(favre) une repas de famille à l'improviste

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La soirée commençait parfaitement, la bonne ambiance était de mise. Du moins jusqu'à ce que les paroles de Mino ne retentisse dans la pièce, causant un silence. Au moins, ça avait eu le mérite de calmer tout le monde. En entendant simplement les paroles de son aîné, le visage d'Alessia s'était décomposé, comme celui de son frère et de sa sœur. Ses yeux étaient grands ouverts, ne sachant quoi dire. Elle ne s'y attendait réellement pas, elle était surprise, choquée, attristée, au bout du rouleau même. Elle allait se lever pour le prendre dans ses bras mais il la devança en leur apprenant que ce n'était qu'une blague. Une mauvaise blague. Très mauvaise blague. Alors sa mine montra qu'elle était contrariée et elle se leva pour venir lui frapper l'arrière du crâne. « Imbécile va. On ne rigole pas avec ça. » Et elle n'ajouta rien avant de retourner s'asseoir. Elle croisa simplement ses bras contre sa poitrine, ruminant dans son coin diverses insultes à l'égard de son frère. Elle n'appréciait réellement pas sa blague. Mais elle se tût tout de même quand il reprit parole. Sa première phrase terminée, elle allait pour lui répondre qu'il enchaîna en disant qu'il l'avait vu venir. Elle n'était pas si prévisible que ça, si ? Ses sourcils se froncèrent alors qu'elle s'intéressa davantage à ses paroles. « Tu veux qu'on vienne te voir pisser le sang ? Sérieusement ? T'as rien d'autre comme programme aussi divertissant à proposer ? » Elle souffla simplement ces paroles après que les deux autres aient dis qu'ils viendraient. Alors elle reste un petit moment encore à simplement réfléchir à sa présence, ou non, lors de ce fameux combat. Elle sait que c'est important pour lui qu'ils soient là, mais elle n'a aucune envie de voir son frère recevoir des coups sous son nez. Ok, quand il se pointe devant elle, bien amôché, elle le charrie, se moque des marques, mais le voir se prendre des coups, c'est autre chose. « Ok. Mais si je finis par quitter la salle, il ne faudra pas m'en vouloir. » Et elle hausse doucement les épaules. D'ordinaire, regarder des combats de boxe à la télé, ça l'amuse, la distrait même, mais imaginer son frère à la place, ça lui déplait fortement. Pour ce qui est de la suite, elle est heureuse pour son frère, bien évidement. Il évolue dans un univers qui lui plaît et réussit à grimper un nouvel échelon qui va lui permettre de gagner un peu d'argent en plus. Alors elle rit simplement aux paroles de Numa, ne trouvant rien à dire là-dessus. Elle adresse un vague sourire à Mino avant de poser ses yeux sur Numa qui la sert. Et une fois qu'il a terminé, elle reprend enfin parole. « Merci. » Elle prononça ceci avec un sourire un peu plus large en constatant qu'elle a la plus grande part. Chose qu'elle a remarqué après avoir louché sur les assiettes des trois autres.

Ta famille n’a pas du tout apprécié ta petite blague. En même temps, tu aurais très mal réagit si l’un d’eux d’auraient annoncé cette affreuse nouvelle. Tu auras peut-être dû y aller un peu moins fort. Mais bon, c’est tout toi ça ! tu agites et après, tu réfléchis. Du Mino, tout cracher. Tu ne peux pas revenir en arrière, mais bon, ils sont l’air quand même content pour toi. « je ... je serai là Mino, tu sais bien que je serai là avec toute la bande. » ça te touches au plus profond de ton être. Numa et la bande. Tu souris. Simon sera surement de la partie. Tu l’espères sincèrement. Tu adores ce mec. Peut-être qu’un jour, vous l’adopterez ! Tu souris à cette idée. Simon Favre. C’est pas moche, enfaite. C’est bien mieux que Simon Pratt ! Vous ne trouvez pas ? « Puis t'as raison, vaut mieux être payé pour se faire casser la gueule, plutôt que le faire gratuitement ... » Oui c’est vrai. Il n’a pas tort d’un côté, gagné sa vie à se faire casser la gueule, c’est bien mieux que ce que tu fais à l’heure actuel. Te battre contre un mec cocu ou un mec jaloux de toi. Là, tu as un objectif bien précis. Devenir boxeur semi-pro et pourquoi pas dans un an être un professionnelle. Tu sais que tu n’aurais jamais la carrière de Mohamed Ali. Loin de là, mais tu seras juste Mino Favre, le mec qui a réussi à te sortir de ta petite vide de merde. « Ouais enfin prend un bon cutman hein quand même, t’aurais l’air fin si c’était moi qui devait venir prendre soin de toi dans ton coin du ring! » Un rire sort de ta bouche alors que tu portes ton verre de vin à tes lèvres. A peu de chose près, tu risquais de mourir étouffer. « Je comptais te prendre toi. Tu as toujours soigné mes plaies Tilde. Quoi que ! Je pense que je vais en choisir une personne un peu plus qualifié. » Tu ris. Le scandale que ça serait si ta sœur serait ton cutman. Elle arriverait en hurlant pour soigner tes coups et serait même capable d’aller faire un procès à ton opposant, car le coup qu’il t’a porté n’était pas très réglementaire. « Tu veux qu'on vienne te voir pisser le sang ? Sérieusement ? T'as rien d'autre comme programme aussi divertissant à proposer ? » Ton sang commence à bouiller dans tes veines. Alessia ne pourra jamais être heureuse pour toi trente seconde ? Non ? Ça serait trop difficile pour elle de fermer sa grande gueule. Parfois, voir souvent, ça ne passe pas entre vous eux. Tu n’aimes pas la façon dont elle se permet de faire. Pour elle, ta vie serait parfaite derrière le comptoir du Caveau. C’est sûr que Mademoiselle Favre aurait des verres gratuits à gogo et qu’elle pourrait se saouler la gueule à vie. Mademoiselle a de la chance elle. Elle n’a jamais rien eu de terrible dans sa vie. Ses amis ont toujours été là pour elle. Elle fait des études, chose que toi, tu n’as pas pu te permette. Enfin, c’est de ta faute. Tes parents l’on poussé à faire quelques choses de sa vie. Alors que toi que dalle. Ils ne t’ont jamais poussé à poursuivre tes études. Ils t’ont regardé te détruire petit à petit. Ils n’ont jamais insistés, alors que ça aurait peut-être fait la différence. Matilda a toujours été dans les parages dans les mauvais moments, c’est un peu grâce à elle que tu n’as jamais touché à cette merde qu’est la drogue. Ta petite sœur, elle, elle a tout ce que tu as toujours voulu. Tu veux lui balancer toute l’histoire, mais t’as pas le courage ce soir. Puis c’est beaucoup trop tôt pour toi. Enfin ça fait quand même dix ans ! Puis depuis que tu l’as revu, ça te tourne les tripes que ne t’es pas bien. Tu dérailles complétement. Putain, tu serres les dents, tu n’as pas envie que ce repas improvisé tourne à la dispute. Tu tends l’assiette à ton frère quand il commence à distribuer les parts de lasagnes. « Ok. Mais si je finis par quitter la salle, il ne faudra pas m'en vouloir. » Est-ce qu’elle a capté que ses propos t’avais fait du mal ? Tu ne sais pas. Ton attention est portée sur un petit aboiement qui s’amplifie derrière la baie vitré. Merde, t’as oublié de faire rentrer la Simone. Tu te lèves de table et tu te diriges rapidement vers la fenêtre. Le petit Jack Russell blanc et fauve débarque joyeusement dans l’appartement. Ce chien c’est un peu ta vie. C’est peut-être le seul être à être en couple avec toi autant de temps. La bestiole à tous juste un an, mais c’est vraiment un pitre. Simone se met à tes pieds et n’attends qu’une chose. Que tu l’as prenne dans tes bras. Tu l’enlaces dans tes bras pour revenir vers la table. Une odeur de lavande ampli tes narines. « Mon pauvre Simone, Cara a un peu trop abusé de la lavande lors de ton bain. » Puis tu réalises, que tu as pensé tout haut. Que ton frère et tes sœurs te regardent assez surpris, une fois de plus. Ils doivent se demander qui est cette fameuse Cara. Cara qui vit depuis presque deux mois avec toi, mais dont tu n’as parlé à personne. Cara qui est encore inconnu à ton cercle familial et amical. Cara que tu gardes secrète jusqu'à maintenant. Cette Cara qui te fait éprouver des sensations très étranges. Cette Cara qui te fais devenir chèvre, car tu ne peux pas poser tes sales paluches sur son corps parfait. Cara, la sœur de Gaby. Tu annonces alors. « Bon, deuxième annonce de la soirée, j’ai une colocataire depuis deux mois. La petite sœur de Gaby… »

ça ne te dérangeait pas que ton frère faxe de la boxe, à haut niveau. tu l'avais déjà vu frapper, que ce soir sur un ring, contre un sac de frappe, ou contre un type qui n'aurait pas du se trouver sur son chemin. tu savais qu'il savait y faire, qu'il se débrouiller plus que bien. alors oui, tu le soutiens, malgré tout, même s'il y a cette appréhension. parce qu'on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. c'est dangereux, comme sport, ce n'est pas si inoffensif, un mauvais coup et il pourrait mal finir. tu le sais, pour pratiquer un sport dangereux et pour avoir terminé à l'hôpital, mais ce n'est pas que ça. ce n'est pas du surf, c'est se prendre des coups. il risque de finir abîmer, ou ce genre de choses. mais tu seras là, pour lui le soutenir. tu sers les parts de lasagnes pendant qu'un ange passe. apparemment, c'est tendu entre la petite et le grand, tu ne sais pas réellement pourquoi, tu ne veux pas t'interposer, mais tu n'oses rien dire non plus. on ne sait jamais, peut-être que tu n'es pas au courant de toute l'histoire, peut-être qu'il te manque une partie de l'histoire, tu n'en sais encore trop rien. alors tu sers, doucement quant tu entends aboyer. tu regardes, dehors, le jack. qu'est-ce que ? et il explique. t'en as une marre des chiennes, c'est ça ? tu ris, tout seul, gros lourd, certainement tu t'en fiches as mal, toi, ça te fait rire, alors c'est le principal non ? et c'est qui Cara au juste? tu comprends, petit à petit, quand il l'annonce finalement. il a une colocataire et vous n'étiez pas au courant ? Gaby ? ta meilleure amie, c'est ça ? que tu demandes confirmation, on ne sait jamais il peut en avoir plusieurs non ? t'es un cachottier toi non ?

un repas de famille à l'improviste

famille favre

Comme c’était à prévoir, Alessia n’était pas pour ça. Bon je pouvais la comprendre. J’avais été dans la même optique qu’elle moi aussi. Au début. Puis au final je m’étais résignée. Je le connais mon petit Mino. Je sais que c’est pas qu’une passade, que ça lui plait et qu’il est sérieux là dedans. Alors oui! Je suis contente pour lui. Parce que ca veut tout dire. Qu’il va pouvoir lâcher ce job au Caveau qui n’est pas fait pour lui, et pouvoir réellement faire ce qu’il veut. Et c’est tout ce que je veux. Qu’il soit heureux de faire ce qu’il veut. « Ok. Mais si je finis par quitter la salle, il ne faudra pas m'en vouloir. » je souris doucement en la regardant. Personne ne lui en voudra en effet. Mais l’important, c’était qu’elle soit là. On était enfin servis, oh que ça donnait faim, c’était un délicieux fumet qui me faisait tourner la tête depuis que j’étais entrée dans cet appartement. « Je comptais te prendre toi. Tu as toujours soigné mes plaies Tilde. Quoi que ! Je pense que je vais en choisir une personne un peu plus qualifié. » je souris doucement et lui fis un clin d’oeil. « Si t’as besoin d’moi en attendant de trouver quelqu’un pour remplir le job, j’suis là! » je souris. Il le savait, il pouvait continuer sur moi tout le temps.

J’allais commencer à manger la première fourchette quand j’entendis un bruit. Simone! Milo le laissait rentrer. Et voila que le petit cyclone arrive toute blinde dans l’appart. « Mon pauvre Simone, Cara a un peu trop abusé de la lavande lors de ton bain. » je le regarde et prend une nouvelle gorgée de vin. Qu’ils sont mignons. Mais attendez! Cara? C’est qui? Le nom me parle mais … impossible de mettre le doigt dessus. Après avoir câliné son maitre, Simone vient me voir, j’adore ce chien. Je me décale et il me saute dessus comme d’habitude. Je passe ma main sur son museau et malheureusement sa patte se pose sur mon ventre et plus précisément sur ma vessie. La pression du chien et le fait que tout son poids soit sur mon petit corps déclenche une envie pressante. Mais comment dire. Comment faire. Simone est posé sur mon ventre et semble ne pas vouloir bouger! « Bon, deuxième annonce de la soirée, j’ai une colocataire depuis deux mois. La petite sœur de Gaby… » j’ouvrais la bouche Gaby ? ta meilleure amie, c'est ça ? je hochais la tête, les connexions se faisaient enfin dans mon cerveau t'es un cachottier toi non ? ah oui c’était bien ça. Cara c’était la soeur de Gaby. « Ahhhhh ça explique que ça soit aussi bien rangé par ici » dis-je en essayant de ne pas trop me dandiner et caressant Simone.

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Tu t’étais enfuie, encore, par chance la destination tes parents pour leurs vacances te permettais simplement de prendre le train pour rejoindre les côtes basques. Et ce n’étais pas non plus difficile pour toi de t’enfuir, tu en avais marre de rester là avec tes parents, suivre leurs excursions. Chanceuse ? Parfois oui quand ils parents pour les continents étranger. Mais pour Marseille, hors de question, ville fétiche pour eux et toi tu en avais marre du vieux port.
Tes parents se remettront bien vite de ta fugue, ces temps-si ils ont pris l’habitude, et bien même qu’ils te sermonnent, surtout ton père, tu continues à t’enfuir. Trois jours encore à tenir, tu ne l’aurais pas supporté. Tu allais trop mal en ce moment, ton regard si joyeux était voilé par quelque chose d’étrange. Tu devenais trop agressive, trop rebelle, tu étais dans l’excès. T’enfuir comme ça de tes vacances avec tes parents tu ne l’as jamais fait. Mais tu ne vas pas bien alors t’exprimes ton mal être en étant détestable. Tout le monde pourrait croire que tu es en pleine crise d’adolescence mais c’est plus compliqué que ça, tu les laisses parler au moins ça ne t’obliges pas à t’expliquer sur la vraie raison.

Tu arrives à Biarritz fatiguée et il était tard pour surfer, tu passes chez ta sœur mais personne n’était là, déçu tu ne voulais pas te retrouver toute seule ce soir, tu avais besoin de changer d’air et rester avec tes parents t’étouffais. Ton père essaye d’appeler tu ignores, tu n’as pas envie de t’expliquer.
Tu prends le bus pour rejoindre ton frère ainé, toi tu le juges pas, tu es l’une des rares de la famille d’ailleurs, tu comprends qu’il veut vivre sa vie et tu l’admire pour ça. Tu envoies un message à Alessia pour lui demander ce qu’elle fait pour savoir si tu allais la rejoindre où elle trainait. Et lorsqu’elle te dit qu’elle était chez Mino avec toute ta fratrie, tu es contente de t’être enfuie enfin de compte. Tu prétends être toujours à Marseille, pour leur faire la surprise. Tu inventeras un beau mensonge sur ta présence, tu excelles dans ce domaine en ce moment avec tes petits yeux de biches, même si ton bagage vas te trahir.

Tu te remaquilles légèrement, pour te donner bonne mine, et avant de sonner tu poses ta main sur ta poignée, Bingo c’est ouvert tu vas pouvoir faire une entrée fracassante comme tu as l’habitude de faire. Tu rentres comme si c’était chez toi, et lorsque tu les aperçois tu remplies tes poumons d’air et hurle « Surprise. » d’un ton joyeux. Tu éclates de rire en voyant leurs têtes, ils devraient avoir l’habitude tu as le chic d’arriver à l’imprévu et lorsqu’on t’attend le moins. Tu lance un clin d’œil à Alessia qui s’en le vouloir t’a donné sans le vouloir l’information qui te fallait. Simone est le premier à venir te saluer en sautant sur toi, tu le gratifie d’une caresse. « Alors heureux de me voir? » rare que tu arrivais à les voir tous réunis, tu ne pouvais pas louper cette occasion, tu t'ens erais mordu les doigts. Un d'eux va surement te sermonner sur ta fuite s’ils découvrent la vérité, mais te connaissant...

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La question n'était pas là. Elle était heureuse pour son frère, il pouvait enfin percer dans le métier qu'il appréciait. Mais elle avait peur pour lui. Dans un métier comme celui-là, un mauvais coup pouvait être fatidique. Il pouvait être mit KO, finir avec de graves séquelles, finir même par être hospitalisé pendant un long temps. Alessia ne supporterait simplement pas de voir son autre frère subir de telles choses. Numa y était passé il y a quelques temps, elle l'avait vu au plus bas et voir Mino dans un état semblable la rendrait à coup sûr complètement folle. Mais elle ne releva pas le sujet puisque son aîné ne le fit pas. Il était énervé ça se voyait, mais il ne dit rien.
La demoiselle observa son frère aller ouvrir pour un chien. Un tout petit chien. Et elle ne put que rire en entendant le nom du chien. Le nom lui fit penser à Simon. D'ailleurs elle se mit à penser à ça, à sérieusement y penser. Mais elle se rendit compte qu'elle avait pensé à voix haute. Encore une fois. « Simon le chien. » Elle ouvrit grandement les yeux avant de rire. Heureusement qu'elle n'avait pas parlé trop fort. Mais quand même suffisamment pour que ses frères et sa sœur puisse l'entendre. Elle se tut de nouveau pour écouter les dires des autres avec un petit sourire. Et elle rit en entendant Matilda dire que le fait qu'il soit en colocation avec une demoiselle expliquait la propreté de l'appartement. Mais elle préféra ne rien dire en voyant que son frère semblait lui en vouloir pour sa précédente remarque. Autant ne pas en rajouter. Elle remarqua finalement la présence de la cadette de la famille juste avant qu'elle ne prenne parole. Elle rit alors en l'entendant attirer l'attention sur elle, faisant une entrée digne des siennes. Elles étaient les deux à entrer bien souvent sans frapper. Comme quoi ce gène se retrouvait dans les deux plus jeunes de la fratrie. « Bien sûr qu'on est heureux de te voir. T'as réussis à te faire la malle ? Chapeau p'tite tête ! » Elle se leva, abandonnant sa part de lasagnes dans son assiette. Alessia vint saluer sa petite sœur, lui faisant la bise en la prenant brièvement dans ses bras.

« t'en as une marre des chiennes, c'est ça ? » tu ris, le demi-homme ne fait pas souvent des blagues, mais là c’est pas mal trouvé. Chapeau Numa ! Tu sais qu’il fait référence à toutes ses filles qui passent dans ton lit ou dans ta vie. Ses filles que tu laisses partir le lendemain matin. Ta famille voudrait que tu te trouves quelqu’un, mais tu n’as pas envie de souffrir comme Numa a souffert quand Lia est parti. Tu n’as pas envie d’être dans un sale état pour une fille qui t’a brisé le cœur. Tu as déjà vécu ça une fois, Matilda a été là pour te faire remonter la pente. Elle est la seule à savoir pour Eve. La belle Eve qui a fait battre ton petit cœur d’ado. Eve qui est parti avec un autre. L’histoire classique de tous les mecs qui deviennent comme toi. il y a toujours une Eve dans la vie de sale connard comme toi. Alors tu t’arrange à faire ta Eve avec les femmes, enfin sans le brissage de cœur et tout le tralala. Tu leurs fait bien comprendre de ne rien espère de plus de toi. Tu as la galanterie de les informer que tu ne te mettras jamais en couple avec. Tu es un mec bien parfois. « t'es un cachottier toi non ? » oui, t’es un cachottier, parce que tu entends déjà les taquinerie que te fond les membres de la famille Favre. Tu voulais éviter ça « Ahhhhh ça explique que ça soit aussi bien rangé par ici » Oui effectivement l’appartement est un peu mieux ranger. Tu en remercie Gaby d’avoir des idées étranges parfois. Gaby et ses idées tordus. Seulement le fait d’avoir fait installer Cara chez toi, c’est une bonne idée. Tu n’as plus besoin de t’intoxiquer à faire des plats immangeable, à faire le ménage. Bref, Cara c’est la fait de ton logement. D’ailleurs, c’est la première fois que tu vois des fleurs chez toi. Tu constates que ton frère et tes sœurs sont un peu à la ramasse. Ils auraient du comprendre plus tôt. « Simon le chien. » Tu te radoucis un peu avec ta deuxième soir, Alessia a ses défauts, mais c’est ta sœur, tu ne peux pas lui en vouloir alors que c’est toi qui a fait des conneries dans ta jeunesse. Elle ne veut que ton bien, elle ne veut pas que tu te fasses exploser la gueule devant ses yeux, c’est légitime ! « C’est Simon qui lui a trouvé son fichue prénom, parce que LE CHIEN, ce n’est pas le meilleur prénom qu’on est trouvé. Il est heureux qu’il y ait un Simone Favre chez nous. A croire qu’il veut qu’on l’adopte. » Oui, c’est Simon qui a trouver ce petit nom au chien à croire que tu le vois pas assez le norvégien. Tu le côtoies au boulot et quand tu rentres chez toi, t’es obliger de penser à lui. Tu allais poser le jack quand il te saute dans les bras pour aller en direction de la porte et là, tu entends « Surprise. » tu reconnais cette petite voix douce. Ad’. Adelaide, la petite dernière de la famille. Vous vous retrouvez entre Favre. La famille est au grand complet. Ça te fait plaisir. Enfin, ce qui te fait moins plaisir, c’est de constater que ta petite sœur de dix-sept ans à encore fugué. Ton père t’avait parlé de ses sorties à l’improviste. Tu ne veux pas lui prendre la tête avec ça. Autant passer un bon moment entre frères et sœur. « Alors heureux de me voir? » Tu souris au poussin de la famille. « Bien sûr qu’on est heureux de te voir Sauterelle » tu t’approches d’elle. « Fous ton bordel sur le canap et rejoint nous à table. Je reprends ma place, j’ai l’impression de perdre ma virilité en étant à ta place. » Tu reviens vers ta place, tu remets ton assiette en bout de table. Tu amènes le second plat de lasagne, heureusement que Numa prévoit largue. Heureusement ! Sinon vous auriez été dans la merde. Puis pas question de partager ta part. Les lasagnes c’est sacré. « Alors comment été le voyage avec les parents ? »

finalement au bout de quelques secondes de silences, tu entends la porte d'entrée s'ouvrir. tu penses tout d'abord à ce qu'il vient de vous annoncer : sa colocataire, la fameuse colocataire, mais non. tu restes sans voix quand tu vois Ade, là, debout, souriante, à moitié, ce sourire forcé qui l'habite depuis quelques temps maintenant. elle est là, elle débarque et elle a donc fait son petit chemin en dehors des parents. tu souris, forcément, t'es content de la voir. tu laisses Mino l'installer à table pendant que tu te lèves pour servir l'assiette de plus. tu grimaces, tu te reprends, bien vite, pour faire bonne figure, malgré la douleur qui te lance dans la jambe. cette putain de jambe. tu souris, malgré tout, et tu te rassois ensuite. tu as réussi à échapper aux parents ? tu deviens maîtresse dans l'art de la fugue où tu les as prévenu quand même ? parce que bon, ils vont encore paniqué et nous appeler un par un. ouais, ça c'est déjà produit, deux heures du matin, tes parents en panique, qui cherche la petite dernière, la petite Ade qui fait sa vie, comme elle l'entend. elle est encore trop jeune pour sortir, mais qu'est-ce que tu peux bien dire, c'est la petite dernière, la petite princesse et c'est vrai que c'est aussi ta petite princesse. j'suis sûr que t'es venue parce que tu savais que je préparais des lasagnes. finalement tu hausses les épaules, et tu commences à manger pendant que Mino lui demande comment c'était. Marseille quoi, tu n'y vas pas souvent, très très peu, pas assez de plage, tu préfères de perdre vers Cassis ou quoi, c'est plus agréable, plus de plage, plus d'eau. t'aimes l'eau, c'est tout.

un repas de famille à l'improviste

famille favre

« Surprise. » tout ce qui s’était dit avant avait été mis en pause. cette voix, oui cette voix était familière, et … non c’était pas possible. j’arquais un sourcil. elle était là? immédiatement je me levais pour aller la prendre dans mes bras. ça serait un réel repas de famille alors, vraiment les cinq enfants Favre. tout ce qui me plaisait somme toute. Heureuse de la voir je passais ma main dans ses cheveux et malgré ses affaires ne la lâchait pas avant un temps assez « normal » pour saluer ma petite soeur. « Alors heureux de me voir? » j’allais ouvrir la bouche quand ils répondaient tous. « Bien sûr qu'on est heureux de te voir. T'as réussis à te faire la malle ? Chapeau p'tite tête ! » je souriais doucement « bien sûr » soufflais-je en ébouriffant un peu ses cheveux. « Bien sûr qu’on est heureux de te voir Sauterelle » je lui laissais un peu d’espace et me souvenais que les parents ne rentraient pas avant deux jours. oh oui puis « réussis à te faire la malle »? hmmm. c’est le moment que ma vessie choisit pour se manifester de nouveau et je m’éclipsais quelques instants aux toilettes. alors que Mino jouait comme d’habitude le parfait hôte de maison. enfin, Mino quoi! « Fous ton bordel sur le canap et rejoint nous à table. Je reprends ma place, j’ai l’impression de perdre ma virilité en étant à ta place. »

tu as réussi à échapper aux parents ? tu deviens maîtresse dans l'art de la fugue où tu les as prévenu quand même ? parce que bon, ils vont encore paniqué et nous appeler un par un. j’arquais un sourcil, elle avait donc fugué. ca me plaisait pas vraiment. je m’asseyais à nouveau dans la « nouvelle composition » de la table. ou disons plutôt, la composition habituelle. mais je dis rien. pour l’instant du moins. « Alors comment été le voyage avec les parents ? » je commence à manger. non à savourer. j'suis sûr que t'es venue parce que tu savais que je préparais des lasagnes. je riais un peu, chez certains on se lève tous pour danette. chez nous on se réunit tous pour les lasagnes. « papa et maman savent que t’es là ? » dis-je avec un air un peu sévère. j’étais la grande soeur. forcément il fallait que je sache. je me mettais à leur place. imaginez trouver la chambre de votre fille vide et aucune nouvelle.

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» (COMPLEXE, FAMILLE) la famille parfaite n'existe pas. Un mensonge en entraîne forcément d'autres...
» (Vaea&Bastien) un repas mexicain ça te dit ?
» Mino Favre
» matilda favre
» Mino Favre