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 [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are

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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyMer 6 Avr - 19:08


You're some freaky shit, my brother. You really are
Pratt's brothers


C’est le claquement de la porte d’entrée, résonnant dans toute la baraque, qui finit par réveiller Simon ou, du moins, l’oblige à ouvrir les yeux pour fixer la constellation fluorescente qui persiste au plafond. Il sait pas trop ce qui lui est passé par la tête quand il a demandé à son grand-père, à sept ans, de lui coller ça là-haut, parce que depuis personne a réussi à les en retirer. Ça le fait sourire comme un benêt, la tête qu’il rehausse de ses bras, sous sa nuque, pour regarder les murs couverts de posters de groupes dont les noms lui échappent, désormais, puis les photos des vacances précédentes, de l’enfance dans les parages. Y a encore celle de son frère, bleu mais hilare, après avoir sauté dans une marre d’eau glacée, parce que Simon lui a balancé que ça empêcherait sa peau de vieillir, pour pas finir comme un de leurs oncles, dont les traits sont tirés par l’alcool qu’il s’envoie à la moindre occasion, bonne ou mauvaise. Il fait le malin, mais y a pas mal de dossiers sur lui, aussi, qui traînent dans le tiroir de son bureau d’enfants, sur lequel s’entassent des autocollants de malabars dégueulasses. Sourire aux lèvres, il respire un grand coup, à croire que l’air norvégien a un parfum différent de celui de Biarritz, ce qui n’est pas faux. Surtout parce que la maison des grands-parents, située à la sortie d’Oslo, donne sur la mer et que l’air marin, c’est ce qu’il connait le mieux, ce qui lui a probablement permis de s’habituer au paysage d’ici, parce que ça rappelle Biarritz, d’une certaine manière. S’étirant, Simon réussit à s’extraire de son lit, plus par obligation que par envie, parce que le décalage horaire lui colle encore aux fesses et qu’il passerait probablement la journée à dormir, si on le laissait, mais le chien de sa grand-mère est déjà contre sa porte, à gratter le parquet pour tenter d’entrer dans la pièce, habituellement inoccupée et donc facile d’accès. « Allez, passe, saloperie. Tu bouffes pas mes pompes, merci. » L’animal l’écoute à peine, pour se jeter sur sa couette et Simon passe l’éponge pour rejoindre la cuisine, trouver sa grand-mère à l’évier et déposer un baiser à la base de sa nuque. « God morgen, mormor » Un regard par la fenêtre, vers la silhouette du vieillard qui s’éloigne de la maison et Simon pique un bout de pain sur la table. « det går der? » Elle continue de nettoyer son évier, souriante, en lui expliquant que le vieil homme est parti chercher des trucs qu'il leur manque, pour le repas du soir et, dans la foulée, couper du bois. Ça le fait sourire, Simon, parce que la seule fois où son grand-père a tenté de lui apprendre à user la hache, le père Pratt a failli s'évanouir. Merde, ça sent bon les vacances. Il a pas enfourné le morceau de pain dans sa bouche, qu’elle lui met déjà une tape sur la main, mutine avant de lui caresser le dos alors qu’il remonte l’escalier pour rejoindre la chambre de son frère, sans se faire prier. Sans même prendre la peine de frapper, il ouvre brutalement la porte, tape du pied sur le matelas, pour le secouer au risque de se faire insulter, puis tire les rideaux pour laisser le jour entrer. « Ça pue le mort ici alors qu’on vient d’arriver, comment tu fais! » L’emmerdeur de base. Sans attendre la réponse, Simon se vautre, sans délicatesse aucune, au pied du lit de son cadet en le regardant d’un air bizarre, à mi-chemin entre l’émerveillement et l’horreur. « Tu sais que tu baves, quand tu dors ? T’as une marque sur le menton là.. » Et il frotte sa barbe, dans un effet de miroir, souriant, avant de lui jeter la moitié de son bout de pain.

© ACIDBRAIN


Dernière édition par Simon Pratt le Mer 13 Avr - 17:15, édité 1 fois
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyVen 8 Avr - 12:41

Bastien dormait encore paisiblement puisqu'il avait eu l'excellente idée la veille de passer toute la nuit, ou du moins une bonne partie de celle-ci à jouer à un jeu sur son portable. Ce jeu était nul, réellement, mais il lui avait tellement prit la tête, qu'il avait voulu passer au moins un autre niveau avant de s'endormir. Chose qu'il n'avait pas réussi à faire. Alors il râlait doucement, pour ne pas réveiller les autres. Finalement, il a simplement jeté son portable à l'autre bout du lit pour finalement se coucher. Il aimait être ici. En famille. Il retrouvait ses origines, de vieux souvenirs de son enfance et de son adolescence quand il venait passer la quasi totalité de ses vacances ici. En faites, il adore tout simplement la Norvège, c'est différent de la France et de Biarritz, mais c'est tout aussi bien. Le temps est plus sec et froid, mais cela ne l'a jamais dérangé. Il ne sortait jamais sans son épaisse veste, il n'avait pas le droit de sortir sans. Ses parents et ses grands-parents y veillaient toujours.
Alors qu'il dormait paisiblement, sa respiration se faisant calme, son torse se soulevant à un rythme lent et régulier, il se réveilla en sursaut en entendant la porte s'ouvrir brusquement et claquer avant de sentir son matelas bouger ainsi. Au début, il pensa à un tremblement de terre ou une connerie du genre. Mais quand ses yeux, tout juste ouverts, se posèrent sur Simon qui ouvraient ses rideaux, il souffla quelques insultes avant de reprendre parole. « Putain t'abuses, il est encore trop tôt pour que j'entende tes conneries. » Alors il prit son oreiller et mit sa tête dedans. Se cachant alors de la trop forte luminosité et de son frère. Il secoua doucement la tête de gauche à droite en entendant son aîné prendre parole. « C'est toi qui pue le mort. Avant que tu n'arrives, ça sentait la rose ici. » Répartie de fou, nous sommes d'accord. Il finit par remettre simplement son oreiller derrière lui, frottant doucement ses yeux pour qu'ils s'habituent à la trop forte luminosité. Même s'il ne faisait pas très beau dehors, il faisait trop jour pour les yeux trop clairs de Bastien. Il restait allongé avant de râler quand son frère se vautra sur le bord du lit, écrasant alors au passage ses pieds. Il les bougea dans tous les sens, donnant au passage quelques coups à son aîné. Bien évidement. Cela n'était pas drôle sinon. En entendant ses paroles, il passa simplement sa main sur son menton pour retirer ladite marque. « T'as rien d'autre à faire que de venir me faire chier dès le matin ? » Il prononça ceci avant de bailler, venant prendre le bout de pain dont il prit de suite un bout assez conséquent. Il se redressa quelque peu, simplement pour se retrouver assis, son dos venant reposer contre le mur derrière lui. Il laissa ses yeux parcourir sa propre chambre, souriant en voyant une photo d'eux deux il y a quelques années, quand l'aîné n'avait pas encore son épaisse barbe. « T'as vraiment une tête de bébé quand même. »
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyVen 8 Avr - 18:18

Le cri de Bastien, quand il tire les rideaux, est presque jouissif et Simon pousse même le vice à ouvrir un deuxième rideau, histoire de le faire râler même si cela implique de se cramer la rétine à son tour. Le ciel est d’un bleu un peu triste, le soleil caché derrière un nuage imposant, mais la luminosité lui griffe le bleu de ses yeux et l’oblige à fermer les paupières, le nez un peu baissé pour regarder la valise de son frère, ouverte par terre. « Oh, râles pas. Et s’approchant du lit, il attrape le portable de son frère avant de l’allumer pur regarder l’heure et laisser retomber l’appareil sur le matelas, d’un air fier. Il est neuf heures, c’est carrément l’heure pour m’entendre dire des conneries! Fais pas ta mijaurée ! » Il se balade un peu dans la pièce, regarde quelques photos en se marrant, avant de soupirer pour finalement se vautrer sur le lit, écrasant les pieds de Bastien qui se débat en essayant de le frapper avec, obligeant Simon à lui attraper le gauche pour lui pincer les orteils à travers le drap. Gamin, ça avait le don de faire hurler le cadet quand Simon se glissait dans sa chambre, à quatre pattes, pour lui attraper les pieds qui dépassaient du lit, sans qu’il s’y attende. Généralement ça finissait par l’aîné se faisant remonter les bretelles et Bastien souriant, fier de la punition. Maintenant, ça le fait plus vraiment réagir apparemment et c’est peut être ce qui est un peu dommage, aux yeux de Simon; que son frère ait grandi. Même si ce fait ne l’empêche pas de continuer à l’emmerder comme il peut, à toujours trouver quelque chose de nouveau pour l’irriter ou le rendre fou. C’est un peu à ça qu’il sert. Ravalant son morceau de pain, qu’il mâchouille depuis plusieurs minutes, Simon sourit. « C’est parce que t’es habitué à ta propre odeur que ça te gène pas.. Mais je te rassure, ça se soigne il paraît.. Puis j’crois avoir vu du fébrèze dans les chiottes, je te mettrais un petit pchit à l’occasion. » Son frère visiblement de mauvais poil, l’aîné ne trouve rien de mieux que de s’étaler un peu plus au pied du lit, se tournant sur le dos, ses cheveux tout emmêlés qui s’étalent sur le dessus du drap, alors qu’il s’envoie un autre morceau de pain. « J’ai regardé mon planning et apparemment, c’est ce que j’ai de prévu tous les matins jusqu’à la fin des vacances; t’emmerder. J’espère que demain tu seras un peu mieux préparé. » Ça le fait marrer et il tapote la cheville de son frère avant de tourner la tête pour regarder les photos et souffler un coup. Sur celles-ci ça va, il a juste l’air d’un gamin, mais maintenant, sans sa barbe, il a une gueule de pucelle prête à se faire sacrifier dans un volcan. Il est d’ailleurs étonné que sa grand-mère ait pas encore essayé de le convaincre de passer chez le coiffeur pendant ses vacances dans le coin. Probablement qu’il y aura droit au repas du soir. « J’avais. Comparé à toi, j’ai les traits du visage qui ont muri tu vois. » Il tire un peu la langue avant de bailler à son tour et de s’étirer un peu pour finalement rouler à nouveau et s’appuyer sur son coude. « Bon à part t’emmerder, tu veux pas qu’on bouge aujourd’hui ? Je pensais genre.. Faire un tour à Drammen, je pourrais piquer la bagnole de papi. » Et il s’enfourne un nouveau morceau de pain, la maison qui s’éveille, le plancher qui craque.
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyLun 11 Avr - 2:28

Bastien râle mais pas trop non plus. Il ne veut pas alerter toute la maison de l'intrusion de son aîné dans sa chambre. Enfin, il ne voulait surtout pas se faire gentiment engueuler par sa grand-mère qui lui dirait certainement qu'il n'a pas à crier ainsi de si bon matin et que s'il n'était pas content, il n'avait qu'à être déjà debout. Depuis qu'il est gosse il a entendu cette remarque de sa grand-mère une bonne dizaine de fois. Et ce n'est que maintenant qu'il y songe pour modifier quelque peu son comportement. Mais pas trop non plus. Il grogne, il insulte Simon sans hurler. Il n'était même pas certain que sa voix soit suffisamment réveillée pour hurler de toute manière. Enfin, hurler sans que sa voix ne prenne des notes un peu trop étrange à son goût. Des notes qui lui rappellerait la merveilleuse époque où sa voix muait. « Et tu veux que je fasse quoi ? Que je te remercie pour ce réveil peut-être ? » Il referme un petit instant ses yeux en baillant longuement. Comme toujours sans mettre sa main devant sa bouche, il ne le faisait plus depuis un sacré bout de temps. Depuis que sa grand-mère n'était plus derrière lui à lui donner une tape à l'arrière de la tête quand il ne le faisait pas en faites. Sa grand-mère, enfin leur grand-mère, est un sacré numéro, mais il ne l'échangerait pour rien au monde. En faites, elle est comme le reste de la famille. Un peu étrange mais pas méchante. « Il n'est que neuf heures ? T'aurais au moins pu attendre dix heures. Et il n'est jamais l'heure d'entendre tes conneries. Enfin, ce n'est que mon avis. » Et il hausse tranquillement les épaules pour accompagner ses dires. Bastien ne bouge pas de son lit, laissant simplement ses yeux suivre son aîné dans la chambre avant de râler et bouger ses pieds dans tous les sens quand il se décida à se vautrer sur le lit. En sentant Simon pincer son orteil, il releva simplement la tête pour l'observer, haussant un sourcil. Un regard qui voulait clairement lui demander s'il était sérieux à encore lui faire ça. Cela faisait un sacré moment qu'il ne criait plus quand il le faisait. Gosse, ça l'avait même sûrement traumatisé puisque à force de sentir ses pieds se faire attraper par son frère, il ne laissait plus dépasser l'extrémité de ses jambes de son lit. La plupart des enfants faisaient ça pour ne pas qu'un quelconque monstre vienne leur attraper les pieds et bien, le monstre en question pour Bastien n'était autre que son grand frère qui s'amusait à lui faire peur de la sorte. Heureusement il se faisait punir, chose qui suffisait à faire sourire le jeune garçon. Il se réjouissait de la punition de Simon, comme à chaque fois d'ailleurs. « C'est ça, met le sens bon des chiottes dans ma chambre et je viens squatter la tienne. Je préfère supporter les étoiles au plafond que le mal de crâne que me donnera ce truc. » Ah parce que oui, les étoiles sur le plafond de la chambre de Simon ont toujours perturbé le jeune homme. Enfant, quand il se retrouvait à dormir avec son frère, il observait le plafond toute la nuit, comptant bêtement les étoiles sans pouvoir fermer l’œil. Il les comptait, se perdant à chaque fois dans les comptes avant de devoir tout recommencer. « Oh génial. Tu dois avoir un emploi du temps surchargé alors. » Son ton est clairement ironique. Savoir que chaque matin il aura le droit à ce type de réveil suffit à le faire soupirer. Mais pourtant, il sait que le lendemain, ça ne se passera pas ainsi, il se vengera avant même que son frère ne soit levé. Il n'allait certainement pas laissé un tel réveil impayé. Bastien bougea son pied quand il sentit Simon tapoter sa cheville. Et il laisse ses yeux s'égarer sur les diverses photos qui se trouvent sur les murs. Il repartira sûrement avec certaines d'entre elles pour décorer sa chambre. Il en a bien besoin. « Tu rigoles j'espère, nous deux sans barbe, je parais être l'aîné et toi un gosse de dix ans. » Et un petit rire franchit ses lèvres. Il sait très bien à quoi ressemble son frère sans barbe. Cela le fait d'ailleurs bien rire. Sans sa barbe, il ressemble à un ado alors que les traits de son visage sont quand même assez marqués. Assis sur son lit, il s'étire quelque peu, faisant craquer l'une de ses épaule, rien d'anormal en faites. « Prendre la voiture de papi ? Tu penses sérieusement qu'il n'a pas caché ses clés depuis la dernière fois ? Puisque ça m'étonnerai qu'il nous la laisse encore. » Une petite moue prend place sur son visage. La dernière fois qu'ils avaient empruntés sa voiture, ils étaient revenus à la maison près de cinq heures plus tard, le par-choc avant abîmé et l'une des portières rayée. Leur grand-père leur avait fait une scène.
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyMer 13 Avr - 17:45

Quelque part, Simon il a toujours ce sentiment bizarre qui lui colle aux basques, quand ils sont ici, dans cette baraque si différente de celle de Biarritz qu’on peut pas se méprendre sur le fait qu’on soit bien ailleurs. Loin. Ce sentiment étrange qu’à chaque fois qu’il met les pieds ici, il est un peu plus vieux que la fois précédente mais plus jeune que la fois suivante et ça, franchement, ça a tendance à le démoraliser plus qu’il ne veut bien le faire croire, ou le montrer. Et les photos sur les murs, dans les chambres ou le couloir, ne sont pas là pour lui assurer du contraire, surtout quand la plupart montre les frangins dans des postures assez.. Disons que si des copains venaient, ils auraient clairement plus de réputations. Zéro crédit. Simon plus que Bastien sans doute, y a quand même quatre années de honte supplémentaire pour lui, que son cadet rattrapera probablement jamais ce qui, concrètement, est injuste. « Tu pourrais fermer ta gueule, sans rire! » Qu’il beugle, avant de bailler à son tour, avec autant de délicatesse que Bastien, la mâchoire à moitié décrocher alors qu’il se vautre sur le bout de matelas, lessivé, encore, du décalage horaire.. Même si, vraiment, ça se voit pas tellement. « Et oui tu devrais me remercier, j’te connais. Tu resterais là à pioncer comme un gros porc jusqu’à ce soir. » Ça le fait sourire, cette manie de la vanne facile, de la réplique toujours au coin des lèvres, parce que dès qu’y en a un qui la ramène, l’autre peut pas s’empêcher d’en faire autant. Y a au moins ça qui change pas, c’est plutôt chouette, ou presque. Il le dira pas comme ça, même pas avec un coup dans le nez, mais ce genre de vacances, Simon il adore. Ce moment où il doit passer une semaine avec son frangin, à se supporter, même si généralement la cohésion des frères ne durent que vingt-quatre heures et, le plus souvent, vers la fin du séjour. Une espèce de routine, probablement, un truc qu’ils sont pas capables de changer parce que c’est vachement plus marrant de s’envoyer des vacheries que de se tenir par la main. La blague. « Mais t’es vraiment une princesse, ohlala. » Simon se pince l’arrête du nez avant de souffle, retenant un nouveau bâillement à s’en exploser les poumons alors qu’il avale tout l’air dont il est humainement capable. « Il a l’air de sentir bon, senteur fruits des bois je crois avoir lu.. Un petit nuage de groseille là, ça serait pas mal. » S’il se met à se la jouer aménageur de senteur.. Peut être que dans deux secondes il se prendra pour Valérie Damidot pour refaire la décoration, carrément, histoire de booster un peu le panache de la pièce. Connerie. « Et mes étoiles t’emmerdent. D’ailleurs oui, j’ai un emploi du temps surchargé, te faire chier ça demande pas mal d’énergie, si tu savais.. » Il se marre lui aussi, se relève et attrape une des photos en question en l’observant. Merde. Il a raison le gamin en plus, c’est ça le pire. Simon se contente de la reposer à sa place en haussant les épaules avant de s’approcher de la fenêtre pour regarder le paysage, apercevant la silhouette du vieillard au loin, occupé à il ne sait trop quoi. La porte d’entrée, qui claque, l’interpelle suffisamment pour voir son père se précipiter vers la voiture que démarre le vieux. Merde. Plan A bousillé. « En même temps, clairement, c’tait pas totalement de notre faute.. Sinon y a les cousins qui vont passer la journée sur l’bateau, avec des copains et des copines, apparemment et .. on est convié. » Et il se retourne vers Bastien, avec un sourire entendu. « Et apparemment, y aura plus de copines que de copains.. If you know what I mean. » Pour appuyer ses dires, il s’amuse à modeler une poitrine généreuse sur son torse, sourcils qui s’agitent et sourire moqueur.
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are EmptyDim 17 Avr - 23:40

Ramener des amis ici, on le lui avait proposé, comme leurs parents l'avaient aussi proposé à Simon. Mais Bastien avait catégoriquement refusé. Si des amis venaient, Bastien ne quitterait plus jamais ce pays, enfin cette maison. Il resterait enfermé ici jusqu'à ce que ses amis oublient ce qu'ils aient vus et que les autres oublient ce qu'ils aient entendus. Des dossiers sur les deux frères, il y en avait dans chaque pièce, comme fièrement exposées. Mais le plus gros de ces photos étaient dans un album que rangeait soigneusement leur grand-mère. Des pages et des pages de photos toutes plus ridicules les une que les autres. Des photos à tout âge et dans toutes tenues, que ce soit complètement nus ou vêtu de plus de couches de vêtements que nécessaires pour aller braver la neige. Alors Bastien préférait que ces photos restent bien conservées à des heures de ses amis. Et que ses amis ne se doutent en rien de leur existence. Simon l'affichait déjà suffisament, des photos récentes, c'est sûrement ça le pire, il ne manquerait plus que des photos comme ça ressortent. « Jamais. Jamais je ne la fermerais. Surtout pas pour te faire plaisir. » Et il rit à la suite des paroles de son aîné. C'est toujours comme ça entre eux. Ils se lancent les piques inimaginables mais au fond, ils s'aiment. Même si jamais Bastien ne l'avouerait. Le dire lui ferait trop bizarre, il resterait même choqué de ce qu'il viendrait de dire pendant des heures. Le dire à leur mère lui coûte déjà suffisamment, alors si maintenant il devait le dire à son frère et à leur père, il ne s'en sortirait jamais. « Mais rester pioncer jusqu'à pas d'heures, c'était justement mon programme de la journée. J'aurais mis ça sur le dos du décalage horaire, et hop, ni vu, ni connu. C'était sûrement la seule journée où je pouvais rester dormir jusqu'à plus de midi sans entendre mami crier dan toute la maison pour que je descende ou pour demander si je ne suis pas mors. » Et il poussa un souffle contrarié. Faussement contrarié évidement. Il lui en faut plus pour en vouloir vraiment à son frère. D'ailleurs il ne lui en a jamais réellement voulu. Enfin, jamais plus de deux jours. D'ailleurs cette fois, ça devait être quand Simon avait cassé un de ses jouets quand ils étaient gosses. Bastien avait passé deux jours à ne plus lui adresser la parole, il ne parlait plus tout court en faites. Puisqu'il en voulait aussi à ses parents de ne pas avoir puni Simon puisque soit disant, il n'avait pas fais exprès. En entendant son frère le traiter de princesse, il fit mine de remettre ses longs cheveux dans son dos. « Oui, je suis une princesse, et alors ? » Et il prit une voix volontairement plus aiguë. Trop aiguë même. Mais il s'en moquait. Et après avoir entendu le rendu de sa voix, il riait. Il mettrait ça sur le dos du manque de sommeil. Il essuya même une larme qui apparaissait au coin de l'un de ses yeux avant de se calmer. Il était temps de se calmer. « Fruits des bois ? Si t'aime tant, t'as qu'à en mettre dans ta piaule. Mais pas dans la mienne. Ici, ça sent bizarre, mais moi j'aime bien. » En faites, il ne sentait même pas l'odeur dont parlait son frère, mais si elle existait, elle ne le dérangeait aucunement. Peut-être qu'il aérerait sa chambre dans la journée. Ou peut-être pas. « Elles sont pas très polies tes étoiles. Et ouais, c'est fatiguant, trop pour un vieillard dans ton genre. Voilà pourquoi tu dois te reposer. Tu devrais faire la sieste avec papi. Il en serait ravi. » Et il rit doucement. Le jour où il verrait son frère faire la sieste avec son grand-père, il en mourrait certainement de rire. Enfin après avoir pris une photo et l'avoir soigneusement affichée sur tout les réseaux sociaux dont il disposerait sur le moment. Le jeune homme observe alors Simon regarder la photo avant de sourire quand il ne le contredit pas. Il sait qu'il a raison après tout. Bastien ne prêta aucune attention au fait que la porte venait de claquer. Toutes les portes claquaient ici. Quand Simon aborde le sujet de la présence de leurs cousins, d'amis, mais surtout d'amies, il se concentre un tant soit peu sur ce qu'il dit. Tout devient finalement intéressant. Il observa son frère décrire les courbes d'une poitrine sur son torse en riant doucement. Bastien sortit alors de son lit assez rapidement, cherchant des vêtements dans sa valise au pieds de son lit. Il file dans la salle de bain faire une rapide toilette avant de ressortir tout juste dix minutes plus tard vêtu d'un jeans ainsi que d'un haut assez près du corps, mais pas trop non plus. Il passa une main dans ses cheveux, essayant de les mettre en place. « Bon, on part quand ? »
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[Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are _
MessageSujet: Re: [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are   [Bastouille] You're some freaky shit, my brother. You really are Empty

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