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 (dréaphaël) where do we go from here ?

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(dréaphaël) where do we go from here ? _
MessageSujet: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyMer 27 Avr - 3:01

where do we go from here ?
dréaphaël

« Tu crois que ça va lui plaire? » elle me regarde et soupire fort. tout le monde dans la boutique m’a entendue mais c’était pas grave. moi je connaissais rien au surf, mais ma petite soeur, Lisa, elle elle adore ça. et comme c’est bientôt son anniversaire j’voulais trouver un truc qui pourrait lui faire plaisir. Julie m’avait donc emmenée faire du shopping. trouver le bonheur quoi. c’était pas bien difficile, cette boutique c’était le paradis pour surfeur. même si moi j’y saisissait rien, ils semblaient avoir de tout. J’avais donc opté pour une super combinaison et je la désignait à présent à Julie « quelle question Dréa! bien sûr qu'elle va aimer!   » je soupirais à mon tour. je voulais lui faire plaisir moi.

penser à quelqu’un d’autre que moi c’était agréable pour le moment. j’avais enfin réussi à m’installer, et j’avais défait le dernier carton la veille. il faut dire que j’avais pas mal traîné aussi. comme si ne pas vider tous les cartons me permettaient de recoller notre histoire. mais non. il n’y avait littéralement plus rien. et il n’y avait rien à y faire. il m’en voulait de ne pas l’avoir prévenu plus tôt. et d’après lui, paniquer parce qu’il a perdu beaucoup de sang d’un seul coup c’est pas une excuse valable. mais non, je ne voulais pas penser à Raphaël. mais je ne trompais personne, il était évident qu’il hantait toutes mes pensées. la combinaison sous le bras, Julie qui me connaissait bien ressentit le moment de vide et passa son bras dans mon dos. petit geste discret pour me dire qu’elle était avec moi. je souris un peu et continuais de regarder dans les couloirs. un homme passait à côté de moi un peu chargé mais surtout sans me voir et me bouscula un peu me faisant buter contre une étagère. « ouch » immédiatement il fondit en excuses. alors que Ju ‘ lui lançait un regard assassin je répondais simplement « ça arrive ne vous inquiétez pas monsieur, bonne journée » dis-je. instinctivement je portais ma main à mon ventre. six moi de réflexes qui ne partiront pas comme ça. « ça va aller. je … » je soupirais un peu et sortis de mon sac mon porte monnaie. « tu peux payer pour moi!? » dis-je en lui tendant la combinaison et l’argent. « j’ai besoin de prendre un petit peu l’air. je reviens » en fait je ne lui laissais pas vraiment le choix.

l’air frais fait du bien. je retire ma veste, la chaleur, en débardeur c’est tout de suite mieux. je colle mon dos partiellement nu à la vitrine, encore mieux. c’est alors que je le vois. Raphaël, dans le parc devant avec un gamin sur les épaules. blond comme les blés. « maman! maman!  » et voila que j’apparais et que je les rejoins. c’est pas possible. mon sac et ma veste tombent au sol. et je perds conscience.

[…]

les patients se précipitent sur moi et Ju’ sort en courant de la boutique. « appelez les pompiers. » quelqu’un prend une bouteille d’eau et humidifie un mouchoir qu’on me passe sur le front. mais rien n’y fait. mes yeux restent désespérément clos. le patron de la boutique sort et rassure tout le monde « ils arrivent, je les ai appelés. est ce qu’elle s’est cognée?  » demande t’il inquiet. Ju’ essaye de regarder mais elle sait bien qu’on ne bouge pas quelqu’un comme ça. « je crois pas … putain ils font quoi!  » dit-elle nerveusement avant d’entendre la sirène retentir au loin.
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Dernière édition par Dréa DeMarchelier le Mer 25 Mai - 1:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyVen 13 Mai - 1:27

« Mais je comprends pas, il est en ville depuis Décembre et il ne t'a pas contacté ? » Raphaël hoche la tête et regarde sa mère d'adoption, Anita. C'est chez elle qu'il a atterrit a ses onze ans, suite au décès de ses parents. Anita l'a élevé comme s'il était son propre fils et Raphaël n'a aucun problèmes pour se confier à elle. « Pourquoi il ne t'a rien dit ? Ça n'a aucun sens. » ajoute la femme en continuant sa vaisselle. Raph s'assoit sur le plan de travail non loin de l'évier et hausse les épaules, penaud. Cela n'a aucun sens. C'est exactement ce qu'il se répété depuis l'autre jour, et pourtant, c'est bien ce que Dorian a fait. « J'en sais rien, il a pas arrêté de me répéter que ça n'aurait servi à rien, que ça m'aurait fait perdre mon temps. » Anita ferme le robinet d'eau après avoir installé la dernière assiette dans l’égouttoir. « Il a du vivre des trucs affreux là bas. Ton frère doit être perturbé. En dépression peut-être ? » Il ne répond pas et lâche un soupire. Elle a certainement raison. Dorian n'est plus lui même. « Peut-être essaie de lui laisser un peu de temps. C'est ton frère, il ne l'a pas oublié, j'en suis certaine. » Elle pose une main sur le bras de son 'fils'  et lui adresse un sourire bienveillant. « Ouais, t'as sûrement raison. » fini-t-il par dire en enroulant ses bras autour d'elle pour lui faire un câlin. « Ca va s'arranger Raph. Tout fini par s'arranger. ».

« Malaise au centre commercial les gars. Avec perte de connaissance. Vous y allez ? »
Le chef de la caserne regarde Raphaël et son collègue. Les deux hommes hochent la tête et ferment chacun leur casier d'un coup sec. « C'est sans doute un simple malaise vagal mais si ça se présente mal, le samu est déjà au courant ils ne seront pas loin. » « Je conduis. » indique le blond en attrapant les clés d'un véhicule. Les deux professionnels montent dans le camion quitte la caserne.

Ils repèrent rapidement où se trouve la personne a secourir au vu de l'amas de monde qui grouille autour d'elle. Heureusement, au son de la sirène, la plupart des gens s'écartent. Raphaël aperçoit une jeune femme, inconsciente au sol, et une autre accroupie à coté d'elle, l'air paniqué. Le camion se stoppe et Raph en sort rapidement pour s'approcher de la victime. Son cœur rate un battement quand il reconnaît la chevelure d'Andréa. Il accélère le pas et se retrouver en quelques secondes agenouillé à côté d'elle. « Merde. Andréa ? Tu m'entends ? » Il se penche au dessus d'elle et sent son souffle. « Elle respire. » Rassuré, il passe sa main sur son visage. « Depuis combien de temps elle est inconsciente ? » demande-t-il en s'adressant à Julie. « Je... je sais pas Raph... Dix minutes ? Vous êtes arrivés vite. » Raphaël hoche la tête puis repose son intention sur Andréa. Il attrape sa main et la pose sur son bras. « Dréa ? Tu m'entends ? Serre moi le bras. » La panique l'envahi. Putain, mais qu'est-ce qu'elle a ?
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(dréaphaël) where do we go from here ? _
MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyMar 17 Mai - 17:22

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dréaphaël

Alors que je commençais à me sentir mal, je décidais de sortir pour laisser Julie terminer l’achat sans moi. Elle n’avait pas besoin de moi pour ça, elle avait mon porte monnaie et j’avais choisi ce qu’il me faisait plaisir. Alors oui normalement ça devrait plaire à Lisa. J’espérais en tout cas. Mais moi j’avais besoin de sortir, de prendre un peu l’air frais. Pourquoi? Crise de panique ou un truc du gout? Surement oui quand on y réfléchit mais pour le moment rien de tout ça m’a effleuré l’esprit. Juste … que j’ai besoin d’air.

Mais ça ne semble pas suffire. Après une espèce d’hallucination bizarre, je m’effondre par terre et surprend tout le monde. Julie accourt et les secours sont appelés bien vite. Heureusement. Mon amie s’inquiète et s’abaisse pour m’observer de plus près. Elle sait très bien ce qui m’est arrivé il y a deux semaines. Elle sait pour le bébé, la séparation avec Raph. Toutes ces choses pas super, et elle est là pour moi. Mais ça l’inquiète. Parce que je ne me confie pas vraiment. J’ai toujours plus ou moins gardé les choses pour moi et maintenant toujours autant. Voire plus. Le temps passe et elle se ronge les ongles espérant me voir me réveiller vite. « Laissez lui un peu d’espace, s’il vous plait! » dit-elle d’une voix un peu ferme mais qu’on ne peut que comprendre vu la situation. Et puis Raphaël et son collègue arrive. Tout de suite il se précipite sur mon corps inerte et me regarde l’air paniqué et surpris. « Merde. Andréa ? Tu m'entends ? » mais bien sûr non je ne l’entends pas. Mon corps est toujours immobile et ma température chute un peu malgré la chaleur. « Elle respire. » dit il en remarquant le mouvement régulier de ma poitrine et mon souffle sur sa joue quand il se penche sur moi. Au moins c’est déjà ça et les passants sont rassurés. Certains supposant que les secours sont là s’en vont. D’autres restent par curiosité … malsaine ou pas.

« Depuis combien de temps elle est inconsciente ? » demande t’il a Julie qui est toujours accroupie à mes côtés. « Je... je sais pas Raph... Dix minutes ? Vous êtes arrivés vite. » la pauvre est paniquée elle aussi. Le bout de mes doigts commencent à picoter un petit peu. Je sens son bras sur le mien mais comme … avec de la distance. Comme s’il était à des kilomètres. « Dréa ? Tu m'entends ? Serre moi le bras. » Je reprend un peu conscience. Enfin … plus ou moins. J’ai l’impression d’être dans une énorme nuage. Dans une boule de coton, et je n’entends rien. Je sens des présences à côté de moi. Je sens son parfum. Et celui de Julie. Je pensais pas avoir un odorat aussi développé. Des « relents » de la grossesse? J’essaye d’ouvrir les yeux, mais impossible. Ma bouche s’ouvre mais aucun son n’en sort. « Elle bouge! » s’exclame Julie qui a vu ma bouche. « Dréa. Dréa on est là! » dit-elle une touche de panique dans la voix même si Raphaël connaissait son métier elle n'en doutait pas. « Qu’est ce qu’on peut faire? » je sens que ça s’agite un peu plus autour de moi. Une nouvelle fois j’essaye de parler. Mais c’est un espèce de râle qui sort de ma bouche. Néanmoins je semble un peu retrouver de ma force puisque j’arrive à serrer brièvement son bras. « Rraphh … » ma bouche est horriblement sèche et j’ignore si cette fois ci ils m’ont entendu. « DREA ! » sa voix si près me fit sursauter. J’avais retrouvé l’ouie au moins et mes yeux s’ouvraient à présent. Difficilement mais quand même. Je me sentais faible. Et je me sentais mal. Mais surtout. Vulnérable. Et terriblement mal qu’il me voie ainsi alors que lui et moi … lui et moi c’était fini. « Ca .. ca va » ma bouche était pâteuse et c’était pas tout à fait intelligible.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyVen 20 Mai - 16:07

Andréa est bien la dernière personne que Raphaël pensait voir aujourd'hui, et encore moins dans de telles circonstances. Il connait son métier, il connait par cœur la conduite à tenir dans ce genre d'intervention : prise de paramètres vitaux, tension, glycémie capillaire et transfert au service des urgences. Mais la panique le prend de court, son cœur se serre, inquiet de voir la femme avec qui il pensait finir sa vie il y a encore quelques semaines, étendue au sol, inconsciente. Quelques gestes rapides lui suffisent pour être un peu rassurer : elle respire et son cœur bat. C'est déjà un bon début, mais il faut qu'elle ouvre les yeux, qu'elle reprenne conscience pour que vraiment il se sente soulagé. Il tente de la réveiller alors que Cédric, son collègue arrive jusqu'à lui avec le matériel nécessaire au premier secours. Il allume le moniteur installe le capteur au doigt de la patiente pendant que Raphaël lui demande de lui serrer le bras. Julie est pâle comme un linge, et semble encore plus paniquée que Raphaël : elle ne tient pas en place, observe le moindre fait et gestes des deux pompiers jusqu'à s'écrier soudainement « Elle bouge !! » . Raphaël ne répond pas et pose son regard sur le visage de Dréa qui effectivement a bougé les lèvres. Le moniteur capte enfin les pulsations de son cœur. Un rythme régulier et une saturation en oxygène à cent pour cent. « Dréa ? Ouvre les yeux. »  Ses paupières bougent comme si elle lutait intérieurement pour les ouvrir. « J'lui fait un dextro. »  annonce Cédric. Il attrape l'appareil requis, insert la languette dans le lecteur et attrape la lancette. En deux en trois mouvements, une goutte de sang perle au bout du doigt d'Andrea et est absorbée aussi vite par le lecteur. C'est à ce moment là qu'elle ouvre de nouveau la bouche et elle parvient à parler. A râler surtout même si c'est bien le prénom de Raph qui en sort. « Oui, c'est moi Béb... Dréa... »  Il se rattrape en vitesse. Ce surnom qui revient à la charge. Sans arrêt quand il pense à elle. « 0,72 de glycémie, c'est pas génial mais ça pourrait être pire. »  indique Cédric en rangeant le matériel. Raphaël hoche la tête et reporte son attention sur la jeune femme qui a ouvert les yeux. « Tu te sens comment ? Ça va ? »  Les premiers examens sont bons, et n'expliquent pas vraiment son malaise. « On va devoir t'emmener aux urgences. Tu peux te redresser un peu ? »  demande-t-il en posant sa main au niveau de sa tête et l'autre au niveau de son ventre, comme pour accompagner son geste. « T'as mangé aujourd'hui ? »  Cette fois ci, c'est presque d'un ton inquisiteur qu'il pose la question. Elle a l'air d'avoir perdu un peu de kilos depuis ces trois dernières semaines et ce n'est pas pour lui plaire.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyDim 22 Mai - 0:20

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dréaphaël

Tout était flou autour de moi et je me sentais pas vraiment bien. Je me sentais faible. Très faible comme si je ne pouvais plus bouger. Comme si j’étais … pas paralysée mais, comme je n’avais absolument aucune force dans aucun de mes muscles. Peu à peu les sensations me revenaient. Tout me revenait. C’était bizarre. « Dréa ? Ouvre les yeux. » j’essayais me raccrochant toujours à son bras mais avec un tout petit peu plus de puissance cette fois ci. Julie paniquait, c’était plutôt normal vous me direz à sa place j’aurais eu la même réaction. Et pourtant, la présence de Raphaël semblait aussi l’apaiser quelque part. Même si elle savait très bien qu’on était séparés. Je ne comprend pas vraiment tout ce qu’on me fait « J'lui fait un dextro. » un quoi ? c’est quoi ça. J’ai un mouvement de recul. Du moins en tout cas je veux avoir un moment de recul, est ce que je lai réellement je sais pas. Apparemment non puisqu’on continue à m’observer à faire des « test ». J’sui peut être secrétaire médicale mais la pratique je connais pas vraiment moi. Je parvient enfin à ouvrir la bouche, difficilement mais j’arrive un peu à parler. Son prénom. Oui. C’est lui, il est là. « Oui, c'est moi Béb... Dréa... » je fronce les sourcils « Qu’e… » « qu’est ce que tu fais là? » que je voulais lui dire mais les mots n’arrivent pas à sortir. « 0,72 de glycémie, c'est pas génial mais ça pourrait être pire. » de nouveau je fronce les sourcils. Mes yeux lourds ont du mal à se réhabituer à la lumière et j’essaye de bouger. « Tu te sens comment ? Ça va ? » comment je me sens. La première chose qui me vient à l’esprit : honteuse. Et puis aussi stupide. Je hausse les épaules. « On va devoir t'emmener aux urgences. Tu peux te redresser un peu ? » Je fais la moue j’ai aucune envie d’aller aux urgences moi. Je compte bien le prouver. Malgré ma faiblesse, je pose ma main au sol et essaye de m’appuyer dessus pour me relever. Sa main se posant sur mon ventre provoque en moi un froid glacial. Cet endroit. Cet endroit précis. D’un geste sec je repoussais sa main et me redressais un peu refusant son aide. « J’vais très bien » dis-je essayant de parler correctement malgré ma bouche encore un peu engourdie. « T'as mangé aujourd'hui ? » une nouvelle fois je haussais les épaules. « Je sais plus » dis-je évasive. « Ca va aller, vous pouvez y aller. » j’étais blessée dans mon égo. Je savais bien que ça faisait un moment que j’avais pas mangé. Ou trop peu. Mais ça me couterait trop de l’admettre. Surtout à lui. Julie me regardait elle aussi avec le même regard que Raphaël. J’étais seule sur ce coup là.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyMar 24 Mai - 22:46

Dréa a complètement l'air dans les vapes. Rester inconscient pendant dix minutes, ce n'est pas anodin. Raphaël n'est pas médecin mais il a quand même quelques notions, et il sait que ce genre de malaise ça chamboule. La preuve, elle a du mal à ouvrir les yeux, du mal à parler. Sa gorge est nouée, ses membres endoloris et Raphaël tente de l'aider à se redresser. Mais à peine a-t-il poser ses doigts sur le ventre de la jeune femme que celle-ci le repousse sèchement. Le jeune homme comprend rapidement son erreur et il sent sa respiration se bloquer quelques secondes. « Désolé. »  dit-il en se sentant soudain ridicule. Quel con. Pourquoi est-ce qu'il a mis sa main à cet endroit là ? C'est trop tôt. Beaucoup trop tôt. Son geste a été maladroit et Andréa lui fait bien sentir. Elle semble reprendre ses esprits à une vitesse hallucinante, son regard s’assombrit, sa réponse est froide. Du Dréa piquée sur le vif tout craché. « Tu sais plus ? Donc t'as pas mangé. »  Si elle avait mangé, elle s'en souviendrai. Dréa est du genre à n'en faire qu'à sa tête, comme elle l'a toujours fait. D'ailleurs, elle annonce d'ores et déjà qu'elle va bien, et qu'elle n'a pas besoin d'aide. Raphaël esquisse un petit sourire et hoche la tête. « Oui, oui, bien sûr, t'as raison. On va te laisser continuer ton shopping comme si de rien n'était. »  lâche-t-il en se redressant un peu. « On va t'emmener aux urgences et c'est non discutable en fait. »  Il agit désormais comme s'il était sur n'importe qu'elle intervention. Andréa a perdu connaissance et a été inconsciente pendant au moins dix minutes, ce n'est pas un simple malaise vagal. « Tu penses pouvoir te lever et marcher ou on va chercher le brancard ? »  Il la fixe du regard, mais son sérieux ne disparaît pas. Il sait très bien qu'elle va discuter, dire que ce n'est pas la peine, qu'elle se sent en pleine forme, mais Raphaël est aussi têtu qu'elle et il ne lâchera pas non plus l'affaire.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyMer 25 Mai - 0:52

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dréaphaël

je commençais seulement doucement à revenir à moi. pourquoi? probablement qu’une petite crise d’hypoglycémie était la raison de tout ça. et puis peut être une faiblesse psychologique. une fausse couche c’était éreintant à ce que l’on dit. du moins … moi j’évite d’y penser. j’évite d’en parler. pourtant je sens bien qu’on veut que j’en parle, que je m’exprime sur ce qui me passe par la tête. mais il ne se passe rien, c’est vide, c’est totalement vide, comme dans mon ventre à présent. je ne peux pas mettre de mot. je dois continuer, et avancer, parce qu’il le faut. et pourtant chaque sourire d’enfant que je vois me parait comme un couteau dans le ventre. je me concentre. je me relève mais il a ce geste malencontreux. et pas réfléchi, j’en suis certaine, sauf que voilà, j’ai de nouveaux réflexes, et c’est le rejet. je ne supporte plus cette partie de mon corps, je la déteste. je ne comprends pas. « Désolé. » je ne réagis pas. si je n’étais pas aussi en colère contre tout et contre moi même je comprendrais certainement la sincérité avec laquelle il s’excuse mais pas là. pas alors que je viens de faire un malaise et que je ne me sens toujours pas bien, quoi que j’en dise. je veux que tout ça se termine. cette agitation autour de moi. je n’aime pas être le centre d’attention de la foule. je n’ai pas besoin de la pitié des gens. oh regardez, la pauvre, non seulement elle a fait une fausse couche mais en plus elle a un malaise maintenant, plaignons la. je ne suis pas lucide, je ne suis pas objective. et il me questionne, il reste là, son regard inquisiteur posé sur moi. « Tu sais plus ? Donc t'as pas mangé. » je hausse les épaules. il me connait par coeur, il sait que mon silence affirme ses dires. il sait que je ne veux pas l’avouer non plus. plus ça va, plus je ressent l’envie de partir, de me libérer, il y a toujours trop de monde autour de moi. je lui assure donc que tout va parfaitement bien. je n’ai pas besoin d’aide. je n’ai pas besoin de son aide. « Oui, oui, bien sûr, t'as raison. On va te laisser continuer ton shopping comme si de rien n'était. » bien sûr. son ton me blesse. mais je ne dis rien.« On va t'emmener aux urgences et c'est non discutable en fait. » je suis qu’une personne. je ne suis plus qu’une personne pour lui. mon visage rougit et je sent la colère monter en moi. « Tu penses pouvoir te lever et marcher ou on va chercher le brancard ? » la colère et la frustration m’envahissait comme une vague. « je vais très bien bordel!  » dis-je d’un ton très brutal qui ne me ressemblait pas beaucoup. je n’étais pas d’un naturel gueulard, au contraire. « foutez moi la paix » et voila que je m donnais en spectacle. « Dréa … sois raisonnable.  » tentait Julie mais je l’arrêtais. « Julie je vais très bien je te jure » mais elle ne me croyait pas et se tournait vers Raphaël pour trouver une solution. « Raph …  » « je suis toujours là, arrêtez de parler de moi comme si j’étais pas là ! comme si j'étais MORTE » dis-je. le vendeur mit sa main devant sa bouche et c’était de l’incompréhension qu’on pouvait lire dans ses yeux maintenant. et il y avait toujours autant de monde. « je vais très bien!  » mon coeur accélérait et je sentais mes paumes transpirer. « je … je …  » je sentais ma tête tourner encore, et ma vision se brouilla de nouveau. trop de monde autour de moi, trop de chaleur. « j’ai juste besoin d’air …  » soufflais-je doucement en cachant mon visage dans mes mains tremblantes. bordel … pourquoi fallait il qu’il soit là pendant une de mes crises ?
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyMer 25 Mai - 23:42

 
Il la connaît par cœur. Depuis tout ce temps qu'ils se connaissent, il sait interpréter le moindre de ces regards, le moindre de ses soupirs, le moindre de ses silences. Et des silences, il y en a beaucoup entre eux depuis quelques semaines. Depuis que cette petite vie s'est arrêté. Depuis que tout s'est arrêté. Au moment où il s'y attendait le moins, Raphaël a tout perdu : son bébé et la femme de sa vie. Game Over. Echec et mat. Et désormais la seule chose qu'il a d'elle, ce sont des gestes de rejets et des paroles froides. Il va falloir qu'il s'y habitue. Alors il se renfrogne et reprends son rôle de professionnel. Il est en intervention. C'est son ex qui est là, certes, mais il est au travail et il doit agir comme tel. Il prend un peu de distance physique vis à vis d'Andréa, sans pour autant retirer sa main de son dos. Le ton qu'il emploi désormais est clair et ne laisse pas place à une quelconque discussion. Elle veut faire la femme forte qui n'a besoin de rien ? Du Dréa tout craché, mais Raphaël ne se laissera pas avoir. Ce malaise, même s'il n'est pas gave en soi, c'est comme un signal d'alarme, un appel au secours que son corps fait. Elle ne va pas bien et elle a besoin d'être épaulée. « Je vais très bien bordel !  » lance-t-elle brusquement avant d’ajouter un « Foutez moi la paix ». Raphaël fronce les sourcils, ouvre un peu la bouche pour répliquer mais Julie s'en occupe en tentant de raisonner son amie. Raphaël n'a sans doute plus aucun poids sur les humeurs de Dréa. Il y a encore quelques temps, son avis comptait, mais ça... c'était avant. « Tu devrai écouter Julie. » tente-t-il à son tour, apostrophé par cette dernière pour lui venir en aide. Mais la colère semble monter d'un cran et Andréa s’énerve de plus belle. Elle est vraiment sur les nerfs et pour rien et ses mots et la façon dont elle parle le prouve. Elle hausse le ton et Raphaël sent le monde se tendre derrière lui. Putain. Ils ont quoi à rester là, eux aussi ? Ils ont donc rien d'autre à faire en cette jolie après-midi ? Pas d'autres chats à fouetter ?! Alors que la jolie brune se met à bégayer, le pompier reporte son attention sur elle. Son visage devient soudain blême et il voit sa respiration s’accélérer soudainement. « Dréa ? » Elle ne se sent pas bien, s’essouffle, et enfouie son visage dans ses mains.  A ce moment là, il entend quelqu'un lâcher un « oooh » derrière lui ce qui a le don de l'agacer. Il se retourne vivement vers le monde qui l'entoure. « Vous avez rien de mieux à faire ? C'est pas un cirque ici, continuez votre vie et laissez-nous respirer. » lance-t-il fermement en haussant le ton à son tour. La foule se tait et nombreux d'entre eux se reculent et font demi-tour. Soulagé d'être parvenu à en éloigner quelques uns, Raph reporte son attention vers la demoiselle. Il se met à genoux face à elle et pose ses deux mains sur ses épaules. « Respire, respire. On va t'emmener aux urgences, ok ? Loin de ces spectateurs. » Entre temps, Cédric est allé cherché le brancard qu'il déplie rapidement. « Crois-moi, t'y seras mieux que dans la cohue du centre commercial. » Il souffle doucement. Son ton s'est radouci et d'un geste tendre il essaie de lui faire retiré ses mains de son visage. « Dréa, écoute-moi. Tu me fais confiance, n'est-ce pas ? » Avant, elle aurait répondu oui sans hésiter, mais les choses ont tellement changées entre eux que Raphaël n'est plus sûr de rien.
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(dréaphaël) where do we go from here ? _
MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyJeu 26 Mai - 2:52

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dréaphaël

c’était dingue à quel point je me disais que j’étais dans une spirale que je ne pouvais pas défaire, de laquelle je ne pouvais m’extraire. il y a peu pourtant je pensais avoir tout pour moi, le bonheur, l’amour, la famille. mais la vie a des jeux cruels. et on en est les pantins malheureusement. si on peut un minimum choisir son chemin, sa route. c’était pas le cas, c’était pas comme si je m’étais dit en me réveillant « oh tiens si je compliquais ma vie en faisant une fausse couche » non c’est pas naturel. et plus que tout, je trouvais ça injuste. pas parce que ça m’arrivait à moi, à nous. mais parce que ça arrivait. c’était injuste. a six mois. j’étais en pleine crise de panique, tous les signes l’indiquaient. mon visage rougi. mon souffle un peu irrégulier à présent. mes mains qui tremblent. et la sueur qui perlait sur mon front. mais je ne devais pas. pas quand il était là. ils essayaient de me contenir tous les deux. comme ils pouvaient mais j’étais une foutue tête de mule et ça il le savait bien Raph. il me connaissait mieux que personne. « Tu devrai écouter Julie. » il n’en était pas question. j’allais partir, partir d’ici, je le devais. je ne supportais plus la moindre chose. rien que le contact de sa main dans mon dos me donne envie de hurler. à moins que ça soit sa présence. ou … non … mon souffle se coupe et je ferme les yeux un peu, rien qu’un peu pour me reposer. pour oublier. « Dréa ? » l’étau se resserre. il y a toujours autant de monde. et j’ai l’impression que mes poumons brulent. je ne trouve plus d’air. je ferme les yeux plus fort mais mis à part des petites étoiles blanches ça n’a aucun résultat. « Vous avez rien de mieux à faire ? C'est pas un cirque ici, continuez votre vie et laissez-nous respirer. » mon chevalier. je garde mes mains devant mon visage pour me cacher du monde pour me cacher de lui. « Respire, respire. On va t'emmener aux urgences, ok ? Loin de ces spectateurs. » je hausse les épaules. trop faible pour faire quoi que ce soit d’autre réellement. il me stabilise. il me permet de me recentrer. je cale ma respiration sur la sienne. j’essaye de me calmer. « Crois-moi, t'y seras mieux que dans la cohue du centre commercial. ». il pose ses mains sur les miennes et je frissonne un peu. j’ouvre les yeux et retirant mes mains de mon visage, je pose mon regard sur lui. Raphaël. mon amour. l’homme de ma vie à n’en pas douter. mais c’était pas aussi simple. j’essayais de me concentrer sur son visage quand il me regarde de nouveau après avoir réussi à faire partir quelque chose. ses yeux. ses yeux dans lesquels j’aurai pu me noyer des milliards de fois. d’un clignement d’oeil je lui signifie que je jette les armes. que je le laisse gérer. qu’il peut faire ce qu’il veut, que je suis lasse. de me battre. de résister. « Dréa, écoute-moi. Tu me fais confiance, n'est-ce pas ? » je regardais successivement Julie, puis Cédric, et puis enfin lui. « je te confierais ma vie » soufflais-je doucement alors que mon pouls reprenais un rythme un peu plus régulier. je pris sa main que je serrais doucement et allais m’asseoir d’abord sur le brancard avant de m’y allonger, sa main toujours dans la mienne. comme une bouée de sauvetage. comme avant.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyDim 29 Mai - 15:48

Tic Tac, Tic Tac, quelques secondes passent, qui lui semblent incroyablement longues. Et puis finalement, Dréa entrouvre les lèvres et répond à sa question. « Je te confierais ma vie. » lâche-t-elle dans un souffle. Alors que son cœur rate un battement, le pompier hoche doucement la tête.  « Ok, alors allons-y. » dit-il a son tour. Sa voix est presque un murmure. Elle a toujours confiance en lui. Malgré les aléas que la vie leur a infligé, malgré les disputes qu'ils ont eu, malgré que tout soit fini entre eux, ça n'empêche pas qu'elle garde une confiance aveugle en lui. Il est soulagé mais en même temps il ne sait pas quoi en penser. Est-ce que ça signifie que... que tout n'est pas fini ? Raph se fait violence pour chasser ses idées de la tête. Andréa semble avoir retrouver son calme et c'est presque à regret que Raphaël se relève. Il ne relâche pour autant pas sa main. Il l'aide à se relever et l'accompagne jusqu'au brancard. « Je vous rejoins en voiture. » Indique Julie alors que les deux pompiers installent Dréa dans le camion. Raph monte avec elle et Cédric prend le volant. Le trajet se fait dans un certain silence, sa main accrochée à celle de Dréa. Il a du mal à réalisé que c'est elle qu'ils sont venus secourir. Il se doutait bien qu'ils allaient finir un jour où l'autre par se croiser en ville et que ça allait sûrement être un peu tendu, un peu gênant mais il était loin d'imaginer que ce serai dans de telles circonstances. Il s'est tellement refusé de l'appeler ou de lui envoyer un texto ces dernière semaines qu'il se dit au final que c'est peut-être le destin qui a fait qu'ils se revoient aujourd'hui. Qu'ils devaient se voir d'une manière ou d'une autre.  « Tu sais, t'étais pas obligé de tomber dans les pommes, fallait le dire si tu voulais absolument me voir. » lance-t-il dans un demi sourire, histoire de détendre un peu l'atmosphère.

Cédric stoppe véhicule devant l'entrée des urgences. Il se lève et lâche doucement la main de Dréa.  « Le carrosse de Madame est arrivé à destination. » dit-il en ouvrant la porte.  « Tu te sens mieux ? Tu veux marcher ? » Elle hoche la tête et Raph saute du camion pour l'aider à descendre. Elle a reprit des couleurs et sa respiration s'est régularisée. Marcher un peu va lui faire du bien, même si ce n'est que pour quelques secondes le temps d'arriver dans les urgences. Il faut quelques minutes pour que l'infirmière l'enregistre et qu'elle soit prise en charge dans une salle. Julie arrive peut de temps après, un peu essoufflée.  « Je dois retourner à la caserne. Tu es entre de bonnes mains.  » dit Raph en posant son regard sur Andréa. Il hésite un instant à se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son front mais il se retient et se contente d'effleurer sa main. Elle va voir un médecin, avoir certainement quelques examens. Elle en a pour quelques heures ici mais au moins elle va être obligée de se reposer. Après un dernier regard, Raphaël quitte la salle d'examen et rejoint Cédric qui l'attend près du camion. Il repartent vers la caserne, en silence.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) where do we go from here ?   (dréaphaël) where do we go from here ? EmptyLun 30 Mai - 16:29

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j’étais pas en forme, c’était désagréable, mais ce qui l’était encore plus c’était bel et bien le fait que Raphaël était là pour le constater. sa présence m faisait me sentir mal, et en même temps … elle me rassurait aussi. c’était paradoxal. crise de panique. j’en avais fait quelques unes. mais là c’était devant lui et mon égo blessé ne s’en remettrait pas beaucoup. mais je n’avais pas le choix, c’était vraiment une crise et il fallait que je me reprenne. « Ok, alors allons-y. » je fermais les yeux et me laissais faire. « Je vous rejoins en voiture. » je hochais de la tête et les laissais m’emporter dans l’ambulance. le trajet fut lent, ou pas. pas vraiment de notion du temps. juste que sa présence à côté de moi m’apaisait et me laissais rependre possession de mes moyens. « Tu sais, t'étais pas obligé de tomber dans les pommes, fallait le dire si tu voulais absolument me voir. » je levais les yeux pour le regarder et souris. que dire. j’savais pas. « c’est … » dis-je en continuant à le regarder dans les yeux. mais je ne terminais pas ma phrase. je ne savais pas quoi dire, non. « Le carrosse de Madame est arrivé à destination. » je souris faiblement et essayais de me lever. avec son aide. « Tu te sens mieux ? Tu veux marcher ? » « oui » ça me ferait du bien en effet. et il m’aidais donc. on allait à l’intérieur, je me sens un peu mieux. même beaucoup mieux, mais ils insistent pour que je voie un quelconque médecin. Julie arrivait à son tour, visiblement ravie que j’aie repris des couleurs et du poil de la bête. « Je dois retourner à la caserne. Tu es entre de bonnes mains. » au fond de moi j’avais envie qu’il reste. mais comment lui dire. je ne voulais pas … je … je l’aimais encore c’était certain. je ne pourrais jamais ne plus l’aimer. « merci » murmurais-je en le regardant s’éloigner. « Dréa, ça va ? » demanda Julie, inquiète tout de même. « j’aimerai bien un verre d’eau. » et elle nota que j’avais pas envie de parler du fait que j’avais revu Raph. et oui, je n’étais pas encore prête à le faire. je sortis le téléphone de ma poche et envoyais un sms à Lisa. elle m’étriperais si elle savait ce qui s’était passé de la bouche de quelqu’un d’autre que moi!
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