AZEL + (comme chien et chat)

• raphaël grogna de mécontentement, son chat effrayé dans ses bras. cette fois-ci c'en était trop. il en avait marre. il irait voir la voisine et lui dirait ce qu'il pense de son fichu clebs qui s'amusait à effrayer kuzco. l'artiste aimait son chat, vraiment, et s'en occupait comme de son bébé. et puis il aimait travailler en paix, et avoir un minou effrayé qui venait chercher du réconfort auprès de lui en permanence, il n'appelait pas ça être tranquille. ça faisait plusieurs semaines que ça durait ainsi, et ça ne pouvait pas continuer plus longtemps. il se lava les mains et les avant-bras, détacha ses cheveux, et sans reposer la pauvre victime, il quitta l'appartement, ses clés en poche, et claquant la porte. il fit de grands pas et toqua sèchement contre le panneau de bois. il ne se laisserait pas faire.
• sauf que ce ne fut pas sa voisine qui lui ouvrit. il s'attendait à voir une femme de l'âge de sa mère, et il tombait sur ce type insupportable, qu'il ne pouvait pas se voir. c'était bien sa veine, tiens. qu'est-ce qu'il avait fait pour que l'Univers se retourne contre lui ce soir précisément ? pour une fois qu'il était tranquille, qu'il ne faisait aucune erreur, qu'il se contentait de fumer et de dessiner, ses feutres étalés devant lui, il fallait que tout vienne gâcher sa paix et sa sérénité. il fit claquer sa langue contre son palais et se redressa pour essayer de voir l'intérieur de l'appartement. il se foutait comme d'une guigne de savoir pourquoi le crétin maraudait dans le coin. c'est pas lui qu'il était venu voir. il n'avait pas envie de le voir. il voulait voir sa voisine. alors, il aimerait bien que l'autre, qui le dominait de quelques centimètres question taille, se casse du milieu du passage. « je suis pas venu te faire chier, contrairement à ce que tu pourrais croire. j'aimerais voir ta voisine. j'en ai un peu ras le cul que son sale clebs effraie mon chat quand il passe devant sa fenêtre. » et puis il rajoute, entre ses dents. « on a pas inventé la mort-aux-rats seulement pour les belle-mères. »

« Je suis rentré, mamá. » tu lances d’une voix forte. Quelle heure était-il ? Tu n’en avais pas la moindre idée. Il était tard, tu venais de finir ton service, et le bar « les 100 marches » ne se trouvait qu’à quelques minutes de là où habitait ta mère. Un bon point, en sachant que tu lui laissais ta chienne lorsque tu devais t’en aller, pour travailler ou t’absenter pour enregistrer. Chose que, certes, tu n’avais pas fait depuis bien un an. Tu refusais de laisser la petite seule dans ton studio, à Braou. Oh, mais pas parce que tu te faisais du souci pour sa socialisation et que tu t’inquiétais qu’elle soit seule, non, au contraire. Tu avais surtout peur pour tes instruments, et vu le niveau de destruction de la chienne quand elle se trouvait seule à un endroit… Tu n’avais surtout pas envie de retrouver tes instruments déchiquetés et éparpillés sur le sol de ton loft. Heureusement que l’appartement de ta mère ne comprenais pas de choses fragiles ou de grande valeur. Mais elle s’entendait bien avec la chienne, alors tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Enfin, jusqu’à ce qu’on toque, et que ta mère, trop occupée à jouer à on-ne-sait-trop-quoi avec la chienne –qui n’avait toujours pas de nom-, te demande d’aller ouvrir. Qui pouvait bien vouloir voir ta mamá, à cette heure de la soirée qui semblait déjà bien avancée ? Tu ouvris la porte en grand, avec une certaine violence qui ne te ressemblait pas, comme si tu savais déjà qui se trouvait derrière cette porte, chose que tu ne savais évidemment pas. Tes yeux verts rencontrèrent d’abord les cheveux noirs, bouclés et en bataille du visiteur, qui étaient à la hauteur de tes yeux. Tu mesurais un mètre quatre-vingt-dix, et tu regardais souvent tes interlocuteurs de haut, à la manière littérale. Sauf pour ceux qui faisaient plus que ta propre taille. Dans tous les cas, quand tu croisas le regard noir du jeune homme de quelques mois peut-être ton cadet, tu ne pu t’empêcher de tirer la gueule. Pourquoi fallait-il que ce soit lui ? Pourquoi ta mère s’était-elle installée depuis quelques semaines dans ce petit appartement à Milady, et qu’elle se retrouvait être sa voisine ? Car il était complètement impossible que ta mère puisse connaître personnellement cet énergumène. Il ne pouvait pas en être autrement. « je suis pas venu te faire chier, contrairement à ce que tu pourrais croire. J'aimerais voir ma voisine. J'en ai un peu ras le cul que son sale clebs effraie mon chat quand il passe devant sa fenêtre. » Tu réprimas un sourire faussement ironique quand il parla de t’emmerder. Un sourire que tu ravalas aussitôt, dès que tu entendis la qualification que ce petit imbécile –pour être poli- avait utilisé pour parler de ton chien. Le tiens, pas celui de ta mère. Tu savais bien que l’installer à Milady ne serait pas une bonne idée, enfin, en tout cas, c’était ce que ta mauvaise foi te disait. « on a pas inventé la mort-aux-rats seulement pour les belle-mères. » Tu fermas légèrement les yeux, avant de les rouvrir et pourtant de les garder plisser. Il n’avait pas dit ce que tu pensais qu’il avait dit ? Pourquoi ce salopard de… Fauvette –parce que tu n’avais pas retenu son prénom, tant il t’énervait rien qu’à l’entendre- devait-il ramener sa sale tête, partout où tu allais ? Il avait couché avec ton ex, n’était-ce donc pas suffisant pour lui ? Il devait aussi menacer ton chien, parce que son chat, pauvre petite boule de poil ambulante, était effrayé ? Il ne se foutait pas un peu de la gueule de Monde ? Mais tu avais décidé de ne pas t’énerver. Parce que ça ne servirait à rien, parce que ça ne serait qu’une perte considérable de temps, alors que tu allais partir, rentrer chez toi, retrouver tes instruments, et tout ça avec ton chien. « c’est dommage, parce que ce n’est pas le chien de ma mère, mais le mien. » tu regardas le chat que le brun tenait entre ses bras. Boule de poil insupportable, qui avait les pupilles rétractées et qui semblait si apeuré qu’il faisait tout pour rester dans les bras de son maître. Tu ne manqueras pas de féliciter ta chienne une fois que toute cette mascarade sera terminée. « il n’y a pas à blâmer mon chien parce qu’il a effrayé ton chat. Il protège son territoire, c’est tout. Mais c’est vrai que tu ne connais pas ces histoires de propriété, ton chat ne fait que prendre exemple sur toi. » tu lanças d’un ton acerbe, faisant directement allusion à ce qu’il s’était passé avec ton ex-petite-amie, il y avait quelques mois. Puis tu lâchas d’un ton grinçant, en faisant claquer ta langue sur ton palais. « Ou toi sur lui, ça dépens. »

• l'autre en face tirait la gueule. de toute manière, raphaël n'était pas sûr qu'il sache sourire. peut-être qu'il lui manquait des muscles ? non, le seul qui semblait manquer à l'appel était irrémédiablement son cerveau. c'était le genre de type qui ne devait penser qu'à la muscu, sans être capable d'autre chose. raph' était peut-être maigre et sec -pas autant qu'un toxico, mais on s'en approchait dangereusement parfois-, mais lui, au moins, il avait une passion qui faisait fonctionner sa cervelle. il a aussi l'air de l'entendre quand l'artiste marmonne. il a l'air plutôt énervé. ah ? il ne comprend pas trop. sur le coup. il lui répond. quoi ? attendez ? c'est quoi ce bordel ? ce n'est déjà pas le chien de la voisine, mais c'est le sien. et en plus, ce connard est le fils de ladite voisine ? raph' ne peut pas s'empêcher de rouler des yeux. non, vraiment, la chance avait décidé de ne pas être avec lui ce soir. lui qui n'avait pas envie de trop s'embrouiller, mais de juste défendre son bébé, pour pouvoir ensuite finir son dessin. et puis il continue. comment ça c'était la faute de kuzco ? il n'y avait pas d'histoire de propriété. ce n'était pas comme si le matou était entré dans la maison ou quoi que ce soit. le brun soupira. il fallait tout le temps que l'autre revienne à ça. « écoute, c'est pas ma faute si tu sais pas contenter une donzelle et qu'elles se sentent obligées d'aller voir ailleurs. »
• il avait lancé ça sur un ton badin, comme s'il lui disait que ce n'était pas sa faute si le courrier arrivait en retard. néanmoins le sous-entendu était bien clair. il savait que c'était dangereux, mais tout de même, il ne pouvait pas laisser l'autre lui dire une chose pareille. à l'époque, raph' n'en savait rien que la jolie demoiselle était en couple, et puis, elle s'était allongée bien assez vite. il n'avait pas cherché plus loin. il n'était pas un bâtard au point de piquer la copine des autres. ~~la sœur, oui, mais pas la copine.~~ et puis, merde, il s'était pris les coups sans trop les rendre, il avait payé, non ? ça ne servait à rien de continuer sur ce sujet, l'affaire était close. pour lui, du moins. maintenant, tout ce qu'il voulait, c'était expliquer que son maine coon était innocent, et que ce foutu chien ne cessait de lui aboyer dessus dès qu'il le voyait. mais finalement, c'était mieux ainsi, il parlait au propriétaire. et puis il n'y avait pas que ça. c'était que le clébard ne cessait de faire du bruit et que ça le dérangeait aussi. enfin, ça, ce n'était pas tout à fait vrai. mais autant en rajouter. « en revanche, moi, je bosse, tu vois ? je passe pas mon temps à me bourrer la gueule en douce, derrière un comptoir. » et il continue, alors qu'il sait très bien que l'autre travaille aux 100 marches. « sauf que je peux pas me concentrer avec le boucan que cette saleté fait. entre les balles qui rebondissent contre les murs, les grognements, ou bien les aboiements dès qu'une voiture passe en bas, c'est impossible d'y voir clair. »

Tu vois le visage du brun se décomposer quand tu lui annonces que tu es le propriétaire du chien qu’il dit être la source du problème. Chose qu’évidemment tu n’appréciais pas plus qu’il y a quelques minutes. Puis il soupira quand tu revins sur le sujet tabou entre vous deux : ladite copine avec qui il avait passé une nuit. Evidemment, ça ne t’avais pas gêné. Juste une histoire d’ego d’homme, parce que de toutes manières, tu allais rompre avec elle. Mais le fait qu’elle te trompe avec cet artiste peintre là… Tu ne comprenais pas ce que les femmes avaient avec les artistes visuels. Pour toi, ce n’était que des dragueurs qui utilisaient leur facilité à utiliser un crayon pour pouvoir voir les femmes nues, ou presque. Mais c’était normal que tu n’aimes pas : tu étais un artiste –caché- de l’audio, alors tu ne comprenais pas le visuel. Pourtant les peintures, croquis et dessins avaient tout pour plaire à tout le monde. Mais tu n’y connaissais rien en peinture. Dans ton loft, la seule décoration qu’il y avait, c’était les instruments de musique, et accessoirement des photos d’instruments, alors rien de très concret artistiquement, si ce n’était pour ta propre passion. C’est pour cette raison que tu ne répondis pas à sa propre réponse, qui pourtant t’agaçais profondément. Et aussi parce que avais mieux à faire que de t’engueuler avec le voisin de ta mère, alors que celle-ci jouait avec ton chien dans la pièce à côté. Alors tu levas simplement les yeux au ciel. De toutes manières, tu n’avais rien à répondre à ça, si ce n’était le contredire par mauvaise foi. Mais ce qui t’énervais le plus, c’était qu’il avait raison : tu n’avais jamais su gardé une femme, et même si elles restaient avec toi malgré le secret que, même à leur, tu leur cachais, c’était toi qui n’en pouvait plus d’elles. Alors autant clore cette affaire plus bonne fois pour toute, même si ça ne voulait pas dire que tu ferais la paix avec cet homme. « en revanche, moi, je bosse, tu vois ? je passe pas mon temps à me bourrer la gueule en douce, derrière un comptoir. » tu ris légèrement à cette remarque des plus déplacée de la part de quelqu’un qui ne connaissait rien de tes véritables occupations et haussa un sourcil, sachant pertinemment qu’il n’avait pas finit de se plaindre, comme un enfant de onze ans qui n’aurait pas fait ses devoirs la veille et qui chercherait à se rattraper auprès du professeur. « sauf que je peux pas me concentrer avec le boucan que cette saleté fait. entre les balles qui rebondissent contre les murs, les grognements, ou bien les aboiements dès qu'une voiture passe en bas, c'est impossible d'y voir clair. » Un sourire se dessina sur tes lèvres avant de prendre un air faussement offensé. « Oh merde, t’as découvert mon secret. » puis tu te retournas vers le salon, où ta mère s’était arrêtée de jouer pour te regarder les sourcils froncés, mais voyant que tu parlais avec celui qui était venus vous déranger, ne bougeait pas. La chienne était couchée à ses pieds, haletante et la langue pendante, visiblement essoufflée, mais qui ne faisait aucun bruit. « C’est con, Fauvette, parce que ma chienne n’a pas de balles ici et que, quand bien même elle aboie, elle ne le fait pas dès qu’une voiture passe, comme tu peux le remarquer. Puis j’ai crû comprendre que les murs étaient biens isolés par ici, comme ce n’est pas la première fois que je passe chez ma mère. » Puis tu t’arrêtas avant de sourire à pleines dents, hypocritement. « Puis si ça te gêne vraiment, parce que tu dois avoir une oreille très fine, tu mets un casque et de la musique, tu seras pas dérangé par les bruits parasites, hein ? »

» Le chien est le meilleur ami de l'homme. (Arattie)
» (AUXENCE) attention chien... Gentil
» Kidnapping arrangé » Azel
» azel mordoh
» AZEL + (goodbye, dear world.)