je suis désolée, pour… pour mes ongles, je ne voulais pas… qu’elle s’excuses encore, timidement, comme toujours. et toi tu te pinces doucement les lèvres, tu te fiches qu’elle t’ait griffé au passage, c’est pas ce qui t’empêchera de vivre. puis tu pourrais facilement faire passer ça pour d’autre marques, plus … sexuelles, aux yeux de tes colocataires alors finalement ça te va. mais ça tu te garderais bien de le lui dire à la petite eda, parce que t’as vu le rouge lui monter au joue si facilement que tu sais que ce serait jouer avec son feu intérieur que de le lui balancer. c’est rien, vraiment, t’inquiètes pas. que tu dis finalement, espérant pouvoir la rassurer à ce sujet, qu’elle ne se prenne pas la tête pour si peu. tu gardes le contact visuel, inlassablement, t’as pas envie de lâcher son regard, ni même de bouger. puis tu sens sa main remonter doucement sur ton visage, main que t’essayes de regarder quelque seconde avant de retourner vers son visage à elle. tu sens sa peau douce sur la tienne et ça te procure presque un frisson de plaisir, ça emballe ton cœur, mais c’est trop rapide, trop court, trop furtif parce qu’elle se retrouve désormais sur le dos à côté de toi, après s’être laissée glisser comme pour s’échapper de ton emprise. désolée, encore désolée… tu restes quelques secondes allongé toi aussi, pour réfléchir sans pour autant réfléchir. tu décales doucement ta main qui fini par effleurer la sienne sans pour autant la prendre. t’as l’impression de retourner en enfance, d’être un gamin dans le sable avec une jolie fille à qui il n’arrive pas à adresser la parole. alors tu te redresses, en appuis sur ton bras le plus proche d’elle. tu te redresses et la regardes en la surplombant. t’es presque au dessus d’elle finalement. tu lui souris doucement. arrêtes d’être désolée pour tout ce que tu fais… tu sais y a rien de grave, sincèrement rien. t’as eu un peu de mal à trouver tes mots, à savoir quoi dire alors finalement t’as décidé de pas chercher à réfléchir ce que tu dis, laissant les mots sortir de ta bouche sans passer par la case réflexion. je serais pas désolé moi si je faisais ça… tu vois ? que tu sors en passant ta main sur son visage pour dégager quelques mèches de cheveux, en t’attardant un peu sur ses joues, son menton.

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