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 (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?

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(Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? _
MessageSujet: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 19:32

Les choses s’enchaînent en si peu de temps. Il y a peu, je croisais le regard de Maona, j’entrelaçais mes doigts entre les siens en écoutant le discours du Maire, en la dévorant du regard, sentant la pression de celui de Sebastian dans mon dos, présent pour moi, pour me faire plaisir, pour me soutenir dans cette nouvelle épreuve, sans pour autant adhérer pour plein de raisons. Il était présent sans réellement apprécier Maona, sans réellement y croire, sans doute, mais il était là, auprès d’Oihana, de Gaël qui a été lui aussi surpris de la situation lorsque je la lui ai résumée dans les grandes lignes. Il ne s’attendait ni à ce que je fréquente une jeune femme de dix ans ma cadette, encore moins que ce soit Maona. Tout s’est passé si vite que je n’arrive pas à redescendre, à réaliser qu’à peine mon divorce prononcé, je me retrouve de nouveau marié. Je ne réalise pas qu’elle n’est plus une Chatelain, que nous sommes liés juridiquement, alors que ça ne fait pas six mois que nous nous connaissons. Tout ce à quoi je pense maintenant, c’est à cette audience qui se déroule dans la porte face à moi. Elle est close depuis bien trente minutes maintenant et même en collant mon oreille contre le bois, lorsqu’il n’y a personne qui regarde dans ma direction, je n’entends rien. Les questions se bousculent dans ma tête, alors que je fais les cent pas dans le couloir, les mains fourrées dans les poches de ma veste noire. J’ignore ce qu’elle a pu construire comme dossier, avec l’aide de son avocat, mais la connaissant, Solange se sera donnée les moyens, aura mis toutes les chances de son côté afin d’obtenir ce qu’elle souhaite : une mise sous tutelle. Et si elle gagne l’affaire, si on lui donne gain de cause, est-ce que le fait que sa fille ne soit plus célibataire, mais mariée aux yeux de la loi, suffira à ne pas donner la responsabilité à sa mère ? Cette option me semble inconcevable. Elle n’a jamais été plus malheureuse que depuis qu’elle se mêle de sa vie un peu trop excessivement, qu’elle exige, menace, de tuer notre bébé. Maona est jeune et c’est évident qu’elle a besoin de reprendre ses études, de profiter de sa jeunesse, mais il n’a jamais été question que notre relation soit étouffante à ce point. Si ce n’est Nino, il n’y a pas une seule fréquentation que je lui ai interdis de voir. Nino, c’était différent. Je n’ai toujours pas confiance en lui, mais j’aimerais vraiment le croire lorsqu’il me confie qu’il ne sera plus un frein. Je m’appuie contre le mur, tête baissée sur cette boisson chaude que je viens d’acheter au distributeur, en bois une gorgée et grimace. Ce mauvais goût passe mal, mais j’ai besoin de me réchauffer, de ne pas rester ici sans rien faire, à m’inquiéter en me rongeant les ongles, à défaut de pouvoir fumer dans ce lieu public. La porte s’ouvre soudainement et je me redresse, en jetant le gobelet à moitié plein dans la corbeille à ma droite, en observant chaque personne quitter la salle. Je n’arrive pas à distinguer si ce qui s’est passé à l’intérieur est en notre faveur ou en notre défaveur. Je ne vois rien. Ni dans l’expression de Mao, ni dans celle de Solange. Ou peut-être est-ce parce que je ne souhaite pas me faire d’idées avant d’avoir la réponse finale. « Alors ? » soufflé-je, presque silencieusement, mais en articulant assez bien pour que Maona puisse lire sur mes lèvres. Mon cœur bat à tout rompre, mes poings sont fermés, mon corps entier est tendu. Je crains le dénouement.
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(Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? _
MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 19:44

« tout va bien se passer. » tu hoches la tête, tu t'installes dans le tribunal, vide, si vide, tellement vide. il n'y a pas grand monde. toi, ton avocat, l'avocat adverse, ta mère. tu n'as pas encore osé croiser son regard. quand tu es rentrée, elle t'a fixé, surprise, certainement, de te voir ici, de te voir sur Biarritz alors elle te regarde depuis que tu t'es installée. tu respires, doucement, alors que le juge entre et s'installe. alors ça ressemble à ça, un huit clos. tu respires, encore, tes doigts jouant avec cet anneau qui orne ton doigt. ton alliance. « bien, alors, cette session concerne la mise sous tutelle de mademoiselle Chatelain ici présente. Née à Bordeaux et âgée de vingt-et-un ans. La parole est à l'attaque. Monsieur, si vous voulez bie+n vous avancer. » qu'informe le juge, en observe chacun des deux partis à son tour. « Ma cliente, Solande Debrest réclame la mise sous tutelle de sa fille, Maona Chatelain pour cause de mise en danger perpétuelle. En effet, cette dernière est récemment tombée dans l'alcool. Elle ne sait plus gérer son argent, ni sa vie. Elle a stoppé ses études, elle a démissionné de son stage, n'a pas cessé de demander de l'argent à ses parents qui terminé dans l'alcool, ci-joint ses relevés bancaires. Sa mère s'inquiète énormément pour elle et souhaiterait la mettre sous tutelle avant qu'elle ne sombre encore plus dans ses vices. » il te regarde, tu le regardes, tu te retiens de te lever et tout envoyer balader. tu te retiens, parce qu'il ne faut pas. pas faire ça. « Récemment, elle a fait une fugue, elle n'a prévenu personne et la jeune demoiselle est enceinte, sans aucune source de revenu. vous comprendrez, monsieur le juge, qu'elle n'est définitivement pas apte à s'occuper d'elle-même et encore moins d'un enfant. » qu'il conclut finalement, sûr de lui, tu croises le regard de ta mère, qui t'observe, les yeux perçants, tu détournes ton regard, rapidement quand c'est autour de ton avocat. il te fait un signe de tête avant de se lever. « Oui, c'est vrai, Maona est tombée dans l'alcool parce qu'elle a du faire face à des épreuves dans sa vie, notamment le mensonge. La découverte de sa famille, de son frère a été un énorme choc d'autant plus qu'elle fréquentait cet homme. Elle a tout de même su prendre ses responsabilités, a demandé à intégrer un centre pour se reprendre. Là, elle a finalement découvert qu'elle avait été adoptée, encore une chose que sa mère lui avait caché. Depuis sa sortie du centre, Maona n'a pas touché à l'alcool,e elle s'est reprise en main et elle a décidé d'assumer cet enfant. De plus, elle n'est pas seule puisqu'il y a le père de l'enfant qui a largement de quoi entretenir sa petite famille. » il marque une pause, prend un feuille qu'il ramène vers le juge. « Maona a fait les démarches pour reprendre ses études et son ancienne école a accepté de la reprendre en tant qu'étudiante en alternance ce qui signifie qu'elle va également avoir un salaire.  » le juge hoche la tête, doucement, regarde les papiers. « Maona est indépendante et fait attention à elle-même, elle ne souhaite pas être mise sous tutelle.  » « si responsable qu'elle est allée jusqu'à voler près de  2000€ dans le coffre de ses parents. On sait aussi que le couple qu'elle forme avec monsieur Deribay n'est pas fiable et plutôt bancale. Mademoiselle Chatelain a besoin d'aide. » tu as maintenant du mal à respirer. ça empire, les arguments sont forts ... comment savent-ils se genre de choses ? « Elle est en danger. » qu'il finit par répliquer alors en s'avançant. le juge les appelle finalement pour leur parler et toi ... tu observes ta mère un instant. elle te fixe aussi, les yeux brillants. elle te fait mal. tellement de mal. tu n'arrives même pas à a regarder dans les yeux.  Ils renvoient les avocats à leur place, il revient vers toi, t'observe, un léger sourire rassurant sur les lèvres. « ça va aller, ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas encore sorti notre arme secrète. » qu'il t'informe alors que la pause doit durer cinq minutes. tu prends un crayon, et tu dessines, ne supportant pas de ne rien faire. le temps passe, lentement, trop lentement. « Très bien, est-ce que vous avez d'autres éléments ? » que demande le juge. ton avocat ne dit rien, alors que l'autre se lève. « Maona Chatelain ne sait même pas qui est le père de son enfant. monsieur le juge, elle a besoin d'être encadrée, elle a besoin de retrouver ses repères avant qu'il ne soit trop tard. » c'est le coup de massue, le coup de grâce. comment ? comment savent-ils ce genre de choses ? tu ne comprends pas, rien, tu ne comprends plus. tu secoues ta tête, regarde ton avocat alors qu'il se lève. « Faux, Monsieur Eneko Deribay est le père de cet enfant. Monsieur Eneko Deribay est maintenant le mari de Maona Deribay. Il est prêt à prendre l'entière responsabilité quand à sa femme, il est là pour elle, pour la chérir et la soutenir dans toutes les épreuves de la vie.  » qu'il annonce finalement. « Non ! Non ! c'est faux, impossible non !  » que ta mère s'exprime finalement en se levant d'un seul coup, dans un bond de détresse. elle te regarde, regarde ton avocat, qui apporte un papier au juge. votre acte de mariage. « Madame, veuillez garder le silence. » qu'il dit en levant la main et prenant le papier. ta mère te foudroie du regard. c'est perdu. elle a perdu et semble le comprendre seulement. elle appelle son avocat, ils échangent quelques mots rapidement. « Nous avons une requête. nous souhaitons que mademoiselle ... hum, madame Deribay, soit suivie par un psychologue. » ton avocat s'approche, te questionne du regard. un psychologue ? tu réfléchis, rapidement. « Ils risque de faire appel, on peut négocier qu'ils vous laissent en paix ?  » tu hoches la tête. « à condition que je le choisisse, moi, pas eux.  » « Maona accepte à condition que sa mère cesse toute démarche de ce genre envers elle, et qu'elle puisse elle-même choisir le psychologue qui lui conviendra.  » le dénouement est lancé. tu es libre, en quelque sorte et séance est levée. tu te lèves, ne sentant plus vraiment tes jambes, tu suis ton avocat, jusqu'à la sortie, sans adresser un mot à ta mère. tu le vois ton soleil, il est là. il attend, patiemment, le regard vrillé sur toi. tu t'approches et tu prends ta main dans la sienne. « tout va bien. tout va bien.  » que tu répètes les yeux brillants. « Tu seras malheureuse Maona. crois-moi, tu seras malheureuse, ce n'est pas un homme pour toi.   » tu ne la regardes pas non, tu n'as d'yeux que pour Eneko. « partons d'ici. » tu l'ignores la Solange, tu ne sais pas s'il va l'ignorer Eneko, il peut faire ce qu'il veut, tant que toi, tu n'as pas à lui parler. ton avocat est à côté.
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MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 21:38

Tout va bien, vraiment ? Je resserre ma main dans la sienne, la tire doucement vers moi et l’encercle d’un bras. J’ignore ce qui s’est passé dans cette salle, ce qui a été décidé et j’aimerais savoir, lui demander, mais c’est sans compter l’intervention de Solange qui nous regarde, m’observe avec un regard noir. Elle me rabaisse, une nouvelle fois. Ca fait toujours aussi mal de prendre conscience que ma propre mère ne m’aime pas, ne m’a jamais aimé, que la meilleure chose à ses yeux était sans doute de m’abandonner pour vivre sa vie. « Elle l’est bien plus qu’avec toi. » soufflé-je, en regardant notre avocat près de nous qui affiche un sourire. Tout va réellement bien ? Pourtant, je n’arrive pas à être satisfait à cent pour cent. Je libère Maona et m’avance vers Solange que je regarde dans les yeux. « Ce n’est pas parce que tu as fait un mauvais choix en n’avortant pas, ce n’est pas parce que tu as regretté ma venue, mon existence, que ta fille passera par les mêmes ressentis, les mêmes phases. Tu n’as pas voulu le comprendre, tu as souhaité aller jusqu’au bout de tes démarches sans entendre ses appels au secours, sans remarquer ses yeux brillants à chaque fois qu’elle posait ses mains sur son ventre. Tellement butée que tu as laissé passer tellement de chances de la voir évoluer dans la vie, la voir réussir là où tu as échoué et c’est peut-être ça qui t’embête le plus, au fond. Que ta fille soit heureuse là où tu as été malheureuse. Je ne me sens pas désolé d'être dans sa vie, Solange. Je ne me sens pas désolé de te l’arracher, surtout en pensant au fait que tu t’es liée au diable. Tu crois que tu vaux mieux que moi ? A ta place, je n’en serai pas aussi certain. » dis-je, sans m’arrêter une seconde, sans détourner mes yeux des siens qui se sont mis à briller un peu plus. J’ignore si ça l’a atteint, mais ça m’a fait du bien de lui dire ces choses-là. C’est tellement peu par rapport à tout ce que j’aimerais lui dire, toutes les fautes que j’aimerais lui envoyer en pleine figure, son irresponsabilité envers moi, son abandon, le choc. Son comportement n’a fait que me faire relever la tête, m’encourager à me battre dans ma vie pour devenir quelqu’un. Si je suis devenu mon propre patron, c’est parce que je souhaitais leur prouver, à mes chers parents, que je n’avais nullement besoin d’eux pour réussir. Je ne les remercierai jamais pour ça pour autant. J’ai souffert du manque, du vide qu’ils ont laissé, de ce vide qui existe toujours, mais qui a moins d’ampleur grâce aux gens qui me sont proches. Je reviens vers Maona, l’encercle de nouveau et remercie l’avocat d’un signe de tête, en guidant Maona dans le couloir. « Qu’est-ce qui a été décidé ? Je n’ai pas réussi à entendre, même en collant mon oreille à la porte. » Ca a duré dans le temps, c’était insoutenable. J’aurais aimé être une petite souris et tout voir, tout entendre. J’aurais aimé être là pour prendre la parole, mais c’est certainement mieux ainsi. Je suis une boule de nerfs qui perd le contrôle lorsque je suis confronté à quelque chose qui me tient à cœur. « Raconte-moi. Qu’est-ce qu’ils ont dit ? » Même si je sais d’avance que Solange a fait tout ce qu’elle a pu pour avoir la mise sous tutelle, l’avoir de nouveau entre ses mains. Je n’ai pas besoin que Maona me le confirme, je sais qu’elle n’a pas obtenu ce qu’elle souhaitait.
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(Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? _
MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 22:03

il t'encercle de ses bras, et là, tu te sens bien, tu te sens en sécurité, tu es enfin en sécurité. tu penses que c'est fini, du moins, que cette étape est finie, que cette épreuve est terminée, pour le moment. pour l'instant. « Elle l’est bien plus qu’avec toi. » qu'il répond à Solange, ayant du mal à tenir en place, il te libère pour venir se poster devant sa mère. il la regarde certainement droit dans les yeux, et à la place de Solange tu n'en mènerais pas large, tu aurais même presque peur. Oui, Eneko peut se montrer très imposant quand il le veut. tu restes en retrait, tu n'as pas encore digéré ce qu'il vient de se passer alors tu restes là, à côté de ton avocat, que tu remercies d'un signe de tête. « Ce n’est pas parce que tu as fait un mauvais choix en n’avortant pas, ce n’est pas parce que tu as regretté ma venue, mon existence, que ta fille passera par les mêmes ressentis, les mêmes phases. Tu n’as pas voulu le comprendre, tu as souhaité aller jusqu’au bout de tes démarches sans entendre ses appels au secours, sans remarquer ses yeux brillants à chaque fois qu’elle posait ses mains sur son ventre. Tellement butée que tu as laissé passer tellement de chances de la voir évoluer dans la vie, la voir réussir là où tu as échoué et c’est peut-être ça qui t’embête le plus, au fond. Que ta fille soit heureuse là où tu as été malheureuse. Je ne me sens pas désolé d'être dans sa vie, Solange. Je ne me sens pas désolé de te l’arracher, surtout en pensant au fait que tu t’es liée au diable. Tu crois que tu vaux mieux que moi ? A ta place, je n’en serai pas aussi certain. » tu souffles, les larmes aux yeux, réellement, par rapport à tout ce qu'il vient de dire, de lâcher, comme une énorme bombe, comme un ouragan. Eneko a réellement souffert pendant son enfance, et tu t'en rends compte de plus en plus. tu as envie de le prendre dans tes bars, pour le réconforter, mais il arrive bien avant vers toi et t'encercle une nouvelle fois. tu respires son odeur, attendrie. « Qu’est-ce qui a été décidé ? Je n’ai pas réussi à entendre, même en collant mon oreille à la porte. Raconte-moi. Qu’est-ce qu’ils ont dit ? » qu'il te demande alors en te dirigeant vers la sortie. tu pars, sans un regard pour ta mère, sans rien envers elle. tu t'en vas, droite comme un i, jusqu'à ce que tu sentes l'air frai se répandre sur ton visage. tu respires un bon coup, les jambes encore tremblotantes. « je .. tout va bien Eneko. Ils ... ils n'ont pas fait le poids face au mariage, même s'ils savaient tout, absolument tout. que ce soit pour le père de cet enfant, les disputes, l'argent, ils savaient tout mais ... mais ça va, tout va bien, je garde mon indépendance mon ange. » que tu souffles doucement, tu portes ta main à ses lèvres, que tu viens embrasser tendrement. oui, tu restes indépendante, tu restes maître de toi-même en quelques sortes. tu souris, tu poses ta main libre sur ton ventre, sagement. « juste je ... j'ai du accepté de consulté un psychologue, de me faire suivre. c'est ... c'était ça où ils allaient continuer à me harceler. en contre parti, ils n'ont plus le droit de lancer des procédures du genre, ni même de faire appel. » que tu lui avoues, d'une voix un peu plus douce. « ce n'est pas un problème Eneko, ce n'est qu'un psychologue d'accord, c'est rien. » que tu tentes de le rassurer. oui, après tout, tu iras, et tu diras ce que tu veux, ce qui te chantes, ce qui te plaît. ce n'est pas un problème ça. « c'est fini. » que tu lui avoues finalement, les yeux brillants, les yeux se remplissant de douces larmes, des larmes de joies, le relâchement de la pression aussi et surtout. « je t'aime, je t'aime tant » tu l'arrêtes en retenant sa main et tu te mets sur la pointe des pieds de manière à toucher ses lèvres des tiennes. tu y déposes un doux et chaste baiser. « moi j'aurai bien voulu te voir en train d'écouter au porte. »



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MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 22:58

« Absolument tout ? » Je descends les marches et prends la direction de la voiture garée un peu plus loin dans la rue. Je sens dans le ton de sa voix que ça a été éprouvant, je la sens trembler. Un instant, je crains même qu’elle tombe, ce qui me pousse à resserrer mon étreinte autour d’elle. « Comment ont-ils su « absolument tout » ? » Je ne comprends pas. Je croyais pourtant qu’on avait été suffisamment discret sur certains points qui nous concernaient. Comment Solange a-t-elle su ? Ca a de l’importance, même si les choses se terminent bien. Il y a une taupe en qui nous ne pouvons pas avoir confiance ? L’idée m’est désagréable. J’aime avoir des gens de confiance autour de moi, de nous. Je suis cependant ravi qu’elle garde son indépendance, qu’elle n’ait de compte à rendre à personne. Je souris en sentant ses lèvres sur ma main, puis viens porter la sienne contre mes lèvres pour faire de même. « Je ne vois aucun problème à ça, au contraire. Je pense que ça peut te faire du bien de parler à quelqu’un d’autre, quelqu’un d’extérieur à tout ça. J’en ai suivi un il y a quelques années, une. Si tu veux, je peux te donner son adresse. » C’était lors de mon retour sur Biarritz. Quitter Paris m’a rendu minable pendant de longs mois. Revoir cette ville, me replonger dans de vieux souvenirs, ça avait été tellement difficile que j’avais pris l’initiative d’aller consulter. « Mais je ne sais pas vraiment ce qu’elle vaut. » Ca n’avait pas duré une heure. Elle semblait correcte, mais ce n’est qu’une impression. Je hausse les épaules, l’air désolé de ne pas pouvoir l’aider plus que ça. « Combien de temps ? Combien de séances ? » Je m’arrête lorsqu’elle me freine, pose mes mains sur son visage, efface ses larmes avec mes pouces. « Moi aussi je t’aime. » Je tire sur sa lèvre inférieure, puis lui vole un nouveau baiser. « Oh non. C’était l’enfer d’attendre après vous. » De ne pas savoir, d’être dans l’ignorance la plus totale. Je suis bien content que tout soit enfin terminé. La pression retombe d’un coup, mes muscles se détendent et je me rends compte, enfin. De tout. « Nous sommes mariés. » Maona n’est pas ma petite amie, ma compagne, elle est ma femme. Celle qui porte mon nom, celle qui va bientôt porter une alliance. Je ne voulais pas me précipiter, je souhaitais faire les choses bien. « Il faut qu’on retienne une date plus officielle, maintenant, qu’on s’organise. Mais avant… Peut-être qu’on pourrait souffler un peu, se laisser du temps, prévoir l’arrivée de notre rejeton. » Je fais glisser ma main sur son ventre, en douceur. « Il faut que l’on s’en aille d’ici, de chez nous. C’est assez grand pour nous deux, pour nous trois, mais je n’aime pas l’idée d’être dans un immeuble pour lui. Et surtout, je ne veux pas qu’ils sachent où l’on vit. » Solange. Cameron. Il faut qu’ils s’éloignent de nous, il ne faut pas qu’ils s’approchent de notre petite famille, celle que nous sommes en train de construire. « Tu es sûre que ça va ? » Je la serre dans mes bras, puis dépose un baiser au creux de son cou. Elle a tellement souffert ces dernières semaines… J’espère qu’elle ne regrettera pas son choix, que ce que j’ai soufflé à Solange tout à l’heure restera vrai.


Dernière édition par Eneko Deribay le Jeu 5 Mai - 22:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyMar 3 Mai - 23:18

« Absolument tout ? Comment ont-ils su « absolument tout » ? » t'en sais trop rien, t'en sais rien du tout même. tu n'as pas encore pris le temps d'y réfléchir, trop occupée à entrevoir les enjeux qui se déroulaient devant tes yeux. seulement l'évidence crève les yeux, t'assaille de toute part et te laisse sans voix. ton père. c'est tout ce qui te vient en tête à ce moment là, c'est ton père, qui a du cracher le morceau, il n'y a qu'à lui que tu as parlé de tout ça, du moins ... que lui qui savait avec Camélia et Nino. impossible que ce soit eux deux. impossible, ils ne fréquentent pas ta mère. ton père aurait il pu te trahir à ce point ? t'en sais trop rien. « je sais pas .... j'ai pas encore réfléchis à la question.  » faux, tu viens de le faire, mais tu ne veux pas qu'Eneko dénigre ton père, c'est tout ce qu'il te reste de ta famille. tu ne peux pas l'accepter, pas maintenant, pas tout de suite. « Je ne vois aucun problème à ça, au contraire. Je pense que ça peut te faire du bien de parler à quelqu’un d’autre, quelqu’un d’extérieur à tout ça. J’en ai suivi un il y a quelques années, une. Si tu veux, je peux te donner son adresse. » tu tournes la tête, vers lui. ah oui ? il était allé chez un psychologue ? t'as toujours vu ça comme une faiblesse, finalement, que lui y soit allé, ça te donne une autre vision de la chose.   « oh, je ne savais pas, pourquoi pas oui. » que tu lui réponds, tu ne vas pas lui demander pourquoi, tu t'en doutes, dans un sens. « Mais je ne sais pas vraiment ce qu’elle vaut.  Combien de temps ? Combien de séances ? » tu lui souris, doucement. tu n'en sais rien encore, vous n'aviez pas pris le temps de parler de chiffres, de nombres, pour le moment. « l'avocat doit s'occuper des détails encore, la séance se prolongeait et je pense que le juge avait d'autres choses à faire alors, ça sera vu plus tard tout ça. » que tu lui affirmes, non, vous ne saviez pas encore. tu espérais pourtant, quelque part au fond de toi, que ça ne soit pas beaucoup, du moins pas trop. tu n'as pas que ça à faire, tu vas déjà avoir un emploi du temps surchargé ... « Nous sommes mariés. Il faut qu’on retienne une date plus officielle, maintenant, qu’on s’organise. Mais avant… Peut-être qu’on pourrait souffler un peu, se laisser du temps, prévoir l’arrivée de notre rejeton.  Il faut que l’on s’en aille d’ici, de chez nous. C’est assez grand pour nous deux, pour nous trois, mais je n’aime pas l’idée d’être dans un immeuble pour lui. Et surtout, je ne veux pas qu’ils sachent où l’on vit. » tu hoches la tête, sans le perdre du regard. il te veut du bien, que du bien, envers toi, et la petit être. tu l'aimes cet homme, tu l'aimes plus que tout, sans lui, tu ne serais pas la femme que tu es aujourd'hui. « Tu es sûre que ça va ? » tu hoches encore la tête alors que vous arrivez devant la voiture. « c'était ... éprouvant mais ça va, enfin, ça va aller, il faut juste que je me pose. il s'est passé beaucoup de choses en peu de temps. ressasser toutes mes erreurs en l'espace de vingt minutes c'est ... c'est dur, mais ça va aller. je veux juste rentrer à la maison, provisoire, notre maison provisoire et rester dans tes bras le reste de la journée. Demain sera un autre jour, demain, j'irai à l'école, demain tu iras au travail et demain ça ira mieux. » que tu lui souris tendrement avant d'ouvrir la porte côté passager et de t'y engouffrer non sans lui avoir volé un baiser. Il entre à son tour, tu prends sa main dans la tienne et tu captes son regard avant qu'il ne démarre. « merci, merci d'être là pour moi, sans toi, je n'aurai pas réussi. sans toi ... sans toi, je serai perdue quelque part dans Lyon.  » tu viens caresser sa joue, tendrement. « pour la maison, tu veux toujours voir pour le chalet ou tu veux déménager plus rapidement ? parce qu'on peut toujours regarder les annonces, feuilleter un peu tout ça. » que tu lui proposes finalement alors qu'il démarre la voiture. « est-ce que ... est-ce que ça va toi ? » il regrette ? d'être allé aussi vite ?

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(Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? _
MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyJeu 5 Mai - 23:23

Le nombre de séances sera probablement donné dans la semaine. L’avocat reprendra contact avec Maona, ou moi, pour nous donner l’information. Je ne suis pas inquiet. Peu importe le nombre, ça ne me dérange pas, je suis convaincu que ça lui fera du bien de parler à quelqu’un, même si ce n’est pas évident, même si elle aimerait peut-être prendre la fuite. C’est ce que j’ai fait, parce qu’il y a des choses qu’il est préférable de garder pour soi, mais je ne souhaite pas qu’elle devienne comme moi, qu’elle prenne l’habitude de se murer dans le silence. Ca peut devenir pesant à force. « D’accord. » dis-je, en la laissant ouvrir d’elle-même la portière. Demain sera un jour meilleur. Tout ce qui se passe là, Solange… Ce sera derrière nous. C’est une nouvelle étape qui l’attend demain. Un renouveau. L’école, de nouveaux projets. Elle va se reprendre en main. Je fais le tour du véhicule, prends place à ses côtés et pose mon attention vers sa main qui capture la mienne, puis vers ses yeux qui me regardent, qui me remercient. Je caresse ses cheveux avec tendresse et me penche vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Tu peux compter sur moi. Je ne t’aurais jamais laissé seule. » Surtout pas après avoir appris qu’elle séjournait sur Lyon. J’aurais insisté encore longtemps par téléphone, si ça n’avait pas été là, jusqu’à ce qu’elle cède, jusqu’à ce qu’elle me donne l’endroit où elle s’était posée, jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans mes bras, qu’elle se sente en sécurité. Je pose ma main sur celle posée sur ma joue et l’embrasse. « Je veux toujours voir pour le chalet. C’est un très bon endroit. En attendant que les travaux soient faits, nous pouvons rester là où nous sommes. C’est assez grand. Même si ça ne me plait pas que Solange et Cameron aient l’adresse. » Ils n’auront pas la prochaine. Je démarre la voiture, prends la direction de Milady. C’est temporaire, mais c’est aussi plus pratique pour le travail. « Ca va. Je vais bien, Maona, je vais bien. C’est beaucoup de choses en même temps, comme toi. » Je presse sa main furtivement et repose la mienne sur le volant. « J’ai peur que tu finisses par te rendre compte que tu n’es pas bien avec moi. » avoué-je, en me garant près de notre bâtiment. « Ou que tu n’aspires pas à cette vie. » J’ai beaucoup de craintes, bien plus que celles-ci. « J’ai peur de beaucoup de choses. » dis-je, en retirant mes clés du moteur. Je tourne la tête vers Maona et affiche un sourire. « Mais ça va. J’arrive à bien gérer tout ça. » Bien mieux qu’il y a quelques semaines, lorsque je ne savais rien sur rien, lorsque j’étais perdu. Aujourd’hui, les choses sont différentes. J’ai toujours des doutes, mais je sens que ma place est à ses côtés. Sebastian pense que c’est une erreur. Je lui donnerai raison si un jour ce que je redoute arrive, mais pour le moment, j’aimerais croire que ce ne sera pas le cas, que nous pouvons arriver à être heureux, ensemble. « C'était ta question ? » Est-ce que je réponds pleinement ou est-ce qu'il y a autre chose ?
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(Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? _
MessageSujet: Re: (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ?   (Maona) Est ce qu'on est pris au piège ? EmptyVen 6 Mai - 12:52

ses lèvres trouvent les tiennes alors que tu es là, assise confortablement dans ce siège passager, à ses côtés. tu as l'impression de respirer de nouveau, de revivre de nouveau, en quelques sortes. quelque chose comme ça. tu sens que c'est fini, que c'est la fin de cet épisode, mais que ce n'est que le début d'un autre. tu t'en fiches, pour le moment, tu t'en fiches tu veux juste profiter, sereinement. « Tu peux compter sur moi. Je ne t’aurais jamais laissé seule. » il caresse tendrement ta chevelure blonde et tu ne peux que sourire devant ses mots; tu le crois, tu as confiance en ce qu'il dit, en ses paroles, en ce qu'il te murmure doucement. il ne te laisserait pas toute seule, parce qu'il t'aime. oui, c'est ce que tu crois. « Je veux toujours voir pour le chalet. C’est un très bon endroit. En attendant que les travaux soient faits, nous pouvons rester là où nous sommes. C’est assez grand. Même si ça ne me plait pas que Solange et Cameron aient l’adresse. » tu hoches la tête, doucement, en caressant sa cuisse, distraitement. « ne t'inquiète pas pour eux, avec les verrous que tu as rajouté à la porte, tu n'as pas à t'inquiéter, je fermerai tout à chaque fois que je serai à l'intérieur. » oui, parce que tu ne veux pas voir débarquer l'un ou l'autre à l'improviste. d'ailleurs, tu préférerais qui ? Solange, tu aurais peur de te faire marcher dessus. Cameron, tu aurais peur de perdre le contrôle après le mal qu'il a fait à Eneko, et celui qu'il a essayé de te faire. aucun des deux, non, aucun des deux; tu es contente, pour le chalet. même si tu ne l'as toujours pas vu, avec tout ce qu'il s'est passé, tu vas prendre les choses en main. tu sais où il est, tu iras voir, tu appelleras l'agence, et tu lui demanderas les papiers pour l'achat. Eneko a beaucoup de choses à faire en ce moment, si tu peux le décharger de deux, trois choses, c'est préférable. « je m'occuperai du chalet. » tu lui annonces finalement, puis tu lui demandes comment il va. lui. « Ca va. Je vais bien, Maona, je vais bien. C’est beaucoup de choses en même temps, comme toi. J’ai peur que tu finisses par te rendre compte que tu n’es pas bien avec moi. Ou que tu n’aspires pas à cette vie. J’ai peur de beaucoup de choses. Mais ça va. J’arrive à bien gérer tout ça. C'était ta question ? » qu'il finit par dire, alors que vous êtes arrivés devant le bâtiment. tu lui hoches la tête, oui et non. mais tu ne veux pas le brusquer de trop, non, tu veux d'abord qu'il ait moins de peurs, moins de doute. « je veux cette vie, ce n'était pas ce que j'avais prévu, enfin, pas si vite, mais je t'en avais déjà parlé Eneko ... que enfin .. je voulais une famille, des enfants, je voulais tout ça. peut-être que c'est un peu trop tôt, mais c'est comme ça et je ne compte pas reculer, je ne compte pas partir en courant. je suis ta femme maintenant, Maona Deribay, et je t'aime plus que tout. » que tu lui déclares en venant embrasser ses lèvres. vous sortez de la voiture, et main dans la main, vous montez jusqu'à votre chez vous. une fois à l'intérieur, tu prends l'habitude de fermer à clé, tous les verrous avant de poser tes chaussures, ta veste, ton sac et tu prends seulement ton téléphone que tu viens poser sur l'îlot central. « je vais prendre un bain, si tu veux me rejoindre tu es le bienvenu, ça sera une sorte de nuit de noce.  » que tu lui murmures sensuellement. Madame Maona Deribay, tu as encore du mal à t'en rendre compte.
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