|
|
| douce petite créature / les cago(les) | |
| Auteur | Message |
---|
Tiago Ceccaldi member ◊ cute little coral messages : 670 pseudo : rosebud. avatar + © : gilinsky, rosebud (av)
âge : dix-neuf ans, deux mai. statut civil : sans valise, ou presque. job/études : nageur-sauveteur cet été. deuxième année de fac d'informatique en sept, mais se voit plus partir sur les routes pour suivre la tournée des red hot, par exemple.
| Sujet: douce petite créature / les cago(les) Dim 11 Sep - 0:38 | |
| depuis plusieurs jours déjà, c'est une odeur de fin de saison qui plane sur la plage et sur la cité quasi entière, finalement. la rentrée des classes, le retour au bercail, les touristes avaient quitter la ville pour s'en retourner à leur quotidien routinier, délaissant biarritz qui s'en voyait marqué, comme chaque année. mais, toi tu t'en réjouissais parce que tu savais que la plage serait bien plus tranquille, plus accessible. pas uniquement celle du miramar, mais également la grande plage, sur laquelle tu as travaillé tout l'été durant. t'avais arpenter les plages, veillé à l'ombre du haut de ta tour, surveillant l'eau et ses horizons. ça te manquait, un peu, mais t'étais soulagé de pouvoir enfin retourner à ton quotidien. parce que maintenant que la saison - et ton contrat - était terminés, tu profitais bien plus des vagues et de ta planche. et de tes proches. tous rentrés de vacances, vous aviez eu le droit à une semaine de répit avant que certain ne reprenne leurs activités. toi t'étais tranquille. on t'avait contraint à choisir une filière et t'avais un peu choisi par défaut, mais t'avais le mérite de commencer les cours que fin septembre ce qui te laissait pas mal de temps devant toi. c'est pourquoi t'avais décidé de mettre se temps à contribution, pouvoir passer des moments de tranquillité avec ta jumelle et le marmot. toi, eux, la plage. du bonheur. et tu pressais le pas, pressé par le temps. parce que t'avais encore pas vu l'aiguille défiler, parce que de toute manière c'était pas nouveau : t'étais continuellement en retard. sur ta planche, sac sur le dos, tu te faufiles sur le bord de mer. t'observes le lointain et t'aperçois deux silhouettes reconnaissables. tu freines, un peu brusquement, sourire aux lèvres. t'es à peine arrivé que le petit te tend les bras, heureux, et toi tu l'es aussi parce que tu le trouves foutrement adorable ce môme. alors tu le prends, un peu naturellement, tu le montes à ta hauteur, déposes un baiser sur sa tempe et finis par ébouriffer sa chevelure. coucou bonhomme. ton regard se relève finalement vers ta soeur. mon dieu, mais t'as une mine affreuse. couvres vite ta tête, tu me fais honte. tu plaisantes, mais tu gardes ton sérieux. la main devant son visage, tu détournes le regard comme si la vue d'une telle monstruosité t'était tout simplement impossible.
|
| | | Calypso Ceccaldi staff ◊ cute little pearl messages : 1 pseudo : moïra, votre #adminencarton préférée avatar + © : clara rosager + mischievous wink âge : dix-neuf ans, coco. et toutes mes dents. si tu approches pour vérifier, je te mords. statut civil : célibataire. dur d'assumer un boulot comme ça, un gosse, et avoir le temps pour un mec. job/études : une fac d'histoire des arts, où elle fout jamais les pieds, et un boulot d'escort pour gagner sa vie et ne pas dépendre de ses parents, qui en ont déjà assez fait
| Sujet: Re: douce petite créature / les cago(les) Sam 1 Oct - 23:06 | |
| [justify]• le réveil était bien quelque chose que j’ai toujours détesté. non mais vous connaissez plus énervant, pire pour vous mettre de mauvaise humeur pour la journée, que ce son strident qui vous réveille en sursaut en plein milieu du plus parfait de tous les rêves ? et vous avez beau mettre votre chanson préféré, ou le faire commencer doucement, ça n’enlève rien au caractère atroce de cette torture pour votre pauvre cerveau encore plein de sommeil. mais depuis quelques temps, en tout cas, depuis le début des vacances, j’ai pris l’habitude de me faire réveiller par une adorable petite tête blonde, qui me saute dessus en me disant qu’il fait jour et qu’il a faim. mais aujourd’hui, il me réveille alors que le soleil apparaît à peine entre les volets. « il est tôôôt, ilyas », que je marmonne en me frottant les yeux. il m’explique de sa voix excitée qu’il n’a pas réussi à se rendormir, parce qu’on va enfin pouvoir aller surfer avec tiago. un jour je comprendrais ce qui nous a pris de vouloir lui transmettre notre passion pour les vagues et pour les moments passés ensemble. à chaque fois qu’on prévoit d’y aller tous ensemble, c’est la même histoire. il me réveille à pas d’heure et est insupportable toute la matinée. « d’abord tu me laisses boire un café. on verra après. ». et c’est qu’on mange, tous les deux, surtout le matin. on est deux gros morfales, et ça le fait rire, de me voir manger autant, alors qu’un coup de vent pourrait me faire m’envoler. en tout cas c’est ce qu’il dit, avec le visage barbouillé de nutella, en riant de son air le plus innocent qu’il soit. • il m’a été impossible de lui faire enfiler quoique ce soit d’autre que sa combinaison de plongée. il a fait la tête, il a boudé, et j’ai cédé. oui, je sais c’est mal. mais je n’avais pas envie de gâcher la journée, pas si proches e la rentrée, de sa première rentrée. non. ce serait pas cool. ni pour lui, ni pour moi. alors je fais des concessions. il met sa combinaison, mais il portera son sac de jouets. et il est content. alors, on va sur la grande plage, là où on s’est donnés rendez-vous avec l’affreux. et je ne me presse pas tellement, même si blondinet n’arrête pas de râler qu’on va être en retard. je connais mon frère un peu trop bien même. je sais qu’il va être en retard et qu’il ne va même pas prendre la peine de me sortir une excuse bidon. et bim. devinez qui avait raison ? moi. ilyas court vers le débile, en souriant et en riant. je laisse les deux garçons se saluer, faisant de mon mieux pour réprimer mon regard attendri. non mais. il manquerait plus que ça, enfin. et il me lance une pique en guise de bonjour. [i}« tu sais j’étais parfaitement bien coiffée, mais je sais pas si tu as remarqué, mais il y a un peu de vent, et puis c’est pas comme si on avait attendu vingt minutes comme ça, hein. puis tsais, on est des jumeaux, alors on a un peu la même gueule. c’est triste de s’insulter soi-même, vraiment. »[/i] [/jusify] |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|